vendredi 1 août 2008

Paris ...



Je pars lundi en vacances, et dans moins d'un mois déjà à Vassar. Je pars et je suis heureuse d'avoir autant profité de Paris. J'ai, dans les deux derniers mois, payé plus d'attention à ma ville que dans toute ma vie ; le départ donne plus de goût aux endroits, aux gens. Je suis retournée dans presque tous les endroits que j'aime, avec les personnes que j'aime, du moins celles qu'il me reste.

... Trainer les pieds rue Bonaparte, prendre des diabolos-menthe au café de la Mairie, profiter du soleil dans le petit square aux bancs-livres de la rue Mazarine, boire du thé dans cette chambre de bonne rue du Four, manger des sushis à Odéon, raconter des ragots rue Vertbois, prendre l'apéro aux Etages, dîner sur le pont des arts et sur la pelouse des Invalides, rire encore une fois en voyant la tour Eiffel briller, traverser l'île de la Cité, aller au Palais de Tokyo se photographier...

J'ai revu Montmartre, j'ai revu le Marais, j'ai revu Bastille, j'ai revu le Canal Saint Martin, j'ai revu République, j'ai revu le Panthéon. Paris en bus dans la chaleur d'été, Paris à pied sous la pluie, Paris en scooter au début de la nuit, et Paris en métro au petit matin, quand les lampadaires s'éteignent, quand sans qu'on s'en soit rendu compte il est déjà demain ...

J'ai été ivre, ivre de lumière, ivre d'amitiés, ivre de vin rouge et de vin rosé, ivre de flèches dorées, ivre de tendresse, ivre de garçons, ivre à ma façon. Ivre jusqu'au dernier moment, ivre, inconséquente, irréfléchie, irrésolument ivre, et si heureuse d'être ici, et de partir, aussi.

Et pour la suite, ce sera !

samedi 26 juillet 2008

Les hommes cruels ne courent pas les rues


Le titre est surprenant. Surprenant mais facile, prévisible, assez prévisible pour que je l'achète sans même trop l'avoir feuilleté aux soldes chez Gibert. Eh, une petite mièvrerie de lecture facile pour l'été, et à 50 cents qui plus est, pourquoi dire non ?


Et voilà que j'ai adoré ce livre. Je l'ai dévoré. Le matin au petit déjeuner, dans le bus en allant au boulot, en revenant, avant de me coucher au lieu de zoner sur facebook ...


Il commence sur une citation de Louise Brooks


« Je n'ai jamais aimé que les hommes cruels. Les hommes gentils, c'est triste, mais on ne les aime pas. On les aime beaucoup mais sans plus. Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? Moi non. »

(...) Hélas ! Les hommes cruels ne courent pas les rues.


C'est une histoire à deux voix, par chapitres alternatifs. D'un côté l'histoire de l'amour affectif d'une fille envers son père, depuis son plus tendre âge jusqu'au décès de celui-ci, malgré les excès, malgré les tromperies, malgré les absences. De l'autre, l'histoire de cette même fille, qui se réfugie à New York pour soigner ses déséquilibres sentimentaux, et recommencer à écrire.


_ T'es une drôle de fille, tu sais.

Il me regarde comme s'il n'était pas en service commandé. Je ne veux pas savoir ce qu'il entend par drôle de fille. Je retiens ce qui m'arrange : je suis spéciale. Je croise les jambes sous ma table et ramène mes savates. J'ai envie de tout lui dire alors. Parce que c'est important et qu'il ne s'en doute pas. Il croit que c'est une soirée comme les autres. Mais il ne sait pas. Je voudrais arrêter d'être en colère, tout le temps. C'est fatiguant. Poser les armes et lui raconter. Que je sais que Bonnie a tout manigancé et que ça me rebute. Que, la première fois que je l'ai vu, j'ai voulu le revoir d'urgence. Que j'aime ses poignets, ses coudes, son sourire, et que je m'en fiche pas mal que tout ça soit américain. Que si je vilipende l'Amérique d'aujourd'hui, c'est que je l'ai trop aimée avant. Que j'aime quand il me regarde avec des yeux qui m'écoutent.

Qui me disent que je suis unique.

Unique.



J'aime comment sont si bien décrites la société New Yorkaise, New York, ses rues, ses restaurants, son ambiance ...


Pourquoi est-ce que je n'ai jamais, jamais remarqué le vrai sourire de Bonnie Mailer ?

Pourquoi ?

Pourquoi j'ai pas compris que la moquette blanche et l'adresse qui pose c'est sa manière à elle de s'en sortir. Qu'elle est venue à New York pour se tailler une place au soleil et qu'elle est obligée de faire comme les autres : de s'or-ga-ni-ser. Blondir, bondir, maigrir, porter un morceau de vison, avoir plusieurs amants, un compte en banque bien rempli et le teint frais le matin au bureau. Epouser un type riche, s'éclaircir les cheveux comme Brooke Shields. Alors seulement elle peut souffler et se dire : « j'ai tout bon : les cheveux, le sourire, la moquette, l'adresse, le compte en banque, les amants, les yaourts maigres, je suis une vraie New-Yorkaise. » Mais, si elle a le malheur de laisser pousser ses racines, de prendre des kilos de plaisir, de baiser toute la nuit à en perdre le souffle et d'être flapie le matin au conseil d'administration des boulettes Kriskies, on ne la loupe pas. Y en a une autre derrière la porte, avec la jupe gabardine, la taille bouteille de lait, le brushing cartonné, les escarpins vernis et le jabot en noeud-noeud, toute prête à s'asseoir sur le fond encore chaud de sa chaise.



... Et bien sûr comment les sentiments, les sensations, les difficultés des relations sont exprimées ...


Les gens qui réussissent à s'aimer du premier coup, je me demande comment ils font.

A mon avis, ça doit être bidon.

