samedi 25 août 2007

Chers tous,

Depuis que je suis rentrée à Paris, il s'est passé pas mal de choses. Pas mal de choses, en peu de temps.

J'ai fait pas mal de paperasse, en profitant des administrations désertes du mois d'août (Carte d'identité, dossier de réinscription à Pipo...), j'ai fait pas mal de sport (si si, je vous jure, je suis même allée à la piscine !), j'ai vu pas mal de films et de programmes peu intellectuels à la télé, et j'ai vu pas mal de monde.

Bref, tant de choses, et en réalité pas beaucoup de temps pour vous les écrire, sans compter que les vendanges commencent finalement bien lundi, et que je quitte Paris demain, en début d'après-midi. Direction la Bourgogne, et après ça le Sud, pour y trouver, j'espère, un peu de soleil... Je rentre vers le 10 septembre.

D'ici-là,
portez-vous bien...

jeudi 23 août 2007

Rock'n'roll 39-59


Les origines du rock. Ses influences. Elvis, Chuck Berry, Buddy Holly, Ray Charles, The Everly Brothers, et tant d'autres. Les jukebox. La cadillac. Les affiches. Les magazines. Le studio. Toutes ces chansons. La chronologie. Le Kukluxklan. Le rêve américain. Les couleurs.


A la fondation Cartier
jusqu'au 28 octobre 2007

mardi 21 août 2007

Ciné

3 jours - 3 euros - 2 films


La fille coupée en deux, le dernier Chabrol, qui n'est pas mal, mais sans plus, à mon goût... c'est une jolie histoire, mais juste une histoire, on en sort et on se dit "ok, c'est quoi la suite du programme ?". Moi j'aime quand les films me transportent, m'impressionnent, me font pleurer, rire, ou penser, et que je n'oublie pas pour les heures, voire les jours qui suivent...



2 Days in Paris. J'aime Julie Delpy depuis Before Sunset (comment ça je rabache ?), alors quand elle joue l'authentique parisienne dans le film qu'elle a écrit, réalisé et interprété, je ne vous raconte pas... Fou-rires garantis, surtout pour les parisiens de souche (moi ? nan nan) qui se sentiront juste un peu visés, avec l'odeur des vieux appartements, le franc parler des titis, les nombreux exs avec qui elle est toujours amie, et les chauffeurs de taxi parfois très très cons...

lundi 20 août 2007

Friends


Heureusement, certains sont restés à Paris.

Vendredi, j'ai vu S., puis M..

Et puis V. & P. rentrent incessamment sous peu.

Et puis j'ai C. de temps en temps au téléphone.

Et puis A. et moi on s'écrit beaucoup, on explore les joies des messages privés de facebook.


Cooking

J'ai inventé la moitié des recettes mais, pour l'instant, ça a l'air de marcher...



Aujourd'hui, tarte aux prunes


Hier, sablés.

samedi 18 août 2007

Heureusement, Ikéa est là !



Chez Ikéa, ya tout plein de belles pièces aménagées d'une manière trop design, que tu te dis « ouaaaah je veux trop me faire la même », et puis tu réfléchis, et tout d'un coup tu te prends à penser « ah ouais, mais encore faudrait-il que j'aie un mur violet et vert à liserés pourpres et une fenêtre ronde...... »

Chez Ikéa, ya tout plein de jeunes couples trop mignons qui achètent ensemble leurs premières assiettes, leurs premiers verres, leurs premiers étendoirs à linges, mais aussi leurs premiers balais à récurer, ou encore leurs premières lunettes des chiottes, et ça, c'est PAS TROP romantique.

Chez Ikéa, ya plein de parents avec leurs enfants, du genre qui se perd entre les canapés, qui se bat avec les parapluies, qui veut pas décoller de la chambre à coucher décorée en livre de la jungle, et qui se fout toujours au milieu de l'allée, pile au moment où tu veux passer.

Chez Ikéa ya des super planches à repasser, mais juste le jour où tu veux une planche à repasser, il en reste plus qu'une cabossée, et la nana au t-shirt jaune siglé te dit l'air pas très sincère « ah bah naaan faut rev'nir demaiiiin », genre t'as que ça à faire de revenir tous les jours à perpette les couettes chercher une p***** de table à repasser.

Chez Ikéa, sur le parking, ya que des gens qui essayent de faire rentrer des paquets trop grands dans des voitures désespérément trop petites, et ça, ça me fait penser à Gad, quand il prend la voit du Blond « Ouais, prend le, ça rentrera jamais, mais prend le !!! ».

Hellomoto !


Huhu, un nouveau portable...


un motorola w375, histoire de remplacer mon vieux nokia 1600 tout pourri, et ce pour la modique somme de 0,15 euros - de l'avantage d'avoir cumulé des milliers de points chez Orange.


C'est ce que j'appelle une bonne affaire... !

