lundi 31 décembre 2007

Navidades en Zamora


Je viens de rentrer, et, avant que l'année ne finisse, je me dépêche de laisser ici un billet. Je suis rentrée cette nuit, après, encore une fois, 12h de voiture (youhou). C'était... génial. Exactement comme je l'espérais. Déconnexion totale, et pour preuve, je n'ai checké facebook qu'une seule et unique fois, après avoir désespérément cherché un cybercafé (trou paumé quand tu nous tiens), le 27 dans la journée.


Idée reçue n°1 : en Espagne il fait beau et chaud.

FAUX. En Espagne, enfin, en Castille, il fait -3°C, il y a plein de brouillard et le matin tout est gelé. Ca donne à cette ville qui date du moyen âge des allures de village blanc, ou de cité fantomatique, ça dépend des moments.


Idée reçue n°2 : en Espagne, faut manger du chorizo et de la paëlla

FAUX. Faut manger des tapas de jambon de pata negra et de queso manchego ; faut manger le repas de noël le 24 au soir que ma grand-mère réussit à merveille, tous les deux ans ; faut manger du homard ; faut manger de l'inimitable cocido; faut manger du turron, du dur, du mou, au chocolat, au nougat, au jaune d'oeuf, etcetera, etcetera.


Idée reçue n°3 : en Espagne, à par Julio, la musique c'est pas trop ça.

FAUX. Même que chez moi, le 23 décembre, vers 2h du mat', c'était la Fureur du samedi soir improvisée en direct live (et les voisins le lendemain « vous êtes beaucoup, cette année, nan ? » ben les mêmes vingt que d'habitude, plus les triplés)/ que le 24 avant dîner, c'était les rituels chants de noëls qu'on s'écrit les uns les autres, chaque année/ que le 26, avec mon cousin, dans une petite rue gelée de Salamanca, j'ai fait mon premier karaoké (où j'ai vraiment chanté, j'veux dire), et que j'ai d'abord allègrement massacré Sabina, puis plus à l'aise je me suis lâchée sur Grease (avec un magnifique "Those suuUUUMmmeeeeeeeeer nahaaaaaaaaAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITes"), en ponctuant le tout en beauté avec un petit hommage à Gainsbourg, en chantant La Javanaise sous les regards intrigués ("c'est quoi cette chanson ?" M'enfin les vieux croutons du fond connaissaient, quand même).


Idée reçue n°4 : en Espagne, la presse espagnole ne parle... que de l'Espagne.

FAUX. Déjà, chez le coiffeur (parce que j'en ai profité pour aller juste me faire coiffer - sisi), j'ai pu feuilleter tous les Hola du mois, et me tenir à jour niveau potins internationaux, et j'ai découvert que ledit Julio, que nous évoquions plus haut, a été décoré par Sarko de la légion d'honneur. Mais surtout, surtout, surtout, Nico et Carla ont fait la une d'El Pais trois fois dans la semaine ! Et que je vais en Egypte, et que je te tiens tu me tiens par la barbichette, euh non par la main, et que Bolloré est l'homme à tout payer (d'ailleurs, c'est quand qu'il devient mon ami, le Vincent ? - décoré lui aussi de la légion d'honneur, hein), et que « le président français, pour rétablir son honneur de macho abandonné... », LAISSEZ-MOI RIGOLER !!! Bref, que du Sarko, encore et toujours, mais qu'est-ce qu'on s'en fout ?!


Et à part ça, que vous dire ? Tout ne fut que famille, tapas, promenades, cadeaux, rires, discussions, sans oublier le baptème x3 samedi dernier, à Burgos, menu gastronomique à la clef, et surtout trois adorables petits bébés, qui nous ont tous laissés gagas (sans oublier les habituels « ahhhh quand ce sera toi » ouais, euh, ben c'est pas pour tout de suite, hein !!!), et qui n'ont jamais pleuré (incroyable... mais vrai !).

samedi 22 décembre 2007

Noyeux Joël !


