vendredi 29 février 2008

Quand je vous dis que l'administration...


...c'est vraiment le grand n'importe quoi, c'est que c'est VRAIMENT le grand n'importe quoi. J'en veux pour preuve notre périple interminable d'affectation en troisième année, et la procédure de confirmation de celle-ci.


C'est qu'après la blague kikoolol peu appréciée (mais de plus en plus avec le recul) d'un petit plaisantin dont le nom est encore inconnu (mais évidemment, les rumeurs circulent, hein), c'est au tour des bureaux de la DAIE de tenter de nous faire rire (au moins j'ai décidé de le prendre comme ça).


A 17h53, je reçois un mail sorti de nulle part, et qui s'appelle « erreur – lettre d'engagement 3ème année », et suis là mais queeeeeeelle lettre d'engagement ???, et par là même mais queeeeeeeelle erreur ??? Mais bref, étant donné que le contenu de la lettre n'était que


« Chers étudiants,

Certains d'entre vous ont reçu un mail intitulé : lettre d'engagement 3éme année.

Merci de ne pas en tenir compte. Il s'agit d'un mail test. Le mail confirmant votre affectation du 4 février va suivre .

Bien à vous. »


je ne me suis pas trop inquiétée.


La suite de l'histoire c'est quand, à 18h13, je reçois un second mail, à l'air officiel, qui dit


« Chère Mademoiselle ,

J'ai le plaisir de vous annoncer que la commission d’orientation pour la troisième année a retenu votre candidature pour un séjour d’études en 2008-2009 à :

UNIVERSIDAD ORT (Montevideo), Uruguay

Je vous remercie de bien vouloir confirmer votre engagement à effectuer ce séjour en renvoyant le coupon réponse ci-joint, avant le 15 mars 2008, à la Direction des Affaires Internationales et des Echanges (DAIE), au Pôle Mobilité Etudiants. Cette confirmation correspond à un engagement ferme et définitif de votre part.

La DAIE vous préviendra lorsque le dossier de l’université d’accueil sera disponible. Il vous faudra alors remplir et fournir les documents demandés dans les délais requis. Le bon déroulement de ces démarches conditionne l’acceptation de votre dossier par l’université partenaire, laquelle est seule habilitée à prononcer définitivement la recevabilité de votre candidature. Par ailleurs, avant votre départ, un autre courrier contenant des informations utiles à la préparation et à la réussite de votre séjour vous sera adressé. »


et là je dis WHAAAAAAAAAAAAAAAT !!!!!!!!!!! Bon, c'est pas que j'ai quelque chose contre l'Uruguay, hein, mais bon, euh,... OU EST PASSE VASSAAAAAAAAAAAAAAAR !!!!!!!


Bien heureusement pour moi, j'ai découvert ce mail en rentrant ce soir, soit vers 23h, donc pas eu le temps de m'affoler et de psychoter pendant une heure sur les vertus de Montevideo (un Uruguayen m'ayant certifié il y a peu « bahhh, un an à Montevideo, à moins d'avoir un projet du genre devenir une bête en tango, ya pas grand chose à faire, hein... »), puisque j'ai pu découvrir dans les minutes suivantes un troisième mail, envoyé à 19h13,


« Chers étudiants,

Certains d'entre vous ont reçu un mail intitulé : lettre d'engagement 3éme année Ou confirmation d’affectation 3éme année.

Merci de ne pas en tenir compte. Il s'agit de mails - test. Le mail confirmant votre affectation du 4 février va suivre . Il s’intitulera AFFECTATION EN SEJOUR D’ETUDES.

Bien à vous. »


TU SAIS CE QU'ILS TE DISENT LES CHERS ETUDIANTS ????????? (dites, c'était comme ça l'année dernière aussi ?)... Et en attendant, toujours pas reçu à ce jour de mail intitulé « Affectation en séjour d'études », hein.

mercredi 27 février 2008

Ma chambre

C'est parti d'une réflexion de Valentin, sur msn : "t'as fini de ranger ta chambre ??? la question qui rode sur toutes les lèvres". Alors, même si je doute qu'elle soit vraiment sur toutes les lèvres, eh bien quand même oui, j'ai fini de ranger ma chambre.

