vendredi 27 avril 2007

No éco, no galop


Ce matin, à neuf heures pétantes, rien de mieux qu'un petit déjeûner entre cousins sur la terrasse encore à l'ombre du café de la Mairie. Cafés allongés & chouquettes face à Saint Sulpice dans mon QG préféré, devenu aujourd'hui aussi celui de Vincent Lindon.

Pour la suite de la journée, anglais, sans plus, au 199 bvd saint germain. Et puis Institutions Politiques, exceptionnellement au Sénat, pour le plaisir de s'asseoir sur les sièges tapissés de la salle de réunion de la commission des finances, pour voir un joli petit film explicatif et pour enfin comprendre concrètement comment s'élabore une loi (mais si les 54 pages explicatives du rapport de la commission nous intéressent !)...

Mais aussi pour pouvoir faire joujou dans l'hémicycle ! Ce fut à qui monterait à la place centrale Christian Poncelet, à qui s'assiérait au premier rang, à la place de Domdom de Villepin, ou aux anciens postes d'Hugo et Clemenceau, ou encore à qui trouverait quelque chose dans les tiroirs non fermés à clef (à tout hasard, une pipe, dans celui de Robert Hue ?).

Même une photo de conf forcée,
made in beauf-land à mon goût,
donc je vous l'épargnerai...

jeudi 26 avril 2007

Superrafa's Bday


Parce qu'on n'a pas tous les jours 35 ans (ou 27, ou 37 - selon les gens), parce qu'on n'a pas toujours l'inestimable chance de les fêter sur la pelouse de scpo avec ses étudiants préférés, parce qu'on n'a pas toujours pile les 35 bougies, allumées une à une, et parce qu'on n'a pas souvent un groupe facebook à son nom en cadeau !

(je tiens à préciser que, même si on ne dirait pas, NON, ce ne sont pas les vacances, et que OUI, il y a toujours galop d'éco dans deux jours)

mercredi 25 avril 2007

Keynésianisation en cours


J. M. Keynes.
Ce type va finir par me faire gerber.

Sur la route de Madison



Ce film restera celui qui m'aura le plus marquée, le film de mes treize ans, de mes quinze ans, de mes dix-huit...


Celui qui m'aura fait pleurer à chaque fois, moi qui avais décidé que j'étais trop jeune pour pleurer (oui bon ça va hein)...

Celui qui me fait toujours pleurer à des moments différents, puisque la vie me change, et que plus on vieillit, plus on le comprend, plus on est touché, et plus par les mêmes choses...

Celui qui me fait pleurer comme quand on pleure et qu'on ne peut pas s'arrêter, parce qu'il nous fait voir des choses qu'on sait et qu'on aurait voulues, et que, même s'il fait souvent bon de voir la vérité en face, on aurait préféré l'oublier encore un peu...

lundi 23 avril 2007

La fausse surprise

De cette soirée électorale, je retiens...

- Sarko-Ségo au second tour, la surprise tant attendue n'en était finalement pas une. Enfin... surpris de ne pas être surpris ? Peut-être.
- le taux de participation, dont tout le monde est fier – qui a dit que les Français étaient lassés de la politique ?!
- l'échec de Le Pen, dépité pour sa dernière fois, et c'est très bien fait pour lui. Voilà de quoi se morfondre dans sa retraite, à cause de la machiavélique coalition générale encore et toujours organisée contre lui.
- le score Bayrou : défaite ou victoire ? Beaucoup de l'un, un peu de l'autre (histoire de se consoler), à mon humble avis.



Dans une autre catégorie, je retiens aussi...

- l'intervention de Duhamel, drôle, fine, intelligente ; au final j'apprécie beaucoup plus le commentateur politique que le professeur de politique comparée (je retire donc toutes mes méchancetés... « Ah, monsieur Duhamel ! J'adore vos cours ! J'y vais jamais, mais d'après votre bouquin, ils ont l'air très bien ! »)
- Richie et Nadia en tenue de weekend, et leur furtive apparition, juste à temps pour l'hommage à René Rémond (je cite : « Il aurait aimé venir, mais la maladie, et son décès, l'en ont empêché » euh...) et les résultats
- les réactions en Boutmy, puis dans le jardin : les cris de joie des uns, et la déception qui se transforme petit à petit en lassitude des autres, l'indécision de beaucoup...

Reste à savoir ce que je vais bien pouvoir faire au second tour, entre une gauche qui me paraît trop incompétente et une droite qui ne reflète que trop peu mes idées... Je crois avoir déjà choisi, aucun des deux en vérité, mais il reste encore deux semaines pour me laisser convaincre.

