mardi 26 décembre 2006

Xmas Playlist


Mais avant de partir, un bonus, parce que c'est Noël (qu'est-ce qu'il ne faut pas dire!)... mes chansons du moment (avec l'extrait et un clip en prime, wouhou !!!), et que vous les trouviez pourries ou non, je m'en fiche ! (en même temps après avoir carburé pendant près de 20h au Nostalgie.fm, y'a de quoi!)

les chansons...
...qui me mettent de bonne humeur : Island in the sun de Weezer (encore et toujours la même!), Lady in Red de Chris de Burgh (Maëëëëlle...)
...qui m'ont rendue mélancolique : La non demande en mariage (*j'ai l'honneur de ne pas te demander ta main... ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin...*) de Brassens (quelles paroles ! comme quoi les vieux de la vieille sont indémodables... Cupidon s'en fout est pas mal aussi), Des mots de Raphaël
...qui m'évoquent Noël : Gingle Bell Rock, qui l'emporte par son côté un peu sexy sur la version disco de We wish you a merry Christmas qui est assez... traumatisante !

All I want for Christmas is...



De passage à Paris entre deux voyages, je profite de ma connexion internet chérie pour poster un message.


Tout d'abord j'espère que Noël s'est bien passé pour tout le monde, les enfournages de dindes et engloutissages de foies gras et chocolats aussi... Je me suis pour ma part gavée de Ferrero Rochers de Monsieur l'Ambassadeur, sauf qu'il n'y avait pas d'ambassadeur avec, m'enfin tant pis (t'as vu Maëlle je recycle mes blagues :p), du coup j'en ai oublié que je devais détester les Ferreros, preuve du temps qui passe, heureusement.


Merci pour les textos, surtout ceux personnalisés, et pas simplement le « joyeux Noël » balancé à tout le répertoire... J'y suis aussi allée de mon petit gaspillage de crédit, j'en ai envoyés quelques uns, heureusement pratiquement tous répondus (avec un peu de retard parfois mais bon, ça va Pierre, je t'excuse!)... Des nouvelles de Rémi, d'Emmanuel, de Camille,... ça fait fait longtemps ; ça fait bizarre.


J'ai eu une réponse miraculeuse d'un certain L. (pourquoi ils ont tous un nom en L. ...), qui m'a fait chaud au coeur, mais qui m'a aussi filé le cafard, et qui a bien contribué à l'habituel coup de blues du 25 décembre (vous savez, le jour où on sent qu'on a trop mangé, que Noël est déjà passé, trop vite encore, qu'on est seuls... !).


Je reviens donc de Toulon, où j'ai passé... 72h? Le tout serti de 22h de voiture au total, un régal ! Mais bon j'ai vu la mer, et puis il faisait beau (youpeeee). Enfin, Noël, il faut bien faire un effort... Avant les vacances, on me disait Noël, je pensais Famille, réunion de nous 20, repas convivial, j'ai hâte, ça fait trop longtemps. Déception... C'est assez déprimant de voir que 8 cousins réunis autour d'une table, qui ne se sont pas vus depuis 2 ans jour pour jour, n'ont finalement rien à se dire, et qu'ils mangent en silence en attendant minuit. Sympa l'aperçu, hein?! M'enfin, si ça fait plaisir aux Grands-Parents... Et puis ça a fini par se décoincer avec le champagne.


Niveau cadeaux, j'espère que vous avez été gâtés... Pour ma part, heureusement qu'il y avait ma maman, sinon ça aurait vraiment été le Noël le plus pourri du monde (parce que dans le genre "je te refile le vieux kit de broderie à 2€ qui traînait chez moi", on fait pas mieux !!!). Quelques sous quand même, pour renflouer le compte, en prévision des soldes, et puis des nombreux dîners de conf'.


Me revoilà donc sur Paris pour quelques heures, j'ai enfin récupéré internet, même si j'ai passé le weekend à faire le tour du jardin pour essayer de capter un quelconque réseau non protégé... mais rien à faire ; et quoi de plus rageant que de percevoir un signal, sans qu'il soit assez fort pour qu'on puisse se connecter?!


