jeudi 31 mai 2007

Chlowé


Chloé est venue me rendre une petite visite cette après-midi encore, elle devient une habituée de la cafète... Mais cette année c'a été difficile de se voir, à part à quelques uns de ses concerts (prépa littéraire et boyfriend obligent !), alors maintenant que l'été (et l'équivalence à la fac) sont là, on profite...


Cafète, donc. C'est que, quand on est fauché (ie à toutes les fin de mois), il vaut mieux laisser tomber le Basile (plus de 2€ le café, ça va aller!), et lui préférer les tabourets tournants de la cybercafète, en face des locaux BdE/AS et de la queue pour les chocosuisses (coin stratégique pour lui détailler tout le monde qui peut bien passer... !).


En plus, elle a rencontré Superrafa, personnage qui vaut, comme chacun sait, le détour, et qui s'est fait un plaisir de se foutre (gentiment) de moi, mais bon, ça, elle connaît. Ce dernier est resté squatter, parler musique, Beauvais, Fernando et Gustavo, etc. Supercamille était là aussi mais elle nous a vite abandonnés.


Enfin Chloé ce fut encore une fois un plaisir,
short but sweet, comme dirait l'autre...

Café



pour parler de tout et de rien, pour commérer, pour se disputer, entre lui, homme sans âge (hum) culotté paresseux et voyageur, et moi, histérique impatiente à tendance Miss Marple.

parce qu'il y avait longtemps qu'on l'avait dit, parce qu'il y a ce lien un peu bizarre d'amitié, oui, d'amitié qui a fini par se tisser, parce qu'on n'a rien à prouver, plus rien à se prouver - l'admiration béate, le flirt innocent et la prétention inutile sont passés de mode.

Bizarres, les tours que fait la vie.

Dîner de conf' d'histoire, vol. II



Encore une fois des désistements de dernière minutes
Encore une fois quelques irréductibles quagliariniens
Encore une fois un flam's bondé et (trop) nourrissant
Encore une fois des discussions abracadabrandesques et amusantes (quoique parfois un peu trop rébarbatives.... c'est l'habituée qui parle!)


Ai raté le pot de conf de Superrafa qui avait lieu en même temps, mais je compte bien me rattraper la semaine prochaine (nouveau mois = nouveau viremeeeeent sur mon compte en banque !), si le superdélégué trouve un peu de temps pour s'en occuper...

mercredi 30 mai 2007

Sternenfall



C'est sous le dôme du Grand Palais qu'Anselm Kiefer a installé sa Chute d'étoiles, pour inaugurer l'expérience Monumenta (à partir de cette année, un artiste contemporain renommé investira la nef du Grand Palais tous les ans).

Dédiée aux poètes Paul Celan Et Ingebord Bachmann, avec un clin d'oeil a Céline, ainsi qu'à Michelet, l'exposition reprend les installations de l'artiste faites sur sa colline-atelier de Barjac.

Sous ce ciel de verre, en pleine lumière, des bâtiments s'élèvent, et d'autres sont en ruine. Béton, verre brisé, plantes sèches et grands tableaux. Plus loin qu'une simple disposition dans l'espace, on peut y lire quelque chose de particulier, comprendre entre les couleurs (qui restent dans les ocres et noirs), les strates (couches et sédimentations), et les références bibliques (le dimanche de rameaux) ce que l'artiste a voulu exprimer.

« La matérialité même des tableaux saisit le visiteur qui est littéralement transporté au coeur d'un art de la démesure, un art où le temps fait son oeuvre, et où chacun est invité à se predre et se retrouver. »

Autrement, la nef du Grand Palais vaut définitivement le détour, construite pour l'Exposition Universelle de 1900 elle n'est pas sans me rappelle le programme d'histoire – avec Valentin nous avons vu la nuit y tomber.

MONUMENTA 2007
Sternenfall d'Anselm Kiefer
du 30/05 au 08/07

lundi 28 mai 2007

Made in Normandy



Deux jours à Evreux chez Anne, cure complète de sommeil, nourriture diététique, et de concepts fondamentaux de l'analyse économique...


