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dimanche 15 juin 2008

A Swedish Love Story



Après avoir développé une certaine aversion pour les pays nordiques pour des raisons peu secrètes, mais que je ne prendrai toutefois pas l'impudeur de vous raconter, je reviens enfin à la normale.


Et, après l'Islande des Sigur Ros, c'est la Suède de Roy Andersson que j'ai (re)découverte, hier soir avec Florence, dans un cinéma de Beaubourg que je n'avais, auparavant, jamais remarqué. Cette fois, il s'agit de son premier long métrage, réalisé en 1969, lorsqu'il n'avait même pas 30 ans, et qu'il n'était pas encore si noir, si cynique, ni si critique, au sujet de la société. Ce film n'avait pas été distribué en France, jusqu'à maintenant.


***


Elle n'a pas quatorze ans, et lui juste quinze. Per et Annika sont beaux, ils sont jeunes, on dirait encore des enfants, et pourtant leur comportement ressemble déjà à s'y méprendre à celui de jeunes adultes. Des premiers regards dissimulés aux fêtes où l'on s'ignore, des cigarettes de désinvolture aux larmes qu'on voudrait retenir, tout y est, et ce n'est même pas niais.


Mais plus loin que ces belles images, il y a bien plus. Il y a le mépris de la bourgeoisie citadine qui rencontre la campagne trop à l'aise dans son confort arriéré. Il y a la Suède, ses paysages à perte de vue, ses couchers de soleil d'été, ses boucles blondes et ses peaux quand même bronzées.


Il y a aussi la touche si particulière d'Andersson qui, même si son obsession pour les plans fixes ne se fait pas encore sentir, se reconnaît. Il y a les moments loufoques, entre le grotesque et la tragédie, les conversations bizarres, entre lyrisme et réalité, les silences parfois un peu dérangeants. Il y a tout ces bouts de culture suédoise, aussi, qu'on ne comprendra évidemment pas.



***


C'est un de ces films lents, mais dont on ressort pourtant en se disant que c'est bien mieux comme ça. C'est un de ces films où l'on regrette un peu de ne pas l'avoir vu dans un état second, mais où on rit vraiment quand même. C'est un de ces films aussi qui ne font que raconter une histoire, mais où l'on aurait bien aimé savoir ce qui se passe ensuite. C'est un film porteur d'espoir, mais qui pourtant laisse déjà un peu d'amertume au fond des yeux.





lundi 2 juin 2008

Heima




C'est l'histoire d'un groupe, Sigur Ròs, qui a une approche de la musique propre, et pour moi inédite. C'est l'histoire de musiciens généreux qui après un an de concerts partout dans le monde, décident de revenir à leurs racines. C'est l'histoire d'une série de concerts gratuits et non annoncés en Islande, leur point de départ. C'est l'histoire aussi d'une signature esthétique bien précise, particulière, entre la réalité islandaise et l'imaginaire des ombres et des jeux de lumière.


« Heima » signifie « Home », « Maison », et même, si l'on va plus loin, « le chemin du retour », je crois. Ce film est plus qu'un documentaire, et plus qu'un vidéoclip d'une tournée. C'est un guide plus ou moins intuitif, qui permet de comprendre un groupe, sa manière de faire de la musique, de la placer au centre de leur existence, et de la partager, pour s'évader.

dimanche 6 avril 2008

Cliché


"C’est quoi ce bordel avec l’amour, là ! Comment ça se fait qu’on devient dingue à ce point ? Tu imagines le temps qu’on passe à se prendre la tête là-dessus ?

Quand t’es seul tu te plains : « est-ce que je vais trouver quelqu'un ? » Quand t’as quelqu'un : « est-ce que c’est la bonne ? est-ce que je l’aime vraiment ? et est-ce qu’elle m’aime vraiment autant que moi je l’aime ? »

Est-ce qu’on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ? Pourquoi on se sépare ? Est-ce qu’on peut réparer les choses quand on sent que ça part en couille ? Toutes ces questions à la con qu’on se pose tout le temps, là !

Pourtant on ne peut pas dire qu’on n’y connaît rien, on est préparés quand même. On lit des histoires d’amour, on lit des contes, on lit des romans d’amour, on voit des films d’amour… l’amour, l’amour, l’AMOUR !!!"

mercredi 26 mars 2008

PoP ! Goes My Heart

Hier soir j'ai regardé Music & Lyrics, THE film qui a fait THE flop en France, avec Drew Barrymore et Hugh the Beautiful Grant. Mais bon, prise d'un besoin irrépressible de regarder quelque chose de léger, prévisible, et qui est sûr de finir en happy ending bien mérité (il était quoi, 23h?), j'ai donc appuyé sur play.


Et je peux vous dire que je n'ai pas regretté ! Si on passe outre le script pathétique, l'histoire nullissime et les rôles stéréotypés (oui, tout de suite, ça donne envie), ce film est hi-la-rant, une véritable occasion de bien se marrer. Grant y est drôlissime en pop star périmé, son déhanché à mourir, et LE must c'est la vidéo qui suit, et qui est les 3 premières minutes du film, mention spéciale pour la chemise à jabots dudit Hugh. (pour THE moments du film, c'est et puis )







Autant vous dire que j'étais morte de rire.

Et que j'ai toujours cette magnifique chanson dans la tête.

dimanche 2 mars 2008

I went to the movies



Pour finir les vacances, je fais enfin cet article sur les films que j'ai vus et dont je voulais vous parler. Après Into The Wild, j'ai vu



je ne vous répèterai pas tout ce qui a déjà été écrit sur le sujet, alors en quatre mots comme en mille : allez voir ce film ! Léger, sarcastiquement drôle, qui n'est pas le plaidoyer pro-life qu'on pouvait craindre ici, quand Juno, enceinte à 16 ans, refuse de se faire avorter, et préfère trouver une famille d'adoption pour le futur nouveau-né... Grand plus : la musiiique ! Anyone Else But You des Moldy Peaches n'a pas été sans me rappeler l'été passé à Lakanal...



Charles m'avait prévenue, mais je suis pourtant quand même allée voir ce film... ...et il avait raison : il est décevant. A côté de la magie et de l'envie de sourire que provoquent chez moi L'Auberge Espagnole et Les Poupées Russes, Paris semble bien sombre, avec une histoire peu ficelée, aux accents gauchisants un peu trop attendus. Ok, il y a des gens tristes à Paris, comme ailleurs, et il y a aussi des gens mourants, mais même si la vie est dure, elle n'est pas non plus que ça !



Pas au cinéma, mais à voir comme vous pourrez, j'ai découvert ce film un dimanche soir alors que le streaming était encore (presque) légal, et j'ai adoré. Ce n'est pas une histoire d'amour, plutôt une histoire de famille. Comment on peut s'apprivoiser, apprendre à se connaître, en passant outre, ou en ignorant encore, les liens du sang. John Travolta y est étonnant de justesse, dans son rôle de vieux bourru, et Scarlett Johansson rentre parfaitement dans la peau de la fin d'adolescente qui se cherche... et finit par se trouver.

jeudi 17 janvier 2008

Into The Wild


Il m'a fallu un moment avant de me décider à écrire un article sur ce film. Il m'a déjà fallu un moment pour m'en remettre. C'est un de ces films forts, qui vous prennent à la gorge ; de ceux dont les spectateurs planquent avec gêne leurs yeux rouges, quand les lumières se rallument dans la salle.


Je ne voulais pas écrire dessus, parce que j'ai peur de ne pas savoir mettre les mots sur ces images, sur cette histoire, parce que je ne voulais pas en dire trop, mais j'avais en même temps, tellement de ressenti à exprimer.



***


Un jour, il est parti. Il a enfin osé. Quand on voit tous ces gens qui se pavanent, qui critiquent la société, prétendent haïr le monde où ils évoluent, sans pour autant jamais rien changer... Lui, il n'a pas hésité. Il a quitté études, famille, soeur. Il a donné ses économies à un fond humanitaire, et il a commencé à marcher.


Il s'est débrouillé, a avancé, toujours vers le nord, vers sa destination finale, vers l'Alaska. Il a croisé des gens, tous spéciaux, chacun à leur manière, ils les a tous touchés, et pourtant, il les a tous quittés, sans se retourner. Il les a quittés pour accomplir ce qu'il avait à accomplir. Il est parti dans la nature, dans le froid, into the wild, avec le pari d'être, tout simplement, libre de tout ces excès auxquels nous sommes habitués.