C'est vraiment dur de se comprendre, de s'ajuster, au début. Chacun plaque sur l'autre son petit rêve misérable de bonheur en espérant que le miracle va prendre. Que les deux rêves ne feront plus qu'un. Ainsi surgissent les malentendus. On prend un mot pour un autre, un baiser pour un autre, un silence pour une communion. Charlatanisme de contes de fées ! Il n'y a rien de plus dur que les débuts : deux silences qui s'accordent, deux baisers qui veulent dire la même chose ou même deux soupirs à l'unisson. En fait, tout ça part dans toutes les directions mais on se persuade du contraire. On croit qu'on se promène la main dans la main quand on tire à hue et à dia chacun de son côté. Quand, moi, je croyais vivre le début d'une grande aventure, Allan, lui, se voyait pris dans le pétrin d'une relation pour la vie. Quand il m'embrassait dans la Cadillac, il se payait un bon moment sur fond de musique country alors que moi je dessinais des arbres généalogiques, fondais une dynastie à partir de nos deux prénoms enlacés, choisissais ma résidence principale et les prénoms de nos bébés.




"The difficult I do it right now, the impossible will take a little while."

dimanche 20 juillet 2008

Loneliness


Dessin de Garance Doré


Comme je vous l'ai dit, en ce moment je vis seule. Je vis seule dans mon grand appartement familial, car tout le monde est parti en vacances, et moi je suis restée ici. Je n'ai pas organisé de grosse fête, de squatt intensif, d'orgie ; au contraire. A part quelques passages de S., je profite pleinement du silence, de la solitude, d'être un peu seule avec moi.


Je lis. Je lis beaucoup plus. Je lis le matin au petit déjeuner, je dévore Catherine Pancol, Je lis Gombrich le soir sur mon canapé, et Jimenez le week-end dans mon bain. Je rattrape toutes les lectures de l'année, j'ai fini Marsé et Hemingway.


Je refais de la musique. J'ai enfin racheté les deux cordes de guitare que la chaleur de juin avait cassées, et un de ces jours je compte bien aussi essayer d'effleurer à nouveau le piano, mais j'ai encore trop peur de tout ce que mes doigts ont dû oublier.


Je fais des courses, je range, je mange comme je veux, je fais une overdose de vinaigre balsamique et de yaourts à la rhubarbe, de grandes tasses de café et de krisprolls à la confiture de framboise.


Bref, tout va bien...

samedi 19 juillet 2008

Les beaux yeux de Laure

Pendant que je profite des plaisirs de vivre seule pendant deux semaines, et que le départ se fait de plus en plus proche, je vous laisse ce weekend avec cette vidéo que j'adore, et que j'ai dû regarder une bonne dizaine de fois ces derniers jours.

Les paroles ne sont pas exceptionnelles, limite un peu ringardes, mais c'est ça qui les rend drôle, I would quote : "Laure a les yeux rougis par le chlore, mais elle revient pas d'la piscine alors" ... ! Et puis bon ... ... Alain Chamfort quoi, qui comme il le rappelle si bien, a écrit Manureva, et après ?!

Mais, le clip est génial, reprise de Dylan (?) ou non ... reste à savoir s'ils l'ont vraiment tourné en une heure, ou pas !





mardi 15 juillet 2008

La vie passive


Je m'ennuie. Depuis quinze jours maintenant, royalement, je m'ennuie. Au moins, je suis payée à m'ennuyer, je ne devrais pas me plaindre, vous me direz. Mais c'est quand même un peu difficile de devoir moisir en silence entre deux posters du musée Guimet et quatre archives de réservations hotelières du FMI 2002.



Du coup, je passe mes journées sur facebook, sur son chat, sur les albums photos et les status updates, et je deviens le pire stalker que vous ayez jamais imaginé. Je trie mes 1532 mails de la semaine des arts, aussi. Je lis Le Monde en entier, de A à Z, tous les matins. Encore heureux que j'ai volé un mot de passe avec accès étendu à internet, hein.


Avec les autres auxiliaires d'été que je retrouve le midi, on a même établi un super jeu de la morkitu, outre les conversations outlook et les pauses de 16h dans le micro-jardin : on transforme en petits plaisirs l'argent gagné au fur et à mesure de la journée. Du genre, quand il est 10h, j'ai gagné de quoi m'acheter des bouquins pour ma semaine dans le sud, à midi un dîner dans un bon resto, et le soir un aller-retour à NYC l'année prochaine.



En gros, c'est donc l'éclate totale. au moins, je vois la tour Eiffel de ma fenêtre sous le ciel changeant du gris Paris. Et le pire, c'est qu'à la fin de la journée, je suis quand même crevée. Allez zou, métro-boulot-dodo, avec parfois un petit détour par l'apéro, et puis on recommence, jusqu'à la fin du mois.


Et pour les légos über kools de la life, c'est !

dimanche 13 juillet 2008

Quatre consonnes et trois voyelles ?




Tout le monde en parle, alors le mouton que je suis a décidé de vous en parler aussi. De quoi ? Du nouveau disque de Mme Sarkozy. Il faut dire qu'il crée l'événement, entre les fuites organisées du mois de juin dans le Figaro, les contestations de Télérama rayé au dernier moment de la liste des happy fews qui ont pu interviewer Carla, et l'émeute provoquée par son apparition dans Libé...


On pouvait écouter le disque gratuitement depuis quelques jours sur le site de la Première Dame de France, mais comme il fallait donner nom et coordonnées, j'ai préféré attendre, comme tout le monde, jusqu'à vendredi dernier. Et après son passage pitoyable au journal de 20h, sous les questions pathétiques de Claire Chazal qui n'ont fait que répéter ce que l'on sait déjà, je me suis donc dirigée vers Deezer, où elle est bien sûr à la une... ...mais quand même pas comme sur Jiwa, où elle est carrément le « coup de coeur » (j'ai envie de dire : ça va vous voulez pas lui cirer les pompes aussi ?)


Mais cessons là les commérages de bas étage, et intéressons-nous plutôt au contenu, puisque Carla reste une chanteuse, donc à écouter comme une autre... Alors que la plupart des gens soulignent malgré tout son talent, j'ai envie de vous dire que, pour moi, c'est : grosse déception.


Nul, nul, nul ! J'hésite entre mourir de rire et mépriser de consternation des phrases comme « malgré mes quarante ans, malgré mes trente amants, je suis une enfant », ou le fameux « tu es ma came » dédié à Nico. Un disque aussi assoupissant que les deux premiers, pas très original, et où elle prétend avoir surtout mis sa voix en avant, mais elle n'a pas de voix, donc bon ! Sans parler du massacre qu'elle a fait de You belong to me, à l'origine de Bob Marley, mais surtout si bien chantée par Jason Wade...


Bon, d'accord, toutes mes critiques mises de côté, j'ai quand même trouvé une chanson qui me plaît. C'est celle qui a été faite avec l'aide de Julien Clerc, Déranger les pierres, et dont les paroles, et la mélodie, me touchent pour de bon.


Mais une belle chanson sur quatorze, ça reste quand même un score assez pitoyable, hein. (jadore quand je suis aussi objective ah ah ah)

vendredi 11 juillet 2008

Bye bye Patrick



J'ai raté hier soir les adieux de PPDA... ...et en les découvrant ce soir j'ai été assez surprise de l'amour qu'il nous témoigne (oh oui Patrick embrasse moi !!!!!), mais je trouve le montage vidéo des interviews de Mitterrand / Chirac / Sarko très bien fait, pour tous les sens dans lesquels on peut les lire, et que je vous laisse libres d'interpréter...

dimanche 6 juillet 2008

dom Quichotte


Au théâtre, je redeviens une gamine, la bouche ouverte et les yeux rivés sur la scène, sans jamais décrocher, sans me rendre compte du temps qui passe, de la salle qui m'entoure, ou des gens qui n'en finissent pas de tousser. Et encore plus quand j'ai la chance d'être au premier rang de la salle Richelieu...


Jeudi dernier, j'ai vu Vie du grand dom Quichotte et du gros Sancho Pança, une adaptation de la seconde partie du roman, et j'ai beaucoup aimé. J'ai aimé les décors ingénieux d'Eric Ruf, dont on commence à reconnaître la touche ; j'ai aimé les comédiens, surtout Grégory Gadebois, excellent en Sancho ; j'ai aimé l'utilisation habile et drôle de pantins de bois.


Seule critique pour la fin de la pièce : des épisodes trop vite résumés, qui auraient mérité d'être plus, ou alors pas, développés ; un passage de l'introduction de Cervantes qui tombe plus comme un cheveu sur la soupe que comme un clin d'oeil habile ; un dom Quichotte qui finit par renoncer à la folie, au lieu de mourir dans son lit.


Mais, en bref, la pièce vaut le détour, pour totalement s'évader, le temps de presque deux heures...

samedi 5 juillet 2008

Après une semaine...


...de ma première immersion dans la vie active (ah ah ah, tu parles charles), j'ai envie de vous citer Greg, qui résume plus ou moins mes sentiments sur la question :


"Haaaaaaaaaaaaaan t'as bossé, t'es folle, une fille comme toi doit se trouver un préfet de mari et hop là, la belle vie ! Il t'offre une petite galerie de peinture pour t'occuper et l'affaire est dans le sac."


(à part pour le préfet, chuis désolée, c'est juste pas très sexy de la life, et puis préfet = province, et province = horreur pour la parisienne que je suis...!)

mardi 1 juillet 2008

Le Kurdistan et moi


Avec toutes ces soirées, qui ont fini par me laisser un goût amer dans la bouche, j'en ai oublié de vous parler de ma total failure lors de la mission kurde, samedi dernier.


Alors voilà, en gros, j'ai passé la semaine dernière à ingurgiter 800 pages caractère 8 qui puaient l'humidité sur l'histoire de ladite minorité, chose que ne m'a somme toute finalement pas déplue, mais bref autant vous dire que je la connaissais en long, large et travers, l'Histoire. J'étais calée et overcalée sur les origines antiques, les subdivisions du langages, les alliances ennemies et la famille Barzani.


Sauf que, manque de bol (once again, j'ai envie de dire), je suis bien évidemment tombée sur un spécialiste de la question, qui m'a fusillée sur place d'un :


« Vous savez, je suis prof ailleurs qu'à Sciences Po et j'ai passé une bonne partie de l'année à étudier les minorités au Proche Orient... » BAM ! Prends toi ça dans la tronche, ma fille.


Et c'est sans compter la suite. Après m'avoir gentiment démontré par A+B=C et non pas B', et que donc toute ma première partie est complètement fausse, le voilà qui me pose des questions du genre « et sinon la proportion de sunnites et de chiites en Iran, c'est quoi ? », ou encore « et sinon le système gouvernemental turc du XIIème siècle, c'est quoi ? »...


...sans oublier le coup d'éclat final :


« Mais au fait, c'est quoi le rapport de votre fiche avec le cours magistral ???? »


et là, ce fut le drame.

(enfin, ce furent les vacances, en réalité, donc ranafoutre, comme dirait l'autre).

lundi 30 juin 2008

Mouais


image via Elliance

Bon, donc je reviens dudit vernissage. Plutôt déçue, la mini-bloggueuse, pour tout vous dire.


Ok, la plupart des œuvres exposées étaient vraiment belles, et pas prise de tête, peut-être un peu trop girly, dans le genre, mais en même temps, c'était « un truc de filles », alors ça semble logique...


Ok, j'ai pu rencontrer Amylee, qui m'avait laissée quelques commentaires il y a un peu de temps, avec qui on a évoqué Greg, le bon vieux temps où je passais mes cours d'amphi de blog en blog.



Mais pour le reste...


...elles sont pas très sympas, les nanas de la blogosphère.


D'abord, elles se connaissent déjà. Alors du coup, pas très facile de s'intégrer, même si tu tires un grand sourire et que tu dis « bonjouuuuuuuuuuuuuuuuur c'est ici le truc du nuage ?????????? »...


Ensuite, elles sont connues. Je veux dire, y'en a qui se plaignent même de n'avoir que 500 visites alors que machine en a 1200, et qui te sortent leur carte de visite de blog (je te jure), « nan mais j'ai fait ça pour les distribuer en soirée » (j'ai envie de dire : MDR over kikoolol).




