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vendredi 1 août 2008

Paris ...



Je pars lundi en vacances, et dans moins d'un mois déjà à Vassar. Je pars et je suis heureuse d'avoir autant profité de Paris. J'ai, dans les deux derniers mois, payé plus d'attention à ma ville que dans toute ma vie ; le départ donne plus de goût aux endroits, aux gens. Je suis retournée dans presque tous les endroits que j'aime, avec les personnes que j'aime, du moins celles qu'il me reste.

... Trainer les pieds rue Bonaparte, prendre des diabolos-menthe au café de la Mairie, profiter du soleil dans le petit square aux bancs-livres de la rue Mazarine, boire du thé dans cette chambre de bonne rue du Four, manger des sushis à Odéon, raconter des ragots rue Vertbois, prendre l'apéro aux Etages, dîner sur le pont des arts et sur la pelouse des Invalides, rire encore une fois en voyant la tour Eiffel briller, traverser l'île de la Cité, aller au Palais de Tokyo se photographier...

J'ai revu Montmartre, j'ai revu le Marais, j'ai revu Bastille, j'ai revu le Canal Saint Martin, j'ai revu République, j'ai revu le Panthéon. Paris en bus dans la chaleur d'été, Paris à pied sous la pluie, Paris en scooter au début de la nuit, et Paris en métro au petit matin, quand les lampadaires s'éteignent, quand sans qu'on s'en soit rendu compte il est déjà demain ...

J'ai été ivre, ivre de lumière, ivre d'amitiés, ivre de vin rouge et de vin rosé, ivre de flèches dorées, ivre de tendresse, ivre de garçons, ivre à ma façon. Ivre jusqu'au dernier moment, ivre, inconséquente, irréfléchie, irrésolument ivre, et si heureuse d'être ici, et de partir, aussi.

Et pour la suite, ce sera !

mardi 17 juin 2008

Le Simon virtuel


Il y a bien longtemps que je n'avais pas parlé de toute cette paperasse... Mais elle n'a pas pour autant disparu, c'est même plutôt l'inverse. Alors, après m'être battue avec la Simone made in Pipo en décembre, et avec Simon made in le Centre des Amériques un peu plus tard, voilà que je me bats maintenant contre toute une armée de Simons, plus horribles les uns que les autres.


D'abord, le Simon national. Oui, le Simon de Nantes, qui a mis des lustres à m'envoyer mon extrait de naissance, et celui de Nice, qui n'est pas mieux, pour celui de mon père (de la chance de ne pas être née en France...).


Ensuite, il y a aussi la Simone de la préfecture qui, après deux heures de queue, m'informe que oui, le site permet de suivre l'évolution du passeport en renouvèlement, mais que non, il n'est pas fiable, et que donc, même si j'ai lu qu'il est prêt, ben il n'est pas prêt pour autant. Et qui rajoute « vous n'avez qu'à revenir demain », comme si je n'avais que ça à faire (aller en cours ? Quels cours ?).


Et enfin, le pire, le Simon américain virtuel. Là où il est très très drôle, c'est lorsque, après m'avoir posé plusieurs questions hautement intelligentes (« quelqu'un a-t-il rempli ce formulaire à votre place ? » remportant la palme), il ne me propose plus que des dates... ...en août.


Oui, oui, en août, sachant que en août, je compte quand même partir en vacances, et que c'est en août aussi que je suis supposée déjà avoir mon visa, pour, accessoirement, partir tout court. Mais Saïmone étant inflexible, j'ai donc rendez-vous le 11 août, à 8h30. Je pars pour l'Espagne le 13, et j'aurais donc la chance de découvrir en revenant le 23, soit H-48 avant mon départ,si oui ou non j'ai mon visa.


Génial, quoi.

samedi 12 avril 2008

OMG !


Le mail de confirmation de Vassar est arrivé !!! Hip hip hip hourrah, je n'aurais plus à harceler en vain l'inutile Simon, et je passerai directement par qui de droit.

DONC j'ai pris mes billets.
L'aventure commence donc le lundi 25 août, aéroport Charles de Gaulle, à 10h15... ...mais à mon sens, elle a déjà largement commencé.