Mémorables nuits de dix heures d'affilées, dans une chambre sans bruit ni lumière, où quand on se réveille on se demande s'il est minuit ou bien quatre heures du matin (en fait dix heures passées). Nuits entrecoupées de discussions endormies sans queue ni tête, ou quand deux personnes qui parlent en rêvant se rencontrent :
« je devais fermer les volets...
est-ce que t'as marqué « d'après mes lectures sur ta fiche » ?
»

Mémorables sessions de travail intensif (une fois n'est pas coutume !), économie, histoire, institutions politiques, soutenues grâce au chocolat noir et au cafés/tisanes à toute heure.

Mémorables discussions, papotages, ragotages et fous-rires devant Cannes, Titanic et l'inévitable Grey's Anatomy - Veronica Mars n'ayant pas provoqué des ravages chez les fidèles spectatrices que nous sommes.

Bref, mémorable détente, loin du bruit et de la pollution.
Seul regret : avoir tellement vu tomber la pluie...

vendredi 25 mai 2007

Job d'été au Bon Marché ?


Suite à mes déboires jobalistiques de ces derniers temps (ie la réponse qui était garantie positive à 200% se révélant finalement... négative), je suis allée à la réunion organisée par le Bon Marché jeudi soir pour les étudiants de scpo qui souhaiteraient y travailler pendant la saison des soldes, ou bien en août. Je n'ai pas très bien saisi la distinction faite soldes / mois de juillet, puisque les soldes c'est du 27 juin au 8 août (oui, je sais, je connais les dates par coeur... ça va hein), mais bon, peu importe, hein...


D'abord un briefing de 10 minutes, et puis du "speed-entretien", cinq minutes chrono par personne... intéressant comme première expérience (et puis après avoir eu M. Colon en face de moi pendant 20 minutes, je n'ai pratiquement plus peur de personne !).


Ce que j'ai dit ? J'ai encensé le Bon Marché de mille feux : en tant que première expérience, quelle meilleure référence, quel meilleur endroit, pour faire mes premiers pas... ! Ahhh la rive gauche, ahhh l'élégance, ahhhh... C'est là qu'on comprend l'intérêt d'apprendre 20heures par semaine à jouer du pipo. D'autres boulots auxquels je postule ? non non, aucun voyons, enfin si, mais non, mais en solution de secours, par rapport au BM, évidemment. En fait j'ai juste buggué au niveau des défauts/qualités. Ben oui, j'ai eu du mal à me vanter, mais il faut bien se vendre, ben oui j'allais pas dire que je suis sans défauts, mais si je m'en trouvais pas de majeur qui m'empêcherait d'être conseillère de vente...


On verra bien, la réponse sous dix jours. En attendant on a tous gagné une magnifique carte postale : "Le Bon Marché Rive Gauche : Rencontrez chaque jour l'exceptionnel au coeur de Paris"


Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... !

mardi 22 mai 2007

Cannes


Petit clin d'oeil à Anne, partie faire la fête sur la Croisette... Et une nouvelle chanson, de Barbara Carlotti, générique de je ne sais plus quel programme télé en cette période de fastes cannois...

Cannes et ses stars, ses strass, ses paillettes, ses potins et ses belles robes. Cannes et le soleil, et le bleu du ciel et de la mer qu'on voit en arrière plan du Grand Journal, Cannes et ses palmes, Cannes et mes envie de cinéma...

"Sur le Plateau de la Croisette, il y avait Michael Moore en short et Roman Polanski pour une fois de bonne humeur, le regard angoissé de Mathieu Amalric et Diam's qui respire le bonheur de vivre. Et puis Alain Delon accompagné d'une fille superbe dont on a mal compris si elle était sa nouvelle conquête ou plutôt la fille d'un couturier italien de ses amis qui avait trouvé ce moyen de faire un coup de pub pour sa marque naissante. On a vu Brad Pitt monter les marches avec Angelina Jolie et Sharon Stone menacer de ne pas les monter parce qu'on la faisait attendre. On a vu quelques extraits de films."

(Jacques Buob, dans Le Monde du 23 mai)

Les Chansons d'Amour. Synopsis des plus énigmatiques. Sorti aujourd'hui au cinéma, j'ai hâte d'y aller.

