Postsecret
Bon alors, où en sommes-nous...
Bon alors, où en sommes-nous...
La semaine s'écoule, s'égrenne, et je me sens bizarre. Enfin, c'est-à-dire que des moments de joie incontrôlée se côtoient avec des moments de déprime la plus totale.
Comme hier soir. J'avais tellement envie de faire la fête... La présoirée a été géniale, j'ai retrouvé les filles chez Anne, on a un peu bu et beaucoup rigolé. Et puis après, une fois arrivées... pouf, plus rien. Les éternels chichis habituels, la queue interminable du vestiaire, la soif d'eau, la chaleur, les disparitions de l'une et de l'autre... J'en avais tellement marre. Je suis partie vite, deux heures à peine sonnées.
Et c'est comme pour les conférences. J'ai attendu toute la semaine mon cours sur le marché du vin, et voilà que je m'en contre-fiche. J'ai choisi The American Cultural Exception par défaut et voilà que le cour m'a passionnée (tant mieux, vous me direz).
Sans parler de l'ambiance à Pipo. Il y a des jours où je l'aime bien, ce petit microcosme, nos petites habitudes, journal / cafète / chasse à la prise. Et puis il y a des jours où il me donne envie de vomir. Où je fais le strict minimum, je prends mes cours, et dès que ça finit, je m'en vais, presque en courant, la musique dans les oreilles, sans me retourner.
Et puis je suis crevée. Ok, je fais peut-être pas excessivement de choses de mes journées, mais la reprise, après trois mois à ne rien faire, est quand même rude. Sans oublier les noctiliens qui ne passent pas, du coup j'ai passé une heure à attendre dans le froid – heureusement j'étais en compagnie d'un autre sciences po, lui aussi échoué là.
Enfin, bref, peu importe, le week-end arrive, je l'attends tant, on sait pourquoi...
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