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vendredi 15 février 2008

Des envies de poudreuse


Ce soir, je pars au ski. Oui, ça fait bien deux ans et des poussières que je n'en ai pas fait, mais ça promet quand même d'être très cool. Et puis, je n'ai pas peur du ridicule, et tant que je ne fais pas de snow, j'ai moins peur de me casser quelque chose (non non je ne me suis pas déjà pété le poignet non). J'ai hâte du froid, de la neige, de la fête et du soleil (pitiééé) ; je vous raconterai.


En attendant, comme d'habitude, j'aurais voulu vous écrire plus. Oui, je sais, mon billet de Saint Valentin a disparu, m'enfin, je crois que ça vaut mieux comme ça. J'aurais voulu vous parler de tous les films que j'ai vus (et de tous les dvds que Télérama m'a gracieusement offert), de la soirée des Faux Lonely Hearts hier soir chez Stefano, de mes récents trajets dans Paris sur des scooters divers et variés, de mes nouvelles trouvailles musicales, de ce qui traîne dans mes poches, de la grève de LA qui s'est terminée, et d'encore plein d'autres choses, mais ça restera pour après...


Parce que, en réalité, j'ai passé ces trois premiers jours de vacances à... vider ma chambre, de fond en comble. Non, je ne suis pas devenue maniaque, ni prise d'un soudain élan de faire le vide pour prendre un nouveau départ, parce que bon, ces trucs-là, disons que moi, ben, j'y crois pas trop (« ouais, tu jettes la moitié de tes souvenirs, tu verras, ça va changer. » ???).


The thing is, j'ai un dégât des eaux. Non, j'ai pas de voisin du dessus qui tire trop fort la chasse, mais oui, ma chambre est sous les toits (ouiiiii j'ai une chambre mansardée, et même que je vois le Sacré Coeur en tout petit au loiiiin) et la pluie filtre. Bon, c'est pas très grave, hein, simplement bah faut repeindre. Donc du coup, faut que je vide tous mes fatras, mes piles de machins, mes trucs égarés depuis des lustres...


Aux textos affolés « dis tu sais pas où je peux trouver des cartons de type déménagement ??? » j'ai laissé place au rassemblage de grands sacs (pour une fois que ces sacs démesurés de la fnac vont servir). Et puis, j'ai vidé, j'ai rempli. Je n'ai pas encore trié, non, je laisse ça pour la dernière semaine de vacances, pour faire ça au calme, et puis parce que j'aime bien remettre à plus tard ce que je n'aurai jamais envie de faire.


Ca fait bizarre d'avoir décroché tous mes posters d'adolescente, et les cartes postales de Valentin, la photo qui garde en son dos l'écriture de mon grand-père, des vieux papiers où l'on ne voit plus rien. Le plus dur, ça a été de rassembler tous mes cahiers. C'est fou le nombre de conneries que j'ai pu écrire, depuis le collège. J'hésite entre vous dire que j'ai énormément changé, ou alors pas tellement. Et non, je n'en ai pas jetés. Je les ai tous mis dans un autre sac, et j'appréhende le moment où je me déciderai à finalement les trier, parce qu'il faudra bien que je le fasse, sinon, à ce rythme, c'est pas un sac qu'il va me falloir, mais un garde-meubles !


Bref, on reparle de tout ça dimanche 24 février !

mercredi 21 novembre 2007

Novembre


Postsecret
au sujet d'une autre grève, celle de LA.



Je n'aime pas les mois en -embre, et celui-là, je le déteste. Il n'a d'ailleurs pas fait exception à la règle : il a été assez raté. Novembre, c'est le mois de la fête des morts (super gai dans le genre), c'est le mois du froid avant l'heure, c'est le mois des feuilles qui trainent, de la pluie qui tombe, et du ciel gris, gris, gris ! Et puis les nuits tombent trop vite, et le soleil ne se lève pas assez tôt. Quelle flemme, le matin en ouvrant les yeux, de se dire "allez, debout, une nouvelle journée ...!"

Mais non, point de bleu à l'horizon, et avec ça la grève des transports, des facs, des aéroports, la grève qui n'en finit pas de gréver, et les kilomètres de rue qui défilent sous mes pieds. Encore, marcher ne me dérange pas, mais Châtelet-SciencesPo, deux fois par jour, tous les jours, l'ordi et les bouquins sous le bras, sans oublier le parapluie, ça commence à faire un peu trop pour moi.

Bref, dernièrement mes journées ne sont que des ténébreux orages, traversés ça et là par de brillants week-ends, pour reprendre notre cher Baudelaire, sans compter les exposés, fiches techniques, galops d'essai et autres réjouissances en prévision...

Mais bon, assez de plaintes, ça suffit comme ça. Hier le pot au Bda était très sympa, et le week-end s'annonce encore des meilleurs. En plus, aujourd'hui il fait beau. Et j'ai eu tous mes métros.

samedi 25 août 2007

Chers tous,

Depuis que je suis rentrée à Paris, il s'est passé pas mal de choses. Pas mal de choses, en peu de temps.

J'ai fait pas mal de paperasse, en profitant des administrations désertes du mois d'août (Carte d'identité, dossier de réinscription à Pipo...), j'ai fait pas mal de sport (si si, je vous jure, je suis même allée à la piscine !), j'ai vu pas mal de films et de programmes peu intellectuels à la télé, et j'ai vu pas mal de monde.

Bref, tant de choses, et en réalité pas beaucoup de temps pour vous les écrire, sans compter que les vendanges commencent finalement bien lundi, et que je quitte Paris demain, en début d'après-midi. Direction la Bourgogne, et après ça le Sud, pour y trouver, j'espère, un peu de soleil... Je rentre vers le 10 septembre.

D'ici-là,
portez-vous bien...

mercredi 15 août 2007

Paris, 15 août



Donc me revoici en pleine grisaille parisienne, et maintenant j'attends les vendaaaaaaaaaaaaanges ! Et puis j'attends qu'Il rentre, aussi.

I love summer in Paris, comme dirait l'autre - tu parles, Charles, c'est quoi ce temps pourri ? les feuilles traînent par terre et la pluie tombe, youpee.


Paris, 15 août, Paris, 15 août,
Nous aurions pu l'avoir tout à nous,
Paris est désert en ce moi d'août...

(Barbara)

mardi 26 juin 2007

Y él se fue

Y yo me iré. Y se quedarán los pájaros cantando;
y se quedará mi huerto con su verde árbol,
y con su pozo blanco.

Todas las tardes el cielo será azul y plácido;
y tocarán, como esta tarde están tocando,
las campanas del campanario.

Se morirán aquellos que me amaron;
y el pueblo se hará nuevo cada año;
y en el rincon de aquel mi huerto florido y encalado,
mi espiritu errará, nostalgico.

Y yo me iré; y estaré solo, sin hogar, sin árbol
verde, sin pozo blanco,
sin cielo azul y plácido...
Y se quedarán los pájaros cantando.

El Viaje Definitivo, Juan Ramón Jiménez

dimanche 17 juin 2007

Baby-sitting et interrogations métaphysiques


Vendredi soir : baby sitting. Ou plutôt soirée entre copines. Je vous présente l'individu : Louise, 12 ans, en pleine crise d'adolescence, qui redevient un ange (quoique très têtu) dès que ses parents ont claqué la porte.

Au menu ? Soirée pizza-coca, msn et Desperate Housewives, franchement, j'aurai pu tomber pire ! Souvenirs souvenirs, on dirait moi il n'y a pas si longtemps (sauf qu'il n'y avait pas Desperate Housewives mais Charmed et Roswell)... et dire que je suis payée pour ça !

Enfin, Louise couchée à 22h, j'ai révisé (sisi) l'économie, et puis vers minuit overdose, mes neurones ont dit stooop, et j'ai alors passé deux heures à... à jouer à tetris sur mon portable, certes, mais aussi (surtout) à me poser des questions.

Des questions du genre de celles qu'il ne faut pas se poser. Du genre « à quoi ça rime ? », du genre « pourquoi ? », du genre « comment ? ». Avec cette angoisse irrépressible, que je n'avais pas sentie depuis longtemps.

Oui... cette angoisse, cette impression légèrement inconfortable, d'être là, tout de suite, maintenant, chaque jour de ces quelques années, en train de faire des choix, bien trop de choix, et bien trop peu réfléchis, qui risquent de déterminer ma vie, et celle que je vais être, sans que je m'en rende compte.

Bon, d'accord, après je suis rentrée chez moi, je me suis couchée, et j'ai remis mes questions au placard.

dimanche 10 juin 2007

Update



Il y a longtemps que je n'ai pas écrit ici. Pas « vraiment » écrit. C'est que tout va bien. Et la vie des gens heureux n'intéresse personne, avait dit monsieur Fouillaron, prof de philo inoubliable de terminale L.

Enfin, « tout va bien »... c'est vite dit, comme toujours, est-ce que ça va jamais complètement bien ? Maiiiis j'ai pris le parti de ne pas me prendre la cabeza, de sourire, de me taire quand ça ne va pas, et je m'arrange très bien comme ça.

Quoi de nouveau ? Les cours se terminent. Enfin. Déjà. Je ne sais plus trop au juste. Mes cours préférés, à la fin de ce semestre, se sont révélé être les moins attendus. IP, qui l'eut cru, avec notre cher M. Waline, et sa "cinquième république Canada Dry" (l'odeur d'un régime parlementaire, mais pas le goût !)... Mais pas de pincement, pas de regrets, l'été arrive enfin, et avec lui plein de nouveaux projets.

Partir, loin, n'importe, à deux, à plus, en famille, ou pas. Partir en chantier d'été si je ne trouve pas de job (ce qui m'a bien l'air d'être le cas - j'avoue aussi que je ne me foule pas trop) - un peu d'humanitaire n'a jamais fait de mal à personne. Puis Partir en vacances au soleil et ne rien faire. Partir à l'inconnu en voiture jusqu'à Istambul (Quoi, j'ai pas le droit de rêver peutêtreuh ?!), ou simplement en weekend en Normandie. Partir en Espagne – il y a si longtemps que je ne les ai pas vus, la webcam et le téléphone ne suffisent plus, surtout avec les cousins triplés en prévision pour la fin de l'été...

Sur un autre ton, il y a eu vendredi dernier les résultats des admissibles en 2A. Pas mal de noms connus, ça fait plaisir ; dommage pour les autres... Demain soir le Gala, on n'en finit plus d'échaffauder des plans de changeage-chez, de apportage-de-robe-à, etc, etc, etc. Cette soirée promet, depuis le temps...

Et ce weekend ? Rien de très particulier... Un mémoire d'économie qui n'en finit pas d'être rédigé... Un cinquantième anniversaire, des amis d'enfance pas revus depuis trop longtemps, pour qui je resterai toujours « la petite », même si j'en croise parfois un en soirée, et même si « sciences po ça t'a trop transformée, je te reconnais plus.... » ; au menu vin rosé et macarons (entre autres, obviously, non on n'a pas mangé que du rosé et des macarons !), que demander de plus ?!... La finale de Roland Garros aussi, eh oui, Nadal a gagné, pour une fois que je ne suis pas pour le perdant... Je suis allée voter... Et puis, le reste...

Le temps passe, trop vite, encore une fois.

mardi 22 mai 2007

Cannes


Petit clin d'oeil à Anne, partie faire la fête sur la Croisette... Et une nouvelle chanson, de Barbara Carlotti, générique de je ne sais plus quel programme télé en cette période de fastes cannois...

Cannes et ses stars, ses strass, ses paillettes, ses potins et ses belles robes. Cannes et le soleil, et le bleu du ciel et de la mer qu'on voit en arrière plan du Grand Journal, Cannes et ses palmes, Cannes et mes envie de cinéma...

"Sur le Plateau de la Croisette, il y avait Michael Moore en short et Roman Polanski pour une fois de bonne humeur, le regard angoissé de Mathieu Amalric et Diam's qui respire le bonheur de vivre. Et puis Alain Delon accompagné d'une fille superbe dont on a mal compris si elle était sa nouvelle conquête ou plutôt la fille d'un couturier italien de ses amis qui avait trouvé ce moyen de faire un coup de pub pour sa marque naissante. On a vu Brad Pitt monter les marches avec Angelina Jolie et Sharon Stone menacer de ne pas les monter parce qu'on la faisait attendre. On a vu quelques extraits de films."