Ségo et Sarko sont dans un bateau.
Si seulement ils étaient tous les deux tombés à l'eau...

dimanche 22 avril 2007

A voté !


Et voilà, je reviens du bureaude vote. Ouh, quelle émotion... enfin, un peu, quoi.

Sympa de voir tout le quartier faire la queue, des gens qu'on n'a pas vu depuis longtemps. On parle politique évidemment, encore et toujours politique, comme hier soir dans les bars, comme toute la semaine, comme tous ces derniers mois...

J'aurai été indécise jusqu'au bout, jusqu'au moment où, en face de ma petite enveloppe bleue, avec mes onze papiers gris à la main, il a bien fallu finalement en choisir un. Alors ce n'est que ça. Alors ça ne se joue qu'à ça. A un bout de papier dans une enveloppe, derrière un rideau gris.

J'ai l'impression de l'avoir fait au pif, de l'avoir fait sans savoir vraiment, de l'avoir fait sur mon état d'esprit de l'instant, et d'avoir peut-être fait une bêtise.

Enfin, on verra ce soir, en direct live de Sciences Pipo, avec Duhamel et sa clique.

vendredi 20 avril 2007

Air d'été...



Amorino. Découverte de la journée, ça veut dire petit amour. Les meilleures glaces à l'italienne, en forme de fleur, s'il vous plait ! (Berthillon garde la palme intersidérale des meilleures glaces, toutes catégories confondues...)

Avec Valentin, glace mangée le long de la rue Saint André des Arts, et terminée le temps d'un petit arrêt dans les jardins de Cluny, au soleil... Eh oui, il est venu me chercher une fois de plus ("tu peux sortir de ta péniche, je suis là"), pour aller boire un café, sous le soleil ombragé de la terrasse de Saint Sulp', devenu finalement notre repère, puisque voilà que le patron me reconnaît...


chocolat
nutella
noisette
et crème
(de l'avantage de pouvoir mettre autant de parfums qu'on veut)

MIAM !

jeudi 19 avril 2007

Nocturnes du 63

(les pandas)

Eh oui, encore une fois (cf. cet article). Il y avait longtemps. Mais c'est quoi le délire avec les arrêts de bus ? Avec le 63 ? avec les vieux ?

Hier soir, à l'arrêt de bus du 63 à Saint Germain des Prés, j'ai eu droit à l'un des plans foireux les plus vieux du monde : un homme se faisant passer pour un recruteur de figurants, à la recherche d'une comédienne à qui il aurait donné rendez-vous. A onze heures du soir passées. A l'arrêt de bus. Et je vais gober ça. Peut-être que j'en ai l'air, mais non, je ne suis PLUS une cruche !

Bon, donc notre homme insiste « vous ne faites pas de la figuration ? » manque de pot, c'est le genre de truc qui ne me dit absolument pas. « vous faites quoi ? Ah Sciences Po ? Ah mais il y a Public Sénat qui tourne ! » ben voyons, déduction logique : je suis comédienne, vu que je passerai peut-être un jour en fond de chaîne parlementaire...

« Vous ne m'avez pas reconnu ? » petit instant de doute. C'est qui ? Est-ce que je suis complètement à l'ouest devant quelqu'un de super connu ? « non ? Bohh c'est pas grave, mon égo ne se vexe plus... je joue dans des téléfilms, vous savez, Lescaut, machin... » toi, tu sais bien de quoi tu parles, Lescaut truc machin... Manque de pot, je ne regarde pas non plus la télé ! (enfin, surtout pas ça !)

« oui donc on cherche une fille un peu comme vous, romantique et tout, avec la mèche » c'est quoi le rapport entre la mèche et le romantisme ? « c'est pour un téléfilm pour les fêtes, vous savez, genre bien, gentil, sympa, un film bien, de Noël » t'as pas l'impression que tu te répètes ?

Nouvelle tentative d'approche : « bon et sinon, alors, Sciences Po... Rue Saint Guillaume hein ! » non, sans blague. « Il y a de plus en plus de monde, non, et de plus en plus de femmes aussi ! » et ? « alors, vous en pensez quoi, de Ségolène ?! » alors là, mon pote, t'as vraiment tout raté ! On est mercredi soir, c'est la fin de la journée, je sors d'une soirée super agréable, et je n'ai absolument pas envie de parler de ça, parce que j'en ai maaaaaaaaaaaaaaaaaarre de n'entendre parler que de la guéguerre Ségo vs. Sarko, avec un peu de Bayrou de ci, pas mal de Le Pen de là...