En rentrant j'ai avidement consulté l'entg, ça devient une drogue, cette boîte email ! Petit tour aussi par lapeniche, histoire de se tenir informé des nouveautés de scpo, et par les blogs habituels (Chloé, Valentin,... et même notre cher Paic Citron, hein Carole ;)...)


Je repars ce soir, je prends l'avion... New York City, baby !!! Excitation, quand tu nous tiens...

jeudi 21 décembre 2006

On dirait le Sud...



Première grasse mat' depuis des lustres... Déjeuner avec monsieur mon père à son QG de la Défense ; après-midi dans la salle des marchés, à discuter actions, devises, traders et bonus, le tout serti d'un macaron en cadeau (c'est pas tous les jours qu'on fête Noël chez les golden boys !).

Fin de journée avec Chloé, petit café entre meilleures copines, chez Prosper, parce que c'est Noël (et que les prix ont baissé : l'allongé moins cher qu'au Vincennes !!! ou alors c'est l'effet Saint Germain ?). Ce fut bref, mais intense, comme elle l'a dit ; ça fait du bien de déconner un peu, et de parler avec des gens « extérieurs »...

Ce soir, préparation de valises ! Petit passage à Toulon, pour voir la famille et la petite dernière-née, manger, boire, et, hum, récolter les cadeaux (soyons honnêtes !), avant de s'envoler vers New York... !

Joyeux Noël... profitez bien !

Holidays



Enfin les vacances, profitons-en. Sciences Po se vide, Paris aussi, mais don't worry, les touristes se chargent de renfluer les rues.


Yesterday, derniers cours. Géo à 10h, salle quasi-déserte, mais cours toujours aussi intéressant, mise au point sur l'Afghanistan entre 2001 et aujourd'hui (je vous épargne ma tirade d'étudiante révoltée, cette fois). Rattrapage l'après-midi d'un cours d'IP, encore plus désert puisque la présence n'y était pas obligatoire (en même temps, pour déblattérer deux heures sur l'équilibre constitutionnel des Etats-Unis...).


Objectif courses de Noël atteint !!! J'ai fait exploser mon compte en banque ; il me reste actuellement 12€ et quelques poussières. Mais pour une fois que je fais des cadeaux ! (et puis bon je me suis offert une petite robe au passage). Lèche vitrine chez Agnès B. et Zadig & Voltaire,... Jolies décorations, deux marchés de Noël qui se ressemblent, tiens le théâtre du Vieux Colombier, souvenirs souvenirs... !


Souvenirs du lycée, qui paraît déjà si lointain, du mythique M. Lambert, de Britannicus (et d'Alexandre Pavloff), de Lorenzaccio, des Grelots du Fou, des rencontres de sociétaires de la Comédie Française blasés, de visites des coulisses...

Que c'était agréable de se promener une fois encore dans le froid rosissant, dans les ruelles du quartier, autour de la rue de Buci, du Marché Saint-Germain et de Saint Suplice...

mercredi 20 décembre 2006

Mañana por la mañana si no se rompe la noche...


La soirée fut fort agréable... du moins son début ! Fin des cours à 21h15, course effrénée dans le métro vers chez Morgane...


Rien de mieux qu'un before à SEPT filles (Anne, Carole, Caroline, Ludivine, Maëlle, Morgane et moi) dans un petit appart' pour détendre l'atmosphère ! Vous voyez le topo : changage, coiffage, maquillage, regardage, tout ça sur fond de MTV et de ses émissions les plus culturelles du monde... mise en place de the legging girls and cie, quoi (non non, nous ne sommes pas toutes des victimes de la même mode...) !

Raclette entre filles, avec des pommes de terre vraiment cuites ; crêpe au nutella en dessert pour poursuivre dans la légèreté (n'ayons pas honte ^^). Un petit verre (ou plusieurs), quelques bonbons (sauf qu'il n'y avait plus de pimousses en coeur roses... c'est pas moi qui les ai mangés !), les dernières retouches, et nous voilà parties.


Métro et fou-rires, barre power, je me comprends (et Morgane aussi). Queue devant le Back Up, beaucoup de premières années dites donc, pas mal de connaissances estivales, mais évidemment plein d'inconnus aussi, en même temps à 800 personnes...


Je ne raconterai pas la suite de la nuit, car il n'y eut rien de très imprévisible : un vestiaire bondé (premiers écrasages de pieds...), de l'alcool, du monde, de la musique (on aurait pu s'épargner le passage cloclo que le dj nous resort à chaque fois), de la chaleur, le BdE (qui prétend vous rendre 2€50 au lieu de 5, on m'explique ?), la danse, le mal aux pieds, les gens qui s'embrassent (souvent de manière assez trash d'ailleurs), la fatigue, le froid de l'extérieur, le taxi à trois, Paris la nuit, et puis mon lit.


Ce matin, deux enseignements à tirer.
D'abord, boire moins, c'est mieux (okay, ça tombe sous le sens pour certains, mais bon...!) : on évite la godiche attitude (quoique), et les lendemains sont meilleurs.
Ensuite, une abstinence de fêtes-en-boîte-exclu-scpo s'impose, parce que j'en ai marre des soirées qui se suivent, se ressemblent et, immanquablement, me déçoivent. Je ne m'étendrai pas parce que mes raisons sont assez incompréhensibles pour ceux qui me connaissent mal, et même pour ceux qui me connaissent ; je crois même que ça l'est pour tout le monde, sauf Maëlle (on se comprend, là aussi, quoi).

Compte rendu pas très exhaustif, mais on fait ce qu'on peut...

mardi 19 décembre 2006

Hot Xmas Tonight




*Otherwise the bar is ours,
The day and the night and the car wash too
The matches and the Buds and the clean and dirty cars
The sun and the moon, but
All I wanna do is have some fun
I got a feeling I'm not the only one
All I wanna do is have some fun
I got a feeling I'm not the only one
All I wanna do is have some fun
I've got a feeling the party has just begun
All I wanna do is have some fun
I won't tell ya, that you're the only one
All I wanna do is have some fun
Until the sun comes up over Santa Monica Boulevard
Until the sun comes up over Santa Monica Boulevard...*

Sheryl Crow

lundi 18 décembre 2006

L'hiver à "Saint Ger' ".


Haaaaa enfin un lundi agréable ! Presque au soleil, mais bon faut pas abuser, c'est une chose qu'on n'aura jamais, bref, je vous la fait courte, on connaît tous la chanson, pas vrai ?

Cours d'histoire, séchage de Duhamel, m'enfin ce n'est pas un scoop, ça.
Pendant l'heure de trou, que je n'ai, cette fois ci, pas perdue à ne rien faire, j'ai enfin trouvé LES bouquins qu'il me faut à la bibli. Parfois, ça arrive les coups de chance (si si): tu tapes quelques mots de ton sujet au pif dans le moteur de recherche de la bibliothèque oh combien vantée pour sa richesse, et tu trouves pile les infos qu'il faut là où il faut... et même pas empruntés en plus ! La question « La protection de l'emploi nuit-elle à l'emploi? » (that's the question, isn't it? « Oui / mais », ça vous étonne comme réponse?), devient tout de suite plus transcendantale quand on a Protection de l'emploi et procédures de licenciement entre les mains (quoique...). Bon, ok, ya mieux comme façon de réussir sa journée, mais c'est déjà ça de moins dans la tête en prévision des vacances chargées... ! Enfin, de toutes façons, ce sera toujours de quoi enrichir ma petite culture de future capitaliste damnée.

Cours d'anglais, voilà que pour une fois, les gens communiquent ! Wouhou, avec la tension relative à un soit-disant contrôle imminent, sur des textes que la moitié d'entre nous n'a pas récupérés, on dirait presque qu'on est devenus des gens civilisés... voilà qu'on se parle, voilà qu'on discute, voilà même qu'on rit. Du coup l'atmosphère est plus détendue en cours, malgré l'assoupissement habituel. Sourires en coin, fou-rires cachés. Une newsbrief renversante là aussi, si vous avez des questions sur les groupes sud-africains nominés aux Grammy Awards, j'ai les réponses !