"Quinze jours à Cannes, tout est possible..."

lundi 21 mai 2007

Des avantages du Wifi...

En cours d'histoire, on fait du shopping de maillot de bain sur internet. Sisi. Même que ça n'a absolument aucun rapport avec l'éducation en France et en Europe au 19ème siècle. Et même que je veux celui là.



Ou celui là, mais en bleu.

Ou les deux. Ou un autre.

Enfin ce qui est sûr, c'est que...

...JE VEUX PARTIR EN VACANCES !

dimanche 20 mai 2007

Fin des galops

Anne-Elodie-Guillaume-Maëlle-Matthieu-Matthieu-Morgane
(et moi !)




Soirée sous le signe de...
... la ginette, le soho et le porto
... les invitées surprises de la mère de Maëlle
... la junk food, mention spéciale pour les chips barbecue
... les scoops, potins, infos top secrètes, ou quand les meilleures sources se recontrent, se contredisent, et finalement inventent
... la musique too loud sertie du traditionnel "tu sais que tu pourrais danser dans un clip de Bob Sinclar ?"

etc. , etc., etc.

la réussite de la soirée reste intraduisible
et je n'ai définitivement pas le réflexe-appareil-photo, donc...

Sur ce je finirai en ajoutant simplement :
ENCORE ! ! !

samedi 19 mai 2007

Institutions ou Politique ?

Dernier galop d'essai, de 9h à 12h en amphi Chapsal, qui est très beau, certes, mais très inconfortable, certes aussi.

Sujet : "le 21 avril 2002".

image piquée

Ouuuuh mais c'est original ça !

Dur dur de ne pas tomber dans le blabla manichéen politico-insipide, et dur dur de caser la Vè République présidentialiste à tendance primo-ministérielle flanquée des PFRLR en plein système de MBDPD... (Dudu et ses sigles...)

On se comprend, hein...

vendredi 18 mai 2007

Gouvernement

Ils sont mignons. Ils ont les yeux qui brillent. Ils parlent d'Elle, de tout ce qu'ils vont faire pour Elle, rien que pour Elle, parce qu'ils y croient, tous, et de toutes leurs forces. La France, leur France, notre France.


Parce que selon eux, ensemble – avec le gentil docteur de la gauche (enfin, plus trop de gauche, puisque déjà répudié par Hollande), avec Morin (le rescapé du centre), avec Valérie et Rachida (pour qu'il y ait quelques jeunettes), avec Jupé remixé à la sauce écolo pendant son exil canadien (« notre maison brûle, et nous regardons ailleurs », saison II), et avec les inébranlables MAM, Borloo et bien sûr Fillon – tout pourrait bien, que dis-je tout doit (re)devenir possible.

Et en plus ils espèrent qu'on va les croire.
Je crois si je vois, moi, d'abord.

mardi 15 mai 2007

Quand Richie rejoint la Sarkozie...


Dans un article du Monde :

"Le nouveau président, qui pense que "la politique est un métier", pourrait néanmoins faire appel à des membres de la société civile en la personne du directeur de l'Institut de sciences politiques de Paris, Richard Descoings (...)"

Intox ? on verra bien demain...

mais il se pourrait bien que Richie ne soit bientôt plus notre homeboy, n'en déplaise au groupe facebook...

lundi 14 mai 2007

Suite Française


Un roman inachevé sur l'exode, puis l'occupation, en 1940. Un témoignage écrit par Irène Némirovsky au moment même où ça se passait, sur les routes vers la zone libre, gardé et publié plus tard par ses filles.


"Ils regardaient les flammes au loin dans une hébétude profonde. Par moments ils oubliaient pourquoi ils se trouvaient dans ce lieu étrange, pourquoi ils avaient quitté leur petit appartement près de la gare de Lyon, couru sur les routes, sillonné la forêt de Fontainebleau, dévalisé Corte. Tout devenait sombre et fumeux, semblable à un rêve. (...) Tout à coup une rumeur courut parmi les groupes - "Les Allemands sont entrés à Paris ce matin"."