Elle est toute belle, toute propre, toute blanche, je m'intoxique à l'odeur de peinture depuis trois nuit, et j'ai cru que je n'aurais jamais le courage de tout remonter et re-ranger, mais finalement, j'y suis arrivée ...

Au menu retrouvailles :
- mes anciennes peluches (nooooon ne les jette paaaaaaaas), et mes peluches moins anciennes (ouais vas-y, brûle là carrément, bien fait pour sa gueuuuuuuuuleeeeeeeeeeeeeeeeeee - hum restons calmes et dispos, ok ?)
- des vieux numéros du Monde Dossier et Documents (pratiquement jamais ouverts... certains encore dans le plastique, ah bah, c'est malin, tiens)
- des tonnes de poussières (à me faire éternuer 6 fois d'afilée - ouais, j'ai compté)
- des vieilles lettres ( de copines, d'amis, d'amour - ah le temps lointain et bref où l'email n'était pas encore au coeur de ma vie)
- les photos de classe collège-lycée (mouahahaha t'as vu ta tronche ? et puis les trous découpés de ceux que je n'aimais pas)
- mes premiers J'Aime Lire (Les Yeux de Salka, THE conte)


Au menu triage :
- les photos (comment ça je ne veux pas garder cette photo floue et cornée des girafes du Zoo de Vincennes ?)
- les livres (Adieu "le bac de philo pour les nuls", mais aussi certains livres de poche que je n'aime pas, que je n'aime plus, que je ne relirai plus - mais je garde, obviously, mon cher Fredbeig, contre vents et marées)
- les cours (j'ai tout jeté !... sauf les textbooks du cours d'éco de DSK, un peu pour l'orgueil, et puis mon gros classeur du bac de français - monsieur lambeeeeeeeeeeeeeeeert)


Je sais, ma vie est passionnante. Mais pour me ratraper, je vous glisse cette chanson que j'écoute en boucle, et qui a rythmé mon rangement...

free music

lundi 25 février 2008

Risoul, trop pire cool



Ahhhh de retour de Risoul, la tête et les idées fraîches, après une semaine de beau temps total et de ski (plus ou moins) intense... C'était ambiance colonie de vacances, remixée, bien évidemment à la sauce de notre chère école, car, quand les habituels « rebelles » du fond du car entreprennent, vers les trois heures du matin, un quizz de dates historiques, tout en faisant bénéficier l'ensemble des passagers d'un enregistrement soporifique des discours de Raymond Aron sur Montesquieu... ...pas de doute, c'est bien Sciences Po !


La semaine est passée à une vitesse incroyable et, si on retire les heures d'attente dans le froid polaire à l'arrivée, la journée de départ passée de café en café à ne rien faire, les quelques bleus que j'ai sur les cuisses (et pas de teq'paff ici, hein) et le rhume que je me traîne depuis trois jours, on en garde des souvenirs géniaux.


Avec mes trois colocs, Carole, Nora et Juliette, la vie en communauté a été une partie de plaisir, avec quelques tâches prédistribuées (a qui achètera les baguettes le matin / préparera les repas / fera la vaisselle), et les sessions délibérées de commérage à l'appui, à nous faire remarquer sur les télésièges (« c'est drôle, deux blondes qui ragotent sur une blonde », nous a d'ailleurs lancé un illustre inconnu).


L'appart a été pratiquement tout le temps sans-dessus-dessous, mais c'est bien parce qu'on aime ça. Les repas étaient épiques, et nous avons été bien contentes, à certains moments, que personne ne nous voie, et que les murs aient été si épais que même quand nous hurlions toutes les quatre des tubes d'un niveau intellectuel laissant à désirer, personne ne nous aie entendues (incroyable... mais vrai !). Quand à nos provisions, si nous n'avions pas d'alcool, je peux vous assurer que la grenadine et les BNs ont fait fureur lors des parties nocturnes de tarot.


