dimanche 7 octobre 2007

Le soir où j'ai changé d'avis sur le rugby...


Vous ne serez pas sans ignorer que samedi, il y avait un match de rugby. Mais pas n'importe quel match de rugby, non : un match de rugby contre les Néozélandais, les All Blacks, les terreurs des terreurs, les présumés invincibles. Et ben, on les a battus. Et si vous ne me croyez pas, vous auriez dû regarder le journal télévisé : on n'y a pratiquement parlé que de ça.


Jusque là, rien de très surprenant dans mon article, vous me direz. Genre, on n'a pas besoin que tu l'écrives pour être au courant, cocotte. Nan, mais bon, ce qui me fait parler de ça, c'est que samedi, j'ai carrément regardé le match. Et que, moi qui d'habitude me moque allègrement de ces fanas en train de hurler comme des idiots devant un écran où des brutes épaisses se tirent le short, je me suis prise au jeu.


Il faut dire que j'étais dans de bonnes conditions. En effet, après de nombreux revirements de situation, j'ai fini par me retrouver à 21h pétantes dans la cohue de l'Hôtel de Ville, avec Chloé et Jb. Oui, moi, avec mes collants roses et mes ballerines, avec mon sac à main et mon manque d'entrain.


Après quelques escalades de barrières, nous avons trouvé le spot idéal, pile en face, bien qu'un peu loin (non mais bon on ne va pas se plaindre non plus) de l'écran. Debout sur les rebords de la fenêtre de l'immeuble opposé, en fait.


Et c'était... transportant. De voir tous ces gens, là, ensemble, pour supporter une équipe contre qui pourtant tout semblait réuni. De les entendre chanter, espérer, croire, supporter. Faire de ce match quelque chose de si important, qui leur tenait tant à coeur, au moins pour la soirée.


Et sans même connaître les règles, je me suis prise à hurler avec les autres au moment des deux égalisations, à frémir au moment des avancées néozélandaises, à trembler de peur pendant l'interminable dernière minute du jeu, à finalement sauter de joie au coup de sifflet final.


Ensuite... Dans la rue, les gens chantaient, les voitures claxonnaient, tout le monde souriait, parlait avec tout le monde, sans raison, juste parce que, pour une fois, tout le monde était heureux.


Du coup, j'ai décidé que finalement, j'aime bien regarder le sport. Enfin, seulement sur un écran géant, et seulement si on est 2.000...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je trouve ça toujours navrant de croire que le rugby n'est qu'un sporte de brutes se tirant la culotte. Et de considerer que la meilleure façon d'en profiter c'est rassemblés en troupeau pour hurler comme des boeufs, balancer des bieres et faire hurler le klaxon.
Apres si ça rend les gens heureux . . .
Anais

Anonyme a dit…

C'était génial....
RDV Samedi prochain!!!

Anonyme a dit…

pas de probléme,
méme les initiés peuvent aller boire des binouzes sur la pelouse en plastique de l'hotel de ville!

Laëtitia a dit…

Moi j'étais chez moi et c'était très bien aussi. En même temps j'ai toujours aimé le rugby. Mais à 2000 ça devait être vraiment géniale!