Donc bon, autant vous dire que je n'y ai pas fait long feu, et que je suis, au final, tellement contente d'avoir mon petit blog tel qu'il est, avec ma soixantaine de visites par jour, avec mes petits habitués que je connais plus ou moins, avec mes fidèles lecteurs de Londres, de Belgique, de Nice et bien sûr de Paris (sans oublier Rodez, hein !!!), sans commentaires inutiles du genre je-fais-monter-mes-stats et aussi sans me sentir obligée, du coup, d'en laisser...


Voilà, en une phrase comme en mille : je vous aime (enfin, d'amour blogosphérique hein).

D'ailleurs, je suppose que vous avez remarqué, je remords du poil de la bête ces dernières semaines, et je vous annonce même formellement que j'ai commencé à préparer (mais pas encore à écrire, hein) mon prochain blog, j'ai nommé "Ana à Vassar", pour faire dans l'originalité !

vendredi 27 juin 2008

Comme sur un nuage



L'autre soir, alors que je checkais inattentivement une dernière fois mon gmail avant d'aller me coucher, voilà que je reçois une newsletter du nuage des filles.


Le nuage des filles, je m'y suis inscrite l'année dernière, quand je venais d'ouvrir ce blog, pour être référencée autre part que sur google, et pour, obviously, générer du passage. C'est là que j'y ai découvert Eugénie, du temps où elle avait un blog sur son erasmus en Finlande, et c'est là aussi je crois que certaines, qui ont fait des passages furtifs par ici, m'y ont découverte.


Depuis, le nuage s'est étendu. Il y a tellement de bloggueuses qui s'y sont inscrites qu'il a fallu faire des sous-catégories ; un espace de troc et un forum y ont même été ajoutés, plusieurs soirées organisées, auxquelles je ne suis pas allée.


Mais bref, revenons au point de départ : la newsletter ! Cette fois, pas d'invitation à un pot, où à une fête sur le web, mais bien à un vernissage, dans le Marais, avec seulement vingt petites places proposées. Comme il était tard, qu'il m'en faut peu pour m'inscrire à tout types d'events (facebook en sait quelque chose...), et que dès que tu me dis « vernissage », tu est à peu près sûr à 99,9% que je vais répondre « oui »... ...j'ai rempli les cases et hop hop hop me voilà inscrite.


J'ai reçu le mail de confirmation aujourd'hui, et serai donc lundi, à 20h, à ladite galerie !

mercredi 25 juin 2008

Sewed by the Machine


J'ai, en bas de mon armoire, une vieille machine à coudre. De celles au socle en bois, qui sont noires aux décorations dorées, une Singer qui date du début du siècle. Elle n'est bien sûr pas électrique, ni même à pédale, mais à manivelle, car c'est une machine de voyage, vestige de mes colonialistes d'ancêtres (arrières-arrières-grands-parents, ou un truc du genre, si vous voulez tout savoir).


Eh bien figurez-vous que ce cadeau de ma grand-mère, qui prenait la poussière depuis un bout de temps, marche encore parfaitement. Et je dirais même plus qu'il marche mieux que les machines les plus avancées. D'accord, il n'y a pas de machine arrière, ni quelques autres fonctionnalités trop tendances chez les couturières, mais à part ça... ...elle coût à merveille, et c'est tout ce qu'on lui demande.


Hier après-midi je me suis donc mise à l'ouvrage, sous les conseils de A., experte en la matière, puisqu'elle a réalisé les costumes de la comédie musicale (eh oui, il fallait bien que le BDA resorte quelque part, pas vrai ?).


Nous sommes donc allées à Abbesses, flâner dans les magasins de tissus, à côté et pourtant si loin de la foule de Montmartre. On a bien bavé, c'est vrai, devant les libertys hors de prix directement importés de Londres, mais les magasins de coupons nous ont tout autant ravies, et nous y avons toutes deux finalement trouvé notre bonheur, pour pas trop cher.


Et, rentrées chez moi, après mesures, découpes et fer à repasser, nous étions toutes deux serties de jupes volantes, elle rouge à rayures blanches, et moi orange à gros poids de couleurs (plus rétro, tu meurs). Avec les restes, j'envisage de me faire un sac, une trousse, une pochette, que sais-je, des choses simples, mais tout aussi jolies.


Bref, de quoi m'amuser comme une petite folle, en attendant de passer pour un experte sur la question kurde, samedi, à 17h.

lundi 23 juin 2008

My Brother is a Rock Star (enfin, il voudrait bien, quoi)

.

Voilà une vidéo qui en réjouira plus d'une... Spéciale kass-dédi à S., comme dirait l'autre. Mon frangin en grande pompe qui se la pète avec sa guitare (mais bon pour quelqu'un qui a commencé la guitare il y a six mois, j'ai envie de dire : il gère !!)





Et, comme c'est un jeune de son temps (MDR),
il a même... ...un skyblog.

dimanche 22 juin 2008

Electro kitchened up


La fête de la musique n'est, somme toute, qu'une occasion de plus de faire la fête. Et quand la rue est transformée en juke box géant, de plus ou moins bonne qualité, c'est vrai, mais juke box quand même, on ne va tout de même pas se plaindre...


Hier soir, j'ai donc commencé par écouter Chloé. Tradition quand tu nous tiens, me direz-vous, et puis plaisir surtout, pour ce concert avec la nouvelle mention batteur dans un bar du Marais, le dernier avant que je ne parte...


Et puis, suite et fin de soirée pas très loin, dans la petite rue Quincampoix, que My Electro Kitchen avait plus ou moins transformée en boîte de nuit pour la soirée, avec mix à volonté. Il ne m'a pas fallu beaucoup pour entrer dans la transe,...


... je me suis laissée danser, me suis laissée divaguer, j'ai tout oublié, n'ai plus pensé à rien, à rien ni à personne, au milieu de la foule, sans trop même m'en rendre compte, en réalité...


...and it felt so good !

vendredi 20 juin 2008

Comment te dire Adieu ?


Depuis quelques jours déjà, je vais de derniers cours en diners de fin de conf, en passant par les apéros d'au revoir, sans compter les cinq soirées de fin d'année déjà prévues durant les deux petits jours du dernier weekend de juin.


Mercredi dernier n'a pas fait exception à cette nouvelle règle, avec pour commencer, le dernier cours de l'année à l'école du Louvre. Avec cette dernière séance un peu décevante sur l'Art Contemporain s'est finie une année de mercredis soirs passés à apprendre plus ou moins de choses sur l'histoire de l'art... ...depuis la préhistoire, jusqu'à aujourd'hui. Vaste programme, c'est vrai, pour des sessions d'une heure et demie, où l'intérêt, proportionnel à la qualité d'animation et d'expression des intervenants, a été assez variable. Faut dire, aux profs snobisants nous prenant pour des incultes, et à ceux qui se contentaient de nous montrer une succession d'oeuvres avec noms et dates pour toute information, j'ai largement préféré ceux qui proposaient des cours un peu plus structurés. Parmi mes favoris, les deux sessions sur l'art roman et gothique, celles sur la Chine, et celle sur le passage du romantisme au réalisme, sans oublier en tête ma période préférée : celle des Avant Gardes.


Le Louvre fini, j'ai continué la soirée sur le typique Pont des Arts, où le BdA avait délocalisé ses nappes en Vichy, vestiges du fooding passé. Boursin, rillettes, tomates-cerises et même champagne étaient de mise pour fêter une équipe et une année qui s'en vont, et d'autres qui arrivent... La soirée fut, eh bien, évidemment, fort alcoolisée, mais tellement drôle ! Et pleine de souvenirs, d'amitiés et de projets. Bref, des nuits comme ça, j'en voudrais tous les soirs...


Voilà pour aujourd'hui... et pour finir sur une petite note musicale, la version particulière de Daniel Darc de cette chanson trop entendue...







Découvrez Daniel Darc!

mercredi 18 juin 2008

Mr Schwarzkopf suite et fin


Ce matin, nous avons eu le dernier cours de Mr Schwarzkopf qui, pour finir en beauté, avait invité un des poids lourds de l'Oréal, histoire de discuter stratégies à adopter pour les entretiens d'embauche. A la fin, ce-dernier parti, on a eu droit à quelques mots, comme à un discours d'adieu, de la part d'un Schwarzkopf presque ému, mais j'ai bien dit presque.


Et le dernier cours était tout aussi paradoxal que le reste du semestre, et que le dîner d'hier soir. Eh oui, pour le dîner de conf', il nous a invités chez lui, dans ses 150 mètres carrés du septième arrondissement, où j'ai cru mourir entre la terrasse avec vue imprenable sur Paris et le design intérieur super épuré, parsemé ça et là de bouquins d'art contemporain, d'objets déco Chanel et de mobilier Starck. Mais il n'empêche que, d'un autre côté, c'était aussi un appartement vide, vide, vide, de vie, de sentiments, de personnalité.


Alors voilà, paradoxe. Entre entre sympathie et stratégie de sa part, entre fascination et dégout de la mienne. J'hésite encore entre vous dire que c'est un type formidable, qui nous a fait un cours béton où on a rencontré plein de gens plus intéressants les uns que les autres, et vous dire au contraire qu'il est le pire stéréotype du sale patron de droite, qui a plus à cirer de son cv sur boursorama que de nos petites têtes passives et assoupies des lundis à 8h.


Pour résumer, ce cours qui à priori était celui qui m'intéressait le moins, est au final celui dont j'ai parlé le plus.

mardi 17 juin 2008

Le Simon virtuel


Il y a bien longtemps que je n'avais pas parlé de toute cette paperasse... Mais elle n'a pas pour autant disparu, c'est même plutôt l'inverse. Alors, après m'être battue avec la Simone made in Pipo en décembre, et avec Simon made in le Centre des Amériques un peu plus tard, voilà que je me bats maintenant contre toute une armée de Simons, plus horribles les uns que les autres.


D'abord, le Simon national. Oui, le Simon de Nantes, qui a mis des lustres à m'envoyer mon extrait de naissance, et celui de Nice, qui n'est pas mieux, pour celui de mon père (de la chance de ne pas être née en France...).


Ensuite, il y a aussi la Simone de la préfecture qui, après deux heures de queue, m'informe que oui, le site permet de suivre l'évolution du passeport en renouvèlement, mais que non, il n'est pas fiable, et que donc, même si j'ai lu qu'il est prêt, ben il n'est pas prêt pour autant. Et qui rajoute « vous n'avez qu'à revenir demain », comme si je n'avais que ça à faire (aller en cours ? Quels cours ?).


Et enfin, le pire, le Simon américain virtuel. Là où il est très très drôle, c'est lorsque, après m'avoir posé plusieurs questions hautement intelligentes (« quelqu'un a-t-il rempli ce formulaire à votre place ? » remportant la palme), il ne me propose plus que des dates... ...en août.


Oui, oui, en août, sachant que en août, je compte quand même partir en vacances, et que c'est en août aussi que je suis supposée déjà avoir mon visa, pour, accessoirement, partir tout court. Mais Saïmone étant inflexible, j'ai donc rendez-vous le 11 août, à 8h30. Je pars pour l'Espagne le 13, et j'aurais donc la chance de découvrir en revenant le 23, soit H-48 avant mon départ,si oui ou non j'ai mon visa.


Génial, quoi.

lundi 16 juin 2008

Je pouffe, tu pouffes, il pouffe...



C'est quoi encore ce gros coussin, rose comme d'hab' ?... Eh oui, encore un vestige de la Semaine des Arts. (on est bien partis, eh oui, je vais encore vous bassiner avec ça, haha)


Alors je vous arrête tout de suite : ce gros coussin, ce n'est pas un coussin, c'est THE coussin, ou disons plutôt THE pouf, quoi que, je ne sais pas trop au juste, puisque cela avait occasionné un vrai débat du temps où l'on s'échangeait une bonne centaine de mails par jours à nous huit, et dont je vous met ces extraits qui trainent encore dans ma boîte de réception (que je suis en train de nettoyer de ses 1.200 mails, hein, il commence à être temps !) :


F. a écrit :
Mon père a bien réceptionné les poufs.
Sauf que c'est pas des poufs, c'est normal ?
Apparemment c'est plutôt des gros coussins plats...

A. a écrit :
c'est quoi la différence entre pouf et gros coussin plat ?

L. a écrit :
je sais pas. Florence a du être belge dans une autre vie.

F. a écrit :
Mais trop pas vous avez jamais vu des vrais poufs ou quoi?
whatever


Enfin, revenons-en à nos moutons, donc, les Loftbags, Fatboys et autres marques similaires, qui sont, et de loin, la pire invention design du moment. Je n'ai toujours pas compris le pourquoi du comment matérialo-technique qui les rend si géniaux, mais le fait est que, dès qu'on s'y pose, ils prennent une forme qui nous met si à l'aise qu'il est impossible de s'en relever...


...Et vu qu'ils n'ont toujours pas été rendus à leurs aimables propriétaires depuis le prêt pour la sda, pour des raisons logistiques obscures (ie des poufs trop grands, et des emballages introuvables), on en profite tous un maximum, les petits porte-monnaies et restrictions budgétaires ambiants en milieu étudiant ne nous permettant évidemment pas de nous offrir une de ces merveilles qui restent, il faut bien le dire, hors de prix (presque 200€... paye ton coussin, paye !).


En attendant, entre deux cours et trois dissertes, les assoupissages y deviennent de plus en plus fréquents. J'en veux d'ailleurs pour preuve ma productivité largement revue à la baisse ces dernières semaines malgré les partiels imminents, et notamment la matinée que j'y ai passée aujourd'hui, au lieu d'aller d'ailleurs écouter pour la dernière fois HV...

dimanche 15 juin 2008

A Swedish Love Story



Après avoir développé une certaine aversion pour les pays nordiques pour des raisons peu secrètes, mais que je ne prendrai toutefois pas l'impudeur de vous raconter, je reviens enfin à la normale.


Et, après l'Islande des Sigur Ros, c'est la Suède de Roy Andersson que j'ai (re)découverte, hier soir avec Florence, dans un cinéma de Beaubourg que je n'avais, auparavant, jamais remarqué. Cette fois, il s'agit de son premier long métrage, réalisé en 1969, lorsqu'il n'avait même pas 30 ans, et qu'il n'était pas encore si noir, si cynique, ni si critique, au sujet de la société. Ce film n'avait pas été distribué en France, jusqu'à maintenant.


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Elle n'a pas quatorze ans, et lui juste quinze. Per et Annika sont beaux, ils sont jeunes, on dirait encore des enfants, et pourtant leur comportement ressemble déjà à s'y méprendre à celui de jeunes adultes. Des premiers regards dissimulés aux fêtes où l'on s'ignore, des cigarettes de désinvolture aux larmes qu'on voudrait retenir, tout y est, et ce n'est même pas niais.


Mais plus loin que ces belles images, il y a bien plus. Il y a le mépris de la bourgeoisie citadine qui rencontre la campagne trop à l'aise dans son confort arriéré. Il y a la Suède, ses paysages à perte de vue, ses couchers de soleil d'été, ses boucles blondes et ses peaux quand même bronzées.


Il y a aussi la touche si particulière d'Andersson qui, même si son obsession pour les plans fixes ne se fait pas encore sentir, se reconnaît. Il y a les moments loufoques, entre le grotesque et la tragédie, les conversations bizarres, entre lyrisme et réalité, les silences parfois un peu dérangeants. Il y a tout ces bouts de culture suédoise, aussi, qu'on ne comprendra évidemment pas.



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C'est un de ces films lents, mais dont on ressort pourtant en se disant que c'est bien mieux comme ça. C'est un de ces films où l'on regrette un peu de ne pas l'avoir vu dans un état second, mais où on rit vraiment quand même. C'est un de ces films aussi qui ne font que raconter une histoire, mais où l'on aurait bien aimé savoir ce qui se passe ensuite. C'est un film porteur d'espoir, mais qui pourtant laisse déjà un peu d'amertume au fond des yeux.





vendredi 13 juin 2008

Ah bon bah ça va alors...




Dans un entretien à l'hebdomadaire, le producteur des "Guignols de l'info" Yves Le Rolland explique: "[La marionnette PPD] sera là à la rentrée. Cette marionnette est une des seules aux 'Guignols' qui n'ait pas son vrai nom. Elle a gagné, depuis très longtemps, son autonomie. C'est 'notre' présentateur. Les vicissitudes de la vie de PPDA n'ont que peu d'incidences, sauf s'il lui arrivait vraiment malheur. Ou s'il avait décidé de prendre sa retraite. Notre PPD, on en fera ce qu'on veut!"

(lu sur Rue89.)

c'est sûr que se faire virer inopinément du poste où il se fossilisait, c'est pas "vraiment" un malheur, hein.

mercredi 11 juin 2008

Relis ta fiche !


Pendant que certains en sont encore à s'arracher les claviers devant leurs nombres de signes, j'en profite pour vous parler de ce devoir obligatoire qui fait aussi lieu de partiel (asserti d'un oral de présentation), et qui obsède tous les deuxième années depuis quelques jours (/semaines /mois), j'ai nommé : la fiche de relecture, à rendre pour demain 13h.


Mais quel est-ce nom barbare, me direz-vous. J'avoue que j'ai moi aussi mis un certain moment à comprendre : relire quoi ? Ne faudrait il pas alors commencer par lire ? Sortis de la basique fiche technique, deux pages, deux parties, deux sous parties, et une bibliographie aussi fake que pédante, on est tous un peu intrigués...


