samedi 30 juin 2007

Valises


Ca fait deux jours que je n'en finis pas de faire mes valises. Il faut trier, choisir, prévoir - et ça, ça n'a jamais été mon fort.

Plusieurs pulls d'hiver ou juste un en cas de secours, ceux d'été suffiront ? Un sèche cheveux ou ma trousse à maquillage pleine de crèmes superflues ? Un, deux, trois cahiers, ou mon ordinateur ? Des livres ou bien simplement la massive préparation au TOEFL, qui doit bien peser 4kg ?...

Ma carte d'identité est périmée.
La playlist de mon ipod n'est pas à jour.
Je n'ai pas chargé mon appareil photo.
Je n'ai pas encore recopié les adresses.
Je n'ai qu'entre-ouvert le guide du routard.
Il me faut les numéros de téléphone de secours.

Demain, Roissy, AF5006, 12h35.

vendredi 29 juin 2007

Gallierock – Jean Charles de Castelbajac



Frasques de royalisme, robes trendy et décoration psychédélique sur fond de toile de jouy made in Jean-Charles, voilà en bref ce que présente l'expo Gallierock, dans les quelques salles du musée Galliera (ie musée de la mode).

D'abord un cube. Géant. Qui clignote (parfois). Dans le noir. Allez comprendre.

Ensuite une salle aux murs de tableau noir, couverts de dessins à la craie, une armure qui « aurait pu appartenir à Jeanne d'Arc », un manteau de Napoléon - la monarchie transpire chez le comte de Castelbajac.

Après, la salle du trône. Robes très originales, ce serait amusant de porter Jackie, Marylin, un paquet de Lucky Strikes, une canette de soupes Campbell warholienne ou encore la couverture de l'édition des Mots de Sartre. Un énorme trône rose se trouve au bout de cette quasi-passerelle de mode, où les mannequins font figure de gardes...

Enfin, une salle qui condense le best-of de quarante années de créations, du poncho pour deux au manteau-nounours de Madonna, en passant par la robe de soirée écossaise de Sex and the City... Sans oublier les nombreuses collaborations de l'artiste, notamment avec Keith Haring.

Une exposition courte, mais intense, qui vaut le détour. Pour plus d'infos, c'est .

Et pour la petite anecdote, nous avons même croisé JC/DC himself, l'artplastiqueur (sic) en personne, en grande discussion avec une jeunette britannique...

mercredi 27 juin 2007

Ireland, J-4


Richard, 3 years
and the twins, Andrew and James, 2 1/2 years.


"The boys are getting excited and want to know
"how many sleeps before you are here?"..."

mardi 26 juin 2007

Y él se fue

Y yo me iré. Y se quedarán los pájaros cantando;
y se quedará mi huerto con su verde árbol,
y con su pozo blanco.

Todas las tardes el cielo será azul y plácido;
y tocarán, como esta tarde están tocando,
las campanas del campanario.

Se morirán aquellos que me amaron;
y el pueblo se hará nuevo cada año;
y en el rincon de aquel mi huerto florido y encalado,
mi espiritu errará, nostalgico.

Y yo me iré; y estaré solo, sin hogar, sin árbol
verde, sin pozo blanco,
sin cielo azul y plácido...
Y se quedarán los pájaros cantando.

El Viaje Definitivo, Juan Ramón Jiménez

lundi 25 juin 2007

(Right now) "Life is such an easy game"

(image de Postsecret)

Que ça fait du bien... Pouvoir se dire que, pour une fois, depuis si longtemps, depuis deux ans, on a trois mois. Trois mois devant moi, trois mois, même en travaillant, trois mois. Trois mois de déconnexion, plus de potins, plus de stress, plus de 27 rue Saint Guillaume, plus de Delhay et plus de Richie, la vie marche au ralenti, famille-amis, souris.

Je ne cours plus. Je n'ai plus tout le temps envie de hurler. Je ne suis pas tout le temps en train de partir de chez moi «ah bon mais t'es là toi ?». Je n'ai plus de livres à rendre, de binômes à relancer, de mémoires à fignoler.