Et puis, finalement, après des mois de froid, de survivance, de réflexion, il est arrivé à la vraie conclusion. Celle que l'on ne peut être heureux sans les autres, qu'on a besoin d'eux pour exister, pour se connaître, pour partager.


Happiness only real when shared.



***


Pendant tout le film, j'ai fait abstraction d'absolument tout ce qu'il y avait autour, dans la salle, dans ma vie, dans la société. Je ne saurais pas expliquer toutes les sensations, les images, qui m'ont traversée, m'ont surprise, m'ont touchée, alors que le côté « je veux vivre seul loin de tout dans la nature », à priori, c'est à des milliers de kilomètres de ma manière de penser. Alors, même si les critiques l'ont déjà salué, je ne peux qu'encore vous encourager à aller le voir.

samedi 5 janvier 2008

Il était une fois...


Le 25 décembre, après manger, on est tous allés au cinéma. Alors que les garçons sont allés voir je ne sais quel film de zombies (d'ailleurs ils sont tous resortis avec la tremblote), The Legend j'crois, j'ai préféré aller voir le Disney de Noël, avec ma tante, et ma cousine de 5 ans, dont Valentinoes m'avait déjà parlé.



Le résumé d'Allociné (avec mes commentaires entre parenthèses) :


« La très belle (euh ça ça reste à voir) princesse Giselle (prononcé en espagnol, je vous raconte pas, Guisél, hahahah) est bannie de son royaume magique de dessin animé et de musique (mièvre au possible) par la méchante reine. Elle se retrouve à Manhattan...
Déroutée par ce nouvel environnement étrange qui ne fonctionne pas selon le principe "ils vécurent heureux à tout jamais" (welcome to our world), Giselle découvre un monde qui a désespérément besoin de magie et d'enchantements... (c'est moi où tu m'critiques là ?!)
Elle va faire la connaissance d'un séduisant avocat (alias McDreamyyy) spécialiste du divorce (trop génial le job - entre ça ou pompes funèbres, mon coeur balance disdonc), qui est venu à son aide (comme par hasard) et dont elle tombe amoureuse (toujours comme par hasard). Le problème, c'est qu'elle est déjà fiancée au parfait prince de conte de fées (mais de QUOI elle se plaint !!!!). La question est : un amour de conte de fées peut-il survivre dans le monde réel ? (thatisthequestion) »



Malgré mes (gentils) sarcasmes, ce film, il est traitraibien. Parce que :


# il y a de très nombreuses références à tous les dessins animés précédents, et j'adooore les références, tu sais celles où tu te dis « ohh trop forrrrrrt j'le connais çaaaaa » et où tu te sens trop valorisé parce qu'ils ont pensé à quelque chose qui fait partie de ta culture et auquel tu as été capable de faire le lien on your own... Et les contes transposés à la réalité sont très drôles, puisqu'on se retrouve par exemple avec des cafards qui nettoient la crasse de la baignoire et des pigeons qui rangent la cuisine (beurk - Blanche Neige, le retour).

# le conte de fées express, expédié dans les 10 premières minutes version foutage de gueule de Disney est super bien vu... par Disney lui même, qui a donc le mérite d'être auto-critique.

# le mélange dessin animé / film réel est très bien réussi, ça se passe à New York, et moi, en ce moment, tout ce qui parle de New York... Et puis Susan Sarandon est géniale en Méchante Sorcière, le Prince totalement pathétique, et Patrick Dempsey (alias le docteur Mamour de Grey's Anatomy) est hum so cute, même que quand il est apparu à l'écran, ma tante m'a dit « bon bah au moins on sera pas venues pour rien !!! »

# enfin parce que ça fait pas de mal de retomber un peu dans l'insouciance, et dans les rêves, sans pour autant se repasser tout Bambi, Cendrillon et cie in extenso, avec une histoire carrément adaptée au goût du jour (du genre famille recomposée, avocats spécialisés dans le divorce, et tout le toutim).