La semaine a été rythmée au son de Justice (Because we / are / your friends // You'll / never be alone again / you come onnnnnn...) , de Rise Up (I want to flyyyyyyyyy // over the rainbowwwwwww // so highhhhhhhh) et de vieux tubes ringards, sans oublier une heure passée à chanter la BO des Chansons D'Amour in extenso.


Les pistes étaient belles, pas très nombreuses, mais assez pour ne pas s'ennuyer en six jours, la neige de moins en moins bonne au fil des jours, mais on ne va pas se plaindre, le bar l'Apache et la boîte La Grotte Du Yéti (vous admirerez la profondeur des appellations) vite connues, mais du moment qu'on a un peu d'alcool et de la musique, que demander de plus ?!



Bref, plein de bons souvenirs, de grands fou-rires et une bonne déconnexion avant le 2d semestre...

dimanche 24 février 2008

- Et je tague

Fraîchement revenue du ski, et avant de prendre le temps de vous le raconter, je m'empresse de répondre tardivement au gentil tag de Grégory...


Les règles du jeu :

- Mettre le lien de la personne qui vous tague
- Mettre le règlement sur votre blog
- Mentionner six choses/habitudes/tics importants chez votre petite personne
- Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant le lien de leur page perso
- Avertir directement les personnes taguées


Donc, six choses/habitudes/tics importants chez moi... ouhla, ça va être difficile de faire vrai et intéressant à la fois, m'enfin, pourquoi pas. Je n'ai pas trop d'idée alors je vous donne tout et rien à la fois, hein.


1 Avant de dormir, je compte les heures de sommeil qu'il me reste. Bon, ok, c'est un groupe facebook qui m'a inspiré ce tic, mais c'est vrai ! Même en rentrant du Gala, l'année dernière, vers cinq heures du matin, je me suis dit « allez, quatre petites heures de sommeil, et après je file en cours d'éco... »


2 Je dis tout le temps « putain », en effet ce n'est pas très classieux, mais bon, les tics de langage sont ce qu'ils sont. Alors, que je sois contente, triste, énervée ou fatiguée, il n'y a que l'intonation qui change. PUTAIN !!!


3 Je suis constamment à la recherche de ma carte imaginaire et de mes clefs. Je me rappelle notamment d'avoir saoulé Chloé chaque jour de nos trois années de lycée avec des multi-quotidiens « atteeeends j'ai perdu ma carte Imaginaire !!!!!! »


4 quand j'achète un magazine ou l'autre, je le feuillette en entier en une seule fois, et j'y reviens ensuite, des semaines, voire des mois plus tard, pour y découper les extraits qui m'intéressent le plus, et en faire des carnets que je garde, puis jette, par dizaines


5 Dans le même genre, je corne le bas des pages où je trouve des phrases, des passages, qui me plaisent bien. Du coup, on peut facilement reconnaître les livres que j'aime (= plein de pages du bas cornées), de ceux que je n'aime pas (= aucune page cornée). Et c'est comme ça que L'amour dure trois ans... ...a vu l'intégralité de ses bas de pages pliés, parfois surpliés, histoire de faire une gradation (nan, je suis pas tarée)


6 Après une rupture, j'écris. J'envoie des tonnes d'emails à la personne, qui bien souvent n'en a rien à faire. Des pages et des pages, désespérées, colériques ou nostalgiques, simplement parce que ça me fait du bien d'écrire, et que surtout ça me fait du bien de me savoir lue par lui, qui qu'il soit. J'ai toujours honte, après, mais bon, quand c'est fait...


