lundi 31 décembre 2007

Navidades en Zamora


Je viens de rentrer, et, avant que l'année ne finisse, je me dépêche de laisser ici un billet. Je suis rentrée cette nuit, après, encore une fois, 12h de voiture (youhou). C'était... génial. Exactement comme je l'espérais. Déconnexion totale, et pour preuve, je n'ai checké facebook qu'une seule et unique fois, après avoir désespérément cherché un cybercafé (trou paumé quand tu nous tiens), le 27 dans la journée.


Idée reçue n°1 : en Espagne il fait beau et chaud.

FAUX. En Espagne, enfin, en Castille, il fait -3°C, il y a plein de brouillard et le matin tout est gelé. Ca donne à cette ville qui date du moyen âge des allures de village blanc, ou de cité fantomatique, ça dépend des moments.


Idée reçue n°2 : en Espagne, faut manger du chorizo et de la paëlla

FAUX. Faut manger des tapas de jambon de pata negra et de queso manchego ; faut manger le repas de noël le 24 au soir que ma grand-mère réussit à merveille, tous les deux ans ; faut manger du homard ; faut manger de l'inimitable cocido; faut manger du turron, du dur, du mou, au chocolat, au nougat, au jaune d'oeuf, etcetera, etcetera.


Idée reçue n°3 : en Espagne, à par Julio, la musique c'est pas trop ça.

FAUX. Même que chez moi, le 23 décembre, vers 2h du mat', c'était la Fureur du samedi soir improvisée en direct live (et les voisins le lendemain « vous êtes beaucoup, cette année, nan ? » ben les mêmes vingt que d'habitude, plus les triplés)/ que le 24 avant dîner, c'était les rituels chants de noëls qu'on s'écrit les uns les autres, chaque année/ que le 26, avec mon cousin, dans une petite rue gelée de Salamanca, j'ai fait mon premier karaoké (où j'ai vraiment chanté, j'veux dire), et que j'ai d'abord allègrement massacré Sabina, puis plus à l'aise je me suis lâchée sur Grease (avec un magnifique "Those suuUUUMmmeeeeeeeeer nahaaaaaaaaAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITes"), en ponctuant le tout en beauté avec un petit hommage à Gainsbourg, en chantant La Javanaise sous les regards intrigués ("c'est quoi cette chanson ?" M'enfin les vieux croutons du fond connaissaient, quand même).


Idée reçue n°4 : en Espagne, la presse espagnole ne parle... que de l'Espagne.

FAUX. Déjà, chez le coiffeur (parce que j'en ai profité pour aller juste me faire coiffer - sisi), j'ai pu feuilleter tous les Hola du mois, et me tenir à jour niveau potins internationaux, et j'ai découvert que ledit Julio, que nous évoquions plus haut, a été décoré par Sarko de la légion d'honneur. Mais surtout, surtout, surtout, Nico et Carla ont fait la une d'El Pais trois fois dans la semaine ! Et que je vais en Egypte, et que je te tiens tu me tiens par la barbichette, euh non par la main, et que Bolloré est l'homme à tout payer (d'ailleurs, c'est quand qu'il devient mon ami, le Vincent ? - décoré lui aussi de la légion d'honneur, hein), et que « le président français, pour rétablir son honneur de macho abandonné... », LAISSEZ-MOI RIGOLER !!! Bref, que du Sarko, encore et toujours, mais qu'est-ce qu'on s'en fout ?!


Et à part ça, que vous dire ? Tout ne fut que famille, tapas, promenades, cadeaux, rires, discussions, sans oublier le baptème x3 samedi dernier, à Burgos, menu gastronomique à la clef, et surtout trois adorables petits bébés, qui nous ont tous laissés gagas (sans oublier les habituels « ahhhh quand ce sera toi » ouais, euh, ben c'est pas pour tout de suite, hein !!!), et qui n'ont jamais pleuré (incroyable... mais vrai !).

samedi 22 décembre 2007

Noyeux Joël !


Cette semaine est passée à la vitesse de l'éclair, et j'ai encore tant de chose à faire. Pas le temps de vous écrire le quart des choses dont j'avais envie, pas le temps de voir tout le monde, pas le temps de vraiment profiter, et bien évidemment pas le temps de travailler tout ce que j'aurais dû (mais queeeeel mémoire comparatif sur le Dia Art Foundation et le Walker Art Center ?! et queeeeeel commentaire d'arrêt ?!!).


Bref, des derniers cadeaux de Noël achetés à l'arrache parce qu'il y avait trop de monde, et que j'en avais marre de tourner, aux cafés à rallonge pris dans des endroits secrets de l'île Saint Louis, en passant par un petit concert de la miss L. hier soir, je n'ai vraiment eu le temps de rien.


Mais, pour faire court, je vous dirai juste que suis tout simplement contente.


Contente d'abord de ces inscriptions pédagogiques, sur lesquelles je vous épargne mon habituel couplet de yen-a-marre-cest-quoi-cette-administration, puisqu'elles ont été cette fois bouclées en 20 minutes top chrono, que j'ai des horaires quasi-nickels, et que je n'ai pas, oh joie, de cours dont je ne comprends pas les titres. Niveau profs, il y a aussi du gratin, y'en a même qui ont des pages wikipédia (ouais, ça m'impressionne. pas vous ? Il m'en faut peu, je sais)


Contente surtout d'avoir revu Rémi, en compagnie de Constance et Stefano, même si les pâtes au gorgonzola étaient écoeurantes ; contente d'être toujours en contact avec Superrafa malgré ses vannes douteuses ; contente de voir plus souvent V., il était temps ; contente malgré moi d'avoir des nouvelles de P.; contente d'avoir pu passer un peu de temps avec my swedishe Sophie qui part bientôt, etcetera, etcetera.


Bref, contente de ne pas réussir à me coucher avant 2h, contente de ne pas arriver à me reposer, contente de ne toujours pas savoir où je veux aller en troisième année, contente de dépenser trop, trop vite, trop malgré moi, contente de boire trop souvent, contente de ne plus me rappeler, contente de m'en foutre, contente de profiter, contente, contente, CONTENTE !!! Chais pas, ça doit être l'euphorie de Noël, mais là, juste là, tout va.


Et donc, sur cette explosion de joie, Noël tant attendu arrive enfin, (J-2 avant de pouvoir ouvrir les cadeaux qui s'entassent sous mon sapin facebook – et les vrais aussi, accessoirement), et je pars demain, dès l'aube, à l'heure où blanchissent les HLMs, pour un autre de ces interminables périples voituriers, histoire d'arriver (oui, c'est paumé, mais oui, j'ai hâte). Du coup, on se retrouve vers le 30/31, date de retour et autres plans n'étant pas encore arrêtés...