Je range ma chambre de fond en comble, je passe des heures dans ma grande salle de bain, à la lumière du jour, je ne retrouve plus mon portable, et je m'en fiche, je repeins mes ongles des pieds, je souris et je fais des essayages de maillots de bain.

Je ne mets pas de réveil le matin, j'écoute nova et je relis de vieux textes, je recommence tous les livres que je n'ai jamais terminé, sans pouvoir pour autant m'empêcher de reparcourir L'Amour dure trois ans.

Je fais de la guitare, je mange des tartines au banania, je rêve de voir la mer, et je cours sous la pluie. J'envisage des expos, je finis au café, Chloé, Valentin, bientôt Stefano et peut-être Liz, demain. Je me dis aussi qu'il faudrait, et je commence à m'organiser.

J'achète un adaptateur, je m'interroge sur les vertus du TOEFL, je voudrais qu'il existe un manuel de jeune fille au pair, j'ai hâte de voir Dublin, Cork, les pubs, les Irlandais. Je laisse tomber l'Assemblée nationale et Complétude, on verra tout ça à la rentrée, je ne vais même presque plus dessiner des graffitis sur facebook – mon ordinateur n'est presque plus allumé.

Et puis bien sûr... Je passe du temps avec Lui, ça passe vite et ça se passe si bien, le mieux du monde à vrai dire – on verra bien. On bulle, on fait comme si, on se promène, on boit un verre, on va au resto, au ciné, on fait tout ce qui est simple, sans pourtant s'ennuyer, on fait tout ce qui est beau, sans même s'en rendre compte.

Je suis toute détendue. Le stress de toute l'année s'est relâché. Je ne savais pas que j'étais si angoissée. C'est comme une vague énorme de calme, de tranquilité. L'impression de bien-être, sans questions. Juste envie de sourire, et de profiter...

La Dolce Vita



alors c'était donc ça, ce grand classique...



Je ne suis pas difficile, pourtant ça ne m'a pas captivée. On a même arrêté, une fois la fameuse scène de la fontaine passée.


Chiara Mastroianni ressemble à son père, qui lui aussi est vraiment beau, plus que le Delon de l'époque, il n'a pas que du charme.














Café de Paris


Les vacances ont commencé en beauté avec Rémix de passage à Paris. Le Mcdo nous a changé de nos goûts de luxe, mais le square de la rue Mazarine a eu droit à notre traditionnelle pause philosophico-politique – lui avec sa saharienne et ses rayban aviator, moi, mon t-shirt agnès b. et mes rayban wayfarer... attention, les fashions sont de sortie !

Puis soirée musique, au café de Paris. Au programme 4 groupes, dont surtout Chloé L. et Gigi Mercury. Très bonne ambiance, jolis sons, quelques éclats de rires mémorables et des commentaires parfois un peu trop haut placés... La soirée s'est fini autour d'un cocktail avec Valentinoes.


dimanche 24 juin 2007

Donc...



Au niveau partiels, pas de grande catastrophe, mais pas d'éclat de génie non plus ! Les annales, pour ceux que ça intéresse :


# Histoire :
La démocratisation en Europe. 1850-1914.

# Analyse de textes historiques :
L'école, creuset de la République ?

# Institutions politiques :
A quoi sert le premier ministre ?

# Démocratie et pouvoir local :
Bilan de la décentralisation (1982-2007).

Et maintenant que j'ai jeté mes millions de fiches, vacances...........

jeudi 21 juin 2007

Music day


Franchement, entre


- le chanteur du resto de l'avenue daumesnil qui s'égosille sur L'hymne à l'amour de Piaf, et le massacre en passant
- le groupe de pseudo rebelles influence punk qui ne fait que du Téléphone à la sauce trash en bas de chez moi
- l'inconnu qui s'excite sur son synthé à fond les ballons depuis une demi-heure
- et mon cher petit frère qui joue depuis 72h quasi-non-stop de la guitarre-à-trois-cordes ...

Comment je suis supposée finir de réviser, moi, HEIN ?!!


De toute façon, ma fête de la musique à moi, c'est samedi soir, rue Oberkampf, avant une petite virée au champ de Mars...

mercredi 20 juin 2007

C'est quoi le problème avec les préfets ?!



Je tenais à dire merci à l'illustre inconnue et à sa copine Marion, qui ont pris et formalisé leurs notes du cours de B. Rémond ("l'homme qui parle plus vite que son ombre" dit l'entête) ! C'est très joli, en rose et bleu, et les petites injonctions privées font bien rire, au milieu de toute cette décentralsation...

« en 1983, date d’anniversaire de la sœur d’Amandine et du cousin de Marion, la loi a modifié le processus électif, puisqu’une liste arrivée en tête à 50% des sièges si majorité absolue, le reste étant distribué à la proportionnelle. »

« Avant la décentralisation, cela n’avait aucune importance car pas de pouvoir décisionnel (Marion et moi, on commence à péter un câble. Si vous vous tapez des meilleures notes que nous, on vous traîne en justice.) »

« On retrouve donc cette fonction normative dans chacun des pays que ce fabuleux tour d’horizon autour de l’hexagone nous offre (ouhlala je me sens plus, là), bien sûr sous des modalités différentes (et qu’il convient d’étudier attentivement) (reum). »

« Fonctionnement : avant une décision il y a toujours une délibération. Nono ayant visiblement eu peu de temps pour s’attarder sur de telles futiles balivernes administratives, pour plus de détails veuillez consulter un manuel. »

mardi 19 juin 2007

Révisions...

Entre deux cours de Bruno Rémond, je fais des tests édifiants. Du genre celui-là : quelle héroïne de série suis-je ?

Je vous livre la réponse :


Carrie Bradshaw (Sex and the City) 78%
Gabrielle Solis (Desperate Housewives) 73 %
Ally McBeal (Ally McBeal) 65%
Dana Scully (X-Files) 64%
Sue Helen (Dallas) : 57%


(DALLAS QUOI)


J'avoue que Carrie Bradshaw, c'est pas mal ! Mais bon... j'aurais préféré être Meredith Grey ! (d'ailleurs j'ai fini la saison trois, bouh, vivement la quatre, en espérant qu'elle soit meilleure !)

lundi 18 juin 2007

All set !



Ahhhh !!! mon été est enfin bouclé ! Moi qui pensais finir par languir à Paris tout le mois de juillet, je n'y serais finalement que de passage tout au long de ces trois mois de vacances...

En juillet, je pars en jeune fille au pair en Irlande, garder trois petits monstres de 3 et 4 ans (oui, il y a des jumeaux, wouhou !), mais je suis sûre que ça va très bien se passer, la conversation téléphonique de samedi après-midi me l'a confirmé. A moi Dublin, la bière, et l'accent qui roule les r !

En août, Españaaaa ! Vous n'allez pas le croire, mais je pars de mon plein gré m'enterrer dans le trou du cul du monde, le coin le plus paumé de la Castille, c'est-à-dire , pour passer deux semaines avec ma grand-mère et ses copines, et avec le reste de la famille réunie pour la Sainte Claire (tradition familiale, vous ne pouvez PAS comprendre !)... j'ai hâte. J'aime les vacances familiales.

Fin août, retour à Paris, mais surtout vendanges, un peu d'effort physique (moi???) dans la joie et la bonne humeur, sur les terres du Beaujolais, maybe with Valentinoes (à défaut de partir en Italie... !)

Septembre : le Sud, la plage sans touristes, le jardin, le calme et mes grands parents ; Guillaume aussi sûrement, à Nice ou à Toulon, on verra bien comment. Biarritz peut-être, avec Chloé et JB ? Idk, we'll see.

Pardon pour ce petit étalage, et ça n'a pas grand chose à voir avec mes projets initiaux, mais tout ça a été bouclé contre toute attente en deux jours top chrono et je suis... ravie !

dimanche 17 juin 2007

Baby-sitting et interrogations métaphysiques


Vendredi soir : baby sitting. Ou plutôt soirée entre copines. Je vous présente l'individu : Louise, 12 ans, en pleine crise d'adolescence, qui redevient un ange (quoique très têtu) dès que ses parents ont claqué la porte.