« Ah bon bon... Dites, elle arrive vraiment pas ma comédienne... Bon la p'tite dame, j'vais vous laisser » t'en as mis du temps, coco ! « il y a pas mal de tournages de films d'époque, dans le quartier, alors peut-être qu'on se recroisera... »
rêve, rêve...

mardi 17 avril 2007

Sinon !


Sinon, je reprends goût à la vie politique (sisi – vous me direz, c'est pas trop tôt), et je me suis inscrite pour la soirée électorale de dimanche à la « cybercafète » (geeeeenre, mais QUELLE cybercafète ?!) de scpo.

Sinon, mes deux cousins opposés viennent me voir bientôt, Guillaume la semaine prochaine, Luis fin juillet - pour vous deux, j'ai hâte.

Sinon, c'est décidément l'été, cette semaine, du coup sur mon blog et ma playlist aussi.

Boahhh



Bon alors, la vague de boulot arrive à grands pas, histoire de nous faire regretter un peu les semaines de glande intensive au début du premier semestre.

Dates des galops :
samedi 28 avril – économie
(pourquoi le plus dur en premier ? Non non, je n'ai pas eu 7 à la dernière interro...)
samedi 12 mai – histoire
(quelles analyses de textes historiques ?!!)
samedi 19 mai – institutions politiques
(peut-être faudrait-il songer à ouvrir le fichier « bruno rémond » récupéré chez les 2A ?)

(un jour il faudra m'expliquer l'intérêt de faire les galops moins d'un mois avant les partiels)

Et puis, au cas où je n'aurais pas autre chose à faire (hum), il y a quelque chose comme 1 fiche technique, 3 exposés et 2 interros qui se profilent, la première ce vendredi, wouhou ça promet...

Enfin bon, voilà, c'était mon coup de gueule, ou de marre, je n'en sais rien... mais vu que je ne vais pratiquement plus en amphi, sinon pour voir les filles, et que ma vie se déroule assez loin des conférences de méthode et de la plupart des gens que j'y croise...

... vous comprendrez que je n'ai pas grand chose à raconter sur cette rentrée, sinon – j'ai un peu honte, et je regrette de l'écrire – la lassitude qui envahit tout le monde, en ce moment...

lundi 16 avril 2007

Back en Boutmy -- Again


Les vacances pour nous sont déjà finies. Elles sont passées trop vites. Retour en cours, enfin pour une heure, même pas suivie en entier, il faut dire que les chocosuisses étaient bien plus attirants...

Pas grand chose de nouveau... Ah oui, le galop d'éco est apparemment prévu pour samedi en huit, pour faire un peu de diversion entre deux week-ends électoraux.

Il fait chaud, trop chaud, je me sens toute collante. J'avais oublié la moiteur de la ligne 4, c'est donc décidé, je ne prendrai plus que le 63.



Sinon, j'ai acheté des chaussures.
Des chaussures de cendrillon.

dimanche 15 avril 2007

Le cas René



René Rémond est décédé hier.

Grand historien, président pendant de nombreuses années (jusqu'en 2007) de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, homme respectable et respecté, il comptait bizarrement assez pour beaucoup d'entre nous, qui s'en retrouvent tout émus.

C'est vrai qu'il a fait beaucoup pour notre vénérable institut, que c'est lui, quand même, qui nous a accueillis à la rentrée solennelle avec Richie (même si son discours, il faut l'avouer, était un tout petit peu chiant), et sûrement qu'à force de plancher sur ses bouquins (ie Les droites en France), on l'aime bien.

Toujours est-il que le deuil sciencespotin est bel et bien déclaré, (peut-être un peu trop dans les larmes et le désespoir...?), reste à savoir quel lieu sera renommé en son honneur...

samedi 14 avril 2007

Et alors...

Hier, fin d'aprem' chez Maëlle, et j'ai décidé d'en faire un petit article, parce que même si on n'a pas fait grand chose, c'était super sympa et parce que j'adooooore ces moments. Ouaip, même si ça fait très culcul, très la praline, très cosmogirl, très coconne, très tout ce que vous voudrez... Mais même.




Alors, Top Five des choses qu'on ne peut faire qu'entre copines :

1# faire une aprem option vernissage d'ongles, étalées sur la partie ensoleillée du parquet du salon

2# regarder des vieux épisodes de Friends en VO, pour avoir les blagues impossibles à soutitrer, et pour avoir plein de fou-rires

3# goûter en faisant une dégustation de galettes des rois (comment ça c'est plus la saison ?) - mais où est passée cette fucking fève ?! Ben va falloir en remanger alors...

4# google-iser tout le monde et n'importe qui, faire les entg/facebook addicts, du genre que, quand tu ouvres un fenêtre internet, tu te diriges automatiquement vers entg.sciences-po.fr et tu commences à entrer ton mot de passe et là, tu te dis, mais pourquoi je suis sur l'entg ?