Joyeux Noël !

vendredi 21 décembre 2007

Streets of Fire



Je doute que l'affiche de ce film vous fasse automatiquement penser à moi, et encore moins ce site en russe qui fait carrément peur. Et pourtant... J'ai beaucoup aimé. Recommandé et offert par mon Rafa préféré, j'ai fini par le voir, et j'ai surkiffé, comme il dirait.


L'histoire ? Une chanteuse de rock se fait kidnapper par les bad boys aux combinaisons en latex des bas-fonds de la ville, et son ex, payé par son nouveau mec, va la chercher, avec l'aide d'un espèce de garçon manqué qui a déserté l'armée. Vous imaginez la déception de notre diva quand elle apprend que non, c'était pas juste par amour. Sauf qu'évidemment après ledit ex ne prend pas l'argent, et affronte latex-guy sur la place publique (et il lui met une de ces misèèèèèèèèèèèères) !!!! et je ne vous dis pas la fin, hein, j'voudrais pas tout gâcher non plus.


Avec ce scénario imparable, je rajoute que la musique est cool, les fringues délires, les acteurs drôles et, en bref, on n'a pas le temps de s'ennuyer, voire même on s'évade complètement... En gros, le meilleur qui soit pour se changer complètement les idées.



Et ci-dessous, le bande annonce, qui donne un bon avant-goût...

mercredi 19 décembre 2007

Le Logo


edit : bon la mise en page n'est pas top, mais au moins vous avez les deux versions là !

En cette fin de semestre, toutes les discussion piposiennes sont centrées, au choix, sur Carla et Nicolas, ou sur le nouveau logo de Sciences Po.

Pour le nouveau couple à la mode, il faut dire que c'est la surprise, quand toutes les rumeurs couraient sur Laurence Ferrari. M'enfin pourquoi pas. Et puis, Nicolas, c'est comme Raphaël, il y a quatre consonnes et trois voyelles, même si je n'imagine pas trop Carla s'égosiller langoureusement sur les méandres de la vie présidentielle (et ça m'étonnerai de toutes façons que l'Elysée le permette). De toutes façons, après être sortie avec Mick (Jagger, pour les pas intimes), Raphaël Enthoven (le 4 consonnes et trois voyelles d'origine - piqué monstrueusement à la fille de BHL), j'en passe et des meilleures, un président en plus au tableau de chasse, ça change quoi ?

Bref, pour éviter que cet article ne ressemble encore plus à une chronique de Gala, je rajoute juste qu'elle est 3 fois trop grande pour lui (mais bon vu la taille de Nico, ça va être dur de trouver femme à son pied), que je crois que c'est surtout un énorme coup de comm', et enfin que j'ai bien fait de rejoindre, sur facebook, les groupes "mon président est un beauf" et "Je donne mes disques de Carla Bruni, ça intéresse quelqu'un ?"...

Ah oui, et sur facebook, un autre groupe que j'aime bien : "il faut boire avec modération, mais putain c'est qui ce modération ?", et si au passage il pourrait m'expliquer pourquoi j'ai humheum le genou plein de bleus, ça m'arrangerait.

Mais bref, revenons à nos moutons, quant au logo, même si c'est pas capital, j'ai néanmoins quelques observations (et puis de toutes façons, tout le monde y va de son petit commentaire ici, alors... !).

Déjà, si je me souviens bien, c'est un vieux projet de notre Ritchie préféré, qui n'aimait pas ces animaux "en cage". Je voudrais pas dire, mais là, ils sont quoi ? entourés d'un carré ? Euh, ok.

Ensuite, la couleur. Le bleu foncé ne vous plaisait pas ? C'est quoi cet orange ? Sciences Po s'affirme au centre ? Il paraît qu'en vrai c'est du rouge. Mais le rouge, c'est 1. la couleur des cocos, 2. la couleur de la violence, du feu, etcetera etcetera, je vais pas vous ressortir tout Freud, non plus. Et d'ailleurs, les appariteurs, ils vont s'habiller en rouge flashy, aussi ? Ca va carrément être Poudlard, là !

Enfin, tout le monde semble s'acharner sur cette réécriture ; moi je trouve que c'est le moins important. Le point après le "Po" est le bienvenu, puisqu'après tout c'est l'abréviation de "Politiques". Quant à l'espace entre "Sciences" et "Po.", pourquoi le supprimer ? Pour le coup ça enlève un peu tout le sens. C'estcommesij'écrivaistoutattachéquoi.

Sans oublier pour tout ça le prix qu'ils ont dû payer le mec qui leur a pondu ça, et la merveilleuse idée de devoir vendre des "goodies sciences po" dans les assoc', et notamment au BdA, qui se retrouve d'ailleurs serti d'une maquette de logo des plus hideuses, selon les dires. Genre, notre noble école est vouée peu à peu à devenir un pur produit de marketing, faisons une marque Sciences Po, quoi. Enfin, SciencesPo., je veux dire.

mardi 18 décembre 2007

Un Noël à Hollywood


Ca commence par un mail de A., reçu à 18h et des poussières.

« coucou ana,
y'aurait moyen que tu m'achètes des collants transparents?
genre des pas chers, enfin ce que tu achèterai pr toi...?
j'ai complètement oublié et je suis trop à la bourre la ...
merci
bisous
A CE SOOOOOOOOOOIR !!! hihihi »

ça continue par un coup de fil de M. « t'as pas une bouteille de vin
chez toi ? Moi j'apporte de la vodka...
...(en chuchotant) histoire qu'on se mette une grosse race !!! »

Non mais, quel langage quoi. Ces jeunes, j'vous jure, toutes des dévergondées. Bref ! à 22h, cheeeeers. On fait péter le Bordeaux pendant que mesdemoiselles s'habillent, se maquillent, se rereregardent dans la glasse, et vers 23h30 nous voilà parties.


Destination les Champs Elysées, le Planet Hollywood. Peu de monde a l'entrée, on rit trop fort, on fait des commentaires indiscrets, on danse à même les vestiaires, nan mais c'est bon quoi, faut savoir se lâcher dans la vie !


Une fois sur la piste de danse, la soirée n'a d'abord été qu'embrassades et retrouvailles, du genre « saluuuuut ça vaaaa » et « ça fait tellement longtemps qu'on s'est pas vuuuus ! », puis podiums et danses endiablées, sans oublier la partie potin « hannnn nan mais comment ils ne vont pas DU TOUT ensemble !!! ».