Au menu ? Soirée pizza-coca, msn et Desperate Housewives, franchement, j'aurai pu tomber pire ! Souvenirs souvenirs, on dirait moi il n'y a pas si longtemps (sauf qu'il n'y avait pas Desperate Housewives mais Charmed et Roswell)... et dire que je suis payée pour ça !

Enfin, Louise couchée à 22h, j'ai révisé (sisi) l'économie, et puis vers minuit overdose, mes neurones ont dit stooop, et j'ai alors passé deux heures à... à jouer à tetris sur mon portable, certes, mais aussi (surtout) à me poser des questions.

Des questions du genre de celles qu'il ne faut pas se poser. Du genre « à quoi ça rime ? », du genre « pourquoi ? », du genre « comment ? ». Avec cette angoisse irrépressible, que je n'avais pas sentie depuis longtemps.

Oui... cette angoisse, cette impression légèrement inconfortable, d'être là, tout de suite, maintenant, chaque jour de ces quelques années, en train de faire des choix, bien trop de choix, et bien trop peu réfléchis, qui risquent de déterminer ma vie, et celle que je vais être, sans que je m'en rende compte.

Bon, d'accord, après je suis rentrée chez moi, je me suis couchée, et j'ai remis mes questions au placard.

jeudi 14 juin 2007

Fin des cours


Et voilà, l'année est finie. Pas de nostalgie, ni de regrets, il reste encore tellement de choses devant !


Un dernier cours d'éco ce matin, après les applaudissement nourris qui ont raccompagné M. Lescure hier, celui-ci nous ayant aimablement précisé qu'il ne mettrait plus les pieds dans cette aimable maison, suite à ses forts différents avec Richie (sympaaa l'ambiance ! Voilà qui explique enfin officiellement les annulations de cours de dernière minute !).

DSK était pareil que d'habitude, il nous a fait un cours sur les éléphants... blancs, et non ceux du PS, of course (comme s'il ne s'attendait pas à cette subtile blague qui a fusé en amphi...).

Les roses rouges que certains lui ont jeté du balcon de l'amphi l'ont sans doute égayé, et il nous a chaleureusement (euh non, quand même, c'est toujours le vieux ronchon qu'on connait!) enjoint à le contacter si nous nous intéressions à l'économie (et à la politique non?) et quant à nos "interrogations estudiantines" (Dominique, conseiller d'orientation, c'est tout ce qu'il nous manquait !)

Puis dernier cours de lecture, plus détendu et drôle que d'habitude, ça aurait été mieux un peu plus tôt dans le semestre ! Enfin, d'Anne-Marie je suis passée à Marie-Eve (que d'influence biblique!), mais non, Monsieur Grillet, désolée, je m'appelle toujours Ana !

Voilà maintenant petit rush habituel de prépartiel, ça ira mieux d'ici deux jours quand l'économie sera enfin passée.

Encore !


Il y avait longtemps !
Framboise, pour une fois,
pendant qu'Anne goûtait le chocolat.

"What, you ask, is a macaron? It's a delicate but explosive cream-filled, pastel-colored meringue cookie as cheery as an Easter egg and sweet as a stolen kiss. It's an indulgence, a passion, then an obsession. In other words, it's the ultimate French confection."

L. Itoi dans Time

mardi 12 juin 2007

Gala


Après le dernier cours d'histoire (snif) à 21h15, Morgane, Maëlle et moi sommes allées nous préparer chez Anne pour le gala... Junkfood, sèche-cheveux, fond de teint et photos dossiers à l'appui, tout ça dans le rire puéril et l'excitation futile, les photos sur facebook vous en diront plus.

Puis arrivée à l'Institut du Monde Arabe, rejointes par Caroline... Un sous-sol enluminé, des belles robes et de jolis costumes, des visages trop connus et tant d'autres jamais croisés, des ascenseurs de verre, un neuvième étage avec terrasse, un open bar...

