mercredi 31 octobre 2007

Respire !


"Semaine de respiration pédagogique" à la Pipo, alors voilà, je respire ! Je respire plutôt mal entre les bouquins inutiles que je trouve à la bibliothèque, et j'étouffe même un peu en pensant au sujet de dissertation d'enjeux politiques et sa méthode qui m'attendent bien au chaud, stockés dans ma boîte mail.



Mais j'ai respiré à pleins poumons hier soir, à la soirée chez Emmanuelle... c'était si agréable, de boire et grignoter, entre amis, de parler un peu, de rigoler beaucoup. C'était bondé ! Et pour une fois que des étudiants internationaux étaient conviés... J'ai laissé passer mes derniers métros, mais le jeu en vallait la chandelle, et malgré le gros rouge qui tâchait (mais le très bon rosé, Charles !) et les bonbons de sous-marque (maiiis attends, c'est du monoprix quand même ! Monop', c'est de la sur-sous-marque !), ça a fait beaucoup de bien de décompresser.



Reste que ce soir, j'ai très hâte de partir respirer pédagogiquement à Amsterdam, demain matin !


mardi 30 octobre 2007

Les Triplés


Carlota, Fernando y Gabriela
trois nouveaux petits cousins, nés hier

Noël en Espagne promet d'être encore plus joyeux cette année...

dimanche 28 octobre 2007

Heure d'hiver



L'heure a changé cette nuit. Enfin, pas que l'heure. L'heure d'hiver, donc. C'est bien l'hiver, oui. Il fait froid, le ciel est bas et gris, j'ai à nouveau tout le temps les mains et les joues gelées. J'ai mangé ma première clémentine de l'année, aussi. C'est donc définitif, c'est bien l'hiver.

vendredi 26 octobre 2007

Quand Mikhaïl débarque à Sciences Po


Sinon, dans un autre registre, M. Gorbatchev était à Sciences Po, today. Je suis arrivée en même temps que lui (la clââââsse - bon sauf que moi 'j'étais pas en taxi), ce qui explique que j'aie pu assister à son entrée (apparemment seuls les masters étaient conviés - on s'est bien tenus de nous mettre au courant), en compagnie de notre Richie national.


Grand silence, quand il est passé, c'était le stress chez les appariteurs et l'hyperactivité chez les membres de la sécurité. Parmi les quelques étudiants paumés qui se trouvaient un peu là par hasard, petit sentiment bizarre, de voir passer cet homme qu'on a l'habitude de ne voir que dans les livre d'histoire.


réflexions entendues, dont je tairai les auteurs (vaut mieux pour certains!)

"han mais il est tout petiiiiiit"

"ohlala ça m'émeut, j'vais me mettre à pleurer"

"mais moi jcroyais qu'il était mort !"


petite note : Villepin la semaine dernière, Gorbi aujourd'hui, décidément, le vendredi vers 10h, c'est le moment où Pipo est désert, et l'heure ou Richie fait venir ses invités de marque ! Reste à savoir comment je finis toujours par me trouver toute seule dans les parages...

Merci.




Il y a des gens, comme ça, qui savent trouver les mots. Qui vous donnent confiance en vous, simplement parce qu'ils savent dirent les bonnes choses, ces choses qui sonnent juste, qui nous vont à la perfection, et qui semblent si personnelles, alors qu'ils ne nous connaissent pas, ou si peu.



Cet homme, c'est le médecin que j'ai vu hier, à l'hôpital dont je vous parlais dans le questionnaire de mon post précédent. Je sais, il est très occupé, débordé, je sais, il raconte peut-être les même choses à toutes ses patientes, mais j'ai envie de croire que c'était quand même un peu rien que pour moi. Pareil que j'ai envie de croire que c'est pour ça que la fille avant moi n'a eu qu'une consultation de dix minutes, alors que la mienne a duré presque une demi heure.



Une fois les formalités médicales passées, il m'a parlé de moi. Il m'a posé quelques questions, voulait savoir mon avis, observait mes gestes, mes mots, mes tics, mes intonations. Il se rappelait de notre conversation, il y a plus de six mois, où nous avions parlé de politique, d'orientation, de rêves, de formation de soi.



Il m'a dit que j'étais transformée. Que, par rapport à l'année dernière, j'étais vraiment devenue une femme. Que j'étais jolie, que ma joie de vivre se voyait dans mon visage, dans mes yeux, qu'il était content que je lui aie fait confiance, que j'étais une vraie réussite.