Puis midi avec Morgane, Ludivine et Carole, à la cafète des Ponts et Chaussées, là aussi animé par des discussions d'une importance capitale...
« à l'école des Ponts et Chaussées ils font quoi ? Ils fabriquent des ponts et des chaussées ? »
« Tu crois que 7 pages word à exposer en 10 minutes, c'est faisable ? »
« Tu mets quoi demain ? »
, etc.

Aprem à... bosser ! Salle des périodiques, youhou, je commence à l'aimer. J'ai bossé sans me poser de questions, et finalement j'ai pas mal avancé. Espagnol pour la fin. Tiens, quelqu'un qui a parcouru mon blog par hasard. Bizarre comme sensation. Espérons qu'il n'en a pas pensé trop de mal. Une heure de débats passionants, là aussi, sur les illuminations parisiennes et le respect de l'écologie.

Car en effet, n'est-ce pas un drame que de voir tout cet argent et toute cette énergie gâchés dans des éclairages de noël non stop?! Boahhh, ma réponse ne sera peut-être pas très écologique, mais Noël c'est Noël, et Noël sans guirlandes électriques, c'est comme un anniversaire sans bougies, quoi...

D'ailleurs en sortant, il faisait un vrai temps d'hiver parisien, comme je les aime... Froid au nez et aux joues, bien blottie dans mon écharpe et mes gants, la nuit noire au dessus et les guirlandes de Saint Germain dedans.

Bref, joli lundi, par rapport à d'habitude.

dimanche 17 décembre 2006

Je dessine à l'encre vide un désert...


Temps maussade. Moi aussi. Fin du weekend, déjà, et l'impression d'avoir perdu du temps.

Glandage absolu, on ne devrait pas s'en plaindre. Pas grand chose à raconter du coup. Pas très envie de disserter sur tout et n'importe quoi, contrairement à d'habitude. M'enfin écrivons quand même, on verra bien ce que ça donnera, dear.

Hier, soirée chez Morgane. Joli petit appartement en face de la Tour Eiffel, station Bir Akheim, la classe quoi. Pâtes au menu, nous ne sommes pas étudiants pour rien n'est-ce pas ?! Sauce carbonara mystère de Ludivine très réussie, mais vu qu'elle fut le fruit d'une cuisine collective, la recette n'est plus si secrète que ça (mis à part un certain différent sur le type de crème, et la quantité de lardons...!). En dessert, des gâteaux au chocolat divers et variés. Saviez-vous que les gâteaux individuels préemballés du supermarché, passés au micro-ondes, deviennent des fondants au chocolat ? Sinon restes d'un gâteau au chocolat made in Josselyn ; très bon ou moyennement bon selon les gens... ne tergiversons pas, il était bon, quoi !

Niveau boulot, beaucoup de temps pour rien, ou presque, un newsbrief d'anglais totalement inutile, et plein d'heures perdues à rédiger cette fichue disserte à la noix. Quid de l'Etat et les collectivités locales en Espagne et en Italie, de la place et le rôle du roi dans le système politique espagnol, du portrait de Louis-Nap' Bonap', et des conséquences de la protection de l'emploi ? I don't know, ou plutôt, I don't care.

Sinon... j'aime mes conversations téléphoniques interminables avec Valentin et Pierre qui, s'ils se rencontraient, s'entendraient bien j'en suis sûre.
Sinon... je fais encore ces rêves en l'air de journées ensoleillées et de meilleures idées.

Bientôt mardi, et la soirée Hot Christmas au Back Up. Pas d'à prioris, cette fois, soirée BdE ou non ; pas d'attentes particulières non plus, parce que pas envie d'être déçue. Juste envie de faire la fête, et d'oublier un peu tout ça. Pendant mes heures perdues, j'ai regardé les noctiliens. Pas top top, le fait de devoir faire un changement... déjà qu'ils passent tous les 70 ans ! Attendre le premier métro alors ? Et aller ensuite en interro de géo... Hummm we'll see, shall we ? Et puis au pire il y a toujours l'option taxi...

