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vendredi 2 mai 2008

Londres...





Comment vous décrire Londres sans vous parler de la pluie. De ces trois jours passés à marcher, parapluie transparent au bout du bras, plus souvent ouvert que fermé, de Covent Garden à la Tate Modern, d'Oxford Circus à la Tamise, et de Marble Arch à Saint Paul's Cathedral, en fin de journée, pour aller retrouver Clément.

Comment vous décrire Londres, sans vous parler des musées, art moderne, art du 15è siècle, art britannique, art du portrait, j'en ai eu pour tous mes goûts. J'ai vu le portrait d'Elizabeth II par Andy Warholl à la National Portrait Gallery, j'ai vu les tableaux de Turner en long en large et en travers, avec notamment sa rétrospective à la Tate Britain, j'ai vu tous les Gainsborough sur lesquels avait porté le dernier cours du Louvre, à la National Gallery... ...et surtout j'ai enfin visité la Tate Modern. Depuis le temps que je voulais y aller ! J'ai vu les hommes de Giacometti, le mobile de Calder, et la salle des Rothko, que j'ai eu le privilège et le bonheur d'avoir pour moi toute seule. Reste la Whitechapel Art Gallery, qui sera pour une autre fois.

Comment vous décrire Londres, sans vous parler des magasins. Etonnamment, ni Top Shop, ni American Apparel n'ont eu raison de ma carte bleue, ni même French Connection. je me suis plutôt ruinée à prendre des Mocha chez Starbucks, des Rolls chez Eat. et des Cookies chez Mark&Spencer. Et puis j'ai passé des heures dans toutes les petites boutiques de Seven Dials pleines de pleins d'objets que je n'achèterai jamais, pour la pure et simple raison que, même s'ils sont très beaux, ils ne servent... ...à rien, et dans les boutiques de vintage aux habits hors de prix.

Comment vous décrire Londres, enfin, sans vous parler de cette collocation au cœur de Covent Garden, sans vous parler des petits déjeuners avec Clément et de nos tartines beurre salé - confiture de framboise, des dîners de pâtes et de tomates mozza, du restau indien dont la bouche me brûle encore ; de nos promenades, de mon sens de l'orientation déplorable, des flaques d'eau où j'ai mis les pieds, de Piccadilly circus la nuit ; de nos fins de soirées aussi, à regarder Grey's anatomy.

***

Je ramène de ce petit séjour des photos inutiles, deux t-shirts, des dépliants de musées à foison, un livre d'histoire de l'art, une Oyster Card encore un peu chargée, des papiers plein les poches et des souvenirs plein la tête.

Je ramène aussi des chaussures qui ont l'air d'avoir été faites pour aller danser, avec leur tissu satiné et leur gros nœud à la pointe. Mais qu'est-ce que j'y pouvais ? mes ballerines trouées et trempées à la première journée, ce sont les seules chaussures fermées que j'ai trouvées dans le premier H&M que j'ai croisé...

lundi 28 avril 2008

London calling



Certaines sont parties, et d'autres déjà revenues, mais quoi qu'il en soit, c'est l'heure des vacances. Alors je m'exile chez C. à Londres pour quelques jours... ...et vous raconterai à mon retour.

vendredi 11 avril 2008

Aix



Il y a maintenant déjà quelques semaines, je suis partie en week-end à Aix, avec Chloé.


Que ce fut bon d'arriver le vendredi matin, dix heures à peine passées, en pleine chaleur ! Une bonne vingtaine de degrés, les lunettes de soleil extravagantes étaient de mise, bientôt rattrapées par les jupes, débardeurs et petits pulls en quantité.


Qu'avons-nous fait ? Rien, nada, nothing, en un mot : farniente. On a bien étudié quelques heures pour la conscience, mais c'était assez dur de résister à l'appel de facebook, puisque nous étions wifi-intégrées. On a failli aller à la plage, mais finalement nous avons laissé la terrasse en parfaite exposition solaire nous convaincre.