Au niveau People, pas de trace de PPDA ou de Pujadas, Badinter quant à lui devait déjà être au dodo, et depuis longtemps, quand nous sommes arrivées en haut... Pas de Richie non plus, un Delhay lors de notre passage au vestiaire, qui s'est bien gardé de me reconnaître – et moi aussi, j'en conviens.

La nuit est passée vite, bien trop vite. Le taux d'alcoolémie est monté bien trop haut, une fois n'est plus coutûme, « Enjoy it now, because after college it's called alcoholism », dixit facebook !

Désolée pour les cravates ajustées « c'est une cravate H&M ? », pour les pieds écrasés, les verres piqués et les cigarettes empruntées... désolée pour les « salut, toi aussi t'es en 5A et t'as fait droit éco ? », pour tous les awkward moments, pour tous les noms hurlés à des gens qui n'ont aucune idée de qui je suis (facebook geek power), du genre « AHHHHH ARNAUD BERDOUUUUU » ou encore « AAAAAAAAHHHH CHARLES MAGDELAIIIINE » et enfin « AAAAAAAAAHHHH SARAH-LAURE BECKEEEER »... HUM !

Enfin, même si je tourne tout ça au ridicule, et même si je peux le paraître aux yeux de certains (n'est-ce pas Nicolas & Charlotte, no comment, merci !), la soirée fut belle, si belle, pétillante, folle, insouciante... ...Et surtout trop courte ! 4h, c'était vraiment tôt, pour une fois qu'on est restées, et aucun taxi à l'horizon, je suis donc rentrée avec trois mystérieux inconnus dont l'alcool a effacé les noms de ma mémoire...

dimanche 10 juin 2007

Update



Il y a longtemps que je n'ai pas écrit ici. Pas « vraiment » écrit. C'est que tout va bien. Et la vie des gens heureux n'intéresse personne, avait dit monsieur Fouillaron, prof de philo inoubliable de terminale L.

Enfin, « tout va bien »... c'est vite dit, comme toujours, est-ce que ça va jamais complètement bien ? Maiiiis j'ai pris le parti de ne pas me prendre la cabeza, de sourire, de me taire quand ça ne va pas, et je m'arrange très bien comme ça.

Quoi de nouveau ? Les cours se terminent. Enfin. Déjà. Je ne sais plus trop au juste. Mes cours préférés, à la fin de ce semestre, se sont révélé être les moins attendus. IP, qui l'eut cru, avec notre cher M. Waline, et sa "cinquième république Canada Dry" (l'odeur d'un régime parlementaire, mais pas le goût !)... Mais pas de pincement, pas de regrets, l'été arrive enfin, et avec lui plein de nouveaux projets.

Partir, loin, n'importe, à deux, à plus, en famille, ou pas. Partir en chantier d'été si je ne trouve pas de job (ce qui m'a bien l'air d'être le cas - j'avoue aussi que je ne me foule pas trop) - un peu d'humanitaire n'a jamais fait de mal à personne. Puis Partir en vacances au soleil et ne rien faire. Partir à l'inconnu en voiture jusqu'à Istambul (Quoi, j'ai pas le droit de rêver peutêtreuh ?!), ou simplement en weekend en Normandie. Partir en Espagne – il y a si longtemps que je ne les ai pas vus, la webcam et le téléphone ne suffisent plus, surtout avec les cousins triplés en prévision pour la fin de l'été...

Sur un autre ton, il y a eu vendredi dernier les résultats des admissibles en 2A. Pas mal de noms connus, ça fait plaisir ; dommage pour les autres... Demain soir le Gala, on n'en finit plus d'échaffauder des plans de changeage-chez, de apportage-de-robe-à, etc, etc, etc. Cette soirée promet, depuis le temps...