En tous les cas le before-entre-filles-soirée-raclette chez Morgy semble prometteur.

samedi 16 décembre 2006

Argentine, le hold-up du siècle.


Week-end. Enfin.

Hier journée... longue. Parce que quand on est tout seul, le temps passe plus lentement, et quand on est tout seul à Sciences Po pendant trois heures, sans avoir la force de travailler, alors là ça passe encore plus lentement.

J'ai eu beau zoner dans toutes les salles de bibliothèque possibles et imaginables (et Dieu sait s'il y en a!), dans les deux cafètes, appeler les trois quarts de mon répertoire... Niente, nada, personne. Okay, j'ai plus qu'à bouquiner dans mon coin, then. M'enfin, j'ai pu avancer dans mon livre, c'est déjà ça, même si c'est pas évident de se plonger dans la lecture sur le banc de la péniche déplacé dans le petit hall, à côté de britanniques qui racontaient leurs vies à pleins poumons. Ils parlaient de la soirée BdE. D'ailleurs, ils croyaient que c'était lundi. J'ai fini par aller dissimuler ma solitude devant les vitrines du Bon Marché.

Bref, ensuite éco. Bonne nouvelle de la journée, je bénéficie d'un petit 17 ! Je vous arrête tout de suite, il s'agit d'une note de qcm, sans points négatifs. Evidemment, ça fait moins classe ! Mais j'ai dû remonter dans l'estime de la prof; elle qui nous envoyait des mails au début du semestre « vous avez l'air perdus; l'économie est une matière très difficile et certains d'entre vous n'ont pas l'air de la prendre au sérieux » voilà qu'elle me gratifie d'un petit « c'est encourageant. Continuez à travailler et l'économie n'aura plus de secrets pour vous... ».
Très drôle. En tous les cas : merci, Mr Samuelson.

En fin d'aprem j'ai retrouvé Valentin. Un allongé et un thé au Café de la Mairie, en face de Saint Sulpice, pour changer. Délibérations estudiantines d'une importance capitale, compte rendu en live du dîner de conf', projets de vacances. On rentre en 63 (no comment !).

Le soir, film sur l'Argentine, histoire d'essayer de m'enlever l'envie d'y aller (tentative ratée d'ailleurs, n'en déplaise à mes parents !)... Memoria del Saqueo -- Mémoire d'un saccage : Argentine, le hold-up du siècle, de Fernando E. Solana. Documentaire sur la crise économique qui dure depuis des années; sur la dette; sur les privatisations massives et inefficaces; sur la mafiocratie; sur Menem le traître; sur les insurrections de 2001; sur la famine... Désillusion du monde encore? Non, pas cette fois. Conclusion optimiste, note encourageante. Les révoltés ont fini par avoir gain de cause, après bien sûr des tentatives de répression. Aujourd'hui Kirchner; redressement; renouveau; espoirs. Pour le long terme, cette fois?

¿ ...El pueblo, unido, jamás será vencido... ?

vendredi 15 décembre 2006

Evening at Bastille


Ahhhh ce dîner de conf’ ! Très réussi, à mon goût… Petit compte rendu !

Arrivée à 20h, premiers accrochages avec le serveur
« Bonjour, on a réservé un table pour quatorze personnes…
_ Ah oui mais vous êtes pas quatorze là.
_ Non, on a rendez-vous ici, on arrive séparément.
_Tant que vous n’êtes pas là les quatorze vous n’aurez pas la table.
_Quoi ?! C’est n’importe quoi, on m’a dit le contraire à la réservation !
_Non, c’est comme ça dans tous les restaurants.
_Ah oui ? Pourtant c’est pas le premier dîner que je fais !
_Si vous n’êtes pas quatorze vous n’aurez pas la table.
_Si je n’ai pas la table je ne bouge pas d’ici.
_Bon allez au bar. »

Bref, attente au bar. Arrivage par petits groupes au compte goutte... Mais à 20h30, nous étions enfin tous assis, le menu dans les mains, servis par un autre serveur! Niveau plan de table, je me retrouve en face de Grégoire, qui est à côté d’Arnaud, qui est en face de Marion, qui est à côté du prof. Nicolas arrive plus tard, et se retrouve de l’autre côté de moi, en bout de table.