Il m'a confortée aussi dans mon envie de faire de la communication. Il m'avait dit, la dernière fois « vous êtes faite pour gérer des gens. Vous, il vous faut un truc dans la comm' ». Sur le coup j'avais ri, qu'est-ce qu'il pouvait bien savoir, lui ? Et pourtant. Il m'a dit que j'avais de l'ambition, de la volonté, du vrai potentiel, que c'était important. Il m'a dit aussi de ne pas laisser les autres me freiner, jamais. Il m'a dit que, pour tout ça, il croyait en moi.


Et puis il a bien fallu se dire adieu, puisque c'était le dernier de tous ces rendez-vous, de tous ces papiers et de toutes ces salles d'attente. Il m'a fait la bise, m'a souhaité plein de bonheur, qu'il était sûr que j'aurais de toute façon, et m'a donné son email privé, en me tutoyant, d'un coup, comme ça.


--


Il a dit les mots que j'avais besoin d'entendre, alors qu'il ne savait rien de ce qui m'arrive en ce moment; Il m'a dit de ces mots qui font chaud au coeur, qui donnent confiance en soi. Grâce à lui, je sais mieux ce que je veux. Je sais qui je veux être. Je sais, c'est tout. Et même si j'ai l'air futile, à m'accrocher à une vingtaine de minutes, un jeudi soir, dans un hôpital presque désert, ça m'aide beaucoup.

jeudi 25 octobre 2007

Questionnaire...

(j'ai dit que JASSUME !!!)


Mon premier tag !!!! Nan, c'est pas un tag facebook, bande de facebook-addicts ! C'est un questionnaire qu'un autre bloggueur (bloggueuse en l'occurrence !) vous propose de reprendre. Merci Eugénie... Me voilà donc obligée de répondre !



Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4e ligne:
« -nage, les boutiquiers étaient îvres dès midi et les »
et si vous en voulez plus, lisez Les Petits Miracles, de Francine Prose (ceci étant dit, il serait bon que je m'y remette aussi, un de ces jours...)

Sans vérifier, quelle heure est-il?
22H45

Après vérification?
22H43

Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous?
Mes ongles des pieds, fraichement peints en rouge flashy, pour savoir s'ils étaient secs.

Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur?
Me and Mrs Jones, par Billy Paul...

Quand êtes vous sorti la dernière fois? Qu’avez-vous fait?
Vers 18h. Je suis allée à mon dernier rendez-vous à l'hôpital (rien de grave, pour ceux qui ne seraient pas au courant et s'inquiéteraient)

Avez-vous rêvé cette nuit?
Nope. Ces dernières nuits, je me réveille à pas d'heure avec mal à la tête.

Quand avez-vous ri la dernière fois?
A l'hôpital, avec mon McDreamy à moi (toute attirance sexuelle mise à part - mais quand je vous dit que rien de grave...)

Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes?
Ouhla... Deux miroirs. Des photos. Une fleur en plastique, un masque vénitien, deux posters du metropolitan, un des Beatles, un de Nice, un du Songe d'une nuit d'été, un de Jackie Kennedy et un de Titanic (eh oui... j'assume les restes d'adolescence qui décorent ma chambre!). Des cartes postales de Valentin, de Rome, de mes parents, un dreamcatcher, des petites lumières.

Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez?
Euh... ce qui me vient en premier c'est la robe si belle que j'ai vue cette aprem', et que je veux pour Noël. Ben quoi, j'suis égoïste, je sais, mais oh, si je deviens multimillionnaire, j'ai bien le droit de me faire un peu plaisir pour mon premier achat, nan ?!

Quel est le dernier film que vous ayez vu?
Mondovino, en partie. Eh oui, on suit le cours sur le marché du vin ou on ne le suit pas.

Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui?
Une vieille connaissance perdue de vue tagguée sur une photo facebook. Première image de lui depuis deux ans, donc ça fait étrange, oui, mais c'était plutôt drôle, en fait.

Que pensez-vous de ce questionnaire?
J'en suis très fière, attends, c'est la première fois qu'on m'en renvoie un, c'est un peu mon baptême du feu quoi ^^.

Aimez-vous danser?
Surtout le matin, surtout sur fond d'mfm, surtout en sous-vêtements, et surtout... toute seule !!!

