Week-end. Enfin.
Hier journée... longue. Parce que quand on est tout seul, le temps passe plus lentement, et quand on est tout seul à Sciences Po pendant trois heures, sans avoir la force de travailler, alors là ça passe encore plus lentement.
J'ai eu beau zoner dans toutes les salles de bibliothèque possibles et imaginables (et Dieu sait s'il y en a!), dans les deux cafètes, appeler les trois quarts de mon répertoire... Niente, nada, personne. Okay, j'ai plus qu'à bouquiner dans mon coin, then. M'enfin, j'ai pu avancer dans mon livre, c'est déjà ça, même si c'est pas évident de se plonger dans la lecture sur le banc de la péniche déplacé dans le petit hall, à côté de britanniques qui racontaient leurs vies à pleins poumons. Ils parlaient de la soirée BdE. D'ailleurs, ils croyaient que c'était lundi. J'ai fini par aller dissimuler ma solitude devant les vitrines du Bon Marché.
Bref, ensuite éco. Bonne nouvelle de la journée, je bénéficie d'un petit 17 ! Je vous arrête tout de suite, il s'agit d'une note de qcm, sans points négatifs. Evidemment, ça fait moins classe ! Mais j'ai dû remonter dans l'estime de la prof; elle qui nous envoyait des mails au début du semestre « vous avez l'air perdus; l'économie est une matière très difficile et certains d'entre vous n'ont pas l'air de la prendre au sérieux » voilà qu'elle me gratifie d'un petit « c'est encourageant. Continuez à travailler et l'économie n'aura plus de secrets pour vous... ».
Très drôle. En tous les cas : merci, Mr Samuelson.
En fin d'aprem j'ai retrouvé Valentin. Un allongé et un thé au Café de la Mairie, en face de Saint Sulpice, pour changer. Délibérations estudiantines d'une importance capitale, compte rendu en live du dîner de conf', projets de vacances. On rentre en 63 (no comment !).
Le soir, film sur l'Argentine, histoire d'essayer de m'enlever l'envie d'y aller (tentative ratée d'ailleurs, n'en déplaise à mes parents !)... Memoria del Saqueo -- Mémoire d'un saccage : Argentine, le hold-up du siècle, de Fernando E. Solana. Documentaire sur la crise économique qui dure depuis des années; sur la dette; sur les privatisations massives et inefficaces; sur la mafiocratie; sur Menem le traître; sur les insurrections de 2001; sur la famine... Désillusion du monde encore? Non, pas cette fois. Conclusion optimiste, note encourageante. Les révoltés ont fini par avoir gain de cause, après bien sûr des tentatives de répression. Aujourd'hui Kirchner; redressement; renouveau; espoirs. Pour le long terme, cette fois?
¿ ...El pueblo, unido, jamás será vencido... ?
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