"Le village, depuis septembre, s'était déshabitué d'entendre des pas, des rires, des voix jeunes. Il était étourdi, suffoqué par la rumeur qui montait de cette marée d'uniformes verts, par cette odeur d'humanité saine, une odeur de viande fraîche, et surtout par les sons de cette langue étrangère. Les Allemands envahissaient les maisons, les magasins, les cafés. Leurs bottes sonnaient sur les carreaux rouges des cuisines. Ils demandaient à manger, à boire. Ils carressaient les enfants au passage. Ils faisaient de grands gestes, ils chantaient, ils riaient aux femmes. Leur air de bonheur, leur ivresse de conquérants, leur fièvre, leur folie, leur félicité mêlée d'une sorte d'incrédulité, comme s'ils avaient peine eux-même à croire à leur aventure, tout cela était d'une tension, d'un frémissement tels que les vaincus en oubliaient pendant quelques instants leur chagrin et leur rancune. Bouche bée, ils regardaient."

"Lucile aurait voulu savoir si la France plaisait à l'ennemi, mais une sorte de fierté pudique retint les mots sur ses lèvres. Ils continuèrent à boire leur café, en silence et sans se regarder.
Puis l'Allemand parla de son pays, des grandes avenus de Berlin, l'hiver, sous la neige, de cet air âpre et vif qui souffle sur les plaines de l'Europe centrale, des lacs profonds, des bois de sapins et des sablonnières.
Marthe brûlait de prendre part à la conversation.
_ Ca va durer longtemps cette guerre ? demanda-t-elle.
_ Je ne sais pas, dit l'officier en souriant et en haussant légèrement les épaules.
_ Mais que pensez-vous ? fit à son tour Lucile.
_ Madame, je suis soldat. Les soldats ne pensent pas. On me dit d'aller là, j'y vais. De me battre, je me bats. De me faire tuer, je meurs. L'exercice de la pensée rendrait la bataille plus difficile, et la mort plus terrible."


On my hills



Je suis ô combien d'accord avec elle. Surtout sur le pont des arts, et puis à la Bnf, où ça s'est fini pieds nus, Valentinoes témoignera (ainsi que le serveur des Deux Magots souriant avec compassion l'autre jour - ouais hein, genre c'est de ma faute si le passage piéton c'est des pavés... heureusement, il était 8h du mat', et depuis je commence à avoir la technaïque)


N'empêche que les chaussures à talons argentées avec un trou devant c'était la top mode dans les années 60. Parole de Dirty Dancing watcher. (Non non, je ne suis pas futile... J'ai juste légèrement flashé sur le bad-boy-en-fait-gentil-et-surtout-super-danseur Patrick Swayze. Comment ça je suis pas la seule ?)

dimanche 13 mai 2007

1850-1914

Les conditions idéales pour faire un galop :
- un samedi aprem de 14h à 18h
- arcueil, gris et moche, as usual
- le lendemain d'un exposé, l'avant-veille d'une fiche technique


Au choix :

"Pourquoi et comment construire des identités nationales dans les Etats européens après 1850 ?"

"L'Etat, les Etats, dans la seconde moitié du XIXèle siècle, (France, Europe, Etats-Unis) entre "idée(s) de modernité et modernisation(s) : réalités et limites""

Le premier, merci !

vendredi 11 mai 2007

63 fever

Dans la série "je me fais draguer dans le 63", j'ai encore eu droit à un petit numéro... deux ouvriers dans le bâtiment, la cinquantaine et ses cheveux blancs, la petite trentaine et ses airs d'enfant.


"ouahhh j'ai mal au dos, tu vas porter la caisse... sauf si la ptite demoiselle veut échanger, jporte vos paquets et vous la caisse"
"euh... non."
"ouaaah qu'est-ce que vous avez des beaux yeux!!! vous êtes mariée ?"
"non."
"vous êtes enceinte ?"
"quoi?? Non !"
"vous avez quel âge"
"Dix-huit ans" (la réplique qui tue toujours tout)
"ouaahhh ma religion m'interdit alors..."
"ah bah mince."
"bon ben nous on descend là hein... bonne journée ! et puis... soyez heureuse dans votre vie..."
"merciiii"



«Qu'est-ce que je trouve de plus sexy chez une femme ?
Son âge, quand c'est 18 ans. »

(Frédéric Beigbeder, in L'Egoïste Romantique)

mercredi 9 mai 2007

Macaroons

pause macarons, rue Bonaparte.