Cette semaine est passée à la vitesse de l'éclair, et j'ai encore tant de chose à faire. Pas le temps de vous écrire le quart des choses dont j'avais envie, pas le temps de voir tout le monde, pas le temps de vraiment profiter, et bien évidemment pas le temps de travailler tout ce que j'aurais dû (mais queeeeel mémoire comparatif sur le Dia Art Foundation et le Walker Art Center ?! et queeeeeel commentaire d'arrêt ?!!).


Bref, des derniers cadeaux de Noël achetés à l'arrache parce qu'il y avait trop de monde, et que j'en avais marre de tourner, aux cafés à rallonge pris dans des endroits secrets de l'île Saint Louis, en passant par un petit concert de la miss L. hier soir, je n'ai vraiment eu le temps de rien.


Mais, pour faire court, je vous dirai juste que suis tout simplement contente.


Contente d'abord de ces inscriptions pédagogiques, sur lesquelles je vous épargne mon habituel couplet de yen-a-marre-cest-quoi-cette-administration, puisqu'elles ont été cette fois bouclées en 20 minutes top chrono, que j'ai des horaires quasi-nickels, et que je n'ai pas, oh joie, de cours dont je ne comprends pas les titres. Niveau profs, il y a aussi du gratin, y'en a même qui ont des pages wikipédia (ouais, ça m'impressionne. pas vous ? Il m'en faut peu, je sais)


Contente surtout d'avoir revu Rémi, en compagnie de Constance et Stefano, même si les pâtes au gorgonzola étaient écoeurantes ; contente d'être toujours en contact avec Superrafa malgré ses vannes douteuses ; contente de voir plus souvent V., il était temps ; contente malgré moi d'avoir des nouvelles de P.; contente d'avoir pu passer un peu de temps avec my swedishe Sophie qui part bientôt, etcetera, etcetera.


Bref, contente de ne pas réussir à me coucher avant 2h, contente de ne pas arriver à me reposer, contente de ne toujours pas savoir où je veux aller en troisième année, contente de dépenser trop, trop vite, trop malgré moi, contente de boire trop souvent, contente de ne plus me rappeler, contente de m'en foutre, contente de profiter, contente, contente, CONTENTE !!! Chais pas, ça doit être l'euphorie de Noël, mais là, juste là, tout va.


Et donc, sur cette explosion de joie, Noël tant attendu arrive enfin, (J-2 avant de pouvoir ouvrir les cadeaux qui s'entassent sous mon sapin facebook – et les vrais aussi, accessoirement), et je pars demain, dès l'aube, à l'heure où blanchissent les HLMs, pour un autre de ces interminables périples voituriers, histoire d'arriver (oui, c'est paumé, mais oui, j'ai hâte). Du coup, on se retrouve vers le 30/31, date de retour et autres plans n'étant pas encore arrêtés...


Joyeux Noël !

vendredi 21 décembre 2007

Streets of Fire



Je doute que l'affiche de ce film vous fasse automatiquement penser à moi, et encore moins ce site en russe qui fait carrément peur. Et pourtant... J'ai beaucoup aimé. Recommandé et offert par mon Rafa préféré, j'ai fini par le voir, et j'ai surkiffé, comme il dirait.


L'histoire ? Une chanteuse de rock se fait kidnapper par les bad boys aux combinaisons en latex des bas-fonds de la ville, et son ex, payé par son nouveau mec, va la chercher, avec l'aide d'un espèce de garçon manqué qui a déserté l'armée. Vous imaginez la déception de notre diva quand elle apprend que non, c'était pas juste par amour. Sauf qu'évidemment après ledit ex ne prend pas l'argent, et affronte latex-guy sur la place publique (et il lui met une de ces misèèèèèèèèèèèères) !!!! et je ne vous dis pas la fin, hein, j'voudrais pas tout gâcher non plus.


Avec ce scénario imparable, je rajoute que la musique est cool, les fringues délires, les acteurs drôles et, en bref, on n'a pas le temps de s'ennuyer, voire même on s'évade complètement... En gros, le meilleur qui soit pour se changer complètement les idées.