Bon, voilà. Et je tague :

vendredi 15 février 2008

Des envies de poudreuse


Ce soir, je pars au ski. Oui, ça fait bien deux ans et des poussières que je n'en ai pas fait, mais ça promet quand même d'être très cool. Et puis, je n'ai pas peur du ridicule, et tant que je ne fais pas de snow, j'ai moins peur de me casser quelque chose (non non je ne me suis pas déjà pété le poignet non). J'ai hâte du froid, de la neige, de la fête et du soleil (pitiééé) ; je vous raconterai.


En attendant, comme d'habitude, j'aurais voulu vous écrire plus. Oui, je sais, mon billet de Saint Valentin a disparu, m'enfin, je crois que ça vaut mieux comme ça. J'aurais voulu vous parler de tous les films que j'ai vus (et de tous les dvds que Télérama m'a gracieusement offert), de la soirée des Faux Lonely Hearts hier soir chez Stefano, de mes récents trajets dans Paris sur des scooters divers et variés, de mes nouvelles trouvailles musicales, de ce qui traîne dans mes poches, de la grève de LA qui s'est terminée, et d'encore plein d'autres choses, mais ça restera pour après...


Parce que, en réalité, j'ai passé ces trois premiers jours de vacances à... vider ma chambre, de fond en comble. Non, je ne suis pas devenue maniaque, ni prise d'un soudain élan de faire le vide pour prendre un nouveau départ, parce que bon, ces trucs-là, disons que moi, ben, j'y crois pas trop (« ouais, tu jettes la moitié de tes souvenirs, tu verras, ça va changer. » ???).


The thing is, j'ai un dégât des eaux. Non, j'ai pas de voisin du dessus qui tire trop fort la chasse, mais oui, ma chambre est sous les toits (ouiiiii j'ai une chambre mansardée, et même que je vois le Sacré Coeur en tout petit au loiiiin) et la pluie filtre. Bon, c'est pas très grave, hein, simplement bah faut repeindre. Donc du coup, faut que je vide tous mes fatras, mes piles de machins, mes trucs égarés depuis des lustres...


Aux textos affolés « dis tu sais pas où je peux trouver des cartons de type déménagement ??? » j'ai laissé place au rassemblage de grands sacs (pour une fois que ces sacs démesurés de la fnac vont servir). Et puis, j'ai vidé, j'ai rempli. Je n'ai pas encore trié, non, je laisse ça pour la dernière semaine de vacances, pour faire ça au calme, et puis parce que j'aime bien remettre à plus tard ce que je n'aurai jamais envie de faire.


Ca fait bizarre d'avoir décroché tous mes posters d'adolescente, et les cartes postales de Valentin, la photo qui garde en son dos l'écriture de mon grand-père, des vieux papiers où l'on ne voit plus rien. Le plus dur, ça a été de rassembler tous mes cahiers. C'est fou le nombre de conneries que j'ai pu écrire, depuis le collège. J'hésite entre vous dire que j'ai énormément changé, ou alors pas tellement. Et non, je n'en ai pas jetés. Je les ai tous mis dans un autre sac, et j'appréhende le moment où je me déciderai à finalement les trier, parce qu'il faudra bien que je le fasse, sinon, à ce rythme, c'est pas un sac qu'il va me falloir, mais un garde-meubles !


Bref, on reparle de tout ça dimanche 24 février !

mercredi 13 février 2008

Alabama song

En ce moment, je manque de temps. Du coup, niveau lectures, c'est simple : soit j'adore, et je dévore, soit ça ne finit pas de me convaincre, ça traîne pendant des lustres sur ma table de nuit et dans mes sacs, pour finalement finir oublié sous mon lit...


Alabama Song fait partie de la première catégorie. Autant j'avais détesté Weyergans, autant le Goncourt de l'année dernière est formidable.


Portrait à demi-imaginé d'une grande dame, icône des années folles, des années 1920, Zelda Fitzgerald, la femme de Francis Scott. J'admire la capacité de Gilles Leroy à se mettre dans les mots d'une femme, à retransmettre les sentiments, les sensations, les souvenirs d'un esprit schyzophrène et délirant, qu'on a pourtant tellement envie de croire.

