mercredi 28 février 2007

On reprend quand, déjà ?


On n'en finit pas de reprendre les cours. Ou plutôt, on n'en finit pas de venir rue Saint-Guillaume pour rien. Mis à part le cours magistral de Politique Comparée, lundi matin, aux aurores (bon, ok, à neuf heures, mais le réveil a été... assez brutal !), pour l'instant on ne fait rien, ou presque (le presque incluant les quelques malheureux qui ont déjà un exposé pour la semaine prochaine... !).


Et pour preuve : M. Lescure et Mme Mélonio se sont permis une semaine de vacances de plus ; quant à Bruno Rémond, il se donne carrément jusqu'au 15 mars. Si seulement le secrétariat prenait au moins la peine de nous prévenir ! Mais non, ils nous laissent gentiment faire des allers-retours pour rien... Enfin si, pour consulter avec exaspération un tableau planqué au fond du Petit Hall, et pour finir à la cafète, à discuter entre copines et à s'informer des soirées à venir.


Les maîtres de conférence jouent à peu près le même jeu : jusqu'ici je n'ai eu que cours d'économie ! Mais là au moins on daigne nous prévenir par le biais de l'entg (boîte mail made in sciences po), qui recommence à prendre du service après deux semaines de quasi-inertie. Les infos arrivent parfois un peu trop tard mais, dirons-nous, c'est l'intention qui compte !


Donc voilà : le second semestre commence en toute douceur... Mais on ne va pas s'en plaindre ! Une heure de cours magistral par ci, une heure de conf' par là, et la bonne nouvelle de la semaine : un mémoire d'économie à rédiger ! C'est tout ce que vous avez trouvé pour vous convaincre que si si, c'est vrai, on bûche dur en économie, Dominique ?


lundi 26 février 2007

Sur les bancs de Boutmy



Ah... retour. Retour du métro bondé du matin, retour rue Saint Guillaume, retour des portes trop lourdes, retour en Péniche, retour en amphi... Ca fait du bien de retrouver l'amphi d'Emile !


Boutmy et son sol en pente qui permet de surveiller, détailler et commenter les arrivées ; nos places habituelles, cinquième-rang-du-fond-au-milieu, aujourd'hui avec Ludivine, Carole et Morgane...


Boutmy et les bruits de clavier, les sons d'ordinateur qui s'allument, ou des connexions qui échouent... Boutmy et les murmures des conversations, qui souvent enflent, à l'habituel désespoir d'Olivier Duhamel...

Boutmy et ses bancs à deux, collés à la table, si près qu'on ne peut pas croiser les jambes, et qu'il faut souvent s'avachir pour être à l'aise devant son écran... Boutmy et les tables qui pourraient presque être classées monument historique, comme les parquets d'Hélène Boucher, les tables toutes taguées où on ne s'étonnerait presque pas si on y trouvait un authentique « Bernadette + Jacques = <3 » au typex desséché...



L'amphithéâtre Emile Boutmy, un lieu (presque) mythique.

dimanche 25 février 2007

Reprise : J-1


Bilan des vacances ? J'ai amplement profité de mes meilleurs amis : Chloé, Valentin, Rémi. Cafés, soirées, promenades... J'ai déjà raconté. Je me suis bien narcissiquement occupée de moi, presque une CDREF (Cure De Remise En Forme, sic. Carole !) : masques, vernis, rangement, écriture, découpages, shopping, téléphone, emails... !

Je n'ai pas été très active, c'est vrai, mais j'ai été fatiguée et peu téméraire une bonne partie des deux semaines, et puis entre ceux partis au ski, ou à l'autre bout de la terre (isn't it Maëlle !), et ceux rentrés chez eux... J'avoue sans honte que je me suis un peu ennuyée à la fin. Je le confesse, j'en suis même venue à lire Berstein, mais le premier chapitre regroupant basiquement toutes les réponses auxquelles je n'avais pas su répondre, je l'ai bien vite refermé ; j'ai failli ouvrir le bouquin de Dudu, et puis finalement non, il ne faut pas abuser.




Alors verdict : les vacances ont été un grand bol d'air frais, de repos et de détente, attendu et apprécié. Mais, contrairement à la rentrée de janvier, j'ai hâte cette fois que tout le monde regagne Paris, que les cours, les soirées, bref l'agitation habituelle reprennent...

