At Morgy's

Une liste, parce que j'ai la flemme, et parce que ça marche tout aussi bien.

bonbons
éclairs
tarte au citron
entg
facebook
trombi
coussins
couettes
couvertures
canapé
potins
rires
délires
confidences
sensations
interrogations
confessions
comparaisons
coca light lemon
ice tea
matelas
noir
chute
chut !
réveil matin
nutella
fraises tagada
équitation
natation
divagation
métro
boulot ?

non non, dodo...

Nouveau Réalisme

Quel es le rapport entre des décollages, le Massacre des innocents I & II, France miroir, des Tirs, un monocrhome IKB, et 732 ustensiles de cuisine... Le nouveau réalisme.

On y retrouve des compressions de César, un peu de Klein et son bleu, une nana de Niki, sans oublier Tinguely, Christo, Deschamps, et d'autres encore, regroupés autour du manifeste 40° au dessus de Dada.

Pop art à la française, né dans les années 1960... « Recyclage poétique du réel urbain, industriel, publicitaire », ou bien foutage de gueule parfois un peu trop incompréhensible ? « En tous les cas ils avaient l'air de bien s'amuser », aura tranché Valentin.

Bref, « Les artistes d'avant garde étaient-ils des plaisantins ? » titrait un article de journal exposé...

... à vous de voir. Au Grand Palais, jusqu'au 2 juillet.

Private jokes

Halala, j'ai découvert ce midi que même les blagues tagguées dans les toilettes sont politisées à Sciences Po... !

Sur une des portes, rue des Saint Pères :

« Merci de laisser l'Etat dans les toilettes où vous l'avez trouvé. »

En parlant d'Europe...

... je ne voudrais pas dire, mais l'Eurovision ça va encore être n'importe quoi...



pour défendre la France, les Fatals Picards

(tout est dans le nom ^^), l'Amour à la Française...

de quoi avoir de bons fou-rires !

Lazy

Samedi soirée soupe-Le Coeur des Hommes chez Anne,
pour compenser la soirée hamburgers-potins de vendredi,

et pendant que certaines font les quatre cent coups au CRIT...

Valentinoes

Parce que ça va faire cinq ans de coups de fils presque tous les deux jours, pour réviser l'allemand il y a longtemps, pour ne pas être toute seule dans les affres du 63 en fin de journée plus récemment, mais surtout pour discuter, encore, beaucoup, pour se consoler, pour s'aider, pour avoir un avis extérieur, opposé, ou tout simplement pour se vider d'un trop plein de pensées que les autres ne comprendraient pas.

Parce que ça va faire cinq ans d'engueulades sur tout et sur rien, de discussions métaphysiques, de commérages de base, de plans sur la comète, mais surtout de sincérité, un peu trop forte parfois, mais on commence à avoir l'habitude, je crois, et puis on ne se vexe pas.

Parce que ça va faire plein de cafés à parler trop fort et à dire trop de bêtises, à Coffee and Friends, au Hugo, ou plus récemment à Saint Sulpice. Parce que l'échange conseils vestimentaires / cellule psychologique marche plutôt bien. Parce qu'on est comme un vieux couple, qu'on ne sera jamais, on se comprend. Parce que tu seras toujours aussi viril en chantant 'fleur bleue' à pleine voix...

Et Parce que c'était très sympa de jouer les bobos anniversaireux avec un mois de retard aux Deux-Magots/LaDurée, une fois n'est pas coutûme (merci encore), et c'est bien mieux comme ça...

... En voiture Simone !

Cena de la superconferencia

Dîner de conf' hier soir de la conf' d'espagnol, au El Sol Y La Luna, en compagnie bien sûr de notre Superrafa préféré... Il était parti pour être un peu raté, ce dîner, puisque j'étais au départ seule en bout de table, mais en très bout de table, du genre aux conversations à peine audibles, et puis entourée de gens que je connaissais déjà assez...


Et puis finalement, quelques retardataires, Aude, collègue de lakanal-centrale que je ne connaissais pourtant pas, coincée à côté de moi sous ces tables inamovibles (vive la contorsion des jambes), et, puisqu'on peut bien se serrer un peu, Clément aussi. De quoi beaucoup parler, et beaucoup rire...

On parle des partiels, évidemment, de ces notes que nous n'aurons apparemment jamais (ce n'est de toutes façons pas une grande perte!), de la 3A et des destinations, des profs, des potins... petits dérapages sur les sujets de politique, « redéfinissons » ! Certes certes l'égalité n'est pas la même chose que l'équité ; certes Nouvelle Donne et Uni n'ont rien à voir, et certes encore l'Ump était très représenté autour de la table maiiiiis, laissons-là le sujet, s'il vous plaît ! Laissons-le à Duhamel, et à ses soirées électorales dont on va encore longtemps entendre parler.