On s'est promenées, aussi, beaucoup dans les rues du vieux Aix, avec leurs maisons ocres, leurs fontaines et leurs marchands de glaces, et puis dans les nouvelles aussi, lèche-vitrine à l'appui. J'ai même craqué pour un trench, qui ne faisait pas « inspecteur gadget », et que la neige de Paris m'a pour l'instant empêché de mettre. Fanas de monoprix que nous sommes, nous y avons bien sûr fait nos provisions pour les 3 jours, à base de pâtes, de tomates-cerises, et de coca light.


On est sorties, boire des verres dans des bars irlandais et écouter des concerts qui commençaient à 2h. Je l'ai convertie à Music&Lyrics et la choré de Pop ! Goes my heart en a un peu fait les frais. On a écouté de la musique, lu Glamour, Cosmo, Biba, et mon inséparable Télérama (of course !), sans rater bien sûr l'épisode de vendredi de Plus Belle La Vie.


On a beaucoup ri, surtout, et comme toujours, ça m'a fait un bien fou. On ne change pas une équipe qui gagne, right ?

lundi 25 février 2008

Risoul, trop pire cool



Ahhhh de retour de Risoul, la tête et les idées fraîches, après une semaine de beau temps total et de ski (plus ou moins) intense... C'était ambiance colonie de vacances, remixée, bien évidemment à la sauce de notre chère école, car, quand les habituels « rebelles » du fond du car entreprennent, vers les trois heures du matin, un quizz de dates historiques, tout en faisant bénéficier l'ensemble des passagers d'un enregistrement soporifique des discours de Raymond Aron sur Montesquieu... ...pas de doute, c'est bien Sciences Po !


La semaine est passée à une vitesse incroyable et, si on retire les heures d'attente dans le froid polaire à l'arrivée, la journée de départ passée de café en café à ne rien faire, les quelques bleus que j'ai sur les cuisses (et pas de teq'paff ici, hein) et le rhume que je me traîne depuis trois jours, on en garde des souvenirs géniaux.


Avec mes trois colocs, Carole, Nora et Juliette, la vie en communauté a été une partie de plaisir, avec quelques tâches prédistribuées (a qui achètera les baguettes le matin / préparera les repas / fera la vaisselle), et les sessions délibérées de commérage à l'appui, à nous faire remarquer sur les télésièges (« c'est drôle, deux blondes qui ragotent sur une blonde », nous a d'ailleurs lancé un illustre inconnu).


L'appart a été pratiquement tout le temps sans-dessus-dessous, mais c'est bien parce qu'on aime ça. Les repas étaient épiques, et nous avons été bien contentes, à certains moments, que personne ne nous voie, et que les murs aient été si épais que même quand nous hurlions toutes les quatre des tubes d'un niveau intellectuel laissant à désirer, personne ne nous aie entendues (incroyable... mais vrai !). Quand à nos provisions, si nous n'avions pas d'alcool, je peux vous assurer que la grenadine et les BNs ont fait fureur lors des parties nocturnes de tarot.


La semaine a été rythmée au son de Justice (Because we / are / your friends // You'll / never be alone again / you come onnnnnn...) , de Rise Up (I want to flyyyyyyyyy // over the rainbowwwwwww // so highhhhhhhh) et de vieux tubes ringards, sans oublier une heure passée à chanter la BO des Chansons D'Amour in extenso.


Les pistes étaient belles, pas très nombreuses, mais assez pour ne pas s'ennuyer en six jours, la neige de moins en moins bonne au fil des jours, mais on ne va pas se plaindre, le bar l'Apache et la boîte La Grotte Du Yéti (vous admirerez la profondeur des appellations) vite connues, mais du moment qu'on a un peu d'alcool et de la musique, que demander de plus ?!



Bref, plein de bons souvenirs, de grands fou-rires et une bonne déconnexion avant le 2d semestre...

lundi 31 décembre 2007

Navidades en Zamora


Je viens de rentrer, et, avant que l'année ne finisse, je me dépêche de laisser ici un billet. Je suis rentrée cette nuit, après, encore une fois, 12h de voiture (youhou). C'était... génial. Exactement comme je l'espérais. Déconnexion totale, et pour preuve, je n'ai checké facebook qu'une seule et unique fois, après avoir désespérément cherché un cybercafé (trou paumé quand tu nous tiens), le 27 dans la journée.


Idée reçue n°1 : en Espagne il fait beau et chaud.

FAUX. En Espagne, enfin, en Castille, il fait -3°C, il y a plein de brouillard et le matin tout est gelé. Ca donne à cette ville qui date du moyen âge des allures de village blanc, ou de cité fantomatique, ça dépend des moments.


Idée reçue n°2 : en Espagne, faut manger du chorizo et de la paëlla

FAUX. Faut manger des tapas de jambon de pata negra et de queso manchego ; faut manger le repas de noël le 24 au soir que ma grand-mère réussit à merveille, tous les deux ans ; faut manger du homard ; faut manger de l'inimitable cocido; faut manger du turron, du dur, du mou, au chocolat, au nougat, au jaune d'oeuf, etcetera, etcetera.


Idée reçue n°3 : en Espagne, à par Julio, la musique c'est pas trop ça.

FAUX. Même que chez moi, le 23 décembre, vers 2h du mat', c'était la Fureur du samedi soir improvisée en direct live (et les voisins le lendemain « vous êtes beaucoup, cette année, nan ? » ben les mêmes vingt que d'habitude, plus les triplés)/ que le 24 avant dîner, c'était les rituels chants de noëls qu'on s'écrit les uns les autres, chaque année/ que le 26, avec mon cousin, dans une petite rue gelée de Salamanca, j'ai fait mon premier karaoké (où j'ai vraiment chanté, j'veux dire), et que j'ai d'abord allègrement massacré Sabina, puis plus à l'aise je me suis lâchée sur Grease (avec un magnifique "Those suuUUUMmmeeeeeeeeer nahaaaaaaaaAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITes"), en ponctuant le tout en beauté avec un petit hommage à Gainsbourg, en chantant La Javanaise sous les regards intrigués ("c'est quoi cette chanson ?" M'enfin les vieux croutons du fond connaissaient, quand même).


Idée reçue n°4 : en Espagne, la presse espagnole ne parle... que de l'Espagne.

FAUX. Déjà, chez le coiffeur (parce que j'en ai profité pour aller juste me faire coiffer - sisi), j'ai pu feuilleter tous les Hola du mois, et me tenir à jour niveau potins internationaux, et j'ai découvert que ledit Julio, que nous évoquions plus haut, a été décoré par Sarko de la légion d'honneur. Mais surtout, surtout, surtout, Nico et Carla ont fait la une d'El Pais trois fois dans la semaine ! Et que je vais en Egypte, et que je te tiens tu me tiens par la barbichette, euh non par la main, et que Bolloré est l'homme à tout payer (d'ailleurs, c'est quand qu'il devient mon ami, le Vincent ? - décoré lui aussi de la légion d'honneur, hein), et que « le président français, pour rétablir son honneur de macho abandonné... », LAISSEZ-MOI RIGOLER !!! Bref, que du Sarko, encore et toujours, mais qu'est-ce qu'on s'en fout ?!


Et à part ça, que vous dire ? Tout ne fut que famille, tapas, promenades, cadeaux, rires, discussions, sans oublier le baptème x3 samedi dernier, à Burgos, menu gastronomique à la clef, et surtout trois adorables petits bébés, qui nous ont tous laissés gagas (sans oublier les habituels « ahhhh quand ce sera toi » ouais, euh, ben c'est pas pour tout de suite, hein !!!), et qui n'ont jamais pleuré (incroyable... mais vrai !).

samedi 10 novembre 2007

Souvenirs souvenirs







The good old times...
Three years ago !

lundi 5 novembre 2007

I Am Sterdam



Un mélange de Venise, Boston et Dublin. Les canaux. Les feuilles d'automne déjà jaunes. Les maisons à pignons. La bruine. Les petits bateaux. Les bons restos. Les effluves de marijuana. Les vitrines aux rideaux rouges tirés. Marcher, encore marcher. Le marché aux fleurs. Vermeer. Rembrandt. Van Gogh.

mardi 11 septembre 2007

The French Riviera



J'ai fini août et commencé septembre dans le Sud. Il y avait longtemps... Porquerolles, d'abord, l'île en face d'Hyères, avec ses cyclistes, ses plages de sable fin, sa mer transparente. Le hors-bord, aussi, l'espace d'une journée, échapper aux gens et naviguer près de la côte, être tentés de faire le tour entier de l'île, et puis finalement non, par peur de la houle. S'endormir au soleil. Se promener sur les sentiers. Bronzer, enfin. Bouquiner, un peu.