Et c'était encore mieux d'être avec ma cousine, parce que, comme vous le savez la vérité sort de la bouche des enfants, et c'était très juste quand, au moment fatidique des chansons totalement mièvres et souvent interminables que Disney ne nous a pas épargné, elle a hurlé « Oh nan elle va pas chanter encore une fois !!!! », ainsi que quand Dr Mamour attend bien exprès pendant trois plombes le douzième coup, soit la fatidique date limite de consommation, pour embrasser sa nana et que pendant ce temps il la regarde en lui disant avec ses yeux de cocker non-pitié-ne-mabandonne-pas (alors qu'elle est accessoirement dans un sommeil profond, hein, accessoirement), elle a lancé un fort « bon c'est quand qu'il l'embrasse !!!! »

vendredi 21 décembre 2007

Streets of Fire



Je doute que l'affiche de ce film vous fasse automatiquement penser à moi, et encore moins ce site en russe qui fait carrément peur. Et pourtant... J'ai beaucoup aimé. Recommandé et offert par mon Rafa préféré, j'ai fini par le voir, et j'ai surkiffé, comme il dirait.


L'histoire ? Une chanteuse de rock se fait kidnapper par les bad boys aux combinaisons en latex des bas-fonds de la ville, et son ex, payé par son nouveau mec, va la chercher, avec l'aide d'un espèce de garçon manqué qui a déserté l'armée. Vous imaginez la déception de notre diva quand elle apprend que non, c'était pas juste par amour. Sauf qu'évidemment après ledit ex ne prend pas l'argent, et affronte latex-guy sur la place publique (et il lui met une de ces misèèèèèèèèèèèères) !!!! et je ne vous dis pas la fin, hein, j'voudrais pas tout gâcher non plus.


Avec ce scénario imparable, je rajoute que la musique est cool, les fringues délires, les acteurs drôles et, en bref, on n'a pas le temps de s'ennuyer, voire même on s'évade complètement... En gros, le meilleur qui soit pour se changer complètement les idées.



Et ci-dessous, le bande annonce, qui donne un bon avant-goût...

mardi 11 décembre 2007

My Blueberry Nights


I wonder how you'll remember me.
Like the girl who liked blueberry pie ?
Or like the girl with the broken heart ?

lundi 3 décembre 2007

A Bout de Souffle










Dis,
tu veux pas partir à Rome avec moi ?









jeudi 22 novembre 2007

Le comble


L'article sur Hugh
(je suis TROP jalouse)


Je viens juste de rentrer de mon baby-sitting... Oui, vous savez, un autre de ces plans à 10euros la demi-heure (qui a dit que je me plaignais ?!). Donc comme toujours, au programme, pizza et Plus Belle La Vie.

Mais ce soir, après avoir feuilleté Jeune et Jolie (où j'ai lu des témoignages super intéressants comme "je pleure tout le temps et j'ai l'impression que je n'existe pas, est-ce que c'est normal ?) et Girls (où j'ai appris que Hugh Grant avait fait grave la teufance à une soirée étudiante de Saint Andrews... quand est-ce qu'il vient aux soirées BdE ?!), j'ai eu droit à... Adriana et moi, sur M6.

Alors ça raconte l'histoire d'une top model éponyme (ie Adriana) qui se vautre en faisant du jogging et qui rencontre un beauf de fleuriste avec qui, contre vents et marées, c'est le grand amour (sisi, on y croit).

Mais le COMBLE, c'est quand même quand ledit jardinier se retourne vers Adri, l'air désespéré, et lui lance... "C'est impossible entre nous... Ecoute, dans la réalité, les stars comme toi sortent avec des footballeurs !!!"

Je veux pas dire, mais si j'avais été Adriana, et si je croyais un minimum à ce que je faisais, je l'aurais mal pris. N'IMPORTE QUOI !!!

lundi 12 novembre 2007

Nous, les vivants


Je sors juste d'une séance de cinéma au MK2 du canal Saint Martin, décidée à la dernière minute. C'était l'avant première d'un film suédois, Nous, les vivants, ou plutôt, Toi qui es vivant, pour suivre la traduction exacte du titre original, Du Levande.


Et dire qu'on a failli le rater, Sophie, mon amie suédoise (eh oui, tout s'explique !), et moi, entre mes vingt minutes pour faire Bel Air - Stalingrad, et puis la découverte au dernier moment, qu'il fallait en fait réserver... Mais heureusement, un peu de patience et quelques sourires désespérés ont suffit à récupérer deux places, gratuites, qui plus est.


Et ce film... Il est étrange, différent, si différent de tout ce que je peux avoir l'habitude de voir. Je suppose que pour en saisir les nuances, il faudrait connaître la Suède, comme je pense qu'il faut connaître bien l'Espagne, pour comprendre totalement Almodovar. D'ailleurs, je crois que Roy Andersson est un peu son équivalent suédois.