Et avec tout ça, on n'a bien sûr pas oublié de boire ; ma première teq'paff fut tout simplement mortelle, et elle explique notamment un certain black out de quelques heures - ne me demandez pas ce qui s'est passé, je n'en sais rien !!! enfin si, je me rappelle d'avoir été retrouvée par Charlène et Coline assise par terre devant les toilettes (super glamour dans le genre).


Vers cinq heures, extinction de la sono, j'ai découvert que la chanson traditionnelle de fin de soirée à Pipo est « les lacs du Connemara » de Sardou – un jour il faudra qu'on m'explique. Et puis il y a la sortie de boîte, dans le froid et la nuit, quand on ne sait plus trop si on doit souhaiter une bonne fin de soirée ou une bonne journée...


Enfin, le premier métro, mon premier premier métro, presque désert, entre sciences pistes aux yeux rouges de fatigue et d'alcool et gens qui, eux, vont déjà travailler... Arrivée chez moi à 6h, ni une ni deux, au dodo, sans même me démaquiller, ni me laver les dents (oui, je sais, saimal)...


Levée ce matin à 11h passées je me retrouve vers midi à perdre mon temps sur msn...


A. dit :

attends, au fait t'es sortie avec J. hier soir non ?

Moi :

arrête, ça a déjà fait le tour de la terre ?




lundi 17 décembre 2007

Le Vacanze


Finalement les vacances ! Bon, si on met de côté les deux essais, les quatre mémoires et les trois exposés qui me reste, j'ai envie de lâcher un énorme

« OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUFFFFFF » !


Et les vacances commencent très très bien :


l'exposé fait en un temps record et qui s'est révélé être finalement plutôt pas mal (mon cher prof m'ayant même gratifiée d'un "c'étaittrèsintéressantmademoiselle" ou autre politesse du genre)


Ensuite, petit shopping de Noël dans le quartier ce matin (mais vraiment petit pour le coup, vu les prix du quartier)... j'ai (presque) trouvé ce qui fera le bonheur de mes proches entre le marché de Noël de la Place Saint Sulpice, Muji (qui est devenu mon fournisseur officiel), Antoine et Lili et le Bon Marché. (et puis je me suis achetée des ballerines rue de Rennes, accessoirement).


Entre temps, j'ai eu au téléphone la responsable comm' de la mairie de Bordeaux pour le mémoire sur « les ville françaises candidates au titre de capitale européenne de la culture en 2013 », après avoir eu, mercredi dernier, le super gentil chef de projet de Nice (qui était juste un tout petit peu mort de rire devant nos questions bateauissimes – m'enfin après, qui est-ce qui va s'éclater à traduire tout ça en anglais, hein ? C'est bibiiiii !!)


Enfin dernier cours de l'année 2007 : italien, où nous avons passé le plus clair du temps à manger Pandoro et Panettone, tout en buvant Chianti et Lambrusco (d'ailleurs c'est trop boooon ce rouge légèrement picant !)... donc bon, rien de trop fatiguant là-dedans !


Reste ensuite la soirée de ce soir, qui promet d'être très très belle parce que je suis de très très bonne humeur et que j'ai très très besoin de faire la fêêêête ! Je vous raconterai ... !

samedi 15 décembre 2007

Biblibiblibibli




Dernier galop passé. 4h de droit ce matin, qui ne furent en fait que trois, dans la joie et la bonne humeur... enfin, presque. "Les transformations des sources du droit français", trop génial quoi.


Et pendant que certains crient « vacaaances », moi je suis à la bibliothèque. Ouais, là, maintenant, tout de suite. Devant ce cher ordi, avec à mes côtés « Histoire du droit civil », « Histoire du droit privé » et « Le droit romain ».


Mais bon, pour l'instant, je glandouille massivement on the net. Ben ouais, faut pas déconner non plus, j'allais pas EN PLUS être productive cette aprem. Mais bon, il n'est que 14h19, tout est encore jouable (ou pas).


En plus, j'oubliais de préciser, mon cher prof trop sex de la life (c'est pas S. qui va dire le contraire) m'avait gentiment dit, il y a de ça deux semaines : "Mademoiselle, vous m'enverrez un mail au sujet de votre exposé, hein, parce que l'approche n'est pas évidente" (elle était trop jalouse, d'ailleurs, S.). Sauf qu'avec les galops et autres embrouilles, j'ai un peu zappé le mail, quoi. Est-ce que deux jours avant, c'est un peu tard pour vous écrire, monsieûûûûr ? Je crois bien, oui.


La personne : catégorie du droit romain, Pour lundi, 8h... tout un programme. Si jamais je compte d'avertis juristes parmi mes lecteurs, MANIFESTEZ-VOUS !!!

jeudi 13 décembre 2007

I Love Simone


En fait, Simone n'avait pas perdu mon dossier. En fait, il steak'aché (j'adore cette blague).

Donc en fait, ce matin, j'ai eu ma photocopie. Et en plus, Simone, à cause du dérangement et de la frayeur occasionnés, ne m'a pas facturé les deux euros.

Première réaction :
Simone, je vous aime !!!

Seconde réaction :
Donc les deux euros, c'est vraiment histoire de nous faire chier ?

mercredi 12 décembre 2007

*$@# !!!!


SIMONE A PERDU MON DOSSIER !!!!!

mardi 11 décembre 2007

My Blueberry Nights


I wonder how you'll remember me.
Like the girl who liked blueberry pie ?
Or like the girl with the broken heart ?

dimanche 9 décembre 2007

Je déteste la pluie.


Après l'expo, je suis rentrée chez moi. Il pleuvait, encore, des cordes et des cordes. Il pleuvait et j'avais les pieds trempés, il pleuvait et je n'aime pas les parapluies mouillés dans le métro. Je déteste la pluie. Je déteste la pluie, à Paris, les samedis après-midi de décembre. Du coup, à la maison, petite session couverture + thé orange-cannelle + Billie Holiday, ordinateur pas loin, histoire de ne quand même pas me sentir totalement asociale.


Le soir, l'anniversaire de Sophie et Delphine, en petit comité (une petite dizaine à grande majorité féminine), tout le monde bien habillé (les photos sont sur facebook). En vrac : diner, rires, rosé, chocolat, Léna, bougies, champagne, cadeaux, Ladurée, radio France bleue, pilotes de lignes, hommes-poteaux, exposés de droit, nouvel an, bas ou collants, sexe, régimes, expériences douteuses, voisines endormies, facebook, un verre ? Dernier métro. Et puis bonne nuit.