Et ci-dessous, le bande annonce, qui donne un bon avant-goût...

mercredi 19 décembre 2007

Le Logo


edit : bon la mise en page n'est pas top, mais au moins vous avez les deux versions là !

En cette fin de semestre, toutes les discussion piposiennes sont centrées, au choix, sur Carla et Nicolas, ou sur le nouveau logo de Sciences Po.

Pour le nouveau couple à la mode, il faut dire que c'est la surprise, quand toutes les rumeurs couraient sur Laurence Ferrari. M'enfin pourquoi pas. Et puis, Nicolas, c'est comme Raphaël, il y a quatre consonnes et trois voyelles, même si je n'imagine pas trop Carla s'égosiller langoureusement sur les méandres de la vie présidentielle (et ça m'étonnerai de toutes façons que l'Elysée le permette). De toutes façons, après être sortie avec Mick (Jagger, pour les pas intimes), Raphaël Enthoven (le 4 consonnes et trois voyelles d'origine - piqué monstrueusement à la fille de BHL), j'en passe et des meilleures, un président en plus au tableau de chasse, ça change quoi ?

Bref, pour éviter que cet article ne ressemble encore plus à une chronique de Gala, je rajoute juste qu'elle est 3 fois trop grande pour lui (mais bon vu la taille de Nico, ça va être dur de trouver femme à son pied), que je crois que c'est surtout un énorme coup de comm', et enfin que j'ai bien fait de rejoindre, sur facebook, les groupes "mon président est un beauf" et "Je donne mes disques de Carla Bruni, ça intéresse quelqu'un ?"...

Ah oui, et sur facebook, un autre groupe que j'aime bien : "il faut boire avec modération, mais putain c'est qui ce modération ?", et si au passage il pourrait m'expliquer pourquoi j'ai humheum le genou plein de bleus, ça m'arrangerait.

Mais bref, revenons à nos moutons, quant au logo, même si c'est pas capital, j'ai néanmoins quelques observations (et puis de toutes façons, tout le monde y va de son petit commentaire ici, alors... !).

Déjà, si je me souviens bien, c'est un vieux projet de notre Ritchie préféré, qui n'aimait pas ces animaux "en cage". Je voudrais pas dire, mais là, ils sont quoi ? entourés d'un carré ? Euh, ok.

Ensuite, la couleur. Le bleu foncé ne vous plaisait pas ? C'est quoi cet orange ? Sciences Po s'affirme au centre ? Il paraît qu'en vrai c'est du rouge. Mais le rouge, c'est 1. la couleur des cocos, 2. la couleur de la violence, du feu, etcetera etcetera, je vais pas vous ressortir tout Freud, non plus. Et d'ailleurs, les appariteurs, ils vont s'habiller en rouge flashy, aussi ? Ca va carrément être Poudlard, là !

Enfin, tout le monde semble s'acharner sur cette réécriture ; moi je trouve que c'est le moins important. Le point après le "Po" est le bienvenu, puisqu'après tout c'est l'abréviation de "Politiques". Quant à l'espace entre "Sciences" et "Po.", pourquoi le supprimer ? Pour le coup ça enlève un peu tout le sens. C'estcommesij'écrivaistoutattachéquoi.

Sans oublier pour tout ça le prix qu'ils ont dû payer le mec qui leur a pondu ça, et la merveilleuse idée de devoir vendre des "goodies sciences po" dans les assoc', et notamment au BdA, qui se retrouve d'ailleurs serti d'une maquette de logo des plus hideuses, selon les dires. Genre, notre noble école est vouée peu à peu à devenir un pur produit de marketing, faisons une marque Sciences Po, quoi. Enfin, SciencesPo., je veux dire.

mardi 18 décembre 2007

Un Noël à Hollywood


Ca commence par un mail de A., reçu à 18h et des poussières.

