Il m'a fallu un moment avant de me décider à écrire un article sur ce film. Il m'a déjà fallu un moment pour m'en remettre. C'est un de ces films forts, qui vous prennent à la gorge ; de ceux dont les spectateurs planquent avec gêne leurs yeux rouges, quand les lumières se rallument dans la salle.
Je ne voulais pas écrire dessus, parce que j'ai peur de ne pas savoir mettre les mots sur ces images, sur cette histoire, parce que je ne voulais pas en dire trop, mais j'avais en même temps, tellement de ressenti à exprimer.
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Un jour, il est parti. Il a enfin osé. Quand on voit tous ces gens qui se pavanent, qui critiquent la société, prétendent haïr le monde où ils évoluent, sans pour autant jamais rien changer... Lui, il n'a pas hésité. Il a quitté études, famille, soeur. Il a donné ses économies à un fond humanitaire, et il a commencé à marcher.
Il s'est débrouillé, a avancé, toujours vers le nord, vers sa destination finale, vers l'Alaska. Il a croisé des gens, tous spéciaux, chacun à leur manière, ils les a tous touchés, et pourtant, il les a tous quittés, sans se retourner. Il les a quittés pour accomplir ce qu'il avait à accomplir. Il est parti dans la nature, dans le froid, into the wild, avec le pari d'être, tout simplement, libre de tout ces excès auxquels nous sommes habitués.
Et puis, finalement, après des mois de froid, de survivance, de réflexion, il est arrivé à la vraie conclusion. Celle que l'on ne peut être heureux sans les autres, qu'on a besoin d'eux pour exister, pour se connaître, pour partager.
Happiness only real when shared.
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Pendant tout le film, j'ai fait abstraction d'absolument tout ce qu'il y avait autour, dans la salle, dans ma vie, dans la société. Je ne saurais pas expliquer toutes les sensations, les images, qui m'ont traversée, m'ont surprise, m'ont touchée, alors que le côté « je veux vivre seul loin de tout dans la nature », à priori, c'est à des milliers de kilomètres de ma manière de penser. Alors, même si les critiques l'ont déjà salué, je ne peux qu'encore vous encourager à aller le voir.
6 commentaires:
J'y pensais justement...
n'hésite plus !!!
et tu me diras ce que tu en as pensé ;)
C'est quand même pas trop long 2h15? Car, c'est ce que dure le film, je crois...
Amylee : perso les 2h15, je les ai pas vues passer ! et puis je pense que la longueur n'a pas à voir avec le temps, ie ya des films courts qui sont chiants comme la mort, avec l'impression que ça n'avance pas, et d'autres plus longs qui passent en un clin d'oeil... non ?
wwaaaaaaaaaaaaaaaaaahouuuuuuuuu tu parles vachement bien de ce film.
merciiiiiiiii greg'
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