En fait, il n'est pas du tout question de lire. Il s'agit de penser. Et l'exercice, somme toute, est simple. On peut choisir le sujet qui nous chante, tant qu'il est un minimum en rapport avec le cours d'Histoire et Droit des Etats, cours dont le programme, je tiens à le préciser, s'étend de l'Antiquité à plus ou moins nos jours, histoire de faire concis. Je n'y ai d'ailleurs que rarement mis les pieds, sans compter que la conférence associée était assoupissante au possible.


Donc voilà, sujet libre, et développez une pensée, celle que vous voulez, comme vous voulez, du moment qu'elle est inédite, et digne d'être publiable, rien que ça ! Ah oui et aussi, une contrainte, quand même, histoire de, et quelle contrainte... 5000 caractères, espaces non compris, ni plus, ni moins (bon si quand même, tu peux déborder jusqu'à 5010, ah ah ah).


Alors voilà, la préoccupation essentielle, au final, plus que de développer chacun notre propre blabla (car pour ça on est plutôt doués dans la maison), c'est, depuis 24h, de compter et recompter les signes, de reformuler, de couper, de bas-de-page noter (eh oui, elles ne sont pas comprises dans le calcul), sans oublier les heureux utilisateurs d'OpenOffice (suivez mon regard... eh oui moi même) qui ne peuvent compter le nombre de signes qu'avec les espaces, pour faire, au final, moins de quatre pages, et tout ça en double interligne, quoi. Autant dire qu'on s'amuse comme des petits fous.


Ah oui, et moi, j'ai fait ça sur les Kurdes. Ouais, ça m'a pris comme ça. Ou pas.

lundi 9 juin 2008

About Today


(enfin cet article sur ma musique du moment, avec bien du retard c'est vrai, mais les excuses je crois ne servent plus à rien ; je suis donc en retard, point.)


Au Menu Aujourd'hui :


plein de chanteurs à la voix grave, faut croire que c'est la faute à Miossec, faut croire aussi que c'est la faute à la mode.


# En entrée :


J'irai au Paradis du dernier album de Daniel Darc

Who built the Road d'Isobel Campbell et Mark Lanegan (la seule chanson qui vaille vraiment la peine de l'album)


(Par contre, pour des raisons que je ne saurais m'expliquer, si ce n'est qu'elles n'y sont pas disponibles, je ne trouve pas ces chansons sur deezer, et vous conseille donc de les écouter sur jiwa, mais là c'est l'inverse je n'ai pas encore trouvé comment faire le lien.... ...breeeeef)


# En plat principal :


The National

j'ai tout de suite beaucoup aimé ce groupe que, je n'ai pas honte de l'avouer, j'ai découvert dans la BO de l'épisode final de la saison 4 de Grey's anatomy (OUAIS BON). Si leur dernier album, Boxer, dont même Télérama parle n'est pas mal, je lui préfère largement Sad Songs For Dirty Lovers (oui oui oui je sais je suis prévisible), notamment celle-ci et celle-là. Mais surtout, surtout, SURTOUT, j'aime, que dis-je, j'adore leur EP Cherry Tree, notamment All Dolled-Up In Straps, ou Reasonable Man (I don't mind), sans compter que je suis totalement fan de About Today (c'est sur celle là notamment que s'est abatue ma monomaniaquerie musicale habituelle), bref, en gros, de tout l'album, quoi...


(ce que j'aime, c'est que je suis très objective comme fille).


# Et en dessert :


quelque chose qui n'a rien à voir, mais pourquoi ne pas finir sur quelque chose de différent, un bon vieux classique, comme un macaron chez Ladurée, ou un mi-cuit au chocolat aux Editeurs, mais bref, Dis, quand reviendras-tu, de Barbara, qui, depuis qu'elle a été reprise par une illustre inconnue pendant la semaine des arts, est restée calée au fond de ma tête... ...car tout le temps qui passe ne se rattrape guère, car tout le temps perdu ne se rattrape plus.

mercredi 4 juin 2008

The time you enjoy wasting is not wasted time (II)


Le temps que je vous écrive ce que j'écoute en ce moment, laissez-vous cliquer sur quelques liens hautement divertissants.


Si j'ai découvert il y a un bout de temps que les filles, mais aussi les garçons, saimal...


... je viens de découvrir aussi que certaines personnes ont une vraie vie de merde, ou VDM, pour les intimes.


Du genre « Aujourd'hui, avec le bahut, nous sommes allés à la déchetterie. C'est la seule sortie de l'année. VDM », ou, plus osé, « Aujourd'hui, je prends le métro et un inconnu très charmant s'assied devant moi. Echanges de regards timides, moment très romantique genre rencontre parfaite dans une comédie romantique. Je reçois un sms de mon copain : "Fais péter la lingerie, ce soir on baise !" VDM » Je valide, c'est une vie de merde !



En tous cas, fous rires (en amphi de préférence) assurés...

lundi 2 juin 2008

Heima




C'est l'histoire d'un groupe, Sigur Ròs, qui a une approche de la musique propre, et pour moi inédite. C'est l'histoire de musiciens généreux qui après un an de concerts partout dans le monde, décident de revenir à leurs racines. C'est l'histoire d'une série de concerts gratuits et non annoncés en Islande, leur point de départ. C'est l'histoire aussi d'une signature esthétique bien précise, particulière, entre la réalité islandaise et l'imaginaire des ombres et des jeux de lumière.


« Heima » signifie « Home », « Maison », et même, si l'on va plus loin, « le chemin du retour », je crois. Ce film est plus qu'un documentaire, et plus qu'un vidéoclip d'une tournée. C'est un guide plus ou moins intuitif, qui permet de comprendre un groupe, sa manière de faire de la musique, de la placer au centre de leur existence, et de la partager, pour s'évader.

samedi 31 mai 2008

Enfin fini...

Je ne sais pas par où commencer. Il y a eu tant de choses. C'est passé à une vitesse. Ce serait trop compliqué de tout vous dire, de tout vous écrire, de tenter de vous faire comprendre. Il aurait fallu que vous y assistiez, que vous sentiez l'ambiance, que vous voyiez la transformation, le changement, l'esprit et l'atmosphère particulière de l'événement.