...Que je recommence à trouver que la vie passe trop vite !

samedi 24 février 2007

Vacances parisiennes, je vous aime !



Vendredi était un jour de vacances comme je les aime.


#. Réveil à 10h passées, et pas à 6h32 précises comme d'habitude, et surtout, réveil naturel, parce que je n'avais plus sommeil, pas parce qu'une sonnerie toujours si désagréable, quelle qu'elle soit, m'a tirée de mes rêves. En plus, j'ai rêvé cette nuit. Et je m'en rappelle encore. Voilà qui n'arrive plus souvent.


#. Coups de fil vers midi, pour organiser ma journée qui pourtant prévoyait d'être vide... finalement non ! C'est ça qui est bien aussi : ne rien prévoir, on verra bien... Donc, je débarque encore une fois chez Stefano une heure après... Stefano, Rémi et leur ami anglais, en plein petit déjeûner tardif dans le désordre typique d'un petit appartement masculin.


#. Vous vous en doutez, j'ai encore une fois passé l'après-midi avec Rémi ! Promenade cette fois sur les quais de la rive gauche, dans le petit jardin à côté de l'Académie Française, le Pont des Arts, on a poussé jusqu'au Louvre, et puis retour à Saint-Germain des Prés. Un café rue de Bucy, comme toujours en terrasse, pile au centre face au croisement, pour regarder passer les gens.


#. Déjeûner d'un macaron au chocolat géant acheté rue Bonaparte ; on entre chez Comptoir des Cotonniers, chez Gudule, on reluque les montres hyper-chères et puis, comme il commence à pleuvoir pour de bon, on rentre prendre un autre thé chez Stefano. Coup de fil de Maëlle, enfin des nouvelles de l'exilée à Boston !


#. Vers 17h je retrouve ma mère pour lui montrer les trouvailles faites dans les boutiques, et accessoirement les lui faire payer ! Réconciliation entre les goûts de celle qui paye et de celle qui porte, la hâche de guerre est finalement enterrée...


#. Théâtre avec mes parents à 20h à l'Odéon, L'Affaire de la rue de Lourcine. Première partie décevante ; ensuite pièce légère, très drôle, dont on ressort avec le sourire et la chanson dans la tête... Jolis décors, en tous cas.


#. Dîner au Comptoir Saint Germain, produits du terroir en veux-tu en voilà... Crème de lentilles for myself, puis tarte tatin. Discussions animées, le futur, les projets, le boulot, les collègues, les vacances...


#. Rituel retour en 63, et puis au lit vers une heure, après un (autrefois rituel) email à Pierre, et après avoir consulté les blogs de Valentin et Chloé, partis tous deux en Bretagne...

jeudi 22 février 2007

Clining up



Grand chamboulement de pré-printemps. J'ai TOUT rangé de fond en comble dans ma chambre. Ouaip, même qu'elle est toute propre, mais que j'ai déjà commencé à la déranger...

J'ai ouvert toutes les boîtes, celles où d'habitude j'entasse tout sans trop regarder, pour ne pas jeter ; j'ai trié tous les vieux bijoux de pacotille et de pas pacotille aussi, replié tous mes vêtements (maintenant que je peux TOUS les mettre, haha !)...


J'ai jeté la plupart des magazines (des numéros de The Economist à peine sortis du plastique... heureusement que je les récupère gratuitement) en les passant d'abord par la case découpage (les vieux Muse en ont pris un coup, les quelques numéros d'Elle aussi !), balancé enfin toutes mes notes de cours sur des feuilles volantes sans queue ni tête du premier semestre (Depuis quand j'ai eu un cours d'IP sur Montesquieu ?!)...


J'ai rangé les livres jamais finis qui jaunissent sur ma table de nuit (tant pis pour Rousseau, Virginia Woolf et Cervantes !), ramassé les perles, tubes de crème, cds oubliés et cables qui traînaient sous mon lit.