Je n'ai jamais été une maîtresse de maison, ni une femme au foyer. Je laisse ça aux bonnes femmes. Je n'ai jamais su organiser un dîner, encore moins cuire un oeuf. La vaisselle, la lessive, nada. En fait il n'y avait rien à tenir, ni maison, ni ménage, ni buanderie car nous ne possédons rien. On déménage tout le temps d'hôtels en meublés. Ne rien posséder nous ruine. L'idée d'acheter une paire de draps ne nous a pas effleurés, par exemple. Quant à broder une paire de draps ou rien qu'un mouchoir, comme font les bonnes femmes, vous imaginez, professeur. J'aimais cette vie, ce tourbillon. Scott disait ça à ses amis : « j'ai épousé une tornade. » Vous ne pouvez pas savoir, professeur, la violence des tornades en Alabama. Je suis comme le ciel de mon pays. Je change en une minute. L'ironie du sort est de finir dans une chambre d'hôpital, réduite à n'être plus qu'une femme-tronc, une tête qui sort de la camisole.

mardi 12 février 2008

VACANCES ! ! !


Tout est dans le titre !
(mais un nouvel article demain !)

dimanche 10 février 2008

I'm siiiiiiiiiiiiiiinging in the raiiiiiiiiiin


Il y a longtemps que je n'ai pas reparlé de musique, vu qu'en plus je suis dernièrement atteinte de la fièvre acheteuse des disques... J'ai donc maintenant sur ma nouvelle étagère de disques trop belle (ouais bon, sur la pile à côté de mon lit) :


  • Ayo, une sorte de Bob Marley popisé, un peu répétitif et pas très original, finalement

  • Rogamar de Cesaria Evora, parfait pour mettre de bonne humeur le matin. Il y a un duo avec Cali qui rend plutôt bien ; si je devais n'en retenir qu'une, ce serait São Tomé Na Equador (que je ne trouve nulle part pour vous la linker)

  • Ne me quitte pas de Nina Simone, que je ne connaissais pas., enfin si, vaguement, par Before Sunset, mon film culte de l'année de terminale, où Julie Delpy est totalement fan d'elle. Dans ce disque, elle fait une originale reprise dudit titre de Brel, on y trouve aussi le traditionnel My baby just cares for me, et la belle version originale (merci Anaïs pour la précision) de Lilac Wine.

  • Feist, Let It Die, que j'a-do-re... Ce n'est pas le disque où il y a son fameux tube « 1 2 3 4 », mais il est tout de même très très très bien, genre du Keren Ann amélioré. C'est léger, gai, et doux à la fois, comme des fraises tagada, parmis mes préférées Mushaboom, One Evening et Tout doucement, entièrement en français (naaaan tu crois ?)

  • et aussi on devrait y trouver Frank, d'Amy Winehouse, juste parce que je ne connaissais pas, mais hum en fait il n'est pas sur la pile, because je l'ai passé à A. ...


A part ça, j'ai découvert un nouveau ouèbesaïte ! Ca s'appelle airtist, et le principe est simple : une page de pub contre un téléchargement gratuit, l'artiste étant rémunéré par l'argent de la publicité diffusée. C'est une solution comme une autre au problème du téléchargement... ...et puis on peut faire autre chose pendant la page de pub, haha.


Et sinon, je suis toujours accro à Damien Rice, mais de Accidental Babies je suis passée à The Animals were gone...

jeudi 7 février 2008

Chronique d'un partiel d'enjeux po.



Je n'ai pas pour habitude de raconter les détails des exposés et autres types d'évaluations, mais il faut avouer que là, la tentation est trop forte. Après le partiel de mardi, on avait, ce matin, partiel d'Enjeux Politiques.