La dernière chose que vous ayez regardée à la télévision?
Le 20h de ce soir, parce que mon frère voulait absolument écouter Nicolas Hulot nous vendre les résultats du Grenelle de l'environnement, plutôt que de manger. Il a de ces priorités, à 13 ans, j'vous jure...

Quel serait le prénom de votre fille si vous en aviez une?
Elsa.

Quel serait le prénom de votre garçon si vous en aviez un?
Arthur. Ou Romain.

Que portez-vous?
Une nuisette petit bateau violette (elle est pas cool ma vie ?)

Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog?
Valentinoes, Sarah, Mister Pat et Jean... A mon avis aucun des quatre ne le fera, mais c'est les quatre premiers à qui j'ai pensé, alors...

mercredi 24 octobre 2007

Fiac


J'ai oublié de vous raconter... Ce week-end, on est allés à la Foire Internationale de l'Art Contemporain. La fin d'après-midi était le moment parfait pour éviter les files d'attente, et la foule. En plus, avec ma carte des cours du soir du Louvre, et un peu de baratin (sisi jvous jure cest une carte d'étudiante du Louuuuvre), j'ai eu l'entrée moitié prix (vaut mieux, parce que 25 euros, ça fait quand même cher le gribouillage, hein).


Direction donc d'abord le salon installé dans la Cour Carée du Louvre. Au menu... pas grand chose, à vrai dire, de vraiment surprenant, ni de vraiment magnifique. Quelques sculptures à forte influence pop, des oeuvres politiques contre Poutine, la pauvreté et la faim dans le monde, quelques pensée philosophiques, et beaucoup de choses pas très faciles à comprendre (reste à savoir si elles sont faites pour être comprises... pas très faciles à resentir, si vous préférez).


Puis vers 19h, direction le Grand Palais, la nuit déjà noire derrière les grandes vitres. Là, déjà, c'est mieux. Plus de belles toiles, plus d'images colorées. Toujours des cranes un peu partout, et des néons aussi, des femmes nues, des photographies. Bon, on ne change pas, je ne suis restée béate que devant les quelques oeuvres mises en vente de Nikki de Saint Phalle, et devant un des mobiles de Calder...


Au niveau ambiance, c'était Bobo, bobo et encore bobo, ça parlait en français, en italien, en anglais et en japonais ; certain(e)s auraient hurlé au secours, et d'autres s'y seraient senti très à l'aise - personnellement je trouve que mon cher petit badge "I love Bda" collait très bien.

mardi 23 octobre 2007

Ibt Toefl should die !


Dimanche, j'ai passé le toefl. Déjà, un dimanche quoi, ça commence bien. En plus à midi, donc je suis partie de chez moi à onze heures, l'heure parfaite pour ne pas casser la journée, quoi. Petit clin d'oeil, c'était à côté de la rue de Dunkerque, ça rappellera à quelques unes des bêtises mémorables, du temps où nous étions lycéennes...


Alors, le Toefl... Aucune idée de ce que signifient les initiales, mais en tous cas je peux vous dire que ça se passe en quatre parties (reading, listening, speaking, writing), et que ça dure quatre bonnes heures.


Et je peux vous dire aussi que lire des textes sur la sédentarisation des Egyptiens, où retenir par coeur un extrait de cour sur la formation des stalactites, c'est pas des plus passionnant qui soit. Sans oublier que pendant que vous lisez, il y en a d'autres, un peu plus loin, qui font leur speaking, et qui parlent donc pendant 10minutes pour vous expliquer pourquoi, dans une amitié, ils préfèrent l'honnêteté à la loyauté ou au sens de l'humour (???).


Mais bon, vu que c'était le premier arrivé, le premier servi, j'ai fini en avance, et bien contente de m'en être enfin débarrassée.

dimanche 21 octobre 2007

I miss them


"We are all fine, the boys are getting bigger and bolder. James has learnt how to curse, Andrew is still flying down the hill on his tractor and Richard is busy playing rugby and hurling. They all loved the "haka"during the world cup."

samedi 20 octobre 2007

Les joies de l'administration


Evidemment, à force d'agrandir ses effectifs, Richie a un peu de mal à caser tout le monde. Du coup, ça donne de nombreux changements de dernière minute, et des emplois du temps super pratiques à mémoriser...