« coucou ana,
y'aurait moyen que tu m'achètes des collants transparents?
genre des pas chers, enfin ce que tu achèterai pr toi...?
j'ai complètement oublié et je suis trop à la bourre la ...
merci
bisous
A CE SOOOOOOOOOOIR !!! hihihi »

ça continue par un coup de fil de M. « t'as pas une bouteille de vin
chez toi ? Moi j'apporte de la vodka...
...(en chuchotant) histoire qu'on se mette une grosse race !!! »

Non mais, quel langage quoi. Ces jeunes, j'vous jure, toutes des dévergondées. Bref ! à 22h, cheeeeers. On fait péter le Bordeaux pendant que mesdemoiselles s'habillent, se maquillent, se rereregardent dans la glasse, et vers 23h30 nous voilà parties.


Destination les Champs Elysées, le Planet Hollywood. Peu de monde a l'entrée, on rit trop fort, on fait des commentaires indiscrets, on danse à même les vestiaires, nan mais c'est bon quoi, faut savoir se lâcher dans la vie !


Une fois sur la piste de danse, la soirée n'a d'abord été qu'embrassades et retrouvailles, du genre « saluuuuut ça vaaaa » et « ça fait tellement longtemps qu'on s'est pas vuuuus ! », puis podiums et danses endiablées, sans oublier la partie potin « hannnn nan mais comment ils ne vont pas DU TOUT ensemble !!! ».


Et avec tout ça, on n'a bien sûr pas oublié de boire ; ma première teq'paff fut tout simplement mortelle, et elle explique notamment un certain black out de quelques heures - ne me demandez pas ce qui s'est passé, je n'en sais rien !!! enfin si, je me rappelle d'avoir été retrouvée par Charlène et Coline assise par terre devant les toilettes (super glamour dans le genre).


Vers cinq heures, extinction de la sono, j'ai découvert que la chanson traditionnelle de fin de soirée à Pipo est « les lacs du Connemara » de Sardou – un jour il faudra qu'on m'explique. Et puis il y a la sortie de boîte, dans le froid et la nuit, quand on ne sait plus trop si on doit souhaiter une bonne fin de soirée ou une bonne journée...


Enfin, le premier métro, mon premier premier métro, presque désert, entre sciences pistes aux yeux rouges de fatigue et d'alcool et gens qui, eux, vont déjà travailler... Arrivée chez moi à 6h, ni une ni deux, au dodo, sans même me démaquiller, ni me laver les dents (oui, je sais, saimal)...


Levée ce matin à 11h passées je me retrouve vers midi à perdre mon temps sur msn...


A. dit :

attends, au fait t'es sortie avec J. hier soir non ?

Moi :

arrête, ça a déjà fait le tour de la terre ?




lundi 17 décembre 2007

Le Vacanze


Finalement les vacances ! Bon, si on met de côté les deux essais, les quatre mémoires et les trois exposés qui me reste, j'ai envie de lâcher un énorme

« OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUFFFFFF » !


Et les vacances commencent très très bien :


l'exposé fait en un temps record et qui s'est révélé être finalement plutôt pas mal (mon cher prof m'ayant même gratifiée d'un "c'étaittrèsintéressantmademoiselle" ou autre politesse du genre)


Ensuite, petit shopping de Noël dans le quartier ce matin (mais vraiment petit pour le coup, vu les prix du quartier)... j'ai (presque) trouvé ce qui fera le bonheur de mes proches entre le marché de Noël de la Place Saint Sulpice, Muji (qui est devenu mon fournisseur officiel), Antoine et Lili et le Bon Marché. (et puis je me suis achetée des ballerines rue de Rennes, accessoirement).


Entre temps, j'ai eu au téléphone la responsable comm' de la mairie de Bordeaux pour le mémoire sur « les ville françaises candidates au titre de capitale européenne de la culture en 2013 », après avoir eu, mercredi dernier, le super gentil chef de projet de Nice (qui était juste un tout petit peu mort de rire devant nos questions bateauissimes – m'enfin après, qui est-ce qui va s'éclater à traduire tout ça en anglais, hein ? C'est bibiiiii !!)


Enfin dernier cours de l'année 2007 : italien, où nous avons passé le plus clair du temps à manger Pandoro et Panettone, tout en buvant Chianti et Lambrusco (d'ailleurs c'est trop boooon ce rouge légèrement picant !)... donc bon, rien de trop fatiguant là-dedans !