Je ne vous détaillerai pas toute la soirée, mais elle fut fort agréable, la nourriture bonne, bien que le service un peu long… Discussions diverses et variées, sur la Belgique, Ségolène, l’administration Sciences Po, les rumeurs, les projets, les crédits, les absents au dîner, les semestres, les rallys, l’orientation sexuelle de ***, les amis, les soirées en boîte, les soirées BdE, les cours du lendemain, etc., etc., etc..

Fin à onze heures, « je ne vous emmène pas dans les bars louches parce que vous avez cours demain… » ! Le prof parti, petit debriefing entre nous avec force d’éclats de rires, et puis métro…

C’est bizarre comme l’ambiance d’une conférence peut changer en fonction des gens qu’il y a.

Hier bonne ambiance, nouvelles rencontres, jolis souvenirs…
Peut-être un pot de fin de conf’, en février ? A étudier...

jeudi 14 décembre 2006

Fight Club, Dawson et C. Delhay



Réveil en retard, aujourd’hui. réveil en retard parce que couchée trop tard... Ehhh oui, hier soir j’ai regardé Fight Club, et maintenant je sais enfin ce que c’est que ce film, LE film culte de tellement de mecs, avec Matrix et Pulp Fiction ! Un résumé ? Mmmh du sang, des combats et des explosions sur un fond psychologique torturé, et une vague histoire d’amour dans un coin… Mais bon le dénouement autour du dédoublement de la personnalité et de la nullité de nos vies de capitalistes enfermés dans des règles stupides est intéressant, et Brad aussi (oui, vous n’alliez quand même pas croire que j’ai regardé ce film sans raison particulière ?!!).

Bref ! Fight Club, donc, et puis après… dodo ? Pas tout à fait. Disons qu’après toute cette violence visuelle, j’ai eu besoin d’un peu de douceur ! rien de mieux qu’un vieil épisode de Dawson chopé sur dailymotion.com… Souvenirs souvenirs, je me rends compte du temps qui passe, de la débilité de certains passages, mais aussi du côté toujours un peu touchant de certains autres (je saiiiis je suis une grande nunuche… mais bon… !!! c’est juste qu’au moins j’ai plus honte de l’avouer !)…
Quelques phrases mémorables, néanmoins, histoire de rire un peu :
«tu connais bien les bateaux…
_j’ai plus d’une corde à mon arc !!! »
« tu étais amer toi aussi autrefois… et beaucoup plus intéressant ! »
« t’es une espèce en voie de disparition »

Passons, passons... Alors évidemment, au lieu de regarder un seul épisode, j’ai fini par en regarder trois, et si je ne me trompe pas :


(3 x 40 minutes)+heure de fin de fight club = très très tard !


Donc réveil en retard, mais retard seulement pour être en avance, tout est relatif… j’étais donc quand même fidèle au poste, cinquième rang et manteau blanc, pour le cours de notre cher DSK… (les initiés comprendront !)

Puis deux heures de lecture/écriture, la conf’ la plus inutile du monde… Je me suis d’ailleurs pris une cinglante remarque de la part de notre toujours aussi conventionnel M. Delhay
« Bonjour… j’ai oublié mon livre pour la foire aux livres, mais je vous ai envoyé un mail ce matin pour vous prévenir…
_ et vous pensez que ça suffit à vous excuser ? »
Okayyyyyyy je retourne dans mon coin, hein, très cher.