Can't wait !

lundi 17 mars 2008

Péripéties paperassières (vol. 1)


Aujourd'hui, j'ai rendu visite à l'homologue masculin et anglophone de Simone la Secrétaire, j'ai bien nommé Simon, le chef des échanges franco-américains, au Centre des Amériques (tu parles, on voit même pas la séparation avec le Centre Asie).


J'étais toute guillerette d'y aller, au départ, puisque pour cela je devais, oh malheur, rater les premières minutes du merveilleux cours de HV, que nous avons déjà évoqué. Sauf que j'étais loin de me douter que c'était l'intégralité du cours que j'allais rater.


Ehhh oui, parce que vous comprenez, au centre des Amériques, c'est désert avant 11h du matin, faut pas déconner non plus, maintenant qu'on est tous affectés n'importe comment (je ne me plains pas, et je ne parle pas de moi, je dis ce qui est, c'est tout – Simon ayant même révélé à quelqu'un « vous savez, il y a des gens trèèès puissants qui connaissent des gens trèèès puissants » – mais que fait l'UNEF ?!), il ne vont pas EN PLUS nous expliquer comment constituer nos dossiers, hein.


Bref, mes meilleurs amis dudit Centre étaient tous enfermés dans leur salle de réunion, à discuter restos-bon plans (eh oui, les chéris, ça s'entendait à travers la porte). Et puis, vers 11h15, ils ont daigné sortir, celle qui avait l'air d'être la Simone-en-chef nous gratifiant d'un « DESOLEE » hautement ironique.


Vers 11h30, j'avais refourgué tous mes papiers en bonne et due forme à Simon, et j'ai enfin pu rejoindre la bibli, tu parles d'une matinée. Mais ce serait peu, si seulement ça ne venait pas s'ajouter aux péripéties crédit-lyonnaisques de vendredi dernier, puisqu'après une heure et des poussières de lutte avec mon banquier j'ai finalement obtenu une garantie banquaire en français adressée à mes parents, au lieu d'un financial statement adressé au College (mais oui c'est normal, c'est pipo, c'est bonheur).


Et sans oublier non plus le téléphone et l'email dudit Simon qui doit être en panne, car j'ai eu beau laisser 3 messages et 2 emails, il ne m'a toujours pas rappelée... Tout ça s'étant soldé (vous connaissez ma gentillesse habituelle) par un message incendiaire, qui se terminait par


« Bon, écoutez, j'espère que j'aurais de vos nouvelles avant le jour de mon départ, HEIN !!! »


Et toc.

Au prochain épisode, Ana refait son passeport.

vendredi 29 février 2008

Quand je vous dis que l'administration...


...c'est vraiment le grand n'importe quoi, c'est que c'est VRAIMENT le grand n'importe quoi. J'en veux pour preuve notre périple interminable d'affectation en troisième année, et la procédure de confirmation de celle-ci.


C'est qu'après la blague kikoolol peu appréciée (mais de plus en plus avec le recul) d'un petit plaisantin dont le nom est encore inconnu (mais évidemment, les rumeurs circulent, hein), c'est au tour des bureaux de la DAIE de tenter de nous faire rire (au moins j'ai décidé de le prendre comme ça).


A 17h53, je reçois un mail sorti de nulle part, et qui s'appelle « erreur – lettre d'engagement 3ème année », et suis là mais queeeeeeelle lettre d'engagement ???, et par là même mais queeeeeeeelle erreur ??? Mais bref, étant donné que le contenu de la lettre n'était que


« Chers étudiants,

Certains d'entre vous ont reçu un mail intitulé : lettre d'engagement 3éme année.

Merci de ne pas en tenir compte. Il s'agit d'un mail test. Le mail confirmant votre affectation du 4 février va suivre .

Bien à vous. »


je ne me suis pas trop inquiétée.


La suite de l'histoire c'est quand, à 18h13, je reçois un second mail, à l'air officiel, qui dit


« Chère Mademoiselle ,

J'ai le plaisir de vous annoncer que la commission d’orientation pour la troisième année a retenu votre candidature pour un séjour d’études en 2008-2009 à :

UNIVERSIDAD ORT (Montevideo), Uruguay

Je vous remercie de bien vouloir confirmer votre engagement à effectuer ce séjour en renvoyant le coupon réponse ci-joint, avant le 15 mars 2008, à la Direction des Affaires Internationales et des Echanges (DAIE), au Pôle Mobilité Etudiants. Cette confirmation correspond à un engagement ferme et définitif de votre part.