Framboise - Pistache - Chocolat - Caramel à la fleur de sel

"manger un macaron, c'est faire un tout petit excès, sans avoir le sentiment de commettre un péché de goumandise."

Chantal Thomass

So ridicule...

Oral d'espagnol today.

Clarisse et moi en Las Ketchup, vague début de choré comprise, on dirait qu'on est tombées bien bas - mais bon, qu'est-ce qu'on ne ferait pas...
... et puis au moins on a bien rit (et la conf aussi).


asreje a deje dejebetudejebe
dese binowa
majabi an de bugi
an de buidibidi...



Si si, on est TOUJOURS à sciences po.

lundi 7 mai 2007

Game Over



Les élections, c'est comme le jour de l'an. On espère beaucoup, on prend plein de bonnes résolutions, mais au final, qu'est-ce qui change vraiment ?... On verra bien.

Les résultats sont donc tombés. Ca ne m'a fait ni chaud ni froid, en vérité. Les gens ont voté, la majorité a choisi. Reste maintenant à respecter ce choix, à arrêter le manichéisme à deux balles et donner sa chance à celui qui l'a gagnée.

Donc... à bas les 367 voitures brûlées cette nuit, et à bas le type qui n'a pas arrêté de hurler, en bas de chez moi, vers 2h du mat', « Sarko, le peuple aura ta peau »... Mais à bas aussi les « la pouffiasse à poitiers » et autres bêtises... Et si on arrêtait de se laisser berner par des considérations partisanes beaucoup trop subjectives et toujours plus stupides ?

Sinon pour ce qui a été de ma soirée électorale, dépouillement fini en une heure à peine, Ségo gagnante, pas mal de bulletins blancs, un bulletin Le Pen, et un joli collage « Ségo + Sarko = la tête à Toto »...

dimanche 6 mai 2007

Boboïtude


Après être allée voter en bonne citoyenne, vers midi, ai fait une petite promenade au marché d'Aligre, avec Papamaman. C'est fou ce que le quartier est devenu bobo, à fond. Enfin c'était plein de monde, plein de gens qu'on n'a pas vu depuis longtemps. Achat de pain bio (quoi, BOBO, j'ai dit), et apéro au Baron Rouge, un petit verre de Sancerre.


Ai croisé, entre autres...
- la fille qui fait la copine de Cécile de France au début des Poupées Russes
- la fille qui animait Cajou sur Canal J quand j'étais petiiiiiiteuh
- monsieur Tama, professeur d'SES à Hélène Boucher, attendant sans doute sa Vuillard perdue (professeur d'anglais mémorable), mais que je n'ai pas vue (merci bien)

Voilààà
ce soir, opération dépouillement,
vous m'en direz tant.

samedi 5 mai 2007

Ségo ou Sarko ?

hésitation de dernière minute ou bien dilemme qui vous perturbe depuis deux semaines...

... peut-être que ça vous aidera à faire le choix.


Etes-vous Ségo ou Sarko ?
LEMONDE.FR 02.05.07

© Le Monde.fr


(merci Ben pour le lien !)

jeudi 3 mai 2007

René CHAR

De l'homme au poète, du surréaliste au résistant...


On y croise parmi ses amis des noms comme Giaccometti, Eluard, Breton, et Braque, ou encore Heidegger et Camus...


Entre les beaux manuscrits enluminés avec l'aide de Joan Miro, de Wilfredo Lam ou Victor Brauner on trouve des messages codés - La bibliothèque est en feu -, des lettres autographes, des dédicaces « La nuit a serré toutes ses images / le beau trésor / si André Breton / moi je garde sa main magique » et de ces phrases...


Le réel quelquefois
désaltère l'espérance
c'est pourquoi
contre toute attente, l'espérance
survit.

Le passé retarderait l'éclosion du présent
si nos souvenirs érodés n'y sommeillaient
pas sans cesse.





Merci à Monsieur Grillet pour l'invitation,
Et à Valentinoes pour m'avoir accompagnée.

à la BNF, du 4 mai au 29 juillet

I want my entg back !