Reste ensuite la soirée de ce soir, qui promet d'être très très belle parce que je suis de très très bonne humeur et que j'ai très très besoin de faire la fêêêête ! Je vous raconterai ... !

samedi 15 décembre 2007

Biblibiblibibli




Dernier galop passé. 4h de droit ce matin, qui ne furent en fait que trois, dans la joie et la bonne humeur... enfin, presque. "Les transformations des sources du droit français", trop génial quoi.


Et pendant que certains crient « vacaaances », moi je suis à la bibliothèque. Ouais, là, maintenant, tout de suite. Devant ce cher ordi, avec à mes côtés « Histoire du droit civil », « Histoire du droit privé » et « Le droit romain ».


Mais bon, pour l'instant, je glandouille massivement on the net. Ben ouais, faut pas déconner non plus, j'allais pas EN PLUS être productive cette aprem. Mais bon, il n'est que 14h19, tout est encore jouable (ou pas).


En plus, j'oubliais de préciser, mon cher prof trop sex de la life (c'est pas S. qui va dire le contraire) m'avait gentiment dit, il y a de ça deux semaines : "Mademoiselle, vous m'enverrez un mail au sujet de votre exposé, hein, parce que l'approche n'est pas évidente" (elle était trop jalouse, d'ailleurs, S.). Sauf qu'avec les galops et autres embrouilles, j'ai un peu zappé le mail, quoi. Est-ce que deux jours avant, c'est un peu tard pour vous écrire, monsieûûûûr ? Je crois bien, oui.


La personne : catégorie du droit romain, Pour lundi, 8h... tout un programme. Si jamais je compte d'avertis juristes parmi mes lecteurs, MANIFESTEZ-VOUS !!!

jeudi 13 décembre 2007

I Love Simone


En fait, Simone n'avait pas perdu mon dossier. En fait, il steak'aché (j'adore cette blague).

Donc en fait, ce matin, j'ai eu ma photocopie. Et en plus, Simone, à cause du dérangement et de la frayeur occasionnés, ne m'a pas facturé les deux euros.

Première réaction :
Simone, je vous aime !!!

Seconde réaction :
Donc les deux euros, c'est vraiment histoire de nous faire chier ?

mercredi 12 décembre 2007

*$@# !!!!


SIMONE A PERDU MON DOSSIER !!!!!

mardi 11 décembre 2007

My Blueberry Nights


I wonder how you'll remember me.
Like the girl who liked blueberry pie ?
Or like the girl with the broken heart ?

dimanche 9 décembre 2007

Je déteste la pluie.


Après l'expo, je suis rentrée chez moi. Il pleuvait, encore, des cordes et des cordes. Il pleuvait et j'avais les pieds trempés, il pleuvait et je n'aime pas les parapluies mouillés dans le métro. Je déteste la pluie. Je déteste la pluie, à Paris, les samedis après-midi de décembre. Du coup, à la maison, petite session couverture + thé orange-cannelle + Billie Holiday, ordinateur pas loin, histoire de ne quand même pas me sentir totalement asociale.


Le soir, l'anniversaire de Sophie et Delphine, en petit comité (une petite dizaine à grande majorité féminine), tout le monde bien habillé (les photos sont sur facebook). En vrac : diner, rires, rosé, chocolat, Léna, bougies, champagne, cadeaux, Ladurée, radio France bleue, pilotes de lignes, hommes-poteaux, exposés de droit, nouvel an, bas ou collants, sexe, régimes, expériences douteuses, voisines endormies, facebook, un verre ? Dernier métro. Et puis bonne nuit.


Ce matin j'ai accompagné mon père à l'aéroport, il emmenait un délégué de la Grameen Bank qui rentrait au Bangladesh, transmettre son rapport au professeur Yunus. On a beaucoup parlé, dans la voiture, pendant les quelques kilomètres qui nous séparaient de l'aéroport. On a parlé de mon année à l'étranger, un peu, de son boulot, aussi. C'était juste quelques minutes, et pourtant. Il fait tellement attention aux gens, à leurs histoires, à ceux qui les entourent.