J'ai trié les cartes postales (je crois que je vais constituer une collection de celles de Valentin... Tu sais que j'en ai même en double ?! Enfin je ne m'en plains pas...), les photos jaunies qui sentent les vacances, les entrées de concerts/expos/musées/soirées éparpillées un peu partout (les White Stripes, Thomas Fersen, Venise et l'Orient, la Soirée Arrosée, et même le flyer de Kéké&Darsen qui traînait là), et recollé correctement quelques unes sur mes murs.


J'ai décroché les posters (adieu les Lackloves et Eternal Sunshine – mais je garde quand même les Beatles),j'ai accroché à la place le poster de l'exposition sur Coco Chanel au Metropolitan Museum acheté à NY (il était temps !).


Ahhh que ça fait du bien. J'ai l'impression d'avoir rangé dans ma tête en même temps. Mais j'ai évidemment déjà commencé à tout redéranger...

mercredi 21 février 2007

Gibert Joseph & moi


J'ai acheté mes nouveaux meilleurs amis. J'ai cité Le pouvoir politique en France, de notre cher Dudu, et Histoire du 19ème siècle de Pierre et Serge, qu'on ne présente plus. On va bien s'amuser.

Le Trio Infernal...


...et la soirée mémorable.

Chlowé, Valentinoes and myself, une nuit aux airs de samedi soir. Tous les trois pour une fois, ce fut une première très réussie !

Départ rue de Lappe au Chantier Interdit pour un innocent verre (Sex On The Beach ou Nuit d'Amour ?) et quelques chips/guacamole, sous le regard euh disons bienveillant d'Ush, ou Ash, ou quel que soit son nom. Ambiance plus calme que d'habitude, playlist surprenante et mémorable : Franky puis Céline Dion, il fallait le faire (Enfin, No Woman no cry et Santana ont heureusement relevé le niveau) !

Puis expédition au Monoprix, à la recherche désespérée de quelque chose à amener à la soirée, mais la vente d'alcool n'étant pas autorisée après 21h (dixit l'arrêt préfectoral), nous nous sommes rabattus sur un paquet de fritelles pour nous-mêmes, après avoir longtemps hésité entre les différents cocas, et puis finalement non (« salut, on a ramené une bouteille de coca ! »)... Au final, l'épicerie du coin nous a fourni une bouteille de porto.

Ensuite, métro. Direction Parmentier, chez une khâgne dont le nom s'est effacé des mémoires, enfin surtout de la mienne (mais je compte sur Valentin pour rétablir la vérité !). Bonne ambiance, quelques rencontres ou retrouvailles, de gens déjà croisés (le krizabar, notre repère ?) ou entrevus (pendant ces trois années à Hélène Boucher...), potins encore, déhanchage, « là ça devient difficile de tenir sans les murs » (sic. Valentinoes).

Nous sommes partis tôt pour avoir les derniers métros, mais le retour fut de loin ma partie préférée : blagues nulles à répétition (la palme étant remportée ce soir-là par Valentin : « A ton avis, Jean Monnet il avait du liquide ? »), associations d'idées illogiques comme on les aime, chansons (Chloé étant devenue un jukebox ambulant, « Vous les copains je n'vous oublierai jamais »...), fou-rires, et peu importent les gens...

lundi 19 février 2007

Bonnes habitudes



Ces derniers jours, je sors enfin de ma torpeur réparatrice, retour des bonnes habitudes !

Samedi après-midi café dans le marais avec Valentinoes, rendez-vous devant la Fnac, promenade supposée courte qui fut finalement bien longue... Lèche vitrine, belles robes d'été chez Antik Batik et chez Sandro, recherche désespérée DU sautoir merveilleux encore pas trouvé (je crois que je vais finir par me le fabriquer), fouilles au niveau papeterie chez Muji, mais pas de chemise cartonnée noire,... Le Hugo bondé, pas de fauteuil en cuir cette fois, mais on se rabat au Rendez-Vous des Amis (tout est dans le titre !) rue de la je-ne-sais-quoi-Bretonnerie, à voir passer les gens, à commenter, à débattre (non, je ne veux PLUS parler politique ! C'est les vacances !), à rêver à cet été, une fois encore...