Ce matin j'ai accompagné mon père à l'aéroport, il emmenait un délégué de la Grameen Bank qui rentrait au Bangladesh, transmettre son rapport au professeur Yunus. On a beaucoup parlé, dans la voiture, pendant les quelques kilomètres qui nous séparaient de l'aéroport. On a parlé de mon année à l'étranger, un peu, de son boulot, aussi. C'était juste quelques minutes, et pourtant. Il fait tellement attention aux gens, à leurs histoires, à ceux qui les entourent.


En partant, il nous a dit « You both should come to Bengladesh, I'll show you the Grameen bank. You need to see how the life of the ones you help change to really understand. ». Ce que j'en retire ? Hormis mon cas de conscience de sale petite bourge que vous imaginez bien, une grande envie d'agir, d'essayer de changer un peu les choses, aujourd’hui, et puis surtout demain.

samedi 8 décembre 2007

Chaïm Soutine


Après 4h d'enjeux po ce matin, et un déjeuner entre copines dans ce petit resto italien de la rue du Four que j'aime bien, Anne et moi sommes allées à l'expo sur Chaïm Soutine, à la Pinacothèque.

Je ne connaissais presque pas. Enfin, je le situais vaguement, quoi. Je savais qu'il y avait un rapport avec Modigliani, et que c'était la période fin du 19è / début du 20è, mais bon, c'était tout. Ah non, je savais aussi qu'ils en parlent dans ce film, Le Sourire de Mona Lisa (ie Le Cercle des Poètes Disparus au féminin...).

Et j'aime. J'aime les couches de peintures qui se veulent grossières. J'aime l'huile qui brille encore. J'aime toutes les couleurs mélangées qui donnent pourtant une impression d'homogénéité. J'aime l'évolution, les périodes, des débuts aux paysages torturés, en passant par les femmes accoudées...

vendredi 7 décembre 2007

Lalalala


Il fut un temps, lointain certes, mais pas tant que ça quand même, où je décidais de commencer ce blog. Et, à l'époque, toute pleine de bonnes intentions, je me proposais de faire des playlists, régulièrement.

Hum. Ouais. Bon. Pardooooooooooooooon.

Mais je me rachète et vous livre mes dernières trouvailles, à part Soko que je vous passe en boucle, (merci D.) et dont je vous conseille d'aller écouter I will never love you more:

Angus & Julia Stone

The Do

Mark Ronson (celui à qui on doit la géniale reprise du Toxic de Spears)

et pour finir, un petit frenchy quand même :
Pierre Delmas, découvert grâce à Maëlle, et surtout Insomnie Sentimentale.

et, découverte du moment, musicovery, ou comment choisir une humeur, et un degré d'intensité, et laisser les chansons se choisir par hasard... Dommage, le répertoire n'est pas très étendu, et bon, Julio, ça va trente secondes, hein, mais après...

mercredi 5 décembre 2007

Le secrétariat et moi


En cette période de troisième annéeification intense, où l'on s'interroge sur les universités (comment ça, je serai jamais acceptée à Harvard ?!), et où l'on peine ne serait-ce qu'à commencer à constituer ces fichus dossiers, il a bien fallu que je me mette à rassembler mes papiers.


J'ai sorti la grosse chemise où je garde tout en vrac : feuille de paye des vendanges, mon certificat de journée d'appel à la défense (comme je suis trooop une bonne citoyenne), ma carte électorale, l'affiliation a la smerep et tutti quanti.


J'y ai quand même trouvé pas mal de trucs. Les relevés notes des deux derniers semestres, et puis, les notes du bac, c'est important, attends, non mais oh, ce magnifique 8 en philo, coef 7, fallait pas le paumer non plus. DONC, ça, c'est bon.


Mais... Et les notes du concours d'entrée à Pipo ? Euh, bonne question. Etant donné qu'elles n'étaient pas toutes brillantissimes, loin de là (enfin, tout est relatif, vu que je suis entrée), j'ai complètement zappé la question. Et le papier, par la même occasion. Je me demande si je ne l'ai pas jeté. Bref, le fait est qu'il reste introuvable.


Du coup, de bon matin, j'arrive toute guillerette au secrétariat (le sourire étant le mot de passe pour ne pas se faire envoyer promener), histoire de savoir s'ils n'en auraient pas une copie...


- bonjouuur !!! je voulais savoir si vous n'auriez pas dans les dossiers les relevés de notes au concours d'entrée...

- Y'a un relevé de notes du concours d'entrée ???


(vachement informée, la nana, dans le genre.)


- mais siiii, Simone (bon elle s'appelle pas Simone pour de vrai, mais j'ai pas vraiment retenu son nom). Regarde dans les dossiers truc-chose.


(trois plombes plus tard)


- Teneeeez

- Non mais c'est pas mes copies que je veux (ça va pas non !!!), c'est le courrier avec les notes !

- Ben, pourquoi ?

- Ben, parce que je l'ai perdu (nan, parce que j'commence une collection)

- Ah ben oui, mais c'est pas malin ça

- Ah ben oui, mais j'ai pas fait exprès !


(tout ça avec un joli petit sourire, calme et maîtrise de soi, nan j'ai pas cours dans 10 minutes à l'autre bout de la rue de l'Université, bon tu l'aboules ta photocopie, oui ?)


- ben du coup, je sais pas moi...

- Mais siiii, Simone, tu lui fais une photocopie de document officiel (heureusement qu'elle était là, elle)

- Ok. alors deux euros mademoiselle.

- Euh... il vous faut deux euros pour faire une photocopie ? J'peux pas la faire moi ? (sous entendu : à la photocopieuse, de l'autre côté de la porte, ça coûte 5 centimes...)

- Nan, c'est un document officiel.

- C'est pas un document officiel, c'est une lettre tout ce qu'il y a de plus bateau, avec 4 chiffres en bas.

- Nan.

- Si !

- Nan.



WTF ?!! du coup, j'ai pris le parti de rentrer chercher un peu mieux ma lettre.
(Mais je ne l'ai toujours pas trouvée.)

mardi 4 décembre 2007

Agua Limon


C'est un resto coloré, dans une petite rue du 12ème, près du Square Trousseau. Ca sent l'Espagne. Ce sont les mêmes céramiques jaunes et bleues, les mêmes affiches de corrida, les mêmes tapas, qui ont presque parfaitement le même goût. C'est le verre de Rioja qui sent bon ma Castille.

C'est là que j'ai diné avec Stéphanie, ma cousine, ce soir. C'était assez plein, et on a beaucoup ri. Dire qu'on ne se connaissait presque pas... mais maintenant qu'elle habite sur Paris, tout sera plus simple. Et, par la même occasion, les annuels repas de famille n'en seront que moins interminables... !

Et pour le resto, c'est .

lundi 3 décembre 2007

Fatigue Fracture


Comment rattraper des tonnes d'heures de sommeil en manque ?