5# passer des appels en numéro caché, pour écouter des répondeurs ou vérifier que certains numéros existent toujours (« Le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué » #$@ !!!!!!) , rédiger 40.000 textos pour n'en envoyer qu'un, en se posant des questions hautement philosophiques, du style « Je mets biz, kiss, jtbs ou bisous ?? » « baaaah ça dépend du message que tu veux faire passer... »

The girly side of the girly girls
(non, nous ne sommes pas futiles...)

mercredi 11 avril 2007

Le ciel est bleu, la vie est belle.



J'oscille entre des matinées bibliothèque, des après-midi bronzette et des soirées toutes douces. Le tout ponctué bien sûr d'amis, encore et toujours, d'amis, via l'entg, le téléphone ou la réalité.
Demain, déjeûner avec mon parrain pour de faux chéri.
Tout va bien. Vivent les vacances.


Et surtout...
Pas de prise de tête.


Les pandas, c'est elle.

J-11



Elle est enfin arrivée, ce matin, avec un petit mot de Bertrand...
Elle est pas belle, ma première carte d'électrice ?!
reste à savoir si je saurai en faire bon usage ^^.

dimanche 8 avril 2007

Easter

(image choppée sur postsecret...)

"Taille-moi les hanches à la hache,
J'ai trop mangé de chocolat..."

Crocodile Girls



- 20h : at home mit Maëlle. Whisky-coca (plus coca que whisky). Tortillas et salsa piquante. Fromage. Chocolats. Tête de la poule arrachée. Bientôt plus de poule du tout.
- 21h : Sun Râ. Chloé, Jb, Sarah. Chloé L. How can you think I'll say goodbye to you...
- 22h : Sun Râ toujours. KékéDarsen. Endormi une nuit d'hiver...
- 23h : métro. Des gens bourrés : « Qui ose voter Sarko ici, hein ?! Levez la main ! » nous : « Ta gueule... C'est les vacances ! Tu veux pas une blague carambar plutôt ? »
- 23h30 : Panthéon. une tonne de Werther's Original trouvée par terre. C'est quoi ce bar sans poignée de porte ?
- 00h : dans le Crocodile, enfin. Le bar aux 100 cocktails. Carte volée, mission accomplie !
- 00h30 : Cocktails choisis. Déplacées à côté des keums (ouech la racaille) du 93 et du 94 : Jemes (pronocé James, s'il vous plait... « Bond ? » merci Maëlle) le réparateur d'ascenceurs, et ses potes aux chômage...
- 1h30 : rue Saint Jacques. Les fleurs arrachées et offertes abandonnées dans une poubelle.
- 2h : noctilien « nan mais vous allez vraiment rentrer en noctambus???? »
- 3h : Home, sweet home. Faim, encore ! Même plus de panier de poule. Et plus de semoule.
- 3h30 : extinction des feux...

Une magnifique soirée, forte en amitiés, fou-rires et complicités. La suite incessamment sous peu...

Une Vie Française


A travers cinquante ans d'une vie humaine, on traverse de nombreuses aventures et, en pointillé, la Vè République, de De Gaulle à Chirac... (ça colle bien au programme de Duhamel !)


"Telle était ma famille de l'époque, déplaisante, surannée, réactionnaire, terriblement triste. En un mot, française. Elle ressemblait à ce pays qui s'estimait heureux d'être encore en vie, ayant surmonté sa honte et sa pauvreté. Un pays maintenant assez riche pour mépriser ses paysans, en faire des ouvriers et leur construire des villes absurdes constituées d'immeubles à la laideur fonctionnelle. En même temps, les boîtes des automobiles passaient de trois à quatre vitesses. Il n'en fallait pas plus pour que le pays tout entier fut convaincu d'avoir enclenché la surmultipliée.

Grandir dans cette France là n'était pas chose facile. Surtout pour un adolescent timide coincé entre Charles de Gaulle et Pompidou, son premier ministre."

vendredi 6 avril 2007

Enfin !

Enfin les vacances, et avant, enfin les résultats des partiels ! Délivrés aujourd'hui au secrétariat, franchement ils n'auraient pas pu nous faire attendre plus longtemps... (pour rien, soit dit en passant, puisqu'il n'y a aucune trace d'harmonisation à la ronde !)

Je vous épargnerai les détails, si ce n'est que finalement je valide bien tout, si si, même l'économie ! On dirait que les efforts de Samuelson et Dominique (euh... ouais) ont finalement porté leurs fruits !

