lundi 30 juin 2008

Mouais


image via Elliance

Bon, donc je reviens dudit vernissage. Plutôt déçue, la mini-bloggueuse, pour tout vous dire.


Ok, la plupart des œuvres exposées étaient vraiment belles, et pas prise de tête, peut-être un peu trop girly, dans le genre, mais en même temps, c'était « un truc de filles », alors ça semble logique...


Ok, j'ai pu rencontrer Amylee, qui m'avait laissée quelques commentaires il y a un peu de temps, avec qui on a évoqué Greg, le bon vieux temps où je passais mes cours d'amphi de blog en blog.



Mais pour le reste...


...elles sont pas très sympas, les nanas de la blogosphère.


D'abord, elles se connaissent déjà. Alors du coup, pas très facile de s'intégrer, même si tu tires un grand sourire et que tu dis « bonjouuuuuuuuuuuuuuuuur c'est ici le truc du nuage ?????????? »...


Ensuite, elles sont connues. Je veux dire, y'en a qui se plaignent même de n'avoir que 500 visites alors que machine en a 1200, et qui te sortent leur carte de visite de blog (je te jure), « nan mais j'ai fait ça pour les distribuer en soirée » (j'ai envie de dire : MDR over kikoolol).




Donc bon, autant vous dire que je n'y ai pas fait long feu, et que je suis, au final, tellement contente d'avoir mon petit blog tel qu'il est, avec ma soixantaine de visites par jour, avec mes petits habitués que je connais plus ou moins, avec mes fidèles lecteurs de Londres, de Belgique, de Nice et bien sûr de Paris (sans oublier Rodez, hein !!!), sans commentaires inutiles du genre je-fais-monter-mes-stats et aussi sans me sentir obligée, du coup, d'en laisser...


Voilà, en une phrase comme en mille : je vous aime (enfin, d'amour blogosphérique hein).

D'ailleurs, je suppose que vous avez remarqué, je remords du poil de la bête ces dernières semaines, et je vous annonce même formellement que j'ai commencé à préparer (mais pas encore à écrire, hein) mon prochain blog, j'ai nommé "Ana à Vassar", pour faire dans l'originalité !

vendredi 27 juin 2008

Comme sur un nuage



L'autre soir, alors que je checkais inattentivement une dernière fois mon gmail avant d'aller me coucher, voilà que je reçois une newsletter du nuage des filles.


Le nuage des filles, je m'y suis inscrite l'année dernière, quand je venais d'ouvrir ce blog, pour être référencée autre part que sur google, et pour, obviously, générer du passage. C'est là que j'y ai découvert Eugénie, du temps où elle avait un blog sur son erasmus en Finlande, et c'est là aussi je crois que certaines, qui ont fait des passages furtifs par ici, m'y ont découverte.


Depuis, le nuage s'est étendu. Il y a tellement de bloggueuses qui s'y sont inscrites qu'il a fallu faire des sous-catégories ; un espace de troc et un forum y ont même été ajoutés, plusieurs soirées organisées, auxquelles je ne suis pas allée.


Mais bref, revenons au point de départ : la newsletter ! Cette fois, pas d'invitation à un pot, où à une fête sur le web, mais bien à un vernissage, dans le Marais, avec seulement vingt petites places proposées. Comme il était tard, qu'il m'en faut peu pour m'inscrire à tout types d'events (facebook en sait quelque chose...), et que dès que tu me dis « vernissage », tu est à peu près sûr à 99,9% que je vais répondre « oui »... ...j'ai rempli les cases et hop hop hop me voilà inscrite.


J'ai reçu le mail de confirmation aujourd'hui, et serai donc lundi, à 20h, à ladite galerie !

mercredi 25 juin 2008

Sewed by the Machine


J'ai, en bas de mon armoire, une vieille machine à coudre. De celles au socle en bois, qui sont noires aux décorations dorées, une Singer qui date du début du siècle. Elle n'est bien sûr pas électrique, ni même à pédale, mais à manivelle, car c'est une machine de voyage, vestige de mes colonialistes d'ancêtres (arrières-arrières-grands-parents, ou un truc du genre, si vous voulez tout savoir).