Il y a le son d'abord - celui de la langue suédoise, que je n'avais jamais entendu, et puis la musique entêtante, suprenante, accrochante, tout au long, sans oublier le bruit de l'orage. Et puis, il y a les couleurs, les décors. Toute cette uniformité, tout ce beige, ce gris, ces visages pâles, ces lignes interminables...


Et surtout il y a les personnages. Leur caractère trop fort contraste avec la morosité des fonds. Ils envahissent l'air, l'espace, le colorent. Ils disent tout, et rien à la foi ; ils sont trop exagérés pour être quiconque, mais ils sont un peu de nous à chaque fois ; ils sont loin d'être beaux, et pourtant leurs défauts font toute leur force.


Bref, comme le dit la synopsis officielle, ça parle de "l'Homme, de sa grandeur et sa misère, sa joie et sa tristesse, sa confiance en soi et son anxiété. Un Homme dont nous voulons rire et pleurer à la fois. C'est tout simplement une comédie tragique ou une tragédie comique à notre sujet".


C'est un film sans sens, et qui pourtant dit plein de choses. Si vous n'avez pas peur de l'humour noir, allez-y, dès le 21 novembre... Et je vous livre quand même la phrase clef :


"Demain aussi, il faudra se lever..."


lundi 24 septembre 2007

J-7



Dernière semaine de vacances. Je profiiiiite. Mais bon, j'ai hâte, aussi. Trois mois, ce serait presque trop long (j'ai dit presque, hein !).


J'ai vu plein de films, dernièrement. Narco, qui ne vaut pas un clou, sauf si vous ne savez pas ce que sont des beaufs... Ben, c'est les gens du film, quoi. C'est lent, ça n'avance pas, on a failli s'endormir – enfin c'est pt'être le but, je sais pas moi.


J'ai vu aussi 28 jours après. Oui, moi, j'ai vu un film d'horreur. Ca faisait des lustres, mais c'est bien parce que Rémix était là (et que Stefano a mis 3heures pour revenir d'Orly). Imaginez le Royaume Uni, dévasté par la rage. Deux ou trois survivants, beaucoup de morts-vivants, et la course habituelle vers la vie sauve. Sans oublier l'once d'histoire d'amour, et la mort d'un des héros, pour verser une petite larme (très optionelle, pour le coup). Impressionnant, quand même, les images de Londres dévasté, Picadilly désert, etc.


Enfin, L'Age d'Homme. Grosse déception... En gros, quand t'as vu la bande annonce, t'as vu le film. Si ce n'est pour la BO, et pour le plaisir de me trémousser intenablement sur mon fauteuil au son de Freedoooom, take it eeeeeeeeeeeeEEEEEEEEAAAAAAAAAAAASYYYYYYYYYYYYYYYY, ça n'en vaut pas vraiment la peine.


A part ça, je carbure essentiellement au McDo (le McDo de St Michel, je commence à le connaître PAR COEUR), aux pâtes et au diabolo menthe – que du bon, n'est-ce pas ?! Mais bon je fais attention à ma ligne, quand mêmeuh (sisi jte jure). Même que, par le plus grand des hasards, j'ai même maigri (comment ça on s'en fout ?). Faut dire, des allers-retours incessants dans le tout Paris, des cours du soir à l'école du Louvre, des nuits presque blanches, entre les amis, internet (oui, je suis toujours la grande geek que vous savez), et les réunions de Pipo à l'aube (comment ça 8h45 c'est pas l'aube ?!!!), il ne reste pas beaucoup de temps pour s'engraisser.

mardi 21 août 2007

Ciné

3 jours - 3 euros - 2 films


La fille coupée en deux, le dernier Chabrol, qui n'est pas mal, mais sans plus, à mon goût... c'est une jolie histoire, mais juste une histoire, on en sort et on se dit "ok, c'est quoi la suite du programme ?". Moi j'aime quand les films me transportent, m'impressionnent, me font pleurer, rire, ou penser, et que je n'oublie pas pour les heures, voire les jours qui suivent...