Bref, nourriture latino trèèès bonne, et trèèès peu chère (un bon plan, ce resto, tu m'étonnes qu'on y trouve parfois plusieurs confs en même temps!). Dommage seulement de ne pas avoir pu parler avec tous les autres, à l'autre bout de la table, là-bas... Il faut croire que 18 personne, ça fait finalement un peu trop...

On est rentrés pratiquement tous ensemble, en se détachant par petits groupes, aussi lentement que de coutume, dans le froid, et j'ai finalement pris le métro (parce que finalement, 36 minutes d'attente pour le 63, ça fait quand même un peu trop...)...

Bref, de bon souvenirs, de nouvelles rencontres, et... un weekend de conf' à la Baule, on a dit, pas vrai ?! (comment ça, il n'y a pas de rapport pédagogique avec l'espagnol ?...)

Moi, Charlotte Simmons

« Quelle plume saurait-elle immortaliser la béatitude qui illuminait le coeur de son système nerveux lorsqu'il s'arrangeait pour mentionner dans une conversation, de l'air le plus dégagé du monde, qu'ils étudiaient à Dupont ? Certains interlocuteurs, notamment quand ils appartenaient au beau sexe, ne cachaient pas leur admiration : ils souriaient, leur visage s'éclairait et ils s'exclamaient « Ah, Dupont ! ». D'autres, surtout parmi la gent masculine, se renfrognaient visiblement malgré leurs efforts pour conserver un air impassible, puis concédaient un « Je vois... »un « Oui ? », ou rien du tout. Ces deux types de réaction le ravissaient également, à vrai dire. N'importe quel étudiant de premier cycle à Dupont, comme lui, n'importe quel diplômé de Dupont, homme ou femme, connaissait la sensation, la chérissait, souhaitait l'éprouver au moins une fois par jour, si possible, et ce jusqu'à la fin de sa vie, cependant pas un d'entre eux ne se serait risqué à la rendre par écrit. »

Avouez que c'est frappant. Un petit clin d'oeil. Quelques similitudes. Le reste du livre se rapproche plus de ce que doit être la vie étudiante américaine : les fraternités, les campus, sans oublier la place essentielle du sport,...

Moi, Charlotte Simmons, de Tom Wolfe.

Macarons

20 mars : le jour du macaron.

Chez Pierre Hermé, 3 petits macarons offerts par personne, au choix parmi toutes les saveurs qu'ils aient jamais créées... Ca vallait bien le coup de faire la queue, même sous la pluie, et même plutôt deux fois qu'une !

café - chocolat - éden - azur -

pistache - menthe fraîche -

plaisirs sucrés - inca - mogador -

rose - citron - mosaïc -

huile d'olive et vanille - chocolat au lait & noix de coco -

chocolat au lait & thé earl grey - truffe blanche et noisette -

vanille - arabesque - églantine & marron -

marron & thé vert matcha - caramel à la fleur de sel -

americano pamplemousse - plénitude - jasmin -

foie gras chocolat - foie gras figue églantine -

carrément chocolat - ispahan -

mandarine et baies roses - satine - céleste

Azul

Azul Oscuro Casi Negro.
Vendredi après-midi au mk2 Odéon avec Stefano ; un plan de dernière minute comme on les aime (enfin à part mon porte monnaie, mais bon...)

Hum, bref, bon film...
mais personnellement, je préfère encore Almodovar.

Softly Say

Et voilà un autre weekend qui s'en va... J'aurai beaucoup dormi, beaucoup bullé, pour récupérer ces soirées passées la semaine dernière à lire, à gribouiller, à trainer sur internet en ayant des discussions souvent inutiles et peu philosophiques jusqu'à pas d'heure, à regarder des films que j'ai déjà vus 40.000 fois (cette semaine, Pepi, Luci, Bom, oui oui, Pedro encore)... Du coup, hum, j'ai aussi rejoint le groupe « people who stay up late for no reason » de facebook – car oui, j'ai moi aussi été contaminée par le syndrome facebook, activité encore très triviale, mais bon, en amphi, on s'occupe comme on peut, une fois qu'on a fait le tour de lapeniche.net... !