Eh bien figurez-vous que ce cadeau de ma grand-mère, qui prenait la poussière depuis un bout de temps, marche encore parfaitement. Et je dirais même plus qu'il marche mieux que les machines les plus avancées. D'accord, il n'y a pas de machine arrière, ni quelques autres fonctionnalités trop tendances chez les couturières, mais à part ça... ...elle coût à merveille, et c'est tout ce qu'on lui demande.


Hier après-midi je me suis donc mise à l'ouvrage, sous les conseils de A., experte en la matière, puisqu'elle a réalisé les costumes de la comédie musicale (eh oui, il fallait bien que le BDA resorte quelque part, pas vrai ?).


Nous sommes donc allées à Abbesses, flâner dans les magasins de tissus, à côté et pourtant si loin de la foule de Montmartre. On a bien bavé, c'est vrai, devant les libertys hors de prix directement importés de Londres, mais les magasins de coupons nous ont tout autant ravies, et nous y avons toutes deux finalement trouvé notre bonheur, pour pas trop cher.


Et, rentrées chez moi, après mesures, découpes et fer à repasser, nous étions toutes deux serties de jupes volantes, elle rouge à rayures blanches, et moi orange à gros poids de couleurs (plus rétro, tu meurs). Avec les restes, j'envisage de me faire un sac, une trousse, une pochette, que sais-je, des choses simples, mais tout aussi jolies.


Bref, de quoi m'amuser comme une petite folle, en attendant de passer pour un experte sur la question kurde, samedi, à 17h.

lundi 23 juin 2008

My Brother is a Rock Star (enfin, il voudrait bien, quoi)

.

Voilà une vidéo qui en réjouira plus d'une... Spéciale kass-dédi à S., comme dirait l'autre. Mon frangin en grande pompe qui se la pète avec sa guitare (mais bon pour quelqu'un qui a commencé la guitare il y a six mois, j'ai envie de dire : il gère !!)





Et, comme c'est un jeune de son temps (MDR),
il a même... ...un skyblog.

dimanche 22 juin 2008

Electro kitchened up


La fête de la musique n'est, somme toute, qu'une occasion de plus de faire la fête. Et quand la rue est transformée en juke box géant, de plus ou moins bonne qualité, c'est vrai, mais juke box quand même, on ne va tout de même pas se plaindre...


Hier soir, j'ai donc commencé par écouter Chloé. Tradition quand tu nous tiens, me direz-vous, et puis plaisir surtout, pour ce concert avec la nouvelle mention batteur dans un bar du Marais, le dernier avant que je ne parte...


Et puis, suite et fin de soirée pas très loin, dans la petite rue Quincampoix, que My Electro Kitchen avait plus ou moins transformée en boîte de nuit pour la soirée, avec mix à volonté. Il ne m'a pas fallu beaucoup pour entrer dans la transe,...


... je me suis laissée danser, me suis laissée divaguer, j'ai tout oublié, n'ai plus pensé à rien, à rien ni à personne, au milieu de la foule, sans trop même m'en rendre compte, en réalité...


...and it felt so good !

vendredi 20 juin 2008

Comment te dire Adieu ?


Depuis quelques jours déjà, je vais de derniers cours en diners de fin de conf, en passant par les apéros d'au revoir, sans compter les cinq soirées de fin d'année déjà prévues durant les deux petits jours du dernier weekend de juin.


Mercredi dernier n'a pas fait exception à cette nouvelle règle, avec pour commencer, le dernier cours de l'année à l'école du Louvre. Avec cette dernière séance un peu décevante sur l'Art Contemporain s'est finie une année de mercredis soirs passés à apprendre plus ou moins de choses sur l'histoire de l'art... ...depuis la préhistoire, jusqu'à aujourd'hui. Vaste programme, c'est vrai, pour des sessions d'une heure et demie, où l'intérêt, proportionnel à la qualité d'animation et d'expression des intervenants, a été assez variable. Faut dire, aux profs snobisants nous prenant pour des incultes, et à ceux qui se contentaient de nous montrer une succession d'oeuvres avec noms et dates pour toute information, j'ai largement préféré ceux qui proposaient des cours un peu plus structurés. Parmi mes favoris, les deux sessions sur l'art roman et gothique, celles sur la Chine, et celle sur le passage du romantisme au réalisme, sans oublier en tête ma période préférée : celle des Avant Gardes.