Facile, tombez malade. Genre tête qui tourne et impossible de rien avaler. Ca ne dure que quelques heures, et ça vous garantit une matinée entière au lit.

Bon par contre, pour les cours à rattraper, le nombre limite d'absences, et les révisions de galop, je ne vous promet rien, hein.

A Bout de Souffle










Dis,
tu veux pas partir à Rome avec moi ?









dimanche 2 décembre 2007

samedi 1 décembre 2007

Le Grand Tasting


Première vraie immersion concrète dans le monde du vin, hier soir, au Carrousel du Louvre. Le Grand Tasting, salon de dégustation des meilleurs crus de France, avec des entrées offertes gracieusement par nos profs.

Impressionnant, tous ces noms, tous ces crus, l'immensité de ce marché, des noms très connus, aux petites découvertes. Simplement... c'est pas évident de s'y repérer, surtout pour les néofites. Du coup, nous sommes restés classiques : dégustation de champagnes (Bollinger et Taittinger), et puis de Sauternes (Château Suduiraut, le cru 1999 était à tomber par terre...). Les garçons ont bu un peu de rouge, mais j'étais pour ma part déjà un peu pompette, vu que je ne m'aventure pas encore à cracher en public !

Nous avons croisé Will, ancien de la conf', et l'un des profs, qui s'est bien gardé de s'arrêter, et qui avait l'air bien éméché. Je suis partie tôt, dernières révisions obligent, mais pas mécontente de cette petite expérience...

mercredi 28 novembre 2007

Hahaha.


Nouvelle blague de sciences-piste en rayon, tagguée sur l'un des tes tables (qui mériteraient presque d'être classées monuments historiques) de l'amphi E. Boutmy :

Marx Attac !!!

lundi 26 novembre 2007

Xmas Tree


Juste un mot en coup de vent, entre deux polys...

Ce soir en rentrant, ils accrochaient les guirlandes lumineuses, boulevard Saint Germain... Il n'y avait qu'un arbre, à la hauteur de la boutique Sonia Rykiel, mais c'est déjà ça...

... c'est la fin de novembre, c'est bientôt la fin des galops, bientôt la soirée de Noël, bientôt Noël tout court, bientôt l'Espagne !

dimanche 25 novembre 2007

Golden Arrow


Encore un week-end qui s'en va. Je ne compte plus les heures passées devant ce maudit bureau, avec cette tonne de bouquins. Et puis, le reste du temps, je sors, pour évacuer, pour m'évader, pour oublier, un peu comme je peux, chacun son truc, quoi.


Résultat... pas beaucoup de repos, « you need a good night sleep », dit mon facebook fortune cookie... Je sais, merci. I need some cocooning, too. Mais avec les galops d'essai qui approchent, ça ne risque pas.


Bref, pour résumer, vendredi soir resto avec des amis, rue Montorgueil, tartines chaudes et cidre à l'appui... Un peu plus et on se serait cru dans un refuge de montagne. On aurait pu rester là des heures ! Et c'est un peu ce que nous avons fait, d'ailleurs. Rires, projets, rêves et ambitions...


Puis hier, soirée à la Flèche d'or avec Sophie. On n'y était jamais allées (il faut un début à tout), et le repère des Shades (réminiscences du lycée...) s'est révélé plutôt très cool, après une heure.


Entre despé et vodka-glace pilée, rencontre de shootés, de varois, d'anglais, de pilotes de ligne, bref, on s'est bien amusées. Tellement amusées qu'on a eu un peu de mal à partir, à quatre heures passées. Mais nous avons réussi à prendre un taxi, et à cinq heures, tout le monde au lit !

jeudi 22 novembre 2007

Béjart


Hommage à Maurice Béjart, dont j'avais vu Casse Noisette, il y a quelques années, et qui est mort cette nuit...


"Vous savez, comment se conquiert la liberté? En cassant. Encore faut-il savoir quoi. Les compositeurs tels Pierre Henry, Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, avec lesquels j'ai eu la chance de travailler, avaient acquis une grande discipline, dite, classique, encore que je n'aime pas ce mot. Ils étaient capables de diriger, comme l'a fait Boulez, Haydn ou Mozart, et de créer la musique du 21e siècle. Ils m'ont fait comprendre qu'il fallait assimiler toutes les techniques du passé pour ensuite les dézinguer. Une révolution qui ne s'attaque pas aux bases n'est que licence. Que fait-on avec les taureaux de combat? On leur dresse des barrières qu'ils doivent faire voler en éclats pour devenir de grands taureaux. Si on les laisse paître dans les champs, ce sont des vaches." (Le Monde,16 mai 2003)

Le comble


L'article sur Hugh
(je suis TROP jalouse)


Je viens juste de rentrer de mon baby-sitting... Oui, vous savez, un autre de ces plans à 10euros la demi-heure (qui a dit que je me plaignais ?!). Donc comme toujours, au programme, pizza et Plus Belle La Vie.

Mais ce soir, après avoir feuilleté Jeune et Jolie (où j'ai lu des témoignages super intéressants comme "je pleure tout le temps et j'ai l'impression que je n'existe pas, est-ce que c'est normal ?) et Girls (où j'ai appris que Hugh Grant avait fait grave la teufance à une soirée étudiante de Saint Andrews... quand est-ce qu'il vient aux soirées BdE ?!), j'ai eu droit à... Adriana et moi, sur M6.

Alors ça raconte l'histoire d'une top model éponyme (ie Adriana) qui se vautre en faisant du jogging et qui rencontre un beauf de fleuriste avec qui, contre vents et marées, c'est le grand amour (sisi, on y croit).

Mais le COMBLE, c'est quand même quand ledit jardinier se retourne vers Adri, l'air désespéré, et lui lance... "C'est impossible entre nous... Ecoute, dans la réalité, les stars comme toi sortent avec des footballeurs !!!"

Je veux pas dire, mais si j'avais été Adriana, et si je croyais un minimum à ce que je faisais, je l'aurais mal pris. N'IMPORTE QUOI !!!

mercredi 21 novembre 2007

Novembre


Postsecret
au sujet d'une autre grève, celle de LA.



Je n'aime pas les mois en -embre, et celui-là, je le déteste. Il n'a d'ailleurs pas fait exception à la règle : il a été assez raté. Novembre, c'est le mois de la fête des morts (super gai dans le genre), c'est le mois du froid avant l'heure, c'est le mois des feuilles qui trainent, de la pluie qui tombe, et du ciel gris, gris, gris ! Et puis les nuits tombent trop vite, et le soleil ne se lève pas assez tôt. Quelle flemme, le matin en ouvrant les yeux, de se dire "allez, debout, une nouvelle journée ...!"