Qui ?


Qui est l'abruti(e)
qui s'éclate à essayer de pirater mon compte ?

jeudi 16 août 2007

Quand tu aimes, il faut partir


Ce livre, je l'ai acheté sans même savoir pourquoi. Enfin si, parce qu'il était une seconde main soldée de début août chez Gibert. J'ai fouillé dans les grandes caisses qu'on avait installées dehors, côté boulevard Saint-Michel, et j'ai emporté celui-là, et puis Les étoiles filantes, de Jacques Bellefroid, tous les deux à cause de leur titre, alors voilà...


Ce n'est pas tout à fait un roman, ni tout à fait un essai, plus un journal intime, arrangé au goût du dehors, sans fin, sans début, sans organisation - au premier abord.


"C'est drôle, quand je pense à ceux qui ont aimé avant moi,ce sont d'abord des hommes qui me viennent à l'esprit. Nerval, Verlaine, Schwob. Kafka. J'ai l'impression de si bien les comprendre. Parce que j'ai de la tendresse pour les premiers, et parce que je suis amoureuse de Kafka. Comprend-on vraiment mieux ceux qu'on aime ?

Ce que je suis, c'est toutes les femmes, parce que nous sommes toutes des amoureuses, la Parisienne crétoise sautant entre les cornes des taureaux, Ariane donnant le fil à Thésée, puis, abandonnée par lui, aussitôt battant la campagne avec Dionysos, Nausicaa jouant à la balle et découvrant Ulysse nu sur une plage, Sappho toute entière dédiée à l'amour et à la poésie, Phèdre contre les lois sociales éprise de son gendre, Antigone pour son frère debout face à la Loi, Mélusine femme-fée-serpent, et aussi la femme de Barbe Bleue glissant la clef dans la porte interdite, le Petit Chaperon Rouge gambadant à la rencontre du loup dans la forêt, et Ondine dans la rivière qui pleure son chevalier errant, Emma saoule de son Rodolphe, je suis toutes ces femmes sauf Pénélope, toutes ces femmes tour à tour impatientes, insaisissables, insoumises, joueuses tragiques ou joyeuses, jouisseuses, fragiles mais plus fortes que fragiles, aventureuses, libres.

Et ce que je veux, c'est l'amour, l'amour insouciant et celui qui remet tout en question, celui qui fait renaître, l'amour-passion, l'amour de loin, le fin amor, celui qui vous force à vous dépasser, l'amour platonique, l'amour sexuel, l'amour léger, l'amour sombre, l'amour lumineux, l'amour-tendresse, l'amour fidèle, l'amour infidèle, l'amour jaloux, l'amour généreux, l'amour libre, l'amour rêvé, l'amour-adoration, l'amour mystique, l'amour-pulsion, l'amour qu'on fait, l'avant, le pendant et l'après-amour, l'amour qui brûle, l'amour pudique, l'amour secret, l'amour crié, l'amour qui fait mal au ventre, l'amour qui fait bon au ventre, l'amour qui paralyse et celui qui donne des ailes, l'amour à mort, l'amour à vie, le premier amour, l'amour perdu, l'amour blessé, le prochain amour, parce qu'il n'y a pas de modèle, parce qu'il faut inventer ses amours, inventer sa vie."


"Jusqu'où faudra-t-il remonter pour trouver la cassure ? Les années d'enfance ? Je l'ai dit, une jeune bête. Volontaire, coquête, fière, bagarreuse. Il n'y a peut-être pas d'autre cassure que la nostalgie de cet état-là. Pas d'autre cassure que la succession infinie des déchirures imposées par le temps qui passe, la succession de toutes ces vies, tous ces amours, tous ces êtres, tous ces endroits, tous ces livres, tous ces moi, abandonnés et à jamais perdus... Pas d'autre cassure que celle de tous ces départs, anciens et à venir, car lorsqu'on a commencé à partir, voudrait-on s'arrêter ?"

mercredi 15 août 2007

Paris, 15 août



Donc me revoici en pleine grisaille parisienne, et maintenant j'attends les vendaaaaaaaaaaaaanges ! Et puis j'attends qu'Il rentre, aussi.

I love summer in Paris, comme dirait l'autre - tu parles, Charles, c'est quoi ce temps pourri ? les feuilles traînent par terre et la pluie tombe, youpee.


Paris, 15 août, Paris, 15 août,
Nous aurions pu l'avoir tout à nous,
Paris est désert en ce moi d'août...

(Barbara)

Mater España


Rentrée d'Espagne...

- Madrid
En coup de vent, pour le plaisir de dîner des tapas de pescaito frito à dix heure du soir en terrasse, par 27° celsius, et pour le plaisir aussi de finir la soirée en sirotant une leche merengada sur la Castellana. Pour le plaisir aussi de parler à un (très) ancien de Sciences Po, mon grand-oncle, si vous voulez tout savoir ; on a évoqué Dewost, l'UE, la 3A, mon petit futur, mais aussi Pipo il y a... 40 ans ?, quand il y avait déjà le Basile et le Bizuth, et quand Françoise de Panafieu et Françoise Hardy étaient ses voisines d'amphi.