(Jacques Buob, dans Le Monde du 23 mai)

Les Chansons d'Amour. Synopsis des plus énigmatiques. Sorti aujourd'hui au cinéma, j'ai hâte d'y aller.

"Quinze jours à Cannes, tout est possible..."

dimanche 6 mai 2007

Boboïtude


Après être allée voter en bonne citoyenne, vers midi, ai fait une petite promenade au marché d'Aligre, avec Papamaman. C'est fou ce que le quartier est devenu bobo, à fond. Enfin c'était plein de monde, plein de gens qu'on n'a pas vu depuis longtemps. Achat de pain bio (quoi, BOBO, j'ai dit), et apéro au Baron Rouge, un petit verre de Sancerre.


Ai croisé, entre autres...
- la fille qui fait la copine de Cécile de France au début des Poupées Russes
- la fille qui animait Cajou sur Canal J quand j'étais petiiiiiiteuh
- monsieur Tama, professeur d'SES à Hélène Boucher, attendant sans doute sa Vuillard perdue (professeur d'anglais mémorable), mais que je n'ai pas vue (merci bien)

Voilààà
ce soir, opération dépouillement,
vous m'en direz tant.

mardi 17 avril 2007

Sinon !


Sinon, je reprends goût à la vie politique (sisi – vous me direz, c'est pas trop tôt), et je me suis inscrite pour la soirée électorale de dimanche à la « cybercafète » (geeeeenre, mais QUELLE cybercafète ?!) de scpo.

Sinon, mes deux cousins opposés viennent me voir bientôt, Guillaume la semaine prochaine, Luis fin juillet - pour vous deux, j'ai hâte.

Sinon, c'est décidément l'été, cette semaine, du coup sur mon blog et ma playlist aussi.

jeudi 22 février 2007

Clining up



Grand chamboulement de pré-printemps. J'ai TOUT rangé de fond en comble dans ma chambre. Ouaip, même qu'elle est toute propre, mais que j'ai déjà commencé à la déranger...

J'ai ouvert toutes les boîtes, celles où d'habitude j'entasse tout sans trop regarder, pour ne pas jeter ; j'ai trié tous les vieux bijoux de pacotille et de pas pacotille aussi, replié tous mes vêtements (maintenant que je peux TOUS les mettre, haha !)...


J'ai jeté la plupart des magazines (des numéros de The Economist à peine sortis du plastique... heureusement que je les récupère gratuitement) en les passant d'abord par la case découpage (les vieux Muse en ont pris un coup, les quelques numéros d'Elle aussi !), balancé enfin toutes mes notes de cours sur des feuilles volantes sans queue ni tête du premier semestre (Depuis quand j'ai eu un cours d'IP sur Montesquieu ?!)...


J'ai rangé les livres jamais finis qui jaunissent sur ma table de nuit (tant pis pour Rousseau, Virginia Woolf et Cervantes !), ramassé les perles, tubes de crème, cds oubliés et cables qui traînaient sous mon lit.

J'ai trié les cartes postales (je crois que je vais constituer une collection de celles de Valentin... Tu sais que j'en ai même en double ?! Enfin je ne m'en plains pas...), les photos jaunies qui sentent les vacances, les entrées de concerts/expos/musées/soirées éparpillées un peu partout (les White Stripes, Thomas Fersen, Venise et l'Orient, la Soirée Arrosée, et même le flyer de Kéké&Darsen qui traînait là), et recollé correctement quelques unes sur mes murs.


J'ai décroché les posters (adieu les Lackloves et Eternal Sunshine – mais je garde quand même les Beatles),j'ai accroché à la place le poster de l'exposition sur Coco Chanel au Metropolitan Museum acheté à NY (il était temps !).


Ahhh que ça fait du bien. J'ai l'impression d'avoir rangé dans ma tête en même temps. Mais j'ai évidemment déjà commencé à tout redéranger...

mercredi 14 février 2007

Slowly back to normalcy


Je reprends lentement du service... et, rentrée chez moi hier, tout va pour le mieux ! Juste quelques problèmes au niveau salle de bain : lavage de cheveux la tête en bas et les pieds en l'air, inondation de bétadine et éparpillage de compresses à l'appui.

