samedi 31 mai 2008

Enfin fini...

Je ne sais pas par où commencer. Il y a eu tant de choses. C'est passé à une vitesse. Ce serait trop compliqué de tout vous dire, de tout vous écrire, de tenter de vous faire comprendre. Il aurait fallu que vous y assistiez, que vous sentiez l'ambiance, que vous voyiez la transformation, le changement, l'esprit et l'atmosphère particulière de l'événement.

Mais, pour faire bref, j'aurai, cette semaine, fait de la billetterie, découpé des brownies et réparti des macarons, vendu des tickets d'alcool à la soirée, aidé à brancher des sonos, peint et porté des étagères cartonnées le long du boulevard Saint Germain, assisté à une comédie musicale plus que digne de ce nom, lu des magasines so trendy en écoutant des compiles des Inrocks, dormi et souri à Lolo, allongée la tête à l'envers dans un des loftbags colorés, vendu des dizaines de t-shirts I love appariteurs, lancé des Richie dollars du haut de l'amphi Boutmy...

Mon corps porte encore les traces des nuits écourtées, d'avoir couru d'un endroit à l'autre pour des broutilles ou des problèmes à gérer, de m'être cognée ici et là, d'avoir porté et d'avoir tiré, et ma tête réfléchit encore à la force et à l'énergie que nous avons brassé, aux relations qui nous liaient et à comment elles ont évolué, à toutes ces émotions qui nous ont tous, tour à tour, traversées.

Au risque de paraître naïve, je crois qu'il faut aussi que je vous dise que, cette semaine, j'ai, simplement, un peu vieilli.

mercredi 21 mai 2008

lundi 19 mai 2008

Entendu aujourd'hui


Place Vendôme, 7h45, Mr Schwarzkopf sociabilisant avec ses élèves avant le cours donné par un de ses potes haut placés de JP Morgan :


« Bon vous allez faire du shopping dans le quartier après, ah ah ah ?! Oui, bon, faut dire, les prix... Mais vous savez, à ce sujet : une fois, je suis allé là, chez Chaumet, parce que je cherchais un cadeau, mais je voulais un petit truc, pas quelque chose hors de prix comme on croît que c'est dans ces boutique... ...et je me suis rendu compte qu'en réalité il y a pas mal de bijoux simples et basiques pour 1.000 ou 2.000 euros... pas grand chose quoi ! »


OUAIS. Tout est r'latif, hein.

samedi 17 mai 2008

Tell me about Tellier


En ce moment aussi, j'écoute Sebastien Tellier à tout bout de champ. C'est d'un commun, vous me direz. Mais bon, en fait, ça fait un bout de temps. Depuis que D. m'avait envoyé La Ritournelle, il y a 6 mois de ça, et qui m'a fait écouter d'autres choses de lui, depuis.


Je voulais en parler avant, mais tout le monde s'est mis à écrire sur lui, que ce soit Greg' ou Pek, ou encore bien d'autres, et s'ensuivaient souvent des discussions et des commentaires sans fin (bon, ok, une trentaine quoi), tête à claque fumiste versus artiste branchouille caméléon.


Eh bien moi, j'aime absolument tout. J'aime beaucoup Politics, et j'aime tout autant, sinon plus, Sexuality. Et puis, est-ce qu'on ne s'en fout pas, du genre qu'il se donne, et de si sa musique ressemble à du Jarre sexuel peu évolué remixé par un demi Daft Punk ? (oui, bon, les critiques sont un peu plus développées, mais en gros, c'est l'idée, hein). L'essentiel, c'est l'atmosphère, les sensations qui s'en dégagent, non ? Enfin, en tous cas, c'est comme ça que je conçois la musique, et pour une fois, ce n'est pas de chansons à textes que je suis tombée amoureuse, mais bien de l'ensemble.


Donc, j'aime, parce que sa musique me fait complètement planer, et parce que c'est un personnage décalé juste comme il faut, avec sa clope allumée dans le nez, qui me fait rire. La preuve en images, il y a peu, chez Ruquier.






jeudi 15 mai 2008

fun in the sun


J'aime la chaleur de l'été, même si nous ne sommes que début mai. J'ai passé le week-end dernier à sillonner Paris, à marcher dans mes vieux quartiers, le douzième, le vingtième, tous ces endroits où je croise toujours quelqu'un, même si on ne se salue toujours pas.