Sinon... Colon est resté Colon, lui par contre je ne le remercie pour rien du tout, et puis petite déception en IP, mais bon...

Ah oui, grande suprise aussi de la part de notre beloved Delhay (que je n'ai pas aperçu depuis fort longtemps, d'ailleurs), qui contre pas mal d'attentes m'a mis une vachement bonne note ! Donc cher Cyril, si vous me lisez, eh bien je vous remercie... mais je ne retire pas pour autant tout ce que je vous ai sincèrement dit dans la fiche d'évaluation, loin de là !


Semaine des Arts

Je suis pour une semaine des arts continuelle à Sciences Po !


Quoi de mieux qu'un petit hall super cosy aménagé avec des canapés, des tentures, et un piano à queue en libre sevice 24h/24 pour entendre jouer tous ces virtuoses insoupçonnés...

Quoi de mieux que de passer par ce même petit hall et d'y rester finalement toute l'après-midi après avoir découvert que Denis Podalydès y parlait, entouré d'une trentaine d'étudiants... L'entendre parler pendant deux heures, le plus humainement du monde, d'art, de théâtre, de cinéma, en tant qu'acteur, en tant que metteur en scène... L'entendre parler de son décorateur (Eriiiic Ruf), de son frère (Bruno, pour les intimes), de psychologie, de ses amis, de la Comédie Française et de ses conflits inter-sociétaires, d'enseignement de l'art dramatique, de sa dernière pièce, et puis bien sûr de Cyrano...

Quoi de mieux qu'une cafète ex-fumeurs aménagée pour quelques heures en scène d'opéra puis en scène de chanson française (à cause des débats avec les candidats à la présidentielle organisés par Elle, qui ont monopolisé le 27 toute la journée de jeudi - et occasionné un bordel pas possible - certes).

Quoi de mieux qu'une soirée « Play t-il ?», différente certes, mais pas forcément plus mal, au Gibus, hier soir. Autre musique, autre gens, autre organisation aussi... Un peu bizarre. Mais pourquoi pas ?

Quoi de mieux enfin que de fêter les vacances et les résultats des partiels en passant la fin d'après-midi au soleil sur la pelouse de scpo, à feuilleter le Elle de la semaine prochaine récupéré gratuitement (merci Tarik), rythmés par le mix électro de « Zadig et Pomme d'Apy »...

mercredi 4 avril 2007

Roman Holiday


Parce que j'aime les grands classiques
Parce que il y a un beau baiser en noir et blanc
Parce que c'est Audrey,
et que her elegance will always be an attitude
Parce qu'une histoire de princesse,
de temps en temps, n'a jamais fait de mal à personne...



mardi 3 avril 2007

"On prend les mêmes et on recommence"



Vous vous rappelez de De l'art de passer une bonne soirée ? Eh bien la deuxième édition a eu lieu hier soir.


On se retrouve après les derniers cours (les plus tardifs : 21h15!) en terrasse de ce restaurant italien, dans la douceur de ce soir presque d'été (j'ai bien dit presque!) rue Saint Placide. Il y avait bien longtemps, depuis février.


Cinq "amis", puisque les discussions de la soirée nous ont définis ainsi. Il faut dire que rien, au départ ne nous rapproche. Et, en dehors de ces deux dîners, nous ne sommes pas vraiment liés. Enfin, certains plus que d'autres, quoi.


On commande, la discussion commence... Commentaires sur la nouvelle conférence. Sur celle du semestre dernier. Sur celle de Delhay, puisque Nicolas nous a quitté. Et puis la soirée passe, et puis l'alcool me monte aux joues, et puis on discute de tout et de rien, je dis des bêtises, nous rions bien, je me crame en passant, et j'en crame aussi d'autres, sans même être au courant (de l'art de propager des rumeurs réelles!).


C'est plus calme que la dernière fois. Un peu décevant peut-être aussi. Sans doute parce que les deuxièmes fois sont souvent décevantes. Pas parce que ça manque de piquant, de révélations, non ! Il y a moins d'inédit. On connait les autres. On n'est plus surpris. Peut être même lassés, aussi.


Enfin, en tous les cas, une jolie soirée, le sourire aux lèvres, un risotto gorgonzola-broccoli très très bon, un tiramisu très tiramisu (de toute façon, les tiramisus... !), et un kir pour couronner le tout... Il a toujours des effets terribles sur moi, celui-là... !

dimanche 1 avril 2007

Sunshine

Après-midi sur la terrasse, au soleil, les doigts de pieds en éventail, en compagnie de messieurs Samuelson et Nordhaus...


Que demander de plus ?


Ben... Il y a comme une envie de vacances au soleil, là...