Dimanche aprem' à "chiller" chez Stefano, avec Rémi mais aussi en coup de vent avec Philippe / Claire / Maria-Elvira. Chicha, youtube, rap, Gainsbourg et bonnets de ski à l'appui... Soirée seule avec Rémi autour d'un magnifique plat de pâtes au pesto (vie étudiante, quand tu nous tiens...), après vous avoir laissé refaire le monde et surtout les élections (bateauuuu le sujet), place à nos éternelles réflexions hautement philosophiques sur fond de Lou Reed. Et puis ce rituel retour en 63, il y avait longtemps, ça m'aurait presque manqué. Enfin ces après-midi furent un plaisir, comme toujours.

Donc comme vous le voyez, Retour des allers-retours à Saint-Germain, des cafés-refontes-du-monde (copyright Valentin) dans les cafés cosy, des thés-chez-l'un-chez-l'autre (moi ? squatteuse ?!), ainsi que des des interminables conversations téléphoniques à des heures tardives (isn't it my dear Pierre ?)...

Sinon, j'ai repris intensivement mes sessions collage (mes cahiers sont en train de tripler de volume...), j'ai recommencé à écrire, je ne sais pas encore très bien sur quoi, mais on verra... Et pour ce qui est de la musique, les oreilles des voisins doivent commencer à saturer puisque je passe de plus en plus de temps au piano (je m'obstine à massacrer Vincent Delerm ; allez, avec un peu de chance ce sera bientôt à peu près potable)! La guitare reste un peu à prendre la poussière dans son coin, mais je n'arrive pas à progresser de mon niveau de quiche, alors ça m'ennuie (bon ok je peux pas m'empêcher de gratouiller quand même de temps en temps I do de manière toujours aussi pitoyable – mais puisque c'est pour moi-même, qu'est-ce que ça change ?!).

Voilà, la vie reprend son cours normal, et ça fait bien !

vendredi 16 février 2007

Movies


Bon, je commence à tourner en rond ! Mais convalescence forcée jusqu'à demain encore ; alors petite chronique cinématographique, pour passer le temps, et partager un peu.

# Before Sunset



Pour les dialogues, en anglais, pas mal de phrases frappantes par leur justesse, presque que pour les dialogues en fait... Mais non, pour Paris aussi, racollé bizarrement pour les connaisseurs, mais qui sent tellement l'été parisien. Et pour cette belle chanson, dont j'ai déjà parlé, Waltz for a night...

# Irresistible Alfie

pour les couleurs, pour les lumières, pour Jude aussi, et puis pour la musique... Old Habits die hard de Mick Jagger, à écouter absolument...


# Mystic Pizza



Pour le premier rôle de Julia Robert, et pour voir comment la mode ne fait que revenir (n'est-ce pas, mes chers leggings).


# Ma Meilleure Ennemie

Pour la bande originale là aussi (Ain't no Mountain high enough fever !), et puis pour être le film interdit car trop dur mais vu quand même de mes douze ans que je n'avais pas revu depuis longtemps


Rien que des films de fille on dirait... Sinon je commence à saturer des émissions à la con d'MTV (du genre parental control ou made), mais bon, c'est bien parce qu'elle sont si cons qu'on les aime...

mercredi 14 février 2007

Slowly back to normalcy


Je reprends lentement du service... et, rentrée chez moi hier, tout va pour le mieux ! Juste quelques problèmes au niveau salle de bain : lavage de cheveux la tête en bas et les pieds en l'air, inondation de bétadine et éparpillage de compresses à l'appui.

En attendant je me repose, je comate comme jamais, vingt-quatre heures d'affilée, mais en même temps il y a de quoi ; je glandouille, j'ai commencé un nouveau livre que je conseille fortement à tous les nouveaux-scpo, Moi, Charlotte Simmons, de Tom Wolfe, lisez, vous verrez pourquoi je dis ça, et non, ce n'est pas par prétention.

Je regarde des films aussi, mais pas souvent jusqu'à la fin, je m'endors encore trop vite... Enfin j'en ferai bientôt un article, Alfie, Volver, Before Sunset, tous mes favoris, quoi !

Enfin merci à vous tous, pour les textos, les messages, les emails, ça m'a fait énormément plaisir et désolée pour le retard à répondre... mais bon je suis sensée rester paisiblement dans mon deux à l'heure jusqu'à la fin de la semaine.