Et ce weekend ? Rien de très particulier... Un mémoire d'économie qui n'en finit pas d'être rédigé... Un cinquantième anniversaire, des amis d'enfance pas revus depuis trop longtemps, pour qui je resterai toujours « la petite », même si j'en croise parfois un en soirée, et même si « sciences po ça t'a trop transformée, je te reconnais plus.... » ; au menu vin rosé et macarons (entre autres, obviously, non on n'a pas mangé que du rosé et des macarons !), que demander de plus ?!... La finale de Roland Garros aussi, eh oui, Nadal a gagné, pour une fois que je ne suis pas pour le perdant... Je suis allée voter... Et puis, le reste...

Le temps passe, trop vite, encore une fois.

mercredi 6 juin 2007

Sombrero


Le ballet de Philippe Decouflé est magnifique. Une rêverie souvent drôle et parfois mélancolique qui joue autour de la question de l'ombre, des ombres, les notres, des formes qu'elles prennent et de ce qu'elles signifient.

Effets d'optique, images surdiffusées, lumière, musique, c'est une véritable symphonie visuelle. C'est plus que de la danse, c'est de la poésie pure à l'état corporel, ou de la poésie corporelle à l'état pur, c'est un voyage magique d'un peu plus d'une heure...

"(...) Le sombre héros surgit de la nuit. Il tire plus vite que son ombre. Hombre, quel est ton nombre ? Quel est le nombre des ombres ?
Il y a les ombres premiers ou décimaux. Il y a les ombres chinoises, les ombres sombres, les ombres lumineuses. Les ombres portées, les ombres îles du monde. Les ombres d'un doute...
Je suis comme mon ombre, partout où je vais elle est là, partout où elle va je suis là ; je ne suis que l'ombre de moi même ; un corps c'est toujours avec son ombre, un corps sait qu'une ombre n'est pas un corset.
Tout un chacun a une ombre, toute ombre a un chacun. Que font nos ombres lorsque nous avons le dos tourné ? Ombres, où êtes vous la nuit ? Mais au fait, on dit un ombre ou une ombre ? Il ou elle ? Mon nombre : il, ou mon ombre : elle ?"
(Christophe Salengro d'après Claude Ponti)

Sombrero, jusqu'au 16 juin au théâtre de Chaillot

Jeu, Set et Match


Après-midi à deux à Roland Garros...

Deux simples dames, un simple messieurs.
J. Jankovic vs. N. Vaidisova : 6/3 - 7/5
M. Sharapova vs. A. Chakvetaze : 6/3 - 6/4
N. Davydenko vs G. Canas : 7/5 - 6/4 - 6/4

Un temps juste parfait, pas trop chaud, et le soleil le plus agréable de la fin d'après-midi (de quoi utiliser mes belles lunettes de soleil, huhu) ; un public enthousiaste, notamment grâce à la masse d'Argentins venus "sauver Willy" (hahaaaa très drôle, mais c'est pas de moi ! Willy => Guillermo Canas), bref un public toujours prêt à défendre le plus faible, au point même de faire la ola (bon, ok, aussi parce qu'on n'allait pas être à Roland Garros et pas faire la ola, non ?!)...

Nous avons aussi vu un peu du tournoi junior, et d'un double où s'imposaient les jumeaux Brian, et puis quelques tennismen qui s'entraînaient deci delà (ie Henri Lecomte).

Bref, un après-midi tout simplement génial...

dimanche 3 juin 2007

Coïncidence, bizarrerie.



Un vendredi soir, dans un retaurant, un couple entre pour diner. Ils sortent du cinéma. Ils ont vu un joli film, de ceux qui mettent de bonne humeur, il fait beau, la nuit est encore un peu fraîche.

Le quartier de Saint Germain des Prés commence à s'animer. Il est tard, mais le restaurant est encore plein, les petites tables sont serrées, la lumière tamisée. Ils commandent. Commentent le film. Les serveurs s'affairent. Il ne reste plus de dorade. La table à côté de la leur est prête, et un autre couple ne tarde pas à s'y installer.

Elle est blonde et maquillée, lui brun et mal rasé. Ils parlent anglais. Les premiers les observent. Vient-il d'arriver pour la rejoindre ? Se sont-ils retrouvés à Paris ? Sont-ils en voyage en amoureux ?... Mais tandis que les deux étrangers terminent leur entrée, ils règlent, et se lèvent. L'heure tourne. Fin de soirée...