Mais non, point de bleu à l'horizon, et avec ça la grève des transports, des facs, des aéroports, la grève qui n'en finit pas de gréver, et les kilomètres de rue qui défilent sous mes pieds. Encore, marcher ne me dérange pas, mais Châtelet-SciencesPo, deux fois par jour, tous les jours, l'ordi et les bouquins sous le bras, sans oublier le parapluie, ça commence à faire un peu trop pour moi.

Bref, dernièrement mes journées ne sont que des ténébreux orages, traversés ça et là par de brillants week-ends, pour reprendre notre cher Baudelaire, sans compter les exposés, fiches techniques, galops d'essai et autres réjouissances en prévision...

Mais bon, assez de plaintes, ça suffit comme ça. Hier le pot au Bda était très sympa, et le week-end s'annonce encore des meilleurs. En plus, aujourd'hui il fait beau. Et j'ai eu tous mes métros.

lundi 19 novembre 2007

la geekette s'update


Ce soir, j'ai enfin pris le temps d'installer mozilla firefox. Depuis le temps... faut dire, internet explorer 7 faisait tout bugger, et j'ai passé le dernier cour magistral de droit à faire des restaurations de système (oui, je m'étonne aussi ce que j'écris, rassurez-vous).

Donc firefox, c'est la top classe. Et en plus, c'est trop pratique. Tu peux l'organiser comme tu veux, tu peux mettre des thèmes, et tu peux avoir plusieurs onglets sur différentes pages ouverts en même temps.

Mais surtout, le must, c'est la facebook bar. C'est-à-dire que j'ai une barre d'outil tout spécialement pour le livre de la fesse, quoi. En gros, à chaque fois que j'ai un nouvel ami, un nouveau mail ou un nouveau poke, c'est marqué. Manque de bol, les messages sur le wall, c'est pas encore inclu.

Bref, les prochains amphis et heures de boulots s'annoncent encore plus sérieuses que d'habitude... !

dimanche 18 novembre 2007

Loufoqueries


Cette semaine...


- je suis sortie 20 minutes en avance de conf' de droit parce que le prof avait pris un somnifère la veille et ne tenait pas debout


- j'ai discuté de la sexualité des barbapapas en cours d'italien


- j'ai séché (bouuuuuuh) pour la première fois dans le semestre (ouaiiiiiis mais yavait la grèèève... si si jte jure)


- je me suis pointée à un entretien qui devait en fait avoir lieu la veille et que j'ai réussi à reporter au lendemain.

- j'ai expérimenté le dernier rang du dernier étage de la Comédie Française, pour voir Le Mariage de Figaro, et verdict, je préfère payer le double, et voir la scène.


- j'ai enfin vu des étoiles dans la nuit parisienne.


Bon. Et après ?

samedi 17 novembre 2007

T'aurais dû !


Alors voilà, il y a l'Auteur. Mais si, vous savez, celui dont je parle tout le temps, dont je défend un seul et même livre depuis longtemps, à corps et à cris, celui à qui j'avais écrit – et qui avait répondu, il y a quatre ans. Et puis, il y a moi, un après-midi froid mais bleu de la mi-novembre.


Tout ça se passe boulevard Saint Germain (où d'autre ?). Je marche, je m'arrête pour traverser, et sur le trottoir d'en face, qui vois-je ? Lui-même, prêt à tourner vers la rue de Bucy. En compagnie d'une blonde (j'enlève le -asse pour ne pas être trop méchante).


Et je repense... Je repense au nombre de fois où je me suis dit « attends, dans le quartier, tu le trouveras forcément ! ... Et ce jour là, tu lui diras enfin tout ce que tu penses de ce satané bouquin !». Je repense à toutes les personnes qui l'ont croisé et que j'avais enviées. Je repense que j'avais même son livre dans mon sac, là, tout prêt à être exhibé.


Seulement, j'avais jamais calculé la blonde. Depuis quand il devait y avoir une blonde ? Du coup... mes belles envies d'abordage sont tombées à l'eau. J'ai dû traverser trois fois le passage avant d'enfin me décider à laisser tomber.


Une autre fois peut-être...
Pfff.

mardi 13 novembre 2007

ohhh j'adooore ce que vous faites !!!

même si, à mon grand désespoir, je ne pourrais pas assister cette année encore à la journée des dédicaces, je vous met quand même sa super vidéo en ligne. Si vous n'avez rien de prévu, samedi 1er décembre, venez à Pipo ! C'est ouvert à tout le monde (eh oui, chez les bda-bobos, on n'est pas sectaires, dans le genre), et il y aura tout le gratin (les fans de Florian Zeller, vous êtes averties !)...



... et le site, c'est !

lundi 12 novembre 2007

Nous, les vivants


Je sors juste d'une séance de cinéma au MK2 du canal Saint Martin, décidée à la dernière minute. C'était l'avant première d'un film suédois, Nous, les vivants, ou plutôt, Toi qui es vivant, pour suivre la traduction exacte du titre original, Du Levande.


Et dire qu'on a failli le rater, Sophie, mon amie suédoise (eh oui, tout s'explique !), et moi, entre mes vingt minutes pour faire Bel Air - Stalingrad, et puis la découverte au dernier moment, qu'il fallait en fait réserver... Mais heureusement, un peu de patience et quelques sourires désespérés ont suffit à récupérer deux places, gratuites, qui plus est.


Et ce film... Il est étrange, différent, si différent de tout ce que je peux avoir l'habitude de voir. Je suppose que pour en saisir les nuances, il faudrait connaître la Suède, comme je pense qu'il faut connaître bien l'Espagne, pour comprendre totalement Almodovar. D'ailleurs, je crois que Roy Andersson est un peu son équivalent suédois.


Il y a le son d'abord - celui de la langue suédoise, que je n'avais jamais entendu, et puis la musique entêtante, suprenante, accrochante, tout au long, sans oublier le bruit de l'orage. Et puis, il y a les couleurs, les décors. Toute cette uniformité, tout ce beige, ce gris, ces visages pâles, ces lignes interminables...


Et surtout il y a les personnages. Leur caractère trop fort contraste avec la morosité des fonds. Ils envahissent l'air, l'espace, le colorent. Ils disent tout, et rien à la foi ; ils sont trop exagérés pour être quiconque, mais ils sont un peu de nous à chaque fois ; ils sont loin d'être beaux, et pourtant leurs défauts font toute leur force.


Bref, comme le dit la synopsis officielle, ça parle de "l'Homme, de sa grandeur et sa misère, sa joie et sa tristesse, sa confiance en soi et son anxiété. Un Homme dont nous voulons rire et pleurer à la fois. C'est tout simplement une comédie tragique ou une tragédie comique à notre sujet".