Le Louvre fini, j'ai continué la soirée sur le typique Pont des Arts, où le BdA avait délocalisé ses nappes en Vichy, vestiges du fooding passé. Boursin, rillettes, tomates-cerises et même champagne étaient de mise pour fêter une équipe et une année qui s'en vont, et d'autres qui arrivent... La soirée fut, eh bien, évidemment, fort alcoolisée, mais tellement drôle ! Et pleine de souvenirs, d'amitiés et de projets. Bref, des nuits comme ça, j'en voudrais tous les soirs...


Voilà pour aujourd'hui... et pour finir sur une petite note musicale, la version particulière de Daniel Darc de cette chanson trop entendue...







Découvrez Daniel Darc!

mercredi 18 juin 2008

Mr Schwarzkopf suite et fin


Ce matin, nous avons eu le dernier cours de Mr Schwarzkopf qui, pour finir en beauté, avait invité un des poids lourds de l'Oréal, histoire de discuter stratégies à adopter pour les entretiens d'embauche. A la fin, ce-dernier parti, on a eu droit à quelques mots, comme à un discours d'adieu, de la part d'un Schwarzkopf presque ému, mais j'ai bien dit presque.


Et le dernier cours était tout aussi paradoxal que le reste du semestre, et que le dîner d'hier soir. Eh oui, pour le dîner de conf', il nous a invités chez lui, dans ses 150 mètres carrés du septième arrondissement, où j'ai cru mourir entre la terrasse avec vue imprenable sur Paris et le design intérieur super épuré, parsemé ça et là de bouquins d'art contemporain, d'objets déco Chanel et de mobilier Starck. Mais il n'empêche que, d'un autre côté, c'était aussi un appartement vide, vide, vide, de vie, de sentiments, de personnalité.


Alors voilà, paradoxe. Entre entre sympathie et stratégie de sa part, entre fascination et dégout de la mienne. J'hésite encore entre vous dire que c'est un type formidable, qui nous a fait un cours béton où on a rencontré plein de gens plus intéressants les uns que les autres, et vous dire au contraire qu'il est le pire stéréotype du sale patron de droite, qui a plus à cirer de son cv sur boursorama que de nos petites têtes passives et assoupies des lundis à 8h.


Pour résumer, ce cours qui à priori était celui qui m'intéressait le moins, est au final celui dont j'ai parlé le plus.

mardi 17 juin 2008

Le Simon virtuel


Il y a bien longtemps que je n'avais pas parlé de toute cette paperasse... Mais elle n'a pas pour autant disparu, c'est même plutôt l'inverse. Alors, après m'être battue avec la Simone made in Pipo en décembre, et avec Simon made in le Centre des Amériques un peu plus tard, voilà que je me bats maintenant contre toute une armée de Simons, plus horribles les uns que les autres.


D'abord, le Simon national. Oui, le Simon de Nantes, qui a mis des lustres à m'envoyer mon extrait de naissance, et celui de Nice, qui n'est pas mieux, pour celui de mon père (de la chance de ne pas être née en France...).


Ensuite, il y a aussi la Simone de la préfecture qui, après deux heures de queue, m'informe que oui, le site permet de suivre l'évolution du passeport en renouvèlement, mais que non, il n'est pas fiable, et que donc, même si j'ai lu qu'il est prêt, ben il n'est pas prêt pour autant. Et qui rajoute « vous n'avez qu'à revenir demain », comme si je n'avais que ça à faire (aller en cours ? Quels cours ?).


Et enfin, le pire, le Simon américain virtuel. Là où il est très très drôle, c'est lorsque, après m'avoir posé plusieurs questions hautement intelligentes (« quelqu'un a-t-il rempli ce formulaire à votre place ? » remportant la palme), il ne me propose plus que des dates... ...en août.