Le parfait exemple :


"Mademoiselle,Monsieur,


Nous vous informons ci-dessous, des différentes salles réservées pour la conférence de méthode UP 19021, Les mardis de 12h30 à 14h30 :



16/10/07, salle A 13 (27 rue Saint-Guillaume)
23/10/07, salle A 11 (27 rue Saint-Guillaume)
30/10/07, salle K 700 (117 boulevard Saint-Germain)
13/11/07, salle J 210 (13 rue de l'Université)
20/11/07, salle J S 13 (13 rue de l'Université)
27/11/07, salle J S 13 (13 rue de l'Université)
04/12/07, salle J 210 (13 rue de l'Université)
11/12/07, salle J S 13 (13 rue de l'Université)
08/01/08, salle J 210 (13 rue de l'Université)
15/01/08, salle J S 13 (13 rue de l'Université)
22/01/08, salle J S 13 (13 rue de l'Université)
29/01/08, salle J S 13 (13 rue de l'Université)


au lieu de D 510


Merci à tous d'en prendre note."



Mouahahhahaha


vendredi 19 octobre 2007

Q-lture



Tout le monde avait été intrigué par les affichages massifs à Sciences Po, et par les nombreux profils facebook qui avaient tous pour photo le même « Q – rdv le 18 octobre ». Et puis, aux questions, on répondait évasivement. Vous verrez bien...


Le jour Q est donc arrivé et, malgré la grève des transports, j'étais là dès 7h30 pétantes (merci Stefano) pour aider. Nos pins « Q » épinglés, c'était parti pour les collages de nouvelles affiches, les allers-retours à la reprographie, la couverture de tables de nappes en crépon, la transformation de malles en poufs, et même pour une rapide course au Monop' rue de Rennes, pour les quelques détails manquants. Après avoir astiqué les vitres des panneaux d'affichage dans le petit hall (si si, j'vous jure), tout était fin prêt !


La journée s'est passée en rencontre avec des partenaires théâtraux, récolte de nouveaux adhérents, tirages au sort de places pour des répétitions générales et séances de magie / guitare / chant, avec mention spéciale pour notre Grace nationale, avec son joli grain de voix...

Bref, journée très réussie, malgré la grève, alors qu'une chose à dire...


... BDA is good for you !

mercredi 17 octobre 2007

Bibliothecaholic



Bon, d'accord, je ne poste pas des masses en ce moment. Mais, aussi, il faut dire ce qui est : je passe le plus clair de mon temps à la bibliothèque. Alors, forcément, pas grand chose à raconter...


Que voulez-vous que je vous dise ?

Ma chère salle des collections, au 27 rue Saint Guillaume, est fermée, alors je me retranche au troisième étage du 30, la salle des périodiques, où il y a souvent moins de monde qu'au premier et deuxième. Au moins, il y a des prises, de la lumière, et je capte internet (eh oui, la pause facebook tous les quarts d'heure, ça reste un minimum d'exigences !).

En salle des périodiques, je me retrouve souvent assise en face de la même fille. Du coup, maintenant, on s'échange des sourires de connivence. (Avec un peu de chance, bientôt, on trouvera l'usage de la parole)

Les gens qui rient, qui chuchotent pendant des heures, qui font du bruit avec leurs affaires, ça m'énerve. Le seul hic, c'est que, moi aussi, je peux pas m'empêcher de le faire.

Les bouquins poussiéreux, caractère 6, ressortis des profondeurs interdites de la bibli, sont toujours à côté de la plaque, quand encore ils existent (où est donc passé De la culture en Amérique ???), alors je passe la moitié de mon temps à faire des recherches sur le site de la bibli, qui ne mènent souvent à rien.

Bref, passionant, quoi. D'ailleurs, les paradigms of territorial innovation sont passés, et correctement passés – c'est déjà ça. Et puis c'était la rentrée d'RSP aussi, ça a fait du bruit, et ça en fera sans doute ce soir, rue de Lappe, mais sans moi, cette fois...

Du coup, aujourd'hui, dans le couloir, Noël Mamère m'a cédé le passage, l'air de dire « t'as vu qui je suis ? », et j'ai croisé Florian Zeller, aussi cerné que d'habitude, dans le petit hall.

dimanche 14 octobre 2007

L'expérience de la défaite




Après une journée bien remplie, entre sushis à Odéon et heures passées à la bibli, fut venu le temps de la détente. Direction... le Champ de Mars, puisque c'est là que la mairie avait décidé de retransmettre le match. (reste à savoir pourquoi ils n'ont pas simplement aussi laissé l'écran de l'Hôtel de Ville, mais bon, pourquoi pas, hein...)