La DAIE vous préviendra lorsque le dossier de l’université d’accueil sera disponible. Il vous faudra alors remplir et fournir les documents demandés dans les délais requis. Le bon déroulement de ces démarches conditionne l’acceptation de votre dossier par l’université partenaire, laquelle est seule habilitée à prononcer définitivement la recevabilité de votre candidature. Par ailleurs, avant votre départ, un autre courrier contenant des informations utiles à la préparation et à la réussite de votre séjour vous sera adressé. »


et là je dis WHAAAAAAAAAAAAAAAT !!!!!!!!!!! Bon, c'est pas que j'ai quelque chose contre l'Uruguay, hein, mais bon, euh,... OU EST PASSE VASSAAAAAAAAAAAAAAAR !!!!!!!


Bien heureusement pour moi, j'ai découvert ce mail en rentrant ce soir, soit vers 23h, donc pas eu le temps de m'affoler et de psychoter pendant une heure sur les vertus de Montevideo (un Uruguayen m'ayant certifié il y a peu « bahhh, un an à Montevideo, à moins d'avoir un projet du genre devenir une bête en tango, ya pas grand chose à faire, hein... »), puisque j'ai pu découvrir dans les minutes suivantes un troisième mail, envoyé à 19h13,


« Chers étudiants,

Certains d'entre vous ont reçu un mail intitulé : lettre d'engagement 3éme année Ou confirmation d’affectation 3éme année.

Merci de ne pas en tenir compte. Il s'agit de mails - test. Le mail confirmant votre affectation du 4 février va suivre . Il s’intitulera AFFECTATION EN SEJOUR D’ETUDES.

Bien à vous. »


TU SAIS CE QU'ILS TE DISENT LES CHERS ETUDIANTS ????????? (dites, c'était comme ça l'année dernière aussi ?)... Et en attendant, toujours pas reçu à ce jour de mail intitulé « Affectation en séjour d'études », hein.

lundi 4 février 2008

Goin' to Vassar !


Ce week-end, c'était la dernière ligne droite. A l'angoisse d'un coup de fil de la DAIE vendredi pour incohérence de choix ou manque de places s'est substituée la mauvaise blague faite par un petit plaisantin samedi, qui, s'étant créé une adresse DAIE gmail, a cru très drôle d'envoyer une photo de Louvain et un faux dossier de réorientation à tous les deuxième année, pour enfin laisser place, à 10h, ce matin, aux véritables affectations.


Et résultat........


j'ai mon 2d choix ! I'm goin' to Vassar


Je ne vais pas vous mentir : bien sûr, la déception de ne pas avoir mon premier choix, Barnard College, à New York, s'est un peu fait sentir. Mais les minutes passant, j'ai été de plus en plus contente !


Vassar, c'est la top classe, le Liberal College of Arts and Sciences numéro 11 du top 122 des American Colleges 2008 d'US News. C'est aussi un des Seven Sisters, ces collèges qui étaient le pendant féminin de la Ivy League. Le campus a l'air magnifique, le rapport de stage est enthousiaste et puis, 2h de train pour être à Manhattan, c'est rien ! Sans compter que je vais ainsi marcher sur les pas de Jackie Kennedy, de Jane Fonda et de Meryl Streep.


En tous cas, au rêve de la daily life à NYC s'est vite substitué celui d'une immersion totale dans un campus véritablement traditionnel, qui me donne envie de relire Charlotte Simmons, avec fraternités, bibliothèque gothique, cours trop géniaux (mes problèmes psychomoteurs et moi envisageons d'ailleurs d'ores et déjà de nous initier à la jazz-danse hahaha), traditions et fêtes à gogo...

lundi 7 janvier 2008

Going abroad



Comme certains le savent déjà (et pour cause, ils ont sans doute planché tout leur week-end sur des oh combien galères lettres de motivation), on est en intense préparation de la troisième année à l'étranger... ...d'autant plus que les dossiers sont à rendre demain.