Alors à très bientôt...

dimanche 11 février 2007

Derniers bons moments



Malgré les mésaventures partiellaires que j'ai déjà racontées, ces derniers jours ont été très agréables, et il y a eu plein de bons moments.


D'abord, le café avec Chloé vendredi après-midi, tout simplement génial ! Chez Prosper (on ne change pas les bonnes habitudes !), vue sur le boulevard, avec des chocolats viennois, des discussions comme nous seules savons les faire, un joli collier avec (carrément !) un coeur en pendentif, on a même vu passer M. Jury, qui fume, nan mais n'importe quoi, franchement, souvenirs souvenirs... Bientôt un nouveau concert, bientôt de nouvelles occasions. Ca m'a fait plaisir de te voir, nos retrouvailles sont toujours si réussies !


Ensuite, la soirée avec les filles, vendredi soir, pas trop tard puisque j'avais ce fameux oral le lendemain, mais juste assez pour se détendre et oublier un peu tout ça... Au Georges d'abord, rue de la Huchette, avec Maëlle, Carole, Morgane et Mona, échanges de potins (encore et toujours!), bilans des partiels, projets de vacances, la rentrée au loin... Puis l'Urgence Bar, plus nombreuses (Ludivine, Anne-Claire et d'autres copines arrivées entre temps), un « joyeux anniversaire » chanté comme il se doit, un joli cadeau plein de souvenirs et d'avenir (merci Maëlle!), des hurlements d'excitation, des coups de fil comprometteurs, et au total une ambiance délirante grâce à des biberons (trop alcoolisés pour moi!) et à notre sympathique dj (killing me soflty fever!).


Après, samedi, journée de retrouvailles avec Rémi revenu de Poitiers passer les vacances à Paris. Rémi fidèle à lui-même avec ses rayban, ses dunhill, sa veste cintrée, ses converses-rouges-assorties-à-l'écharpe, et son petit pull, pas en cachemire, mais presque – non non, tu n'es pas une fashion victime ! (I'm joking, and you know it !)... Déjeuner au Sushi House d'Odéon avec Stefano, à faire genre en parlant trois langues à la fois, à discuter potins, fac, scpo, soirées, etc.. Puis nous sommes partis tous les deux, faire d'abord du shopping peu fructueux, et ensuite traverser comme toujours la moitié de Paris à pied... Partis de Saint-Germain, nous nous sommes retrouvés rue de la Roquette, au premier rang de la terrasse de la Rotonde, avec un café, à regarder passer les gens, à discuter mode, histoires de coeur, d'amitié. Suite du périple dans le Marais, encore une fois ce petit jardin désert, avec la statue et le mur de ruines ; on continue vers Beaubourg, et on finit sur la pointe de l'île du Pont Neuf, à regarder la Seine et ses vagues, la tour Eiffel dans un coin, Piaf et son « je ne regrette rien » dans ma tête, ta Dunhill pour marquer le coup, « pense à la postérité » ! Déjà la fin de l'après-midi, les pieds en compote, mais la tête pleine de souvenirs, d'idées et de bons moments à venir, puisqu'on se revoit bientôt, pas vrai ?!


Enfin samedi soir en famille, Pedro et le Commandeur à la Comédie Française, mise en scène surprenante mais un tout très très réussi... Suivi d'un dîner au Café de la Paix (il fallait bien fêter dignement mon anniversaire!) à tomber par terre, un turbot poëlé à la sauce au beurre, suivi d'un croustillant chocolat-noisette... Miam !


Une fin de semaine réussie, et un anniversaire magnifiquement fêté, bien qu'à retardement.

How to pass your science po exams...



...and possibly fuck everything up.

#1. Institutions politiques : « comment la RFA a-t-elle construit un régime stable ? »
ok, j'aurais pû tomber sur pire (genre « le parlementarisme rationalisé », « le berlusconisme » ou « le phénomène Lula »...), donc l'exposé s'est assez bien passé. Prof ouvert, souriant, et qui m'a mise à l'aise... Puis les questions, la plupart de réflexion. Un peu tordues, mais j'ai répondu à tout, et malgré l'horrible mélange sous le coup du stress et Helmut Kohl qui se retrouve contemporain de la IVème République française, ça devrait aller.