C'est un film sans sens, et qui pourtant dit plein de choses. Si vous n'avez pas peur de l'humour noir, allez-y, dès le 21 novembre... Et je vous livre quand même la phrase clef :


"Demain aussi, il faudra se lever..."


dimanche 11 novembre 2007

Friends and Fun



Deux soirées hier, différentes mais géniales. C'est fou comme ça fait du bien de sortir de la routine Pipo-boulot-métro-dodo, et de parler un peu d'autre chose. « Bon, et si on ne parlait pas de politique, ce soir, hein ?! »


Chez Chloé & JB
Une autre de ces petites réunions habituelles, que j'adore toujours plus. En plus hier soir Driss était là, mission tajine, que je n'ai pas pu goûter vu que je suis partie en fin d'apéro, mais que ça sentait bon ! En plus, on a eu droit à la nouvelle chanson de la miss L. en avant première, vous verrez, vous m'en direz des nouvelles.


Chez Emma
Toujours aussi bien, toujours aussi international, en plus ce soir c'était son anniversaire, on a même eu droit au champagne ! Chez elle les langues se délient, et les gens semblent différent du rush sciences-piste habituel. Ca m'a rappelé un peu la bonne ambiance de l'Irlande... Bon, bien sûr, l'alcool n'est pas tout à fait innocent là dedans (vu que déjà la bière à 9° de JB m'avait gentiment éméchée – oui, je sais, il m'en faut peu), mais reste que j'ai adoré (et en plus, il paraît que je suis trop mimi quand je suis bourrée, alors... !).


Et puis j'ai pris le métro vers une heure avec Sophie et Delphine, nos chapeaux de fête sur la tête, pour rentrer.

samedi 10 novembre 2007

Souvenirs souvenirs







The good old times...
Three years ago !

jeudi 8 novembre 2007

Cergyday


Mardi, histoire de prendre une grande inspiration avant la rentrée, nous avons passé la journée chez Morgy, à Cergy. Nous... Anne, Maëlle et moi, pour changer. C'était tellement bien... j'ai l'impression d'être partie en vacances avec vous !

Au menu, que des trucs très girly, que nous n'avons plus vraiment le temps de faire, d'habitude. Shopping, McDo (enfin si, ça on a encore parfois le temps !), re-shopping, laziness pendant que je vérifie mon facebook (oui, je sais, c'est moi l'accro, je m'assuuume, mais je vous ferai remarque que je n'ai cédé qu'une seule fois à mes pulsions facebookiennes !) , discussions hautement philosophiques devant Star Ac' en enchaînant avec Topmodel...

Puis dîner, ces merveilleuses crèpes made in Morgy's mother, et de nombreux fou-rires. Fin de soirée entre Le goût des autres d'Agnès Jaoui (qui malheureusement servait plus de fond sonore que de centre d'attention, faut dire qu'on n'était pas vraiment in the mood film d'auteurs !) / textos ("je lui écris ça tu crois ?" "naaaan mais tabuuuuuuuse" "et si....") / interrogations sur les vies de couples, ou de pas couple, en l'occurrence.

Nous nous sommes couchées tôt (oui, bon, tout est relatif), et le lendemain, à 9h pétantes, nous étions dans le RER, direction Sciences Po, et sa chère bibliothèque, fraîches et sereines (hum).


à quatre dans une cabine,
à essayer la même robe...

lundi 5 novembre 2007

I Am Sterdam



Un mélange de Venise, Boston et Dublin. Les canaux. Les feuilles d'automne déjà jaunes. Les maisons à pignons. La bruine. Les petits bateaux. Les bons restos. Les effluves de marijuana. Les vitrines aux rideaux rouges tirés. Marcher, encore marcher. Le marché aux fleurs. Vermeer. Rembrandt. Van Gogh.

mercredi 31 octobre 2007

Respire !


"Semaine de respiration pédagogique" à la Pipo, alors voilà, je respire ! Je respire plutôt mal entre les bouquins inutiles que je trouve à la bibliothèque, et j'étouffe même un peu en pensant au sujet de dissertation d'enjeux politiques et sa méthode qui m'attendent bien au chaud, stockés dans ma boîte mail.



Mais j'ai respiré à pleins poumons hier soir, à la soirée chez Emmanuelle... c'était si agréable, de boire et grignoter, entre amis, de parler un peu, de rigoler beaucoup. C'était bondé ! Et pour une fois que des étudiants internationaux étaient conviés... J'ai laissé passer mes derniers métros, mais le jeu en vallait la chandelle, et malgré le gros rouge qui tâchait (mais le très bon rosé, Charles !) et les bonbons de sous-marque (maiiis attends, c'est du monoprix quand même ! Monop', c'est de la sur-sous-marque !), ça a fait beaucoup de bien de décompresser.



Reste que ce soir, j'ai très hâte de partir respirer pédagogiquement à Amsterdam, demain matin !


mardi 30 octobre 2007

Les Triplés


Carlota, Fernando y Gabriela
trois nouveaux petits cousins, nés hier

Noël en Espagne promet d'être encore plus joyeux cette année...

dimanche 28 octobre 2007

Heure d'hiver



L'heure a changé cette nuit. Enfin, pas que l'heure. L'heure d'hiver, donc. C'est bien l'hiver, oui. Il fait froid, le ciel est bas et gris, j'ai à nouveau tout le temps les mains et les joues gelées. J'ai mangé ma première clémentine de l'année, aussi. C'est donc définitif, c'est bien l'hiver.

vendredi 26 octobre 2007

Quand Mikhaïl débarque à Sciences Po


Sinon, dans un autre registre, M. Gorbatchev était à Sciences Po, today. Je suis arrivée en même temps que lui (la clââââsse - bon sauf que moi 'j'étais pas en taxi), ce qui explique que j'aie pu assister à son entrée (apparemment seuls les masters étaient conviés - on s'est bien tenus de nous mettre au courant), en compagnie de notre Richie national.


Grand silence, quand il est passé, c'était le stress chez les appariteurs et l'hyperactivité chez les membres de la sécurité. Parmi les quelques étudiants paumés qui se trouvaient un peu là par hasard, petit sentiment bizarre, de voir passer cet homme qu'on a l'habitude de ne voir que dans les livre d'histoire.


réflexions entendues, dont je tairai les auteurs (vaut mieux pour certains!)

