jeudi 4 janvier 2007

Routine des jeudis


Voilà que la routine reprend son cours... Ce n'est pas plus mal.

Arrivée en avance pour prendre ma place en Boutmy, je retrouve Thibault, on parle de David, souvenirs souvenirs, ahhh Lakanal... C'est bien quand même qu'il y ait encore ce lien, malgré tout. Comme pour Matthieu un peu. On ne se revoit que de temps en temps, mais c'est pas pour ça qu'on oublie cet été, qu'on oublie les liens qui se sont créés. Commérages aussi. Thibault et moi le jeudi matin, c'est la machine à potins, et il faut dire qu'on rigole bien. (Quoique, réflexion faite, la machine à potins, c'est peut-être n'importe qui et moi...!).

J'ai recroisé pas mal de têtes familières, dit bonjour à quelques connaissances, retrouvé mes deux heures de Dsk hebdomadaires entre Carole et Maëlle. Là aussi potins power, enfin pas tellement, on prend des nouvelles, on se raconte les vacances, etc. Par contre, ç'a été assez dur de se remettre à l'économie (non mais pourquoi elle est horizontale cette foutue droite?!!) heureusement un seul graphique aujourd'hui ; quelques passages m'ont échappé, mais bon, on s'en taaaape !!!

Puis, l'heure tant attendue, lectuuuuuuuuuure !!! Malgré les habituels blablas de Delhay du genre mon père s'appelle Jacques, c'était assez intéressant. En prévision, une sortie théâtre : Les Ephémères, mis en scène par Ariane Mnouchkine, avec le Théâtre du Soleil... Aucune idée du sujet, mais le titre me plaît, et puis le théâtre engagé, ça peut toujours être intéressant.

Ensuite, travail sur les incipits de certains romans de Marguerite Yourcenar. Je ne connaissais absolument pas, il faut dire que des titre comme Mémoires d'Hadrien ou Alexis ou le Traité du vain combat ne m'attirent pas au premier abord !
Et pourtant... Il y a des phrases qui marquent.

S'il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d'expliquer sa vie (Alexis ou le Traité du vain combat)
On atteignait l'heure entre loup et chien où les gens sensibles se confient, où les criminels avouent, où les plus silencieux eux-mêmes luttent contre le sommeil à coup d'histoires ou de souvenirs. (Le Coup de grâce)

Et puis, finalement j'ai envie d'aller un peu plus loin dans l'Oeuvre au noir.
Et puis, finalement, j'ai envie de dévorer Feux.

Solitude... Je ne crois pas comme ils croient, je ne vis pas comme ils vivent, je n'aime pas comme ils aiment... Je mourrai comme ils meurent.
*
L'alcool dégrise. Après quelques gorgées de cognac, je ne pense plus à toi.
(Feux)
Après retour en 63, vide pour une fois ; déjeûner à 15heures passées, travail, et me voilà.

1 commentaire:

Pierre a dit…

J'aime bien ta paperdoll.
Il faut s'exprimer pas vrai ?
En plus ca fera un commentaire de plus sur ton blog ^^