Ce roman est comme les derniers romans de Beigbeder (ie L'Egoïste Romantique), sans grand intérêt. Ca tourne en rond, ce n'est pas vraiment drôle, et puis on commence à le connaître, le personnage inconséquent et irresponsable d'Octave Parango...
Néanmoins, comme toujours, certaines belles phrases, oeuvre de l'éternel « sens de la formule » que j'adore chez ce type. Je vous en livre quelques unes...
« L'homme est une machine prévisible. »
« C'est si simple de devenir une bête immonde quand on vampirise la candeur. »
« Je détruisais ces mijaurées parce que j'allais mal, et j'allais mal parce que j'étais un mâle. »
« On n'a rien à perdre quand on n'aime personne. Ce n'est pas du nihilisme : c'est du capitalisme. »
« Les femmes de porcelaine nous donnent l'impression d'être un éléphant dans un magasin de Limoges. »
et quelques petits extraits
« Tu crois que je cherche à baiser des filles en enfilant une chaussette en caoutchouc sur la bite ? Hein ? Tu ne comprends rien ! Je veux que tu me serres très fort contre toi en m'expliquant comment on va être heureux ! »
« L'hédonisme est l'idéologie des gens qui n'ont plus d'espoir. Toute chimère est désormais interdite. La mondialisation fait de nous des techno-consommateurs pessimistes et résignés. L'amour est un rêve prohibé, comme tous les autres rêves, à part les crédits revolving. Le 21ème siècle ne se remettra pas d'avoir ridiculisé le lyrisme. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire