mercredi 17 octobre 2007

Bibliothecaholic



Bon, d'accord, je ne poste pas des masses en ce moment. Mais, aussi, il faut dire ce qui est : je passe le plus clair de mon temps à la bibliothèque. Alors, forcément, pas grand chose à raconter...


Que voulez-vous que je vous dise ?

Ma chère salle des collections, au 27 rue Saint Guillaume, est fermée, alors je me retranche au troisième étage du 30, la salle des périodiques, où il y a souvent moins de monde qu'au premier et deuxième. Au moins, il y a des prises, de la lumière, et je capte internet (eh oui, la pause facebook tous les quarts d'heure, ça reste un minimum d'exigences !).

En salle des périodiques, je me retrouve souvent assise en face de la même fille. Du coup, maintenant, on s'échange des sourires de connivence. (Avec un peu de chance, bientôt, on trouvera l'usage de la parole)

Les gens qui rient, qui chuchotent pendant des heures, qui font du bruit avec leurs affaires, ça m'énerve. Le seul hic, c'est que, moi aussi, je peux pas m'empêcher de le faire.

Les bouquins poussiéreux, caractère 6, ressortis des profondeurs interdites de la bibli, sont toujours à côté de la plaque, quand encore ils existent (où est donc passé De la culture en Amérique ???), alors je passe la moitié de mon temps à faire des recherches sur le site de la bibli, qui ne mènent souvent à rien.

Bref, passionant, quoi. D'ailleurs, les paradigms of territorial innovation sont passés, et correctement passés – c'est déjà ça. Et puis c'était la rentrée d'RSP aussi, ça a fait du bruit, et ça en fera sans doute ce soir, rue de Lappe, mais sans moi, cette fois...

Du coup, aujourd'hui, dans le couloir, Noël Mamère m'a cédé le passage, l'air de dire « t'as vu qui je suis ? », et j'ai croisé Florian Zeller, aussi cerné que d'habitude, dans le petit hall.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ca donne envie de venir voir comment c'est votre grenier à livres

je pense que pendant les vacances je vais venir consulter la biblio de science-po, je viens de m'apercevoir que je le pouvais

tout un petit monde on dirait, un peu comme à Beaubourg...