Vers 20h, dans le métro, la foule se presse. On chante, on rit, on y croit, sisi. Le métro est bondé, on s'écrase, on a chaud, on croit qu'on va manquer d'air, on se demande comment faire pour sortir de la rame.
« Eh c'est où le Champ de Mars ?
- si si c'est là, juste là, tu veux pas descendre ?
»


Bir-Hakeim fermé, on se retrouve à marcher, ou plutôt courir en direction des fameuses pelouse. Le monde, dingue : au moins dix fois l'Hôtel de Ville, samedi dernier. Presque pire qu'un soir de finale de coupe du monde de football, ou de quatorze juillet (dixit Valentin), l'été en moins.


Niveau ambiance, il y avait de tout. Des bobos venus carrément avec tables et chaises prendre l'apéro, aux racailles à casquettes au langages super développé, « ouah téma ya trop de de-mon pour faire un que-tru !!! ».


Nous arrivons un peu après le début du match. Dur dur de se trouver une place. Résultat : on passe la première mi-temps à essayer de voir entre les têtes, debouts, sur les côtés. A la pause, les gens assis sur la pelouse se lèvent, on en profite pour se faufiler, s'asseoir là où la bière n'a pas encore envahi la pelouse, et attendre la suite.


Deuxième mi-temps. L'espoir commence à tomber. Les cris d'encouragement sont de plus en plus recouverts par les « assiiiiiiiiiiiis » que chaqu'un crie à celui qui, quelques rangs devant, a osé se relever. Et à part dans quelques Marseillaises entonnées avec l'énergie du désespoir (j'en fais pas un peu trop, là ?), le moral n'est pas bien haut.


Les dernières minutes sont, comme la dernière fois, intenses. On s'accroche, on trépigne, on serre les poings et tout le monde s'excite « mais prends-lààààààà mais qu'est-ce que tu fouus mais vas-yyyy mais tappe-le le rosbiiiiiiif !!!! »...


...Tu parles. Le match se termine, la foule se dissipe. Pas de chants heureux ce soir, pas de klaxons non plus. Le métro est bondé, encore, alors on marche jusqu'à Montparnasse, et puis on se sépare.





M'enfin, c'est qu'un match, hein. Faut arrêter un peu aussi. Yaura d'autres sports, y'aura d'autres matchs, y'aura d'autres victoires. Arrêtez de vous morfondre... et vivement l'euro 2008 (oui, c'est du foot, et alors ?) !
(et c'est moi qui écris ça...)

vendredi 12 octobre 2007

Laissez-moi rire...


Mon horoscope ce matin (parce que oui, j'écoute mon horoscope le matin, sans le programmer, mais je l'écoute quand même) :


Verseau : vous essayerez de boucler tout votre travail avant le week-end, mais attention, vous n'êtes pas au bout de vos peines.


Ah bah merci !!!

Bref, voilà qui au moins explique (entre autres), mon manque de posts cette semaine, ainsi que les magnifiques après-midis bibliothèque que je me prépare pour aujourd'hui et demain (ouais, demain, samedi, hein).


Et si quelqu'un a/sait où trouver des infos sur "the paradigms of territorial innovation", je suis ô combien preneuse... d'ici mercredi, 12h30. MAYDE.

lundi 8 octobre 2007

La nuit blanche


Retrouver les plaisirs simples, profiter des meilleurs amis, des meilleurs moments, ne pas se poser de questions, et puis ne pas avoir peur du ridicule.


Après le match, direction la place Colette, et petit arrêt en route devant le Louvre. Là, il y avait le Triptych des United Visual Artists, à l'occasion de la nuit blanche. C'était trois grands écrans lumineux qui, parait-il (selon ce que je lis en ce moment même), "réagissent au mouvement dès que le publique s'approche".


Sauf que le public était limité, et qu'il fallait faire la queue, et que tout le reste regardait avec amusement les quatres débiles autorisés à se déhancher devant les panneaux lumineux au rythme irrégulier d'une sorte de techno inconnue.


Ni une ni deux, Chloé and myself, sous le regard encourageant (comprenez moqueur) de Jb, nous sommes jetées sur la piste pour tenter mouvements classiques et rock'n'rolls frénétiques. Ca méritait le coup d'oeil. Il y a même une vidéo classée top secrète qui, en tant que telle, est donc interdite à la diffusion.


