Ce matin, nous avons eu le dernier cours de Mr Schwarzkopf qui, pour finir en beauté, avait invité un des poids lourds de l'Oréal, histoire de discuter stratégies à adopter pour les entretiens d'embauche. A la fin, ce-dernier parti, on a eu droit à quelques mots, comme à un discours d'adieu, de la part d'un Schwarzkopf presque ému, mais j'ai bien dit presque.
Et le dernier cours était tout aussi paradoxal que le reste du semestre, et que le dîner d'hier soir. Eh oui, pour le dîner de conf', il nous a invités chez lui, dans ses 150 mètres carrés du septième arrondissement, où j'ai cru mourir entre la terrasse avec vue imprenable sur Paris et le design intérieur super épuré, parsemé ça et là de bouquins d'art contemporain, d'objets déco Chanel et de mobilier Starck. Mais il n'empêche que, d'un autre côté, c'était aussi un appartement vide, vide, vide, de vie, de sentiments, de personnalité.
Alors voilà, paradoxe. Entre entre sympathie et stratégie de sa part, entre fascination et dégout de la mienne. J'hésite encore entre vous dire que c'est un type formidable, qui nous a fait un cours béton où on a rencontré plein de gens plus intéressants les uns que les autres, et vous dire au contraire qu'il est le pire stéréotype du sale patron de droite, qui a plus à cirer de son cv sur boursorama que de nos petites têtes passives et assoupies des lundis à 8h.
Pour résumer, ce cours qui à priori était celui qui m'intéressait le moins, est au final celui dont j'ai parlé le plus.
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