J'ai fait des lignes de métro entières. De Cité à Sèvres-Babylone, de Convention à Opéra, de Gare de Lyon à Abesses, d'Etoile à Nation. J'ai vu et revu les parcs, Monceau, Buttes Chaumont, Versailles, et le petit jardin derrière l'église de Saint Germain.


J'ai bu des capiroskas à des heures trop décentes avec S., et rencontré des Américains à des heures trop tardives avec L. et V.. j'ai revu Rues de Feu et joué les gardes malades avec R., fait un gâteau au yaourt et partagé des potins en regardant Love Actually avec C..


Je suis rentrée à pied aussi, au lieu de prendre mon rituel bus 63, mais le soir, je n'y arrive pas... pas encore, on dira, et on s'arrêtera là. De Saint Michel, je suis rentrée, le long de la Seine, de l'Institut du Monde Arabe, de la Gare d'Austerlitz, après une (autre) soirée-réunion-sda, dans la chaleur, à onze heures passées. La musique dans les oreilles, les talons au bout des mains, à la fin.


Et aujourd'hui... ...aujourd'hui il pleut.

lundi 12 mai 2008

The time you enjoy wasting is not wasted time.


Ces dernières nuits, entre deux séries et trois exposés, je suis tombée dans le piège des générateurs. L'avantage, c'est que ça ne prend pas de temps. L'inconvénient, c'est qu'il en existe des centaines, plus loufoques les uns que les autres.


Du coup, je fais plein de choses très instructives :


- j'apprends le langage R2D2 (la prononciation de « sciencespo » est à mourir de rire)


je m'inspire des looks du jour (bien sûr - en fait j'aime surtout le nom du site)


- je trouve des excuses originales pour les excès d'alcool, « I only drink anytime I want to » remportant la palme


- je fais mumuse avec des soupes de lettres


- je crée des parfums Ben&Jerry's


- et j'écris des lettres de consolation à Brad Pitt (la rupture avec Jen commence à dater, mais bon c'est pas grave hein)


ahhh, autant dire que je m'amuse comme une petite folle, à mes heures nocturnes perdues.

vendredi 9 mai 2008

Midnight thought


Ca doit être le temps. Car rien n'a changé, sinon le temps. Il fait beau, le ciel est bleu, j'ai du soleil dans les yeux. Les jupes sont courtes, les jambes sont nues, les épaules aussi, et les lunettes de soleil sont de mise, Wayfarers à foison. Saint Germain s'éclaire, et je passe de plus en plus de temps sur la pelouse du 27, rue Saint Guillaume, dans les bars de la rue de Bucy et sur les planches du Pont des Arts.


Et tout va bien, oui, tout va bien. Une fois n'est pas coutume, mais cette fois-ci, oui. Il n'y a rien de quoi j'ai envie de me plaindre, et rien qui semble pouvoir altérer ma bonne humeur, pas même mon banquier, Simone, les sda-prestataires réticents, les exposés et mémoires qui s'approchent à grands pas, où encore mon acte de naissance que Nantes ne m'envoie décidément pas.


Le départ approche, aussi, bientôt, le 25 août, demain. J'ai hâte et peur, peur et hâte, mais je suis surtout de plus en plus excitée, et avec encore au fond de moi un peu de cette envie de tout plaquer, que j'ai largement réprimée, depuis. Je profite avec plaisir des gens qui n'ont pas encore conscience que je m'en vais. Je vais de piques-niques en glaciers, et de glaciers en apéros, je marche, je souris, j'aime encore Paris sans son ciel gris.


Je renoue des contacts, je ferme les yeux sur mes mésaventures passées. J'apprends à passer outre, à ne plus être touchée, à ne pas regretter. Je n'attends plus rien, plus personne, et c'est bien mieux ainsi.