2 Days in Paris. J'aime Julie Delpy depuis Before Sunset (comment ça je rabache ?), alors quand elle joue l'authentique parisienne dans le film qu'elle a écrit, réalisé et interprété, je ne vous raconte pas... Fou-rires garantis, surtout pour les parisiens de souche (moi ? nan nan) qui se sentiront juste un peu visés, avec l'odeur des vieux appartements, le franc parler des titis, les nombreux exs avec qui elle est toujours amie, et les chauffeurs de taxi parfois très très cons...

lundi 25 juin 2007

La Dolce Vita



alors c'était donc ça, ce grand classique...



Je ne suis pas difficile, pourtant ça ne m'a pas captivée. On a même arrêté, une fois la fameuse scène de la fontaine passée.


Chiara Mastroianni ressemble à son père, qui lui aussi est vraiment beau, plus que le Delon de l'époque, il n'a pas que du charme.














samedi 2 juin 2007

Les Chansons d'Amour


« Toutes les chansons d'amour racontent la même histoire : "Il y a trop de gens qui t'aiment"... "Je ne pourrais pas vivre sans toi"... "Sorry Angel". Les chansons d'amour racontent aussi cette histoire-là. »

Ca n'en disait pas beaucoup, mais j'avais envie d'y aller dès le début. Et puis les critiques, les blogs, le prof de lecture, tout le monde a aimé, alors...

Beau film, comédie musicale légère, enjouée, ennivrante... qui parle de sujets si graves mais qui est pourtant si loin de dramatiser. Louis Garrel est le brun ténébreux dont le charme agit seul, et Chiara Mastroianni est toujours aussi belle. Ludivine Sagnier en petite chieuse amoureuse ; Clotilde Hesme, une découverte pour moi.

Très belles chansons d'Alex Beaupain, interprétées avec malice ou mélancolie par les différents acteurs, que je vous laisse le soin de découvrir . Et vous trouverez un live à Cannes...

Une toute petite réserve, sur la fin... « aime-moi moins, mais plus longtemps », je ne suis, comme qui dirait, pas d'accord...

Petit salaud, ton jeu est clair
Tu veux tout sans rancune
Le beurre, le cul de la crémière
Deux pour le prix d'une...

lundi 14 mai 2007

On my hills



Je suis ô combien d'accord avec elle. Surtout sur le pont des arts, et puis à la Bnf, où ça s'est fini pieds nus, Valentinoes témoignera (ainsi que le serveur des Deux Magots souriant avec compassion l'autre jour - ouais hein, genre c'est de ma faute si le passage piéton c'est des pavés... heureusement, il était 8h du mat', et depuis je commence à avoir la technaïque)


N'empêche que les chaussures à talons argentées avec un trou devant c'était la top mode dans les années 60. Parole de Dirty Dancing watcher. (Non non, je ne suis pas futile... J'ai juste légèrement flashé sur le bad-boy-en-fait-gentil-et-surtout-super-danseur Patrick Swayze. Comment ça je suis pas la seule ?)

mercredi 25 avril 2007

Sur la route de Madison



Ce film restera celui qui m'aura le plus marquée, le film de mes treize ans, de mes quinze ans, de mes dix-huit...


Celui qui m'aura fait pleurer à chaque fois, moi qui avais décidé que j'étais trop jeune pour pleurer (oui bon ça va hein)...

Celui qui me fait toujours pleurer à des moments différents, puisque la vie me change, et que plus on vieillit, plus on le comprend, plus on est touché, et plus par les mêmes choses...

Celui qui me fait pleurer comme quand on pleure et qu'on ne peut pas s'arrêter, parce qu'il nous fait voir des choses qu'on sait et qu'on aurait voulues, et que, même s'il fait souvent bon de voir la vérité en face, on aurait préféré l'oublier encore un peu...

mercredi 4 avril 2007

Roman Holiday


Parce que j'aime les grands classiques
Parce que il y a un beau baiser en noir et blanc
Parce que c'est Audrey,
et que her elegance will always be an attitude
Parce qu'une histoire de princesse,
de temps en temps, n'a jamais fait de mal à personne...



lundi 19 mars 2007

Azul



Azul Oscuro Casi Negro.
Vendredi après-midi au mk2 Odéon avec Stefano ; un plan de dernière minute comme on les aime (enfin à part mon porte monnaie, mais bon...)

Hum, bref, bon film...
mais personnellement, je préfère encore Almodovar.