Je suis allée courir aussi. Non, je ne suis pas mazo, Oui, j'en avais besoin. En plus, la grisaille était parfaite samedi matin : pas trop de monde, pas de soleil dans les yeux, et pas trop chaud, il y avait longtemps, et ça m'a fait du bien, mis à part les courbatures, mais bon, il faut souffrir pour faire du sport (Comment ça, c'est pas ça le proverbe?!).

Samedi soir, un autre joli concert de Chloé, au Club Med World, différent du Krizabar, moins intime, plus ouvert aux inconnus (même si les habitués étaient là !)... et tout plein de nouveaux fans, c'est la distribueuse de flyers qui vous l'assure ! Les gens étaient ravis, certains voire émus, et c'était bien de pouvoir discuter un peu avec eux (même si la tentative de communiquer avec les quelques bribes d'allemand qu'il me reste ne fut pas exceptionnelle !).

Donc weekend tout en douceur, comme on les aime, un peu de travail quand même (comment ? Vous ne saviez pas que l'article 68 de la Constitution française était super ambigu et avait prêté à débat jusqu'à la commission Avril ???... oui, euh, moi non plus...), et une bonne remise en forme pour continuer vers l'avant, toujours vers l'avant, et si possible en souriant, dans ce nouveau semestre !

C'est l'heure des devoirs !!!

Je vous laisse deviner ce que nous avons fait cet après-midi grâce à nos pseudos respectifs :

Maëlle - Darwin is my lover
Ludivine - L'économie c'est pas chouette
Carole - Serge Berstein... L'homme de mon après-midi
Moi - Cherche exposé sur le statut pénal du chef de l'Etat

Special K au chocolat

Parce que sans les barres céréales au chocolat de spécial K

je ne tiendrais pas les lundis et mardis soirs,

ni les mercredis, jeudis et vendredis midis...
Hum. Une alimentation variée, on a dit.

Mais... y a-t-il quelque chose de nouveau dans ma vie ?

That's the question, dear.

C'est reparti

Promis, juré, craché, je me remets plus sérieusement à mon blog, maintenant que j'ai repris le rythme, que le semestre est bien entamé. Je re-raconte ma vie, en long en large et en travers, avec moulte détails, parce que j'en ai envie, un point, c'est tout. Et puis parce que ça me fait du bien. Et puis parce qu'en fait, si si, il y a pas mal de monde qui le lit, ou du moins revient le voir, de temps en temps.

DONC ! Petite update au sujet du semestre qui avance, plus vite qu'on ne veut le voir, des week-ends qui défilent, des soirées, des conférences et des projets...

Niveau cours, tout va bien ! Mes conférences me plaisent toutes, certaines sont plus géniales que d'autres (ie histoire, anglais et espagnol), mais aucune ne me saoule trop encore. Le boulot ne s'entasse pas trop, et qu'on ne me parle pas de galops ! Je préfère avoir d'abord mes notes de partiel. Ou plutôt, j'exiiiige mes notes de partiels avant de faire quoi que ce soit.

Bon, ok, je vais peut-être quand même plancher sur la responsabilité pénale de Chichi ce week-end. Et puis bon, je me suis un peu trop haussmanisée ces temps-ci, pour pas grand chose au final, mais maintenant, dans le bus, je ne peux plus m'empêcher de regarder les immeubles... !

Sinon, soirées qui se suivent et ne se ressemblent pas, après la soirée Boutmy de l'AS, la soirée Cheap Wednesday hier, bon concept : tôt, entrée gratuite, bar sympa, et même un petit jeu, mais quelques problèmes de... place, et d'aération (ou comment étouffer dans un caveau en 2 heures chrono).

Au niveau projets, un weekend de conf' à Barcelone qui se meurt, pas de Crit pour moi, mais Maëlle je te soutiendrai dans tes longueurs de piscine par la pensée, promis. En contrepartie des « auberges espagnoles » incessamment sous peu, dixit Morgane, pour relever la Sciences Po Social Life, avec le premier numéro la semaine prochaine à priori.

Bref, plein de choses à venir, plein de choses à écrire, et bien sûr aussi plein de potins, si si, promis !

"Je vous aime... nous non plus"

Allez, puisque c'est le sujet du jour, parlons un peu de Chichi.

Méga-surprise, Monsieur Le-président-depuis-trop-longtemps ne se représente pas. Dommage (ironie, hein), ça nous aurait fait rire un peu, et ça aurait mit un peu d'ambiance dans la guéguerre de pseudo nouveauté Ségo/Sarko/Bayro. (oui, je sais, ça fait très moche sans « u », mais c'est pour la rime pourrie).