Ah oui, et j'ai trouvé mon stage pour juillet aussi.




free music

mardi 6 mai 2008

Jelly Belly




Entre deux bronzettes au soleil, une dissert et quelques (doux euphémisme) réunions SDA, j'ai découvert les joies des mélanges Jelly Belly. Parce que ouais, y des recettes à suivre pour manger ces petites gélules de sucre pur, qui sont des skittles puissance 10.000, et qui ne sont pas (encore) commercialisés en France...


Du genre :

2 blueberry + 1 popcorn = blueberry muffin

2 lemon + 2 coconut = lemon meringue pie

1 strawberry daiquiri + 1 raspberry + 1 blueberry = berry smoothie

2 verry cherry + 1 dr. Pepper = cherry-cola

2 cappuccino + 1 cream soda + 1 chocolate pudding = tiramisu


mon préféré restant le plus long (ben ouais, on est vraiment gourmande ou on ne l'est pas, hein) :

1 top banana + 1 chocolate pudding + 1 crushed pineapple + 1 strawberry jam + 1 very cherry + 1 cream soda = Banana Split.


Ahhhh, je sais, ma vie est passionnante. Et non, elle ne se résume pas (du tout) qu'à ça. Mais disons que, là tout de suite, j'ai, comme qui dirait, la flemme.....

vendredi 2 mai 2008

Londres...





Comment vous décrire Londres sans vous parler de la pluie. De ces trois jours passés à marcher, parapluie transparent au bout du bras, plus souvent ouvert que fermé, de Covent Garden à la Tate Modern, d'Oxford Circus à la Tamise, et de Marble Arch à Saint Paul's Cathedral, en fin de journée, pour aller retrouver Clément.

Comment vous décrire Londres, sans vous parler des musées, art moderne, art du 15è siècle, art britannique, art du portrait, j'en ai eu pour tous mes goûts. J'ai vu le portrait d'Elizabeth II par Andy Warholl à la National Portrait Gallery, j'ai vu les tableaux de Turner en long en large et en travers, avec notamment sa rétrospective à la Tate Britain, j'ai vu tous les Gainsborough sur lesquels avait porté le dernier cours du Louvre, à la National Gallery... ...et surtout j'ai enfin visité la Tate Modern. Depuis le temps que je voulais y aller ! J'ai vu les hommes de Giacometti, le mobile de Calder, et la salle des Rothko, que j'ai eu le privilège et le bonheur d'avoir pour moi toute seule. Reste la Whitechapel Art Gallery, qui sera pour une autre fois.

Comment vous décrire Londres, sans vous parler des magasins. Etonnamment, ni Top Shop, ni American Apparel n'ont eu raison de ma carte bleue, ni même French Connection. je me suis plutôt ruinée à prendre des Mocha chez Starbucks, des Rolls chez Eat. et des Cookies chez Mark&Spencer. Et puis j'ai passé des heures dans toutes les petites boutiques de Seven Dials pleines de pleins d'objets que je n'achèterai jamais, pour la pure et simple raison que, même s'ils sont très beaux, ils ne servent... ...à rien, et dans les boutiques de vintage aux habits hors de prix.

Comment vous décrire Londres, enfin, sans vous parler de cette collocation au cœur de Covent Garden, sans vous parler des petits déjeuners avec Clément et de nos tartines beurre salé - confiture de framboise, des dîners de pâtes et de tomates mozza, du restau indien dont la bouche me brûle encore ; de nos promenades, de mon sens de l'orientation déplorable, des flaques d'eau où j'ai mis les pieds, de Piccadilly circus la nuit ; de nos fins de soirées aussi, à regarder Grey's anatomy.

***

Je ramène de ce petit séjour des photos inutiles, deux t-shirts, des dépliants de musées à foison, un livre d'histoire de l'art, une Oyster Card encore un peu chargée, des papiers plein les poches et des souvenirs plein la tête.

Je ramène aussi des chaussures qui ont l'air d'avoir été faites pour aller danser, avec leur tissu satiné et leur gros nœud à la pointe. Mais qu'est-ce que j'y pouvais ? mes ballerines trouées et trempées à la première journée, ce sont les seules chaussures fermées que j'ai trouvées dans le premier H&M que j'ai croisé...