En attendant je me repose, je comate comme jamais, vingt-quatre heures d'affilée, mais en même temps il y a de quoi ; je glandouille, j'ai commencé un nouveau livre que je conseille fortement à tous les nouveaux-scpo, Moi, Charlotte Simmons, de Tom Wolfe, lisez, vous verrez pourquoi je dis ça, et non, ce n'est pas par prétention.

Je regarde des films aussi, mais pas souvent jusqu'à la fin, je m'endors encore trop vite... Enfin j'en ferai bientôt un article, Alfie, Volver, Before Sunset, tous mes favoris, quoi !

Enfin merci à vous tous, pour les textos, les messages, les emails, ça m'a fait énormément plaisir et désolée pour le retard à répondre... mais bon je suis sensée rester paisiblement dans mon deux à l'heure jusqu'à la fin de la semaine.

Alors à très bientôt...

lundi 5 février 2007

For the moment

(Thank you Valentinoes for the pic)

Pierre, tu as raison, mon blog est mort en ce moment. MAIS, j'ai des excuses.

D'abord, it's partiels' time (au cas où on n'aurait pas remarqué), et je n'ai pas envie d'écrire pour au total ne blablater que sur ça (mais il y aura, rassurez-vous, un article spécialement conçu là dessus, qu'on rigole un peu !).

Ensuite, c'est mon anniversaire... Que je ne veux pas voir arriver, qui se décompose en quatre soirées différentes à cause des obligations des uns et des autres, et qui n'en finit pas de passer...

Voilà... Enfin ça devrait repartir bientôt, vers la fin de la semaine sans doute...

Et puis demain Arcueil, 3h en prison, économie encore et toujours,... Courbes d'indifférences, mains invisibles, marché du travail et cie, je vous hais !

Sur ce j'arrête cet article trop court (ça changera de d'habitude), et j'éteins la lumière.
Bonne nuit.

lundi 1 janvier 2007

...and a happy new year



I wish you the very best, and only the very best, comme dit la chanson (dont je ne me souviens plus, m'enfin !)...

Formalités passées – amour, santé, études, et tout le tintouin – je me permets d'épiloguer.

Certains trouvent que souhaiter la nouvelle année, c'est insensé, inutile, stupide. Qu'on ne voit pas la différence entre un jour et son lendemain, et que toute cette histoire n'est qu'une simple question de dates.
Pour avoir passé le réveillon 2006 à dormir dans l'avion, ou bien à feuilleter des magasines dans la salle d'attente de l'aéroport, au choix selon le fuseau horaire que vous préférez, je comprends ce que vous voulez dire. En effet, ça n'a rien changé pour moi. Cette année pas d'embrassades, pas de champagne, pas de douze coups de minuit avec les grains de raisin comme d'habitude (tradition espagnole oblige !). Alors forcément, ce passage en 2007, mis à part les blagues hilarantes (notez l'ironie) du commandant (i would quote « ce vol qui nous a transportés de 2006 en 2007... »), ça a créé très peu de sentiments pour moi, merci.

Mais pourtant... Une nouvelle année, c'est comme une nouvelle page blanche. Comme un nouveau départ, un tournant que chacun est libre de prendre. Comme une date repère, si on a besoin de se fixer. Comme le moment idéal pour faire un bilan interne de l'année passée, et essayer de changer ce qu'il faut pour mieux profiter de celle à venir.

Pour mon bilan, je crois qu'il est assez simple à faire :
études : le bac, la prépa d'été inoubliable, scpo !... de ce côté là tout va bien, pour l'instant
vie sociale : découverte des vrais amis, de la manière propre à chacun de rester en contact, le tri entre tout le monde des années lycée. Et puis beaucoup de nouvelles rencontres, souvent superficielles. En fin d'année, je commence à cerner les gens. Un vague sentiment de lassitude, déjà, mais passager je crois (et j'espère!)
vie amoureuse : ouhla... le chaos là par contre. Tiraillée entre des fantômes d'aventures trop brèves, et le désir de nouveautés... Et puis l'Histoire, dont il ne reste plus que des souvenirs, et qui m'énerve malgré moi ; je vais, je crois, couper les ponts, encore une fois, mais pour de bon.