Méga-surprise là encore, motus et bouche cousue de Jacquot sur ses intentions de vote. Lui ? Appuyer Sarko ? Nooon... enfin, pas là, tout de suite, quoi.

Méga-surprise aussi, les réactions des candidats... que de justesse, que de sincérité, bref que des éloges, à part Le Pen, bien sûr, qui y est allé de son petit coup oratoire en priant dieu de garder « son pire ennemi » (il aurait d'ailleurs pu faire un petit appel pour ses signatures, en passant, puisque ça fait 24h qu'il n'a pas hurlé à l'aide).

Enfin, dernière méga-surprise... non non, il ne compte pas s'enfuir pour le Japon pour retrouver ses comptes en banque, mais veut continuer à servir la France... Oui, j'en connais un qui se verrait bien au conseil constitutionnel, hein...

Voilà tout ce que je peux bien vous dire sur la fin de règne de ce cher Jacques (non pas que je n'aie pas envie d'épiloguer, mais, hum...). Un peu émouvante, certes, mais pas trop, parce que comme le disait si bien ce matin le titre de Libération (que j'ai copié), bien plus éloquent que celui du Figaro : « Je vous aime... nous non plus » (mais bon, un peu quand même).

* Chloé L. *

Parce que vendredi fut encore un joli concert, et pas le dernier !

Petit article pour l'encourager, et puis petit coup de pub aussi... (il faut bien que je serve à quelque chose, vu que je me suis vue détrônée du poste de manadgeuse par Jb... ! Enfin, je trouve que je suis très euh... drôle ? en chauffeuse de salle !)

Dooonc :

---- son site officiel ----

(looool waouh, comment tu te la pètes, genre site officiel !)

---- son myspace ----

samedi prochain
au Club Med World (Cour Saint Emilion)
à partir de 21h.

A bon entendeur...

F**** me I'm Boutmy !

21h30 (euh bon, 40 plutôt), rendez-vous à Maubert-Mutualité pour un petit before entre filles (euh bon, entre trois filles – Maëlle, Morgane et moi), à la base au Violon Défoncé, ainsi rebaptisé par Morgane (euh bon, finalement c'était au Quick – ça craiiint !) mais c'était très sympa quand même, et le fondant au chocolat est trèèès bon ! Promenade nocturne, grandes discussions, eh oui, le quartier du Panthéon la nuit est toujours aussi beau (excepted for l'hôtel des grands hommes, hum, on se comprend)

23h devant La Galerie, avec tout plein de 1A pas vus depuis longtemps, disparus dans d'autres conférences, ou bien trop occupés... discussions, rires, souvenirs ; finalement si, on se souvient toujours les uns des autres, un peu d'alcool aidant...

23h-00h30 Open baaar (ben oui, soyons réalistes!), vive la vodka-pomme (décidément meilleure que la vodka-bizarre-ananas de Morgane), et le whisky-coca (c'est d'un commun !) enfin non, on ne fait pas les piliers de bar, on discute, et on commence gentiment à danser...

00h30-2h15 dancing, de la musique qui change, par rapport à la monotonie habituelle du dj du BdE, et hop, je remets la vieille playlist sur ce blog, rien que pour le plaisir de pouvoir réécouter « Can't take my Eyes Off You ». Même si bon, la fatidique chanson « la tortura » a encore fait des ravages...

2h30 après quelques déboires des unes et des autres, nous voilà à la recherche du noctilien perdu, et finalement bien trouvé, ce N16 de la place de la bourse...

3h Home, sweet home, mal aux pieds, collante et sentant le tabac froid, mais très contente quand même de cette agréable soirée, il y avait longtemps...

Newsbrief

Alors alors ! Ce blog n'a pas été très mis à jour la semaine dernière, mais disons qu'elle a été assez... détendue ! Retour en cours, comme déjà indiqué, et découverte de quelques conférences en fin de semaine.

Mercredi, le cours d'espagnol déjanté de Rafael Blanco, avec brainstorming sur tout et n'importe quoi concernant les pays hispanophones, puis une petite chanson, blagues à l'appui, histoire de détendre un peu l'atmosphère...

Vendredi cours d'anglais... wow, un vrai cours d'anglais. Ca change. Et ça fait du bien ! Et dire que j'attendais ça depuis la quatrième et les cours de M. Militon... ! En plus, un accent de Londres... à croquer. Bref, en tous les cas le temps ne risque plus de passer aussi lentement en cours de langue, du moins espérons-le.