"han mais il est tout petiiiiiit"

"ohlala ça m'émeut, j'vais me mettre à pleurer"

"mais moi jcroyais qu'il était mort !"


petite note : Villepin la semaine dernière, Gorbi aujourd'hui, décidément, le vendredi vers 10h, c'est le moment où Pipo est désert, et l'heure ou Richie fait venir ses invités de marque ! Reste à savoir comment je finis toujours par me trouver toute seule dans les parages...

Merci.




Il y a des gens, comme ça, qui savent trouver les mots. Qui vous donnent confiance en vous, simplement parce qu'ils savent dirent les bonnes choses, ces choses qui sonnent juste, qui nous vont à la perfection, et qui semblent si personnelles, alors qu'ils ne nous connaissent pas, ou si peu.



Cet homme, c'est le médecin que j'ai vu hier, à l'hôpital dont je vous parlais dans le questionnaire de mon post précédent. Je sais, il est très occupé, débordé, je sais, il raconte peut-être les même choses à toutes ses patientes, mais j'ai envie de croire que c'était quand même un peu rien que pour moi. Pareil que j'ai envie de croire que c'est pour ça que la fille avant moi n'a eu qu'une consultation de dix minutes, alors que la mienne a duré presque une demi heure.



Une fois les formalités médicales passées, il m'a parlé de moi. Il m'a posé quelques questions, voulait savoir mon avis, observait mes gestes, mes mots, mes tics, mes intonations. Il se rappelait de notre conversation, il y a plus de six mois, où nous avions parlé de politique, d'orientation, de rêves, de formation de soi.



Il m'a dit que j'étais transformée. Que, par rapport à l'année dernière, j'étais vraiment devenue une femme. Que j'étais jolie, que ma joie de vivre se voyait dans mon visage, dans mes yeux, qu'il était content que je lui aie fait confiance, que j'étais une vraie réussite.



Il m'a confortée aussi dans mon envie de faire de la communication. Il m'avait dit, la dernière fois « vous êtes faite pour gérer des gens. Vous, il vous faut un truc dans la comm' ». Sur le coup j'avais ri, qu'est-ce qu'il pouvait bien savoir, lui ? Et pourtant. Il m'a dit que j'avais de l'ambition, de la volonté, du vrai potentiel, que c'était important. Il m'a dit aussi de ne pas laisser les autres me freiner, jamais. Il m'a dit que, pour tout ça, il croyait en moi.


Et puis il a bien fallu se dire adieu, puisque c'était le dernier de tous ces rendez-vous, de tous ces papiers et de toutes ces salles d'attente. Il m'a fait la bise, m'a souhaité plein de bonheur, qu'il était sûr que j'aurais de toute façon, et m'a donné son email privé, en me tutoyant, d'un coup, comme ça.


--


Il a dit les mots que j'avais besoin d'entendre, alors qu'il ne savait rien de ce qui m'arrive en ce moment; Il m'a dit de ces mots qui font chaud au coeur, qui donnent confiance en soi. Grâce à lui, je sais mieux ce que je veux. Je sais qui je veux être. Je sais, c'est tout. Et même si j'ai l'air futile, à m'accrocher à une vingtaine de minutes, un jeudi soir, dans un hôpital presque désert, ça m'aide beaucoup.

jeudi 25 octobre 2007

Questionnaire...

(j'ai dit que JASSUME !!!)


Mon premier tag !!!! Nan, c'est pas un tag facebook, bande de facebook-addicts ! C'est un questionnaire qu'un autre bloggueur (bloggueuse en l'occurrence !) vous propose de reprendre. Merci Eugénie... Me voilà donc obligée de répondre !



Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4e ligne:
« -nage, les boutiquiers étaient îvres dès midi et les »
et si vous en voulez plus, lisez Les Petits Miracles, de Francine Prose (ceci étant dit, il serait bon que je m'y remette aussi, un de ces jours...)

Sans vérifier, quelle heure est-il?
22H45

Après vérification?
22H43

Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous?
Mes ongles des pieds, fraichement peints en rouge flashy, pour savoir s'ils étaient secs.

Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur?
Me and Mrs Jones, par Billy Paul...

Quand êtes vous sorti la dernière fois? Qu’avez-vous fait?
Vers 18h. Je suis allée à mon dernier rendez-vous à l'hôpital (rien de grave, pour ceux qui ne seraient pas au courant et s'inquiéteraient)

Avez-vous rêvé cette nuit?
Nope. Ces dernières nuits, je me réveille à pas d'heure avec mal à la tête.

Quand avez-vous ri la dernière fois?
A l'hôpital, avec mon McDreamy à moi (toute attirance sexuelle mise à part - mais quand je vous dit que rien de grave...)

Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes?
Ouhla... Deux miroirs. Des photos. Une fleur en plastique, un masque vénitien, deux posters du metropolitan, un des Beatles, un de Nice, un du Songe d'une nuit d'été, un de Jackie Kennedy et un de Titanic (eh oui... j'assume les restes d'adolescence qui décorent ma chambre!). Des cartes postales de Valentin, de Rome, de mes parents, un dreamcatcher, des petites lumières.

Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez?
Euh... ce qui me vient en premier c'est la robe si belle que j'ai vue cette aprem', et que je veux pour Noël. Ben quoi, j'suis égoïste, je sais, mais oh, si je deviens multimillionnaire, j'ai bien le droit de me faire un peu plaisir pour mon premier achat, nan ?!

Quel est le dernier film que vous ayez vu?
Mondovino, en partie. Eh oui, on suit le cours sur le marché du vin ou on ne le suit pas.

Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui?
Une vieille connaissance perdue de vue tagguée sur une photo facebook. Première image de lui depuis deux ans, donc ça fait étrange, oui, mais c'était plutôt drôle, en fait.

Que pensez-vous de ce questionnaire?
J'en suis très fière, attends, c'est la première fois qu'on m'en renvoie un, c'est un peu mon baptême du feu quoi ^^.

Aimez-vous danser?
Surtout le matin, surtout sur fond d'mfm, surtout en sous-vêtements, et surtout... toute seule !!!

La dernière chose que vous ayez regardée à la télévision?
Le 20h de ce soir, parce que mon frère voulait absolument écouter Nicolas Hulot nous vendre les résultats du Grenelle de l'environnement, plutôt que de manger. Il a de ces priorités, à 13 ans, j'vous jure...

Quel serait le prénom de votre fille si vous en aviez une?
Elsa.

Quel serait le prénom de votre garçon si vous en aviez un?
Arthur. Ou Romain.

Que portez-vous?
Une nuisette petit bateau violette (elle est pas cool ma vie ?)

Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog?
Valentinoes, Sarah, Mister Pat et Jean... A mon avis aucun des quatre ne le fera, mais c'est les quatre premiers à qui j'ai pensé, alors...