Bref, fin d’heure de cours sur une idée surprenante, un sujet de dissertation à trous à compléter et à rédiger en partie pour incessamment sous peu, le mien donne (en gras les parties données):

« Il est des gens dont la nature ne dégage qu’une finesse extrême, qui se traduit par une tenue, des manières et un comportement précis, sans lesquels ils passent totalement inaperçus. »
Vous vous demanderez dans quelle mesure cette analyse de B., dans son célèbre ouvrage, P… G… correspond à la réalité sociale et culturelle contemporaine.

Assez de bavardage, comme chacun sait on n'a pas que de la lecture/écriture à faire, et il est grand temps que je m’y mette.
Et puis ce soir dîner de conf’ d’histoire…

Donc la suite plus tard, dear.

mercredi 13 décembre 2006

L'Amant (Marguerite Duras)


J'ai fini cette nuit L'Amant, de Marguerite Duras... chopé dans la bibliothèque familiale, juste parce que le titre m'intriguait, dans sa vieille édition toute jaunie...

"Quinze ans et demi. La chose se sait très vite dans le poste de Sadec. Rien que cette tenue dirait le déshonneur. La mère n'a aucun sens de rien, ni celui de la façon d'élever une petite fille. La pauvre enfant. Ne croyez pas, ce chapeau n'est pas innocent, ni ce rouge à lèvres, tout ça signifie quelque chose, ce n'est pas innocent, ça veut dire, c'est pour attirer les regards, l'argent. Les frères, des voyous. On dit que c'est un Chinois, le fils du milliardaire, la villa du mékong, en céramiques bleues. Même lui au lieu d'en être honoré, il n'en veut pas pour son fils. Famille de voyous blancs."

J'aime le fil des pensées, qui semble n'avoir pas de structure, mais qui est pourtant bien étudié.
J'aime le mélange des pronoms, des narrateurs, on a l'impression de se perdre dans la mémoire.

"Je ne sais pas qui avait pris la photo du désespoir."

J'aime le fond, l'histoire de prostitution amoureuse sans romantisme ni sentimentalisme démesuré.
J'aime les mots. Les phrases lointaines. Les images d'ailleurs.

"Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée."

Mass destruction or mass distraction?



Géographie aujourd'hui. Enfin, je veux dire "Enjeux politiques de la géographie", s'il vous plaît. Seul cours de la journée.

Point d'actualité sur Colin Powell, et sa biographie qui vient de paraître aux USA, intitulée Soldier in life (de K. Deyoung), et retour plus particulièrement sur son discours du 5 février 2003.

Le 5 février 2003... souvenez-vous. L'ONU, l'Irak, les armes de destruction massive, etc. Mensonges en masse, scientifiquement prouvés... Mass distraction, a dit le New York Times. De vagues similitudes avec la guerre du Vietnam, et les pentagone papers, cf. Du Mensonge à la Violence, d'Arendt... Et aujourd'hui, Powell se repend, regrette n'avoir été qu'un reluctant warrior, qui n'a même pas eu la force de dire la vérité au monde, et qui a exécuté les ordres de Bush, avec son joli power point et son échantillon d'anthrax iraquien factice.
Il est un peu tard pour faire ses excuses, Monsieur Powell.

Mais ce qui me gêne, c'est le fait de voir que tout le monde savait pertinamment le 5 février 03, ou dans les jours qui ont suivi, que ces arguments étaient faux -- Scott Ritter, ancien inspecteur des nations unies chargé de la destruction des armes nucléaires en Irak le savait parfaitement, cf. son livre -- , que beaucoup l'on dénoncé, que rien n'a changé, et que maintenant tout le monde soupire en se disant bêtement "pfff n'importe quoi, l'administration Bush..." .

Beaucoup ont eu beau crier qu'ils ne voulaient pas de cette guerre, que les arguments étaient faux, que c'était vérifiable noir sur blanc, ça n'a pourtant rien empêché... Et ça n'empêchera apparemment rien non plus dans les événements à venir, quoi qu'on puisse en dire.

J'ai, tout d'un coup, l'impression que la démocratie à l'échelle mondiale, c'est beaucoup de blabla, et pas mal de vent.
J'ai, tout d'un coup, l'impression que le monde avance selon la volonté de quelques uns, et indépendamment de celle de beaucoup d'autres.
J'ai, tout d'un coup, l'impression que je suis bercée d'illusions qui me bernent sur l'état politique du monde et sur son évolution.