Couchée la veille vers une heure, debout presque six heures plus tard, je me rends compte juste avant de partir que hum, une trousse avec des crayons pour écrire, ce serait pas con, pour un partiel. Quinze minutes plus tard, sur le quai du RER B... Dix minutes d'attente. Puis quinze. Puis « ce train ne prends pas de voyageurs ». BORDEL !!!! Tous les chemins mènent à Rome, mais un seul à Arcueil, alors les problèmes de la RATP, merci... et ce n'est pas demain la veille qu'on s'y rendra en taxi, croyez-moi !


Toutefois, j'ai un peu de (mal)chance et, à huit heures trente pile poil, je gravis les derniers escaliers qui mènent au quatrième étage de la maison des examens (non ils pouvaient pas nous mettre au premier non). Bienheureusement, le partiel est reporté d'un quart d'heure, parce qu'il y a des encore plus retardataires que moi. Donc on profite du quart d'heure pour se confirmer les uns les autres la rumeur facebookienne qui prétend que le sujet serait sur les langues en Europe, et qui m'a valu quelques relectures nocturnes de cours et autres articles wikipédiesques, au profit desquelles j'ai sacrifié Rawls (et puis aussi parce que mémoriser Rawls en une nuit, c'est couru d'avance que c'est impossible).


8h45, « vous pouvez prendre connaissance des sujets ».


1 – En quoi l'équité est-elle supérieure à l'égalité ?

2 – Sommes nous vraiment des modernes ?


Surprise dans la salle. Quoiiiiiiiii mais elles sont où les langues ?!!!!! Ah bah merci la rumeur, hein. Le premier faisant une référence non négligeable à notre cher John R., je me lance dans le deuxième. Sommes-nous vraiment des modernes ?... Et ta soeur, j'ai envie de répondre, mais bon, par respect pour le correcteur, je creuse quand même un peu plus.


Après, vous la connaissez, l'histoire. Rassemblement des connaissances, plan, etcetera etcetera, ma culture philosophique étant assez restreinte, puisque je suis hermétiquement fermée à cette matière depuis que je me suis coltinée un 8 au bac (ouais, coefficient 7, payyyyyye ta terminale littéraire, paye !)... Donc bon, un petit coup de Descartes, un petit coup de Rousseau, quelques notions de Weber et de Strauss, un refourgueage de BHL et Finkielkraut (non je n'ai pas fait ma fiche de lecture pour rien), quelques hypothétiques idées de Kant, et euh, bon, on va dire que ça passe hein...


Viens le moment de la rédaction. Et, l'introduction finie, je relève la tête. 10H20, encore 2h25, et j'ai une flemme immense. Non mais, vraiment, faut que j'écrive huit pages là ? Pffffff. Enfin, le coeur n'y est pas, mais je me lance quand même.


Sept pages plus tard, vers midi, j'ai le pouce et le majeur totalement bleus, les joues rouges, le chewing-gum sans goût. Je pousse un gros soupir à me faire mal regarder par ma voisine, ce que j'ai écrit n'a plus grand chose à voir avec mes idées de départ, mais c'est trop tard. Et puis, j'en ai marre, je bâcle une conclusion abracadabrantesque, ne prends pas la peine de relire, et hop, fini, out, terminé.


Voilà. 2 finals done, 2 to go. Samedi matin, rebelotte, alors il faudrait maintenant que je songe à me mettre au droit. Mais bon, là tout de suite, c'est non.

mardi 5 février 2008

L'administration...

... se paye vraiment notre tête !

premier partiel cet après-midi, comme l'exprimait si bien le mail ci-dessous :


Cher(e)s élèves,

Nous vous rappelons que l'examen final du cours "American cultural exception" de F MARTEL aura lieu :

le Mardi 5 février, de 16h30 à 18h30 au 27, rue Saint-Guillaume.


Nous vous remercions de vous munir de votre carte d'étudiant lors de cette épreuve.

Cordialement

Le secrétariat du 1er cycle


Et donc, de 16h30 à 18h30, j'ai, comme convenu, allègrement disserté sur une citation de Jimmy Carter, notamment quant au rôle de l'administration dans l'organisation culturelle des Etats-Unis.