En partant, il nous a dit « You both should come to Bengladesh, I'll show you the Grameen bank. You need to see how the life of the ones you help change to really understand. ». Ce que j'en retire ? Hormis mon cas de conscience de sale petite bourge que vous imaginez bien, une grande envie d'agir, d'essayer de changer un peu les choses, aujourd’hui, et puis surtout demain.

samedi 8 décembre 2007

Chaïm Soutine


Après 4h d'enjeux po ce matin, et un déjeuner entre copines dans ce petit resto italien de la rue du Four que j'aime bien, Anne et moi sommes allées à l'expo sur Chaïm Soutine, à la Pinacothèque.

Je ne connaissais presque pas. Enfin, je le situais vaguement, quoi. Je savais qu'il y avait un rapport avec Modigliani, et que c'était la période fin du 19è / début du 20è, mais bon, c'était tout. Ah non, je savais aussi qu'ils en parlent dans ce film, Le Sourire de Mona Lisa (ie Le Cercle des Poètes Disparus au féminin...).

Et j'aime. J'aime les couches de peintures qui se veulent grossières. J'aime l'huile qui brille encore. J'aime toutes les couleurs mélangées qui donnent pourtant une impression d'homogénéité. J'aime l'évolution, les périodes, des débuts aux paysages torturés, en passant par les femmes accoudées...

vendredi 7 décembre 2007

Lalalala


Il fut un temps, lointain certes, mais pas tant que ça quand même, où je décidais de commencer ce blog. Et, à l'époque, toute pleine de bonnes intentions, je me proposais de faire des playlists, régulièrement.

Hum. Ouais. Bon. Pardooooooooooooooon.

Mais je me rachète et vous livre mes dernières trouvailles, à part Soko que je vous passe en boucle, (merci D.) et dont je vous conseille d'aller écouter I will never love you more:

Angus & Julia Stone

The Do

Mark Ronson (celui à qui on doit la géniale reprise du Toxic de Spears)

et pour finir, un petit frenchy quand même :
Pierre Delmas, découvert grâce à Maëlle, et surtout Insomnie Sentimentale.

et, découverte du moment, musicovery, ou comment choisir une humeur, et un degré d'intensité, et laisser les chansons se choisir par hasard... Dommage, le répertoire n'est pas très étendu, et bon, Julio, ça va trente secondes, hein, mais après...

mercredi 5 décembre 2007

Le secrétariat et moi


En cette période de troisième annéeification intense, où l'on s'interroge sur les universités (comment ça, je serai jamais acceptée à Harvard ?!), et où l'on peine ne serait-ce qu'à commencer à constituer ces fichus dossiers, il a bien fallu que je me mette à rassembler mes papiers.


J'ai sorti la grosse chemise où je garde tout en vrac : feuille de paye des vendanges, mon certificat de journée d'appel à la défense (comme je suis trooop une bonne citoyenne), ma carte électorale, l'affiliation a la smerep et tutti quanti.


J'y ai quand même trouvé pas mal de trucs. Les relevés notes des deux derniers semestres, et puis, les notes du bac, c'est important, attends, non mais oh, ce magnifique 8 en philo, coef 7, fallait pas le paumer non plus. DONC, ça, c'est bon.


Mais... Et les notes du concours d'entrée à Pipo ? Euh, bonne question. Etant donné qu'elles n'étaient pas toutes brillantissimes, loin de là (enfin, tout est relatif, vu que je suis entrée), j'ai complètement zappé la question. Et le papier, par la même occasion. Je me demande si je ne l'ai pas jeté. Bref, le fait est qu'il reste introuvable.


Du coup, de bon matin, j'arrive toute guillerette au secrétariat (le sourire étant le mot de passe pour ne pas se faire envoyer promener), histoire de savoir s'ils n'en auraient pas une copie...


- bonjouuur !!! je voulais savoir si vous n'auriez pas dans les dossiers les relevés de notes au concours d'entrée...