Oui, oui, en août, sachant que en août, je compte quand même partir en vacances, et que c'est en août aussi que je suis supposée déjà avoir mon visa, pour, accessoirement, partir tout court. Mais Saïmone étant inflexible, j'ai donc rendez-vous le 11 août, à 8h30. Je pars pour l'Espagne le 13, et j'aurais donc la chance de découvrir en revenant le 23, soit H-48 avant mon départ,si oui ou non j'ai mon visa.


Génial, quoi.

lundi 16 juin 2008

Je pouffe, tu pouffes, il pouffe...



C'est quoi encore ce gros coussin, rose comme d'hab' ?... Eh oui, encore un vestige de la Semaine des Arts. (on est bien partis, eh oui, je vais encore vous bassiner avec ça, haha)


Alors je vous arrête tout de suite : ce gros coussin, ce n'est pas un coussin, c'est THE coussin, ou disons plutôt THE pouf, quoi que, je ne sais pas trop au juste, puisque cela avait occasionné un vrai débat du temps où l'on s'échangeait une bonne centaine de mails par jours à nous huit, et dont je vous met ces extraits qui trainent encore dans ma boîte de réception (que je suis en train de nettoyer de ses 1.200 mails, hein, il commence à être temps !) :


F. a écrit :
Mon père a bien réceptionné les poufs.
Sauf que c'est pas des poufs, c'est normal ?
Apparemment c'est plutôt des gros coussins plats...

A. a écrit :
c'est quoi la différence entre pouf et gros coussin plat ?

L. a écrit :
je sais pas. Florence a du être belge dans une autre vie.

F. a écrit :
Mais trop pas vous avez jamais vu des vrais poufs ou quoi?
whatever


Enfin, revenons-en à nos moutons, donc, les Loftbags, Fatboys et autres marques similaires, qui sont, et de loin, la pire invention design du moment. Je n'ai toujours pas compris le pourquoi du comment matérialo-technique qui les rend si géniaux, mais le fait est que, dès qu'on s'y pose, ils prennent une forme qui nous met si à l'aise qu'il est impossible de s'en relever...


...Et vu qu'ils n'ont toujours pas été rendus à leurs aimables propriétaires depuis le prêt pour la sda, pour des raisons logistiques obscures (ie des poufs trop grands, et des emballages introuvables), on en profite tous un maximum, les petits porte-monnaies et restrictions budgétaires ambiants en milieu étudiant ne nous permettant évidemment pas de nous offrir une de ces merveilles qui restent, il faut bien le dire, hors de prix (presque 200€... paye ton coussin, paye !).


En attendant, entre deux cours et trois dissertes, les assoupissages y deviennent de plus en plus fréquents. J'en veux d'ailleurs pour preuve ma productivité largement revue à la baisse ces dernières semaines malgré les partiels imminents, et notamment la matinée que j'y ai passée aujourd'hui, au lieu d'aller d'ailleurs écouter pour la dernière fois HV...

dimanche 15 juin 2008

A Swedish Love Story



Après avoir développé une certaine aversion pour les pays nordiques pour des raisons peu secrètes, mais que je ne prendrai toutefois pas l'impudeur de vous raconter, je reviens enfin à la normale.


Et, après l'Islande des Sigur Ros, c'est la Suède de Roy Andersson que j'ai (re)découverte, hier soir avec Florence, dans un cinéma de Beaubourg que je n'avais, auparavant, jamais remarqué. Cette fois, il s'agit de son premier long métrage, réalisé en 1969, lorsqu'il n'avait même pas 30 ans, et qu'il n'était pas encore si noir, si cynique, ni si critique, au sujet de la société. Ce film n'avait pas été distribué en France, jusqu'à maintenant.


***


Elle n'a pas quatorze ans, et lui juste quinze. Per et Annika sont beaux, ils sont jeunes, on dirait encore des enfants, et pourtant leur comportement ressemble déjà à s'y méprendre à celui de jeunes adultes. Des premiers regards dissimulés aux fêtes où l'on s'ignore, des cigarettes de désinvolture aux larmes qu'on voudrait retenir, tout y est, et ce n'est même pas niais.


Mais plus loin que ces belles images, il y a bien plus. Il y a le mépris de la bourgeoisie citadine qui rencontre la campagne trop à l'aise dans son confort arriéré. Il y a la Suède, ses paysages à perte de vue, ses couchers de soleil d'été, ses boucles blondes et ses peaux quand même bronzées.