#2. Economie : qcm + dissertation sur l'intervention publique
Arcueil, la foule, les grandes salles, les questions à points négatifs... Du coup, près de la moitié des cases sont restées en blanc. Quand aux quatre pages sur ce cher Abraham Lincoln, espérons qu'elles soient assez correctes, mais je ne sais jamais à quoi m'en tenir... Nous verrons. Enfin, pour la question bonus, j'ai préféré laisser en blanc plutôt que de me ridiculiser, et je crois que j'ai bien fait.

#3. Histoire : « la France des notables (1814-1848) »
Bon. Hum. Ce n'est vraiment pas le sujet à prendre quand on ne sait pas ce qu'est un notable (ce n'est toujours pas très clair d'ailleurs...). En même temps, c'était ça ou « la religion en Europe dans le premier 19ème siècle » (une fois passés Pie IX et le Concordat, on dit quoi ?!). Je ne reviendrais pas sur l'exposé, ce fut, vous vous en doutez, une catastrophe, clairsemée en plus de remarques sarcastiques et bien senties de notre cher et tendre David Colon, terreur des terreurs parmi les profs d'histoire, qui était gentiment mort de rire à la fin des dix minutes. Pour les questions, pareil : une catastrophe, mais franchement, quel intérêt à m'interroger sur le sujet que je n'avais pas choisi et sur lequel, évidemment, je savais encore moins de choses ?... Bref, ce qui est passé est passé ; heureusement Carole et Valentin (au bout du fil) et M. Quagliarini (en direct live) étaient là pour me remonter le moral et faire disparaître mes larmes de rages (franchement, ça m'a servi à quoi de réviser comme une brute ?)

Bilan ?
C'est vrai que les notes de conf' comptent pour 2/3 de la note finale. Dooonc : Wait and see... ... and HAPPY HOLIDAYYYYS !!!

mercredi 7 février 2007

Coup de gueule




L'administration a bien décidé de me souhaiter mon anniversaire comme il faut ! Déjà il y a eu ce magnifique partiel d'économie mardi (soit dit en passant, « les gros poissons mangent les petits » pour expliquer la politique de la concurrence, c'est quand même UN PEU abusé, Dominique !)...


Et aujourd'hui, en consultant encooore une fois ma boîte email, j'ai eu l'inestimable chance de découvrir ça :

« Mademoiselle,
Je suis contrainte de changer la date de votre oral d’Histoire car l’examinateur prévu, Bernard Krouck pour votre oral du jeudi 8 février est alité. Vous êtes donc convoquée le samedi 10 février à 09h00 en salle A13 (au 27 rue St Guillaume). Votre examinateur sera David COLON
. »

En lisant ça je me suis dit d'abord, « NON pas samedi » (et mon anniversaire vendredi soir ? Adieu la nuit de folie... - Chloé nos projets sont maintenus)
ensuite « NOOOON pas à 9h » (même pas boire un verre alors... Enfin, heureusement j'ai pas eu 8h20)
et enfin « NOOOOOOOOOOOOOOOOOON, tout, je dis bien TOUT, sauf David Colon !!!! » (David Colon : l'examinateur le plus sévère et le plus angoissant, après Cyril Delhay, ce dernier étant – dieu soit loué – exilé à Menton pour les partiels).

On dit quoi ? On dit MERCI ! Pfff... anniversaire de merde, oui ! Même le coup du « non mais j'ai une réunion familiale, et puis j'ai un avion à prendre, et en plus je serai malade » n'a pas marché auprès des secrétaires.

Adieu vacances chéries, il faudra donc encore attendre... Je crois qu'il ne me reste plus qu'à me remettre à réviser, ou plutôt à stresser, vu que j'avais pratiquement fini, pour demain... Enfin, fini, fini... au niveau normal d'exigences (hum quoique) ! Maintenant il va falloir que, je ne sais comment, je me booste encore une fois, et que je me remplisse le crâne d'autres informations, trouvées je ne sais où...

Ah oui, au dexième semestre, faites-moi penser à m'acheter un VRAI manuel d'histoire, et à réviser AILLEURS que dans les Que Sais-Je et sur Wikipédia...

lundi 5 février 2007

For the moment

(Thank you Valentinoes for the pic)

Pierre, tu as raison, mon blog est mort en ce moment. MAIS, j'ai des excuses.