Pour 2007, je peux toujours m'en fier à Elle, qui se permet de déchiffrer mon année...
"ce sera un sommet, la reconnaissance de vos talents"(lesquels?), on me demande d'être exigeante, et prévoyante, tant "au travail" qu'au niveau coeuuuur... "assumez toutes vos responsabilités, impliquez-vous, prenez une décision importante, obtenez des résultats concrets. (...) Ne manquez pas de confiance en vous, dites et faites ce que vous pensez. Ne craignez rien ni personne, surtout pas de devenir adulte !"
Mouais... Un peu bateau, et facile à dire, pour ce mystérieux D.B. ...
Mais au niveau de mes propres résolutions... Je ne les détaillerai pas, ce serait trop intime, et trop ennuyant sans doute, comme rétrospection (surtout que ceux qui la comprendraient vraiment la connaissent déjà). En résumé, carpe diem encore et toujours, smile, have fun, don't worry and be happy...

Bref, take it easy, and life will go on...

mardi 26 décembre 2006

All I want for Christmas is...



De passage à Paris entre deux voyages, je profite de ma connexion internet chérie pour poster un message.


Tout d'abord j'espère que Noël s'est bien passé pour tout le monde, les enfournages de dindes et engloutissages de foies gras et chocolats aussi... Je me suis pour ma part gavée de Ferrero Rochers de Monsieur l'Ambassadeur, sauf qu'il n'y avait pas d'ambassadeur avec, m'enfin tant pis (t'as vu Maëlle je recycle mes blagues :p), du coup j'en ai oublié que je devais détester les Ferreros, preuve du temps qui passe, heureusement.


Merci pour les textos, surtout ceux personnalisés, et pas simplement le « joyeux Noël » balancé à tout le répertoire... J'y suis aussi allée de mon petit gaspillage de crédit, j'en ai envoyés quelques uns, heureusement pratiquement tous répondus (avec un peu de retard parfois mais bon, ça va Pierre, je t'excuse!)... Des nouvelles de Rémi, d'Emmanuel, de Camille,... ça fait fait longtemps ; ça fait bizarre.


J'ai eu une réponse miraculeuse d'un certain L. (pourquoi ils ont tous un nom en L. ...), qui m'a fait chaud au coeur, mais qui m'a aussi filé le cafard, et qui a bien contribué à l'habituel coup de blues du 25 décembre (vous savez, le jour où on sent qu'on a trop mangé, que Noël est déjà passé, trop vite encore, qu'on est seuls... !).


Je reviens donc de Toulon, où j'ai passé... 72h? Le tout serti de 22h de voiture au total, un régal ! Mais bon j'ai vu la mer, et puis il faisait beau (youpeeee). Enfin, Noël, il faut bien faire un effort... Avant les vacances, on me disait Noël, je pensais Famille, réunion de nous 20, repas convivial, j'ai hâte, ça fait trop longtemps. Déception... C'est assez déprimant de voir que 8 cousins réunis autour d'une table, qui ne se sont pas vus depuis 2 ans jour pour jour, n'ont finalement rien à se dire, et qu'ils mangent en silence en attendant minuit. Sympa l'aperçu, hein?! M'enfin, si ça fait plaisir aux Grands-Parents... Et puis ça a fini par se décoincer avec le champagne.


Niveau cadeaux, j'espère que vous avez été gâtés... Pour ma part, heureusement qu'il y avait ma maman, sinon ça aurait vraiment été le Noël le plus pourri du monde (parce que dans le genre "je te refile le vieux kit de broderie à 2€ qui traînait chez moi", on fait pas mieux !!!). Quelques sous quand même, pour renflouer le compte, en prévision des soldes, et puis des nombreux dîners de conf'.


Me revoilà donc sur Paris pour quelques heures, j'ai enfin récupéré internet, même si j'ai passé le weekend à faire le tour du jardin pour essayer de capter un quelconque réseau non protégé... mais rien à faire ; et quoi de plus rageant que de percevoir un signal, sans qu'il soit assez fort pour qu'on puisse se connecter?!


En rentrant j'ai avidement consulté l'entg, ça devient une drogue, cette boîte email ! Petit tour aussi par lapeniche, histoire de se tenir informé des nouveautés de scpo, et par les blogs habituels (Chloé, Valentin,... et même notre cher Paic Citron, hein Carole ;)...)


Je repars ce soir, je prends l'avion... New York City, baby !!! Excitation, quand tu nous tiens...