M. Dagorn avait presque l'air de dire que c'est une fatalité, que "le monde est structuré par la guerre", que "Powell a validé la construction d'un espace qui aujourd'hui pose problème", et que c'est comme ça sans qu'on ne puisse rien y changer. Si "le monde est constructiviste", il l'est à la manière des plus forts, et c'est désespérant de s'en rendre compte.

Où peuvent bien aller alors les grands rêves? Ceux d'avoir la possibilité de changer la marche du monde? Ceux de faire entendre chacun notre petite voix, et qu'elle compte, réellement?

Je n'aime pas être désabusée...

mardi 12 décembre 2006

Tuesday's grey... (The Cure)


*8h : d’abord deux heures de Dewost, soit le best of pour se mettre dans l’ambiance, avoir le feu en Boutmy, qui devient de plus en plus désert en ces heures matinales !

Et puis… quelque chose qui ressemble à sept heures de battement aujourd’hui.

*11h : Suis allée à la banque, à Pyramides, comme si il n’y avait pas plus compliqué…
« bonjour, j’voudrais ma nouvelle carte bleue.
_quelle nouvelle carte bleue ?
_ ben celle pour laquelle vous m’avez envoyé le courrier !
_ ahhhhhh… »
Deux de tens’ la guichetière, trois plombes plus tard j’étais enfin en pleine possession de mon argent, enfin des quelques euros qui traînent sur mon compte…

*midi et aprem : glandage intensif devant le téléfilm de TF1, trois vieilles peaux en vacance à la plage... vague feuilletage de La Belgique, l’Espagne et l’Italie face à l’intégration communautaire, histoire de me donner bonne conscience... tout un programme ça, dites donc !

*19h15 : back to Street des Saint Pères, deux heures d’histoire, discussion about le dîner de conf’, avec tous ceux qui ont reçu mon mail, mais bon, qui l’ont pas ouvert, à quoi bon ?!
« tu viens jeudi ?
_ ahhh c’est jeudi là ???
_ ben OUI, je compte sur toi !! j’ai réservé au resto moi !!!
_ahh mais je savais pas !! »

Grrr. Ben oui mais si tu ouvrais l'entg de temps en temps aussi... Enfin vienne qui pourra, ce sera sans doute sympa, de toutes façons.

*22h : HoMe, SwEeT hOmE… ça fait 16h que je suis debout. Dîner, fin de Love Actually, pour avoir du baume au cœur… et puis parce que c’est Noëëël !!! les rues sentent l’hiver, les vacances, les marrons chauds, le froid au bout du nez.

*23h55 : petit article de blog, dans mon lit, sous ma grande couette, avec mon ordi-chauffant…

… bonne nuit …

"Anything else... la vie et tout le reste" (Woody Allen)



Bon. Premier article... Un peu la pression quoi. Je ne sais plus trop quoi dire, quoi écrire, ni comment.

Ce n'est pas le premier blog; ceux qui connaissaient anou, ou encore la version myspace ont vu passer une bonne dizaine de blogs (dont celui-ci par exemple...) entre septembre et aujourd'hui, mais là je tiens le bon filon, i have good vibes... we'll see, dear.

Et puis j'avais envie d'écrire plus, de développer les idées et parfois les sentiments qui accompagnent le simple album photo que propose skyblog, de raconter encore et toujours ma vie, en essayant d'y ajouter une pointe d'autodérision...

Bref, raconter narcissiquement (mais après tout n'est-ce pas le but de tout blog?) ma petite vie d'étudiante fraîchement arrivée à Sciences Po (OUI, je l'écris en toute lettres, NON, ça ne veut pas dire que je me la pète... - ça ne vous fait pas ça? parfois on aurait honte d'avouer que, bah oui, on est rue saint guillaume...).

Première parenthèse à part, je n'ai plus qu'à me taire, et terminer ce premier article, en attendant l'inspiration pour les autres.