D'abord, it's partiels' time (au cas où on n'aurait pas remarqué), et je n'ai pas envie d'écrire pour au total ne blablater que sur ça (mais il y aura, rassurez-vous, un article spécialement conçu là dessus, qu'on rigole un peu !).

Ensuite, c'est mon anniversaire... Que je ne veux pas voir arriver, qui se décompose en quatre soirées différentes à cause des obligations des uns et des autres, et qui n'en finit pas de passer...

Voilà... Enfin ça devrait repartir bientôt, vers la fin de la semaine sans doute...

Et puis demain Arcueil, 3h en prison, économie encore et toujours,... Courbes d'indifférences, mains invisibles, marché du travail et cie, je vous hais !

Sur ce j'arrête cet article trop court (ça changera de d'habitude), et j'éteins la lumière.
Bonne nuit.

dimanche 4 février 2007

Evasion dans Paris



Comme le ciel était bleu, aujourd'hui, ensoleillé et bleu. Du haut de mon bureau, près de mes fenêtres en alcove, j'ai rêvé toute la journée au lieu de faire de l'économie, en regardant en contre bas... les toits gris-bleus, la cour de l'école, le sacré-coeur au loin, et les bruits de l'avenue...

Temps bleu et froid de l'hiver parisien, comme je t'aime ! Tu me donnes envie de me promener, de marcher et marcher encore, pendant des heures, comme avant... Marcher les mains dans les poches et le nez dans ma grosse écharpe, marcher sans céder à la tentation du bus ou du métro, marcher sans y penser et continuer à marcher... Marcher dans les petites rues, marcher sans savoir où je vais, sans savoir où j'arriverai précisément, marcher et partir bêtement à la petite aventure du coin de la rue, pas si terrible c'est vrai, mais toujours si amusante...

Marcher en partant de la maison, traverser et rejoindre les quais de la rive gauche, près de la Seine toujours trop grise, et qui n'est pas encore trop haute. Marcher là où on fait des piques-niques l'été, marcher là où les gens dansent en juin, marcher sous Jussieu, et regarder en face le canal Saint Martin.

Marcher en contre-bas de Notre-Dame, la saluer de loin pour éviter la foule, faire un clin d'oeil à Ipesup et puis couper par les ruelles de l'île de la Cité, passer devant la boutique en couleurs, Parallèle ou Paradoxe ?, devant Bertillon, fermé à double-tour en attendant des jours plus chauds, devant Amorino, et devant ce restaurant...

Marcher encore, pour revenir, sur les quais de la rive droite... Marcher pour à tout prix éviter Châtelet... Châtelet trop bondé, trop bruyant, trop encombré ; pour éviter la rue de Rivoli, aussi.
Marcher près des bouquinistes jusqu'à la station Pont Marie, feuilleter les livres, sourire devant les couvertures, et puis me fondre à gauche dans le Marais, à la recherche de nouvelles rues, où de celles que je n'avais pas retrouvées...

Marcher au milieu des gens, la masse du Marais, elle, me plaît bien, et puis dès qu'on s'écarte, elle disparaît. Repasser devant Chez Marianne, et avoir faim d'un Fallafel même si ce n'est jamais l'heure ; marcher dans le petit parc ; marcher et entrer encore une fois chez Antik Batik, chez Bensimon, et dans ces fripperies de la rue des Rosiers, où j'essaye toujours tout et n'achète jamais rien...

Marcher évidemment place des Vosges, repenser à Hugo, aux Hugos que je connais et au Hugo, le café ; sourire à l'homme qui vend ses aquarelles, me dire qu'il ne se rappelle sûrement pas de notre conversation de l'autre fois.

Revenir enfin par Bastille, en souriant au Flag, à l'Idiana, à l'Inguana, au Starbuck's, au Café Français, à la Fnac musique, au Paradis du Fruit, à Paul Beuscher, à Coffee & Friends aujourd'hui disparu ; bref à tous mes souvenirs d'il y a quelques mois...