Toulon, ensuite. La maison familiale, les 80 ans du grand-père, pour la première fois ému, à l'étonnement général. Faut dire, c'est pas un tendre, l'aïeul, loin de là. Alors le voir verser une larme, en lisant les quelques mots que sa femme lui souhaite, ça reste un moment unique.

Nice, enfin, et sa Baie des Anges. Profiter du soleil, de la socca et de la promenade des anglais, du musée Matisse et du musée d'art moderne, en compagnie de mon cousin. Voir Little Miss Sunshine, Talons Aiguilles, Blow – sortir sur le balcon passé minuit, et regarder le château illuminé.

Enfin, de retour à Toulon, profiter un peu de la maison au calme, lire encore des magasines et faire de la couture. Vouloir aller à la plage, et puis finalement préférer la balancelle du jardin. Ne pas rater un épisode de Plus belle la vie, apprendre à faire un soufflé au fromage, et faire la vaisselle à la main.

mercredi 15 août 2007

Mater España


Rentrée d'Espagne...

- Madrid
En coup de vent, pour le plaisir de dîner des tapas de pescaito frito à dix heure du soir en terrasse, par 27° celsius, et pour le plaisir aussi de finir la soirée en sirotant une leche merengada sur la Castellana. Pour le plaisir aussi de parler à un (très) ancien de Sciences Po, mon grand-oncle, si vous voulez tout savoir ; on a évoqué Dewost, l'UE, la 3A, mon petit futur, mais aussi Pipo il y a... 40 ans ?, quand il y avait déjà le Basile et le Bizuth, et quand Françoise de Panafieu et Françoise Hardy étaient ses voisines d'amphi.

- El Lago de Sanabria
Ces dix jours furent abondants en soleil, famille, nourriture et baignades dans le lac ; ma peau est dorée, mais toujours pas bronzée (comment ça j'étais translucide en arrivant ?), et je me suis découvert une passion pour la pirogue, les cortos de bière à 60 centimes d'euro (qui a dit que "la bière c'est pour les beaufs" ?... facebook, plus moi !), ainsi que pour les marchés médiévaux, et même pour les marchés tout courts. Enfin, la réunion au quasi-complet de notre famille (16 cette fois !) le week-end dernier vaut toujours autant la peine, on a bien ri, depuis un an et demi qu'on ne se voyait pas, il fallait bien rattraper...

mercredi 1 août 2007

Ireland - Best of

Venue l'heure du bilan, je ne peux m'empêcher de constater que celui-ci est admirablement positif.

J'oublie la pluie pour retenir la beauté de la campagne irlandaise, et surtout le ciel, changeant, surprenant, enivrant. J'oublie le boulot parfois un peu trop barbant pour retenir l'hospitalité irlandaise. J'oublie les conditions vraiment moyennes des transports en commun pour retenir une soirée mémorable...

Je reviens avec un briquet et un verre de Guinness piqué au Fitzsimons, de nombreuses courses (ahhh shopping quand tu nous tiens... ballerines, pyjama, sac à main...), des papiers informatifs des divers musées, des euros marqués de la lyre irlandaises, des reçus de top-ups téléphoniques chez O2, une overdose de pomme de terres et surtout, plein de bons souvenirs en tête...

quelques perles

« My name's Colin Weldon
- Oh Well-done, like in « how do you want your steak sandwich » ? »

« Want would you like to drink ?
- I'll have a guinness.
- A guinness ?! Again ? But you're so tiny ! Guinness is a male thing, for big sweaty yuky men ! »

« So where do you live in Ireland ?
- Kilkenny
- Oh Kilkenny... Lots of sheeps ! »

« You don't know Dublin's custom house ?!! Wow, excuse me Ma'am, could you tell these frenchgirls how famous this is ?
- veeeeeryyyy famouuuus kids !!! uhu, I am drunk »
(dixit une midforties qui passait par O'Connell bridge, vers 4am)

« Do you want cheddar ?
- Are you kidding me ? Is it something normal to ask a guy of my age, at 4am, if he wants cheddar ?! »

Supernanny - touring Ireland



Et puis, au milieu des couches-culottes et des séances aspirateur, il y a eu aussi les jours de congé, avec leurs voyages en trains miteux ou en autobus de superluxe. Certains jours passés à Kilkenny, d'autres à Dublin, les uns très culturels, les autres notamment moins...