Là où il y a foutage de gueule c'est quand, à 19h17, nous recevons un mail, toujours du secrétariat :

Cher(e)s élèves,
Dans le cadre de l'examen final du cours "American cultural exception" de F. MARTEL, je me permets de vous rappeler que la Direction des 1ers cycles autorise l'utilisation du dictionnaire bilingue anglais/langue d'origine lors des examens pour les étudiants du Programme d'Echange et de 2ème année. Le dictionnaire ne devra porter aucune annotation et pourra être vérifié par les surveillents avant, pendant et après l'examen. Seul l'usage du dictionnaire format papier est autorisé, les dictionnaires électroniques étant formellement interdits. Toute fraude serait sanctionnée conformément aux règles en vigueur dans l'enseignement supérieur.
Restant à votre disposition,
Cordialement,
Le secrétariat du 1er cycle



... BEN VOYONS !!! La prochaine fois, si vous pouviez juste penser à nous l'envoyer AVANT le partiel, ce serait TOP !




lundi 4 février 2008

Goin' to Vassar !


Ce week-end, c'était la dernière ligne droite. A l'angoisse d'un coup de fil de la DAIE vendredi pour incohérence de choix ou manque de places s'est substituée la mauvaise blague faite par un petit plaisantin samedi, qui, s'étant créé une adresse DAIE gmail, a cru très drôle d'envoyer une photo de Louvain et un faux dossier de réorientation à tous les deuxième année, pour enfin laisser place, à 10h, ce matin, aux véritables affectations.


Et résultat........


j'ai mon 2d choix ! I'm goin' to Vassar


Je ne vais pas vous mentir : bien sûr, la déception de ne pas avoir mon premier choix, Barnard College, à New York, s'est un peu fait sentir. Mais les minutes passant, j'ai été de plus en plus contente !


Vassar, c'est la top classe, le Liberal College of Arts and Sciences numéro 11 du top 122 des American Colleges 2008 d'US News. C'est aussi un des Seven Sisters, ces collèges qui étaient le pendant féminin de la Ivy League. Le campus a l'air magnifique, le rapport de stage est enthousiaste et puis, 2h de train pour être à Manhattan, c'est rien ! Sans compter que je vais ainsi marcher sur les pas de Jackie Kennedy, de Jane Fonda et de Meryl Streep.


En tous cas, au rêve de la daily life à NYC s'est vite substitué celui d'une immersion totale dans un campus véritablement traditionnel, qui me donne envie de relire Charlotte Simmons, avec fraternités, bibliothèque gothique, cours trop géniaux (mes problèmes psychomoteurs et moi envisageons d'ailleurs d'ores et déjà de nous initier à la jazz-danse hahaha), traditions et fêtes à gogo...

samedi 2 février 2008

Because I love her

C'est un petit bar, dans une rue perpendiculaire à la rue de la Gaité. On y vient souvent. Enfin, à chaque fois qu'elle y joue. Les gérants sont adorables – et puis ils commencent à nous connaître. Les clients sont toujours sympas, et, à la fin du concert, souvent conquis par sa voix, ils n'hésitent pas à lui dire quelques mots d'encouragement.


Le soir, c'est une atmosphère chaleureuse, tamisée, où il fait bon s'avachir dans les canapés en cuir, à la fin de la soirée, et discuter à n'en plus finir. C'est un endroit qui, avec le temps, est devenu familier. On s'y sent chez nous. Et puis, c'est là qu'elle a commencé.


Je me souviens encore de cette soirée d'hiver, où elle avait joué trois chansons à la pause d'un autre groupe. On avait bien rigolé, et puis... elle avait l'air si heureuse ! Et depuis... de plus en plus de dates, de plus en plus de projets. On n'est pas forcément très objectifs, mais on est tous fiers d'elle, et on vient à chaque fois, on ne s'en lasse pas.


Le bar

Son myspace


et ma chanson, dont je suis hypra fière :