Il y a aussi la touche si particulière d'Andersson qui, même si son obsession pour les plans fixes ne se fait pas encore sentir, se reconnaît. Il y a les moments loufoques, entre le grotesque et la tragédie, les conversations bizarres, entre lyrisme et réalité, les silences parfois un peu dérangeants. Il y a tout ces bouts de culture suédoise, aussi, qu'on ne comprendra évidemment pas.



***


C'est un de ces films lents, mais dont on ressort pourtant en se disant que c'est bien mieux comme ça. C'est un de ces films où l'on regrette un peu de ne pas l'avoir vu dans un état second, mais où on rit vraiment quand même. C'est un de ces films aussi qui ne font que raconter une histoire, mais où l'on aurait bien aimé savoir ce qui se passe ensuite. C'est un film porteur d'espoir, mais qui pourtant laisse déjà un peu d'amertume au fond des yeux.





vendredi 13 juin 2008

Ah bon bah ça va alors...




Dans un entretien à l'hebdomadaire, le producteur des "Guignols de l'info" Yves Le Rolland explique: "[La marionnette PPD] sera là à la rentrée. Cette marionnette est une des seules aux 'Guignols' qui n'ait pas son vrai nom. Elle a gagné, depuis très longtemps, son autonomie. C'est 'notre' présentateur. Les vicissitudes de la vie de PPDA n'ont que peu d'incidences, sauf s'il lui arrivait vraiment malheur. Ou s'il avait décidé de prendre sa retraite. Notre PPD, on en fera ce qu'on veut!"

(lu sur Rue89.)

c'est sûr que se faire virer inopinément du poste où il se fossilisait, c'est pas "vraiment" un malheur, hein.

mercredi 11 juin 2008

Relis ta fiche !


Pendant que certains en sont encore à s'arracher les claviers devant leurs nombres de signes, j'en profite pour vous parler de ce devoir obligatoire qui fait aussi lieu de partiel (asserti d'un oral de présentation), et qui obsède tous les deuxième années depuis quelques jours (/semaines /mois), j'ai nommé : la fiche de relecture, à rendre pour demain 13h.


Mais quel est-ce nom barbare, me direz-vous. J'avoue que j'ai moi aussi mis un certain moment à comprendre : relire quoi ? Ne faudrait il pas alors commencer par lire ? Sortis de la basique fiche technique, deux pages, deux parties, deux sous parties, et une bibliographie aussi fake que pédante, on est tous un peu intrigués...


En fait, il n'est pas du tout question de lire. Il s'agit de penser. Et l'exercice, somme toute, est simple. On peut choisir le sujet qui nous chante, tant qu'il est un minimum en rapport avec le cours d'Histoire et Droit des Etats, cours dont le programme, je tiens à le préciser, s'étend de l'Antiquité à plus ou moins nos jours, histoire de faire concis. Je n'y ai d'ailleurs que rarement mis les pieds, sans compter que la conférence associée était assoupissante au possible.


Donc voilà, sujet libre, et développez une pensée, celle que vous voulez, comme vous voulez, du moment qu'elle est inédite, et digne d'être publiable, rien que ça ! Ah oui et aussi, une contrainte, quand même, histoire de, et quelle contrainte... 5000 caractères, espaces non compris, ni plus, ni moins (bon si quand même, tu peux déborder jusqu'à 5010, ah ah ah).


Alors voilà, la préoccupation essentielle, au final, plus que de développer chacun notre propre blabla (car pour ça on est plutôt doués dans la maison), c'est, depuis 24h, de compter et recompter les signes, de reformuler, de couper, de bas-de-page noter (eh oui, elles ne sont pas comprises dans le calcul), sans oublier les heureux utilisateurs d'OpenOffice (suivez mon regard... eh oui moi même) qui ne peuvent compter le nombre de signes qu'avec les espaces, pour faire, au final, moins de quatre pages, et tout ça en double interligne, quoi. Autant dire qu'on s'amuse comme des petits fous.