Rentrer oui, rentrer par le grand axe de la Coulée Verte, pleine de poussettes et de rollers ; croiser sans doute quelqu'un ; m'arrêter chez No' pour voir les statuettes et respirer l'odeur de bois ; passer devant l'école primaire, et devant l'école maternelle qui lui est adossée, la trouver bien silencieuse ; passer devant la boulangerie et rêver aux tartelettes du dimanche midi... Et puis rentrer chez moi, enfin, tranquille, comme apaisée.

Que ne ferait-on pas pour ne pas rester chez soi à réviser...

vendredi 2 février 2007

Dernier Tango à Paris


Comme quoi les vieux films ne perdent rien de leur force.

Elle, lui ; comment devenir adulte contre comment arrêter de vieillir et refuser de souffrir ; ses vingt ans contre ses quarante ; un jeune couple qui essaye vaguement de naître contre le veuf d'une suicidée ; pas de noms, pas de vies, rien en commun, sinon l'intimité partagée...

Un Marlon grisonnant beau à en mourir, dans ce jeu de lumière, de contrastes, de noir et de profils, qui joue à merveille son personnage torturé... Face à une Maria Schneider dont la jeunesse rayonne et qui fait si bien la femme toujours un peu gamine...

Un appartement délabré qui donne sur les toits de Paris ; un matelas à même le sol, au milieu de la grande pièce ; des rats ; de la pluie ; une baignoire ; une robe de mariée ; du beurre ; un drap suspendu dissimulant quelque chose ; un tango, forcément, à la fin, grotesque ; peu de mots ; du désir ; du plaisir ; de l'amour aussi, quand enfin on s'en rend compte, mais trop tard, comme d'habitude...

Et surtout, surtout, tellement de sensualité...

« Who the hell were we ? »

jeudi 1 février 2007

Hommage à "René-Eric"



Les partiels continuent d'approcher, et le stress, un peu bête c'est vrai, mais inévitable, continue d'augmenter. Les cours se finissent, pas d'états-d'âme particuliers, l'émotion stupide des fins n'a pas surgi cette fois.

Gros contraste par rapport à d'habitude (fin de vacances en groupe, de voyages, et sans oublier the climax of the terminale...). Est-ce parce que ce n'est que le premier semestre de cinq années qui semblent encore longues ?

Je suis même plutôt bien contente de ne plus avoir anglais et, oh délivrance, de ne plus être obligée de supporter Delhay et ses faux sourires tous les jeudis. Notons toutefois que ce dernier cours de lecture/écriture était presque agréable, enfin... plus libre dirons-nous ! Petit clin d'oeil involontaire de notre dear Cyril : alors que je lançais une pique contre le règne du politiquement correct à scpo, le voilà qui me réponds "mais vous n'avez rien perdu de votre verve depuis le début du semestre... vous savez, vous devriez écrire un journal sur votre vie à Sciences Po". Hum, vous ne croyez pas si bien dire, mon cher... (en espérant qu'il ne vous tombe jamais sous les yeux, d'ailleurs !)

Néanmoins, quelques réserves peut-être pour le cours de géographie... Et oui, il a bien fallu, hier, faire nos adieux à M. Dagorn... Dommage ; son cour était vraiment intéressant, mais j'en ai déjà parlé dans d'autres messages (cf. mon article Mass destruction or mass distraction ? de décembre...).

Du reste, la culture de cet homme est tout simplement hallucinante. Il n'y a pas un livre de géopolitique qu'il n'a lu, pas une revue historio/politico/géographique dont il n'a pas la dernière parution, pas un article sur internet qu'il n'a pas parcouru... Ses cours nous manqueront ; il sait si bien "nous retourner l'esprit", comme je le lui ai dit à la fin.

Et c'est vrai, hier encore, en sortant du cours sur l'analyse et la révocation de la thèse d'un bidonville à l'échelle mondiale, malgré les belles photos des plages paradisiaques des Comores, j'avais la tête en ébullition, mes petites idées sur le monde une fois de plus ébranlées, et cette envie éternelle de tout changer, et surtout cette impuissance stupide... Eh oui, "le paradis a des inconvénients", comme il l'a si bien dit et montré.

Enfin il y a, je crois, des conférences de géographie, en deuxième année... !