- El Lago de Sanabria
Ces dix jours furent abondants en soleil, famille, nourriture et baignades dans le lac ; ma peau est dorée, mais toujours pas bronzée (comment ça j'étais translucide en arrivant ?), et je me suis découvert une passion pour la pirogue, les cortos de bière à 60 centimes d'euro (qui a dit que "la bière c'est pour les beaufs" ?... facebook, plus moi !), ainsi que pour les marchés médiévaux, et même pour les marchés tout courts. Enfin, la réunion au quasi-complet de notre famille (16 cette fois !) le week-end dernier vaut toujours autant la peine, on a bien ri, depuis un an et demi qu'on ne se voyait pas, il fallait bien rattraper...

mercredi 1 août 2007

Ireland - Best of

Venue l'heure du bilan, je ne peux m'empêcher de constater que celui-ci est admirablement positif.

J'oublie la pluie pour retenir la beauté de la campagne irlandaise, et surtout le ciel, changeant, surprenant, enivrant. J'oublie le boulot parfois un peu trop barbant pour retenir l'hospitalité irlandaise. J'oublie les conditions vraiment moyennes des transports en commun pour retenir une soirée mémorable...

Je reviens avec un briquet et un verre de Guinness piqué au Fitzsimons, de nombreuses courses (ahhh shopping quand tu nous tiens... ballerines, pyjama, sac à main...), des papiers informatifs des divers musées, des euros marqués de la lyre irlandaises, des reçus de top-ups téléphoniques chez O2, une overdose de pomme de terres et surtout, plein de bons souvenirs en tête...

quelques perles

« My name's Colin Weldon
- Oh Well-done, like in « how do you want your steak sandwich » ? »

« Want would you like to drink ?
- I'll have a guinness.
- A guinness ?! Again ? But you're so tiny ! Guinness is a male thing, for big sweaty yuky men ! »

« So where do you live in Ireland ?
- Kilkenny
- Oh Kilkenny... Lots of sheeps ! »

« You don't know Dublin's custom house ?!! Wow, excuse me Ma'am, could you tell these frenchgirls how famous this is ?
- veeeeeryyyy famouuuus kids !!! uhu, I am drunk »
(dixit une midforties qui passait par O'Connell bridge, vers 4am)

« Do you want cheddar ?
- Are you kidding me ? Is it something normal to ask a guy of my age, at 4am, if he wants cheddar ?! »

Supernanny - touring Ireland



Et puis, au milieu des couches-culottes et des séances aspirateur, il y a eu aussi les jours de congé, avec leurs voyages en trains miteux ou en autobus de superluxe. Certains jours passés à Kilkenny, d'autres à Dublin, les uns très culturels, les autres notamment moins...


Il y a d'abord Kilkenny, à une petite demi-heure de la maison (by car, obviously – de la bêtise de ne pas avoir le permis de conduire); j'y ai passé deux jours entiers, ainsi que quelques soirées shopping à Dunnes, magnifique magasin à tout faire ouvert 24h/24. The Marble City n'est pas très grande – une rue principale, un château et une cathédrale, ensuite des ruelles aux maisons peintes de couleurs vives – mais si chaleureuse. Les vendeuses de Serendipity sont devenues des copines, le type du cybercafé m'a reconnu dans la rue, et c'est limite si les gens ne se bousculaient pas pour m'aider à trouver mon chemin...

Puis, il y a eu le weekend du 14 juillet, passé en famille à Glendalouch. J'ai appris à apprécier les charmes des vestiges celtiques : la caverne de Saint Kevin perdue au milieu des montagnes valait vraiment le détour, ainsi que le cimetière et le monastère en ruines... Mais, à la tombée de la nuit, dans la brume pluvieuse, quand on n'arrive pas à trouver la sortie, ledit cimetière s'est révélé être un peu angoissant tout de même. Enfin, j'ai goûté aux charmes du Bed and Breakfast, et le petit déjeuner irlandais vaut définitivement le détour !


Enfin Dublin... Dublin pluvieux, sauf le dernier jour, Dublin coloré, Dublin d'O'Connell Street, du musée national, de la national gallerie et du book de Kells du Trinity College. Dublin avec Sophie, retrouvée un peu par hasard, et avec qui je me suis si bien entendue. Dublin des pubs de Temple Bar aussi, de la fête à boire de la Guinness et du Baileys jusqu'à 4h, à discuter avec tout le monde et n'importe qui, sans arrière-pensée, sans sous-entendu, sans rien demander ni attendre de plus qu'une bonne soirée...