Ah oui, et moi, j'ai fait ça sur les Kurdes. Ouais, ça m'a pris comme ça. Ou pas.

lundi 9 juin 2008

About Today


(enfin cet article sur ma musique du moment, avec bien du retard c'est vrai, mais les excuses je crois ne servent plus à rien ; je suis donc en retard, point.)


Au Menu Aujourd'hui :


plein de chanteurs à la voix grave, faut croire que c'est la faute à Miossec, faut croire aussi que c'est la faute à la mode.


# En entrée :


J'irai au Paradis du dernier album de Daniel Darc

Who built the Road d'Isobel Campbell et Mark Lanegan (la seule chanson qui vaille vraiment la peine de l'album)


(Par contre, pour des raisons que je ne saurais m'expliquer, si ce n'est qu'elles n'y sont pas disponibles, je ne trouve pas ces chansons sur deezer, et vous conseille donc de les écouter sur jiwa, mais là c'est l'inverse je n'ai pas encore trouvé comment faire le lien.... ...breeeeef)


# En plat principal :


The National

j'ai tout de suite beaucoup aimé ce groupe que, je n'ai pas honte de l'avouer, j'ai découvert dans la BO de l'épisode final de la saison 4 de Grey's anatomy (OUAIS BON). Si leur dernier album, Boxer, dont même Télérama parle n'est pas mal, je lui préfère largement Sad Songs For Dirty Lovers (oui oui oui je sais je suis prévisible), notamment celle-ci et celle-là. Mais surtout, surtout, SURTOUT, j'aime, que dis-je, j'adore leur EP Cherry Tree, notamment All Dolled-Up In Straps, ou Reasonable Man (I don't mind), sans compter que je suis totalement fan de About Today (c'est sur celle là notamment que s'est abatue ma monomaniaquerie musicale habituelle), bref, en gros, de tout l'album, quoi...


(ce que j'aime, c'est que je suis très objective comme fille).


# Et en dessert :


quelque chose qui n'a rien à voir, mais pourquoi ne pas finir sur quelque chose de différent, un bon vieux classique, comme un macaron chez Ladurée, ou un mi-cuit au chocolat aux Editeurs, mais bref, Dis, quand reviendras-tu, de Barbara, qui, depuis qu'elle a été reprise par une illustre inconnue pendant la semaine des arts, est restée calée au fond de ma tête... ...car tout le temps qui passe ne se rattrape guère, car tout le temps perdu ne se rattrape plus.

mercredi 4 juin 2008

The time you enjoy wasting is not wasted time (II)


Le temps que je vous écrive ce que j'écoute en ce moment, laissez-vous cliquer sur quelques liens hautement divertissants.


Si j'ai découvert il y a un bout de temps que les filles, mais aussi les garçons, saimal...


... je viens de découvrir aussi que certaines personnes ont une vraie vie de merde, ou VDM, pour les intimes.


Du genre « Aujourd'hui, avec le bahut, nous sommes allés à la déchetterie. C'est la seule sortie de l'année. VDM », ou, plus osé, « Aujourd'hui, je prends le métro et un inconnu très charmant s'assied devant moi. Echanges de regards timides, moment très romantique genre rencontre parfaite dans une comédie romantique. Je reçois un sms de mon copain : "Fais péter la lingerie, ce soir on baise !" VDM » Je valide, c'est une vie de merde !



En tous cas, fous rires (en amphi de préférence) assurés...

lundi 2 juin 2008

Heima




C'est l'histoire d'un groupe, Sigur Ròs, qui a une approche de la musique propre, et pour moi inédite. C'est l'histoire de musiciens généreux qui après un an de concerts partout dans le monde, décident de revenir à leurs racines. C'est l'histoire d'une série de concerts gratuits et non annoncés en Islande, leur point de départ. C'est l'histoire aussi d'une signature esthétique bien précise, particulière, entre la réalité islandaise et l'imaginaire des ombres et des jeux de lumière.


« Heima » signifie « Home », « Maison », et même, si l'on va plus loin, « le chemin du retour », je crois. Ce film est plus qu'un documentaire, et plus qu'un vidéoclip d'une tournée. C'est un guide plus ou moins intuitif, qui permet de comprendre un groupe, sa manière de faire de la musique, de la placer au centre de leur existence, et de la partager, pour s'évader.