Enfin, conférence d'Institutions Politiques, vendredi aussi. Des exposés et des débats à l'appel, rien de très transcendant, mais bon, il ne faut pas non plus trop en demander... ! Un prof avec de l'humour et, en bonus, des cours reportés qu'on rattrape au Sénat, petit déjeuner compris... ...de quoi pouvoir se la péter, eh oui, encore une fois.

Das Leben der Anderen

Cinq bonnes raisons de voir ce film :

#1. Il a eu (entre autres) l'oscar du meilleur film étranger. Oui, ça ne prouve pas forcément grand chose, mais quand même.

#2. C'est un film réaliste et poignant sur la Stasi et les conditions de la vie artistique dans les dernières années de l'Allemagne communiste (1984), tourné dans le QG même de la Stasi, et basé sur de nombreux témoignages.

#3. La version VO est en allemand, et ça, ça change de d'habitude, en plus ça rajoute à « l'authenticité ». En plus, ça fait du bien (personnellement) de se remettre un peu de langue germanique dans la tête.

#4. Les acteurs ne sont pas polissés, plats et parfaitement standardisés à l'américaine, mais ils jouent tellement bien qu'ils en deviennent réellement beaux ; Martina Gedeck, Sebastian Koch et surtout Ulrich Mühe.

#5. La fin est parfaite, tout simplement parfaite.

Una Chica Almodóvar

Vu que les cours n'ont toujours pas repris, j'en ai profité pour me concocter une petite soirée Almodóvar, hier soir. D'abord Tacones Lejanos, que j'avais déjà vu, puis Hable Con Ella, qui manquait à mon répertoire. (d'ailleurs, la bonne traduction du titre, c'est Parlez Avec Elle !)

De Pepi, Luci, Bom y Otras Chicas del Montón à Volver, en passant par La Mala Educación et Mujeres al borde de Un Ataque de Nervios, sans oublier La Flor de Mi Secreto, La Ley del Deseo, ou Átame, je crois que j'ai vu bon nombre de ses films. Et je les aime tous. Sans préférence particulière.

Parce que c'est tous ces petits détails : les discutions, les grands mères, les informations télévisées... Parce qu'ils ont tous cet éclat, cet humour typique, parfois un peu trash, qui exaspérait mon grand-père (jusqu'au jour où, paraît-il, il a coupé la télévision au milieu de Pepi, Luci y Bom) qui moi me fait toujours rire, et souvent aux larmes...

Mais aussi parce que j'y retrouve parfois mon cher trou paumé du fin fond de la Castille, caricaturé c'est vrai, mais moins qu'on ne pourrait croire. Parce qu'ils ont aussi cet « air » d'Espagne authentique, profonde, brute et sincère, qui réveille mes souvenirs, mon « manque de », et cette vieille envie de passer plus de temps, de ne pas toujours traverser en coup de vent, de comprendre, de savoir plus, de connaître mieux, de...

Aussi parce que c'est plein de maux de notre temps, qu'il fait bon de voir enfin exposés sans pudeur ni tabous, souvent même avec humour. L'homosexualité, la transsexualité, la mort, l'inceste, la drogue, le sida, le cancer, la solitude et la vieillesse... Parce que "Pedro" traite ces sujets d'une manière unique en son genre, et que c'est très bien comme ça.

Parce que c'est de grandes révélations aussi ! Toutes ces femmes : Rossi De Palma, Penélope Cruz évidemment, Carmen Maura, Victoria Abril, et puis là, le jeune binoclard,... si si, c'est bien Antonio Banderas, à ses débuts ! Sans oublier Miguel Bossé et Gaël Garcia Bernal (tous deux divins en femmes !). Et toutes ces chansons... De Luz Casal et son Piensa en mi au Volver d'Estrella Morente, en passant par le tendre Cucurrucucu Paloma de Caetano Veloso...

Enfin, tout ça, ça me rappelle l'exposition à la cinémathèque l'année dernière : ¡Almodóvar Exhibition!, qui était vraiment réussie ! Extraits, décors, interviews, manuscrits, détails récurrents que les connaisseurs reconnaissent facilement... Téléphones, le rouge, les femmes... Eh oui... On est addict, ou on ne l'est pas...

Yo quiero ser una chica Almodóvar

Como la Maura como Victoria Abril,

Un poco lista, un poquitin boba,

Ir con Madonna en una limousine

Yo quiero ser una chica Almodóvar

Como Bibí, como Miguel Bosé,

Pasar de todo y no pasar de moda,

Bailar contigo el ultimo cuplé...

(chanson de Joaquín Sabina)