Il y a d'abord Kilkenny, à une petite demi-heure de la maison (by car, obviously – de la bêtise de ne pas avoir le permis de conduire); j'y ai passé deux jours entiers, ainsi que quelques soirées shopping à Dunnes, magnifique magasin à tout faire ouvert 24h/24. The Marble City n'est pas très grande – une rue principale, un château et une cathédrale, ensuite des ruelles aux maisons peintes de couleurs vives – mais si chaleureuse. Les vendeuses de Serendipity sont devenues des copines, le type du cybercafé m'a reconnu dans la rue, et c'est limite si les gens ne se bousculaient pas pour m'aider à trouver mon chemin...

Puis, il y a eu le weekend du 14 juillet, passé en famille à Glendalouch. J'ai appris à apprécier les charmes des vestiges celtiques : la caverne de Saint Kevin perdue au milieu des montagnes valait vraiment le détour, ainsi que le cimetière et le monastère en ruines... Mais, à la tombée de la nuit, dans la brume pluvieuse, quand on n'arrive pas à trouver la sortie, ledit cimetière s'est révélé être un peu angoissant tout de même. Enfin, j'ai goûté aux charmes du Bed and Breakfast, et le petit déjeuner irlandais vaut définitivement le détour !


Enfin Dublin... Dublin pluvieux, sauf le dernier jour, Dublin coloré, Dublin d'O'Connell Street, du musée national, de la national gallerie et du book de Kells du Trinity College. Dublin avec Sophie, retrouvée un peu par hasard, et avec qui je me suis si bien entendue. Dublin des pubs de Temple Bar aussi, de la fête à boire de la Guinness et du Baileys jusqu'à 4h, à discuter avec tout le monde et n'importe qui, sans arrière-pensée, sans sous-entendu, sans rien demander ni attendre de plus qu'une bonne soirée...

samedi 30 juin 2007

Valises


Ca fait deux jours que je n'en finis pas de faire mes valises. Il faut trier, choisir, prévoir - et ça, ça n'a jamais été mon fort.

Plusieurs pulls d'hiver ou juste un en cas de secours, ceux d'été suffiront ? Un sèche cheveux ou ma trousse à maquillage pleine de crèmes superflues ? Un, deux, trois cahiers, ou mon ordinateur ? Des livres ou bien simplement la massive préparation au TOEFL, qui doit bien peser 4kg ?...

Ma carte d'identité est périmée.
La playlist de mon ipod n'est pas à jour.
Je n'ai pas chargé mon appareil photo.
Je n'ai pas encore recopié les adresses.
Je n'ai qu'entre-ouvert le guide du routard.
Il me faut les numéros de téléphone de secours.

Demain, Roissy, AF5006, 12h35.

lundi 18 juin 2007

All set !



Ahhhh !!! mon été est enfin bouclé ! Moi qui pensais finir par languir à Paris tout le mois de juillet, je n'y serais finalement que de passage tout au long de ces trois mois de vacances...

En juillet, je pars en jeune fille au pair en Irlande, garder trois petits monstres de 3 et 4 ans (oui, il y a des jumeaux, wouhou !), mais je suis sûre que ça va très bien se passer, la conversation téléphonique de samedi après-midi me l'a confirmé. A moi Dublin, la bière, et l'accent qui roule les r !

En août, Españaaaa ! Vous n'allez pas le croire, mais je pars de mon plein gré m'enterrer dans le trou du cul du monde, le coin le plus paumé de la Castille, c'est-à-dire , pour passer deux semaines avec ma grand-mère et ses copines, et avec le reste de la famille réunie pour la Sainte Claire (tradition familiale, vous ne pouvez PAS comprendre !)... j'ai hâte. J'aime les vacances familiales.