- Y'a un relevé de notes du concours d'entrée ???


(vachement informée, la nana, dans le genre.)


- mais siiii, Simone (bon elle s'appelle pas Simone pour de vrai, mais j'ai pas vraiment retenu son nom). Regarde dans les dossiers truc-chose.


(trois plombes plus tard)


- Teneeeez

- Non mais c'est pas mes copies que je veux (ça va pas non !!!), c'est le courrier avec les notes !

- Ben, pourquoi ?

- Ben, parce que je l'ai perdu (nan, parce que j'commence une collection)

- Ah ben oui, mais c'est pas malin ça

- Ah ben oui, mais j'ai pas fait exprès !


(tout ça avec un joli petit sourire, calme et maîtrise de soi, nan j'ai pas cours dans 10 minutes à l'autre bout de la rue de l'Université, bon tu l'aboules ta photocopie, oui ?)


- ben du coup, je sais pas moi...

- Mais siiii, Simone, tu lui fais une photocopie de document officiel (heureusement qu'elle était là, elle)

- Ok. alors deux euros mademoiselle.

- Euh... il vous faut deux euros pour faire une photocopie ? J'peux pas la faire moi ? (sous entendu : à la photocopieuse, de l'autre côté de la porte, ça coûte 5 centimes...)

- Nan, c'est un document officiel.

- C'est pas un document officiel, c'est une lettre tout ce qu'il y a de plus bateau, avec 4 chiffres en bas.

- Nan.

- Si !

- Nan.



WTF ?!! du coup, j'ai pris le parti de rentrer chercher un peu mieux ma lettre.
(Mais je ne l'ai toujours pas trouvée.)

mardi 4 décembre 2007

Agua Limon


C'est un resto coloré, dans une petite rue du 12ème, près du Square Trousseau. Ca sent l'Espagne. Ce sont les mêmes céramiques jaunes et bleues, les mêmes affiches de corrida, les mêmes tapas, qui ont presque parfaitement le même goût. C'est le verre de Rioja qui sent bon ma Castille.

C'est là que j'ai diné avec Stéphanie, ma cousine, ce soir. C'était assez plein, et on a beaucoup ri. Dire qu'on ne se connaissait presque pas... mais maintenant qu'elle habite sur Paris, tout sera plus simple. Et, par la même occasion, les annuels repas de famille n'en seront que moins interminables... !

Et pour le resto, c'est .

lundi 3 décembre 2007

Fatigue Fracture


Comment rattraper des tonnes d'heures de sommeil en manque ?

Facile, tombez malade. Genre tête qui tourne et impossible de rien avaler. Ca ne dure que quelques heures, et ça vous garantit une matinée entière au lit.

Bon par contre, pour les cours à rattraper, le nombre limite d'absences, et les révisions de galop, je ne vous promet rien, hein.

A Bout de Souffle










Dis,
tu veux pas partir à Rome avec moi ?









dimanche 2 décembre 2007

samedi 1 décembre 2007

Le Grand Tasting


Première vraie immersion concrète dans le monde du vin, hier soir, au Carrousel du Louvre. Le Grand Tasting, salon de dégustation des meilleurs crus de France, avec des entrées offertes gracieusement par nos profs.

Impressionnant, tous ces noms, tous ces crus, l'immensité de ce marché, des noms très connus, aux petites découvertes. Simplement... c'est pas évident de s'y repérer, surtout pour les néofites. Du coup, nous sommes restés classiques : dégustation de champagnes (Bollinger et Taittinger), et puis de Sauternes (Château Suduiraut, le cru 1999 était à tomber par terre...). Les garçons ont bu un peu de rouge, mais j'étais pour ma part déjà un peu pompette, vu que je ne m'aventure pas encore à cracher en public !

Nous avons croisé Will, ancien de la conf', et l'un des profs, qui s'est bien gardé de s'arrêter, et qui avait l'air bien éméché. Je suis partie tôt, dernières révisions obligent, mais pas mécontente de cette petite expérience...