Pour tout sciencespotin qui a un ordinateur portable et qui est assez peu doué en informatique, l'entg devient vite une drogue. L'entg ? J'en ai déjà parlé. La boîte mail made in sciences po, quoi.

L'entg c'est...
- ce que je checke en premier dès que je trouve un accès internet, automatiquement, sans même m'en rendre compte
- ce que je consulte en tout et pour tout au moins 80 fois par jour, surtout en cours de DSK et surtout lors des séances intensives (sisi) de travail à la bibliothèque avec une moyenne d'une fois toutes les cinq minutes
- ce qui est en train de remplacer msn, et qui permet des discussions abracadabrandesques avec Superrafa, des emails toujours plus démesurés avec Maëlle, et des bêtises entre copines avec Morgane et Anne (Hihihi-mails power... Oui, bon, ça va, hein)
- ce qui m'informe des manifestations à sciences po & sciences po avenir grâce aux newsletters intempestives qu'on ouvre toujours trop tard (c'est-à-dire quand il n'y a déjà plus de place pour aller écouter Monsieur Peres), et des flashs de newsletters à répétition (on l'aura compris que la présentation des masters c'était jeudi 26 avril !!!)
- ce qui se surcharge avec des spams inutiles du genre « je suis Uruguayenne et je cherche une colocation avec une Péruvienne et une Norvégienne parlant obligatoirement le tchèque pour 3 semaines, 4 jours et 26 heures du 23 au 49 mai », ou du genre « je vends ma Wii » suivi de réponses, rebalancées à tout le monde, du genre « Foutez-nous la paix », sans oublier les spams politisés en cette période de fin de campagne électorale

MAIS, figurez-vous que, depuis hier, c'est... La CrIsE !!! En effet, toutes les boîtes mails sont revenues à l'état dans lequel elles étaient samedi matin. Or, entre samedi et mercredi, j'avais échangé plus de cinquante mails, et je veuuux en garder certains mails. Ben quoi, j'aime bien les relire, parfois. Vous imaginez le désarroi.

Donc, toute désespérée que j'étais, et pensant aussi (mais siii) à ceux qui avaient des réponses de stage, des confirmations de billets d'avion, ou autres, dans leurs messageries, j'ai envoyé un gentil petit mot, et j'ai, oh miracle, reçu une réponse du helpdesk...

"Chère Mademoiselle,
Ne vous inquiétez pas. Vos emails réapparaîtront au plus tard sous trois jours, comme vous l'indique le courriel que l'on vient d'envoyer à tous les étudiants.
Cordialement,
L'équipe helpdesk
"

Ainsi, tout est bien qui finit bien, même si ledit courriel n'est pas le plus clair du monde... (mais trois jours, c'est loooong ! Enfin, je ne vais pas me plaindre, hein...)

mardi 1 mai 2007

Endless week-end



Si on exclut le galop d'éco de samedi matin (option saignage de nez et foirage en beauté), les jours se suivent et se ressemblent comme un week end sans fin.

Ces derniers jours, je ne fais strictement rien, ni la fiche technique d'éco qui m'attend, ni l'exposé sur la libre administration des collectivités locales, ni les révisions des prochains galops.

Alors qu'est-ce que je fais ?
- je gamberge, me demandant désespérément pour qui je vais bien pouvoir voter
- je prends des bains, avec plein de mousse, et je m'endors dedans
- je vais faire un tour en amphi, histoire d'essayer de suivre, mais finalement je laisse tomber pour aller enfin manger cette glace avec Maëlle
- je téléphone à Chloé et à Valentin et leur laisse des messages à n'en plus finir
- je m'habitue à la rue Bonaparte, à côté de chez Pierre Arditi
- je fais des promenades sur le bord de la Seine...

D'ailleurs, ce matin... Petite promenade. Paris était vide, calme, silencieux. Les vendeurs de muguet n'avaient pas encore envahi la place Saint Germain des Prés. Les rues étaient endormies, on n'entendait que les talons de mes chaussures qui claquaient. Le pont des arts étaient vide, à part quelques touristes, et les restes de la beuverie d'hier soir. Le soleil était là, le vent frais, la Seine verte, la pointe du Pont Neuf encore déserte.