***

Le lendemain, samedi. Ils voulaient aller à un concert, mais il n'y avait plus de places. Ils ont marché dans Paris, se sont promenés, perdus, retrouvés. Ils ont pris le métro, changé. Arrivés rue Oberkampf, traversée dans les deux sens ; ils sont finalement entrés dans ce bar brésilien à la musique entraînante.

Ils sont accoudés au bar, face à la femme qui chante, danse et rit, en préparant les boissons. Elle sirote un cocktail rose au martini, et lui un cocktail sucré à la noix de coco. Elle joue avec le sucre du bord du verre, ils rient, ils disent des idioties, et puis s'embrassent, aussi...

Et voilà qu'un deuxième couple entre, et s'asseoit à côté. Elle est blonde, plus décontractée. Il est brun, rasé de près. Mais oui, ce sont bien les mêmes. Coïncidence. Bizarrerie. Ils ne les ont pas reconnus. Du moins, pas tout de suite. Et puis ils ont échangé quelques mots. Tout le monde a souri. Puis chacun de son côté. Nouveaux paris. Sont-ils américains ? Newyorkais ? Comment s'est finie leur soirée ? Comment se fait-il qu'ils se soient retrouvés ? Et qu'est-ce que cela peut bien signifier ?...

Et puis ils sont partis, les premiers, cette fois encore. Un petit sourire, un aurevoir, non sans avoir avant demandé d'où ils venaient. Elle d'Ecosse et et lui d'Australie, réunis à Paris.


« C'est un petit monde », a dit la Blonde, avec un sourire.

samedi 2 juin 2007

Les Chansons d'Amour


« Toutes les chansons d'amour racontent la même histoire : "Il y a trop de gens qui t'aiment"... "Je ne pourrais pas vivre sans toi"... "Sorry Angel". Les chansons d'amour racontent aussi cette histoire-là. »

Ca n'en disait pas beaucoup, mais j'avais envie d'y aller dès le début. Et puis les critiques, les blogs, le prof de lecture, tout le monde a aimé, alors...

Beau film, comédie musicale légère, enjouée, ennivrante... qui parle de sujets si graves mais qui est pourtant si loin de dramatiser. Louis Garrel est le brun ténébreux dont le charme agit seul, et Chiara Mastroianni est toujours aussi belle. Ludivine Sagnier en petite chieuse amoureuse ; Clotilde Hesme, une découverte pour moi.

Très belles chansons d'Alex Beaupain, interprétées avec malice ou mélancolie par les différents acteurs, que je vous laisse le soin de découvrir . Et vous trouverez un live à Cannes...

Une toute petite réserve, sur la fin... « aime-moi moins, mais plus longtemps », je ne suis, comme qui dirait, pas d'accord...

Petit salaud, ton jeu est clair
Tu veux tout sans rancune
Le beurre, le cul de la crémière
Deux pour le prix d'une...

Atget, rétrospective


Le vieux Paris, le Paris du début du siècle. On reconnaît certains endroits. On se rend compte des changements entraînés depuis par les destructions et reconstructions influencées par les idées haussmanniennes (wouhou, pour une fois que je peux replacer un exposé d'histoire !).

Eugène Atget a pratiquement tout photographié. Prises par séries, les photos sont regroupées en albums thématiques.
Les petites rues, les cours d'immeubles, les portes cochères, les escaliers... Mais aussi les petits métiers : le vendeur d'abat-jours, le vendeur d'ustensiles de cuisine, le vendeur de moulures... Les enseignes et lieux animés : cafés, magasins de chaussures, marchés, maisons closes... Puis les intérieurs : salles de bain rudimentaires des appartements ouvriers, son bureau... Et aussi les gens du voyage, dans « la zone » entre la Ville et les fortifications, porte d'Italie...

Il reste un mois pour aller voir cette exposition, alors si vous aimez Paris, allez-y...

Atget, Rétrospective
BnF - Site Richelieu
jusqu'au 1er juillet