Mais, pour faire bref, j'aurai, cette semaine, fait de la billetterie, découpé des brownies et réparti des macarons, vendu des tickets d'alcool à la soirée, aidé à brancher des sonos, peint et porté des étagères cartonnées le long du boulevard Saint Germain, assisté à une comédie musicale plus que digne de ce nom, lu des magasines so trendy en écoutant des compiles des Inrocks, dormi et souri à Lolo, allongée la tête à l'envers dans un des loftbags colorés, vendu des dizaines de t-shirts I love appariteurs, lancé des Richie dollars du haut de l'amphi Boutmy...

Mon corps porte encore les traces des nuits écourtées, d'avoir couru d'un endroit à l'autre pour des broutilles ou des problèmes à gérer, de m'être cognée ici et là, d'avoir porté et d'avoir tiré, et ma tête réfléchit encore à la force et à l'énergie que nous avons brassé, aux relations qui nous liaient et à comment elles ont évolué, à toutes ces émotions qui nous ont tous, tour à tour, traversées.

Au risque de paraître naïve, je crois qu'il faut aussi que je vous dise que, cette semaine, j'ai, simplement, un peu vieilli.

mercredi 21 mai 2008

lundi 19 mai 2008

Entendu aujourd'hui


Place Vendôme, 7h45, Mr Schwarzkopf sociabilisant avec ses élèves avant le cours donné par un de ses potes haut placés de JP Morgan :


« Bon vous allez faire du shopping dans le quartier après, ah ah ah ?! Oui, bon, faut dire, les prix... Mais vous savez, à ce sujet : une fois, je suis allé là, chez Chaumet, parce que je cherchais un cadeau, mais je voulais un petit truc, pas quelque chose hors de prix comme on croît que c'est dans ces boutique... ...et je me suis rendu compte qu'en réalité il y a pas mal de bijoux simples et basiques pour 1.000 ou 2.000 euros... pas grand chose quoi ! »


OUAIS. Tout est r'latif, hein.

samedi 17 mai 2008

Tell me about Tellier


En ce moment aussi, j'écoute Sebastien Tellier à tout bout de champ. C'est d'un commun, vous me direz. Mais bon, en fait, ça fait un bout de temps. Depuis que D. m'avait envoyé La Ritournelle, il y a 6 mois de ça, et qui m'a fait écouter d'autres choses de lui, depuis.


Je voulais en parler avant, mais tout le monde s'est mis à écrire sur lui, que ce soit Greg' ou Pek, ou encore bien d'autres, et s'ensuivaient souvent des discussions et des commentaires sans fin (bon, ok, une trentaine quoi), tête à claque fumiste versus artiste branchouille caméléon.


Eh bien moi, j'aime absolument tout. J'aime beaucoup Politics, et j'aime tout autant, sinon plus, Sexuality. Et puis, est-ce qu'on ne s'en fout pas, du genre qu'il se donne, et de si sa musique ressemble à du Jarre sexuel peu évolué remixé par un demi Daft Punk ? (oui, bon, les critiques sont un peu plus développées, mais en gros, c'est l'idée, hein). L'essentiel, c'est l'atmosphère, les sensations qui s'en dégagent, non ? Enfin, en tous cas, c'est comme ça que je conçois la musique, et pour une fois, ce n'est pas de chansons à textes que je suis tombée amoureuse, mais bien de l'ensemble.


Donc, j'aime, parce que sa musique me fait complètement planer, et parce que c'est un personnage décalé juste comme il faut, avec sa clope allumée dans le nez, qui me fait rire. La preuve en images, il y a peu, chez Ruquier.






jeudi 15 mai 2008

fun in the sun


J'aime la chaleur de l'été, même si nous ne sommes que début mai. J'ai passé le week-end dernier à sillonner Paris, à marcher dans mes vieux quartiers, le douzième, le vingtième, tous ces endroits où je croise toujours quelqu'un, même si on ne se salue toujours pas.


J'ai fait des lignes de métro entières. De Cité à Sèvres-Babylone, de Convention à Opéra, de Gare de Lyon à Abesses, d'Etoile à Nation. J'ai vu et revu les parcs, Monceau, Buttes Chaumont, Versailles, et le petit jardin derrière l'église de Saint Germain.


J'ai bu des capiroskas à des heures trop décentes avec S., et rencontré des Américains à des heures trop tardives avec L. et V.. j'ai revu Rues de Feu et joué les gardes malades avec R., fait un gâteau au yaourt et partagé des potins en regardant Love Actually avec C..


Je suis rentrée à pied aussi, au lieu de prendre mon rituel bus 63, mais le soir, je n'y arrive pas... pas encore, on dira, et on s'arrêtera là. De Saint Michel, je suis rentrée, le long de la Seine, de l'Institut du Monde Arabe, de la Gare d'Austerlitz, après une (autre) soirée-réunion-sda, dans la chaleur, à onze heures passées. La musique dans les oreilles, les talons au bout des mains, à la fin.


Et aujourd'hui... ...aujourd'hui il pleut.

lundi 12 mai 2008

The time you enjoy wasting is not wasted time.


Ces dernières nuits, entre deux séries et trois exposés, je suis tombée dans le piège des générateurs. L'avantage, c'est que ça ne prend pas de temps. L'inconvénient, c'est qu'il en existe des centaines, plus loufoques les uns que les autres.


Du coup, je fais plein de choses très instructives :


- j'apprends le langage R2D2 (la prononciation de « sciencespo » est à mourir de rire)


je m'inspire des looks du jour (bien sûr - en fait j'aime surtout le nom du site)


- je trouve des excuses originales pour les excès d'alcool, « I only drink anytime I want to » remportant la palme


- je fais mumuse avec des soupes de lettres


- je crée des parfums Ben&Jerry's


- et j'écris des lettres de consolation à Brad Pitt (la rupture avec Jen commence à dater, mais bon c'est pas grave hein)


ahhh, autant dire que je m'amuse comme une petite folle, à mes heures nocturnes perdues.