Eh oui, après avoir passé deux ans à (ré)apprendre les bases de culture G,


(c'est-à-dire, souvent, à savoir meubler dans les diners... oui je reconnais que j'exagère, mais bon, c'est un peu ce que je me dis par moments, parce que franchement, à quoi va me servir mon exposé sur les paradigmes de l'innovation territoriale, alors que je ne connais même pas les massifs montagneux d'Europe (l'autre jour alors que, avachie sur le canapé next to mon father, je tombe dans un mot-croisé (parce que, OUI, je fais les mots croisés(faut que j'arrête de faire des parenthèses dans les parenthèses de parenthèses là)) sur « sommet le plus haut d'Europe : »... « Papa c'est quoi le sommet le plus haut d'Europe ? » « Ben t'es bête ou quoi, le Mont Blanc » « Naaaan c'est vrai ?!!! » regard circonspect du dit Père qui hésite à se demander si sa fille est demeurée ou si c'est lui qui aurait dû faire Sciences Po), et sans parler de mon mémoire sur les bouchons, qui lui ne va strictement me servir à rien, sinon à dire, quand on débouche une bouteille « putaiiiiin la mauvaise qualité, c'est un bouchon en polystyrèèèèène (toujours pas appris comment ça s'écrit, d'ailleurs) !!!! tu sais, faut faire confiance aux bouchons à vis, dans la vie, si si, j'te jure, c'est en pleine expansion, je dirai même, c'est le bouchon de demain ! »)


après ces deux ans, donc, on a la chance de tous partir un an à l'étranger. Vous vous rendez compte ? Un an loin, un an dans l'inconnu, un an pendant lequel il va bien falloir que j'apprenne à me servir d'une machine à laver, d'un compte en banque, entre tellement d'autres, etcétéra (non j'ai pas l'air d'une fille qui a toujours vécu chez ses parents non). Un an surtout à l'aventure, où je ne compte pour l'instant pas rentrer (Noël ? c'est quoi Noël?), un an où mes amis seront tous aux quatre coins du monde, et où je compte bien profiter des vacances de janvier pour aller les voir (surtout ceux qui seront en Argentine, hein, ou au Japon si je suis à Seattle – mais NAN je suis pas intéressée, bordel !).


Bref ! Donc la grande question du moment, qui commence à me taper largement sur le système c'est « tieeeeeeeeens salut t'as mis quoi comme choix d'université ?! », à ce point, vous savez (mais si vous savez), où, quand vous rentrez chez vous, et vous avez l'impression que vous avez répété la même chose toute la journée, ou alors quand quelqu'un vous (re)demande, vous avez l'impression de réciter encore une fois la même chose, nuances, intonations, itou, comme un perroquet.


Alors voilà, je n'allais pas laisser la blogosphère en reste, donc mes 6 choix d'universités sont, dans l'ordre (tadaaaaam) :


Barnard College (New York City) (pitiéééééé donnez moi mon premier choix. Alleeeeeez. En plus j'ai établi un super méga projet nondidiou !!! => grosso modo, je veux faire de l'histoire de l'art)

Vassar College (trou paumé, MAIS à quelques heures de NY et Boston + très bien classé)

Boston College (non c'est pas tout au même endroit non)

Washington University (à Seattle... rien à voir, dans le genre, mais je vous assure, dans ma lettre de motivation, ça a l'air très logique)

Boston University (on peut toujours rêver)

University of Washington (à Washington, euh, bon, celle là j'avoue, je sais pas trop pourquoi plus qu'une autre)


Voilà, donc du coup, maintenant, il ne reste plus qu'à prier très fort, vu que c'est secret défense au niveau de la procédure d'attribution des places (ce qui nous amène donc à en conclure, mon cher Watson, que ça doit sûrement être un beau bordel – mais bon moi j'dis ça jdis rien hein). De toutes façons, n'importe lequel des six choix me va à la perfection de chez perfection, et je dirai même que n'importe où, ce sera forcément bien (mais bon, euh, nonobstant j'préfèrerais un de mes 6 choix, siouplaiiiit)



Ah oui, et j'avais oublié de préciser... vous vous rappelez du précieux document de l'Affaire Simone ? Bon ben... Y'en a pas besoin en fait. (non, j'ai pas l'air ridicule, non).