Fin août, retour à Paris, mais surtout vendanges, un peu d'effort physique (moi???) dans la joie et la bonne humeur, sur les terres du Beaujolais, maybe with Valentinoes (à défaut de partir en Italie... !)

Septembre : le Sud, la plage sans touristes, le jardin, le calme et mes grands parents ; Guillaume aussi sûrement, à Nice ou à Toulon, on verra bien comment. Biarritz peut-être, avec Chloé et JB ? Idk, we'll see.

Pardon pour ce petit étalage, et ça n'a pas grand chose à voir avec mes projets initiaux, mais tout ça a été bouclé contre toute attente en deux jours top chrono et je suis... ravie !

lundi 1 janvier 2007

Excuse me while I kiss the sky


De retour from New York City, baby (Maëlle copyright !!!), un petit compte rendu s'impose... Par où commencer ? Ces cinq jours ont été si remplis, si chargés d'émotions, de découvertes, d'images et de souvenirs, que je ne sais plus...

L'avion d'abord. Mon frère qui se prend pour Gad à la douane, avec la rituelle question « est-ce que quelqu'un que vous de connaissez pas vous a donné quelque chose ? » (je vous laisse la réponse !). Les turbulences, les plateaux repas, Prête-moi ta main, un film à voir, Quand j'étais chanteur, un film à ne pas voir... pas de cockpit cette fois, c'était le petit plus de la section européenne de M. Boué, de pair avec le Toblerone je suppose.

Et puis New York... New York ! Tellement de choses, qu'ici déjà j'en oublie plein...

J'aime le MoMA : Modigliani, Miró, Dalí, Van Gogh ; les peintres du 19ème du Metropolitan, Monet, Manet, Gauguin, Matisse ; le Withney Museum, les soupes Campbell de Warhol et la grande expo sur Hopper et ses Oiseaux de Nuit, qui donnent envie d'écrire un roman noir...

J'aime la vue du pont de Brooklyn à la fin de la journée, quand le ciel est encore bleu mais que les lumières dans les gratte-ciels s'allument déjà, et celle quand la nuit est noire, en haut du Rockfeller center...

J'aime la 5ème avenue et Times Square, même si c'est bondé ; j'aime Chinatown même si le baume du tigre anti-courbatures ne marche pas ; j'aime Little Italy même si pratiquement plus personne n'y parle italien ; j'aime Soho, avec tous ses cafés et ses magasins pour bobos...

J'aime le petit déjeuner chez Starbuck's ; j'aime les midis dans un burguer branché ; j'aime les dîners dans un resto avec un groupe de Jazz... D'ailleurs sur les gobelets de Starbuck's, des citations de gens connus sous le titre "The Way You See It". Je vous en livre quelques unes :
"Life is what you pray for, love is what you stand for."
"The world is smaller than you think, and the people on it are more beautiful than you think."

J'aime le taxi qui va trop vite ; j'aime aller au 14ème étage du Building de Calyon New York avec mon père, juste parce qu'il va faire un petit coucou à ses collègues, et leur apporter ces fameuuuses madeleines de Commercy ; j'aime les grosses voitures de la NYPD ; j'aime croiser Pascal Obispo dans le couloir et me rendre compte qu'il fait un peu beauf avec son survet' adidas ; j'aime les vendeurs de Bagels dans les rues ; j'aime, j'aime, j'aime...

J'aime beaucoup ; je regrette peu, sinon rien. Mais et les Newyorkais dans tout ça ? Peut-être un petit lack of real human contact...

En tout cas plein d'images dans les yeux, plein de lumières dans la tête – Between the Sky and New York City, une autre phrase choppée au détour d'une affiche– mais aussi de nouvelles idées pour la 3A à l'étranger, qui semble certes encore bien lointaine, ou même des idées pour plus tard, beaucoup plus tard, pour venir y vivre, qui sait... ?
Parce que j'aime les grandes villes, et que the city which never sleeps est en haut du top ten, right after Paris mon amour, of course.