Bref, après un petit tour pour écouter un slam douteux devant la Comédie Française, direction les Tuileries, bondées de monde aux parapluies blancs promo nuit blanche 2007 récupérés, apparemment, au pavillon de l'Arsenal (ouaaaaaaaah j'en veux un !!!).


C'est là qu'on s'est séparés, concluant que cette année, pour la nuit blanche, on avait assez donné, et pour ma part la soirée s'est très bien finie - à deux, à écouter du jazz dans un petit bar restaurant de Saint Germain des Prés...

dimanche 7 octobre 2007

Le soir où j'ai changé d'avis sur le rugby...


Vous ne serez pas sans ignorer que samedi, il y avait un match de rugby. Mais pas n'importe quel match de rugby, non : un match de rugby contre les Néozélandais, les All Blacks, les terreurs des terreurs, les présumés invincibles. Et ben, on les a battus. Et si vous ne me croyez pas, vous auriez dû regarder le journal télévisé : on n'y a pratiquement parlé que de ça.


Jusque là, rien de très surprenant dans mon article, vous me direz. Genre, on n'a pas besoin que tu l'écrives pour être au courant, cocotte. Nan, mais bon, ce qui me fait parler de ça, c'est que samedi, j'ai carrément regardé le match. Et que, moi qui d'habitude me moque allègrement de ces fanas en train de hurler comme des idiots devant un écran où des brutes épaisses se tirent le short, je me suis prise au jeu.


Il faut dire que j'étais dans de bonnes conditions. En effet, après de nombreux revirements de situation, j'ai fini par me retrouver à 21h pétantes dans la cohue de l'Hôtel de Ville, avec Chloé et Jb. Oui, moi, avec mes collants roses et mes ballerines, avec mon sac à main et mon manque d'entrain.


Après quelques escalades de barrières, nous avons trouvé le spot idéal, pile en face, bien qu'un peu loin (non mais bon on ne va pas se plaindre non plus) de l'écran. Debout sur les rebords de la fenêtre de l'immeuble opposé, en fait.


Et c'était... transportant. De voir tous ces gens, là, ensemble, pour supporter une équipe contre qui pourtant tout semblait réuni. De les entendre chanter, espérer, croire, supporter. Faire de ce match quelque chose de si important, qui leur tenait tant à coeur, au moins pour la soirée.


Et sans même connaître les règles, je me suis prise à hurler avec les autres au moment des deux égalisations, à frémir au moment des avancées néozélandaises, à trembler de peur pendant l'interminable dernière minute du jeu, à finalement sauter de joie au coup de sifflet final.


Ensuite... Dans la rue, les gens chantaient, les voitures claxonnaient, tout le monde souriait, parlait avec tout le monde, sans raison, juste parce que, pour une fois, tout le monde était heureux.


Du coup, j'ai décidé que finalement, j'aime bien regarder le sport. Enfin, seulement sur un écran géant, et seulement si on est 2.000...

jeudi 4 octobre 2007

Résumons.

Postsecret

Bon alors, où en sommes-nous...

La semaine s'écoule, s'égrenne, et je me sens bizarre. Enfin, c'est-à-dire que des moments de joie incontrôlée se côtoient avec des moments de déprime la plus totale.

Comme hier soir. J'avais tellement envie de faire la fête... La présoirée a été géniale, j'ai retrouvé les filles chez Anne, on a un peu bu et beaucoup rigolé. Et puis après, une fois arrivées... pouf, plus rien. Les éternels chichis habituels, la queue interminable du vestiaire, la soif d'eau, la chaleur, les disparitions de l'une et de l'autre... J'en avais tellement marre. Je suis partie vite, deux heures à peine sonnées.

Et c'est comme pour les conférences. J'ai attendu toute la semaine mon cours sur le marché du vin, et voilà que je m'en contre-fiche. J'ai choisi The American Cultural Exception par défaut et voilà que le cour m'a passionnée (tant mieux, vous me direz).

Sans parler de l'ambiance à Pipo. Il y a des jours où je l'aime bien, ce petit microcosme, nos petites habitudes, journal / cafète / chasse à la prise. Et puis il y a des jours où il me donne envie de vomir. Où je fais le strict minimum, je prends mes cours, et dès que ça finit, je m'en vais, presque en courant, la musique dans les oreilles, sans me retourner.

Et puis je suis crevée. Ok, je fais peut-être pas excessivement de choses de mes journées, mais la reprise, après trois mois à ne rien faire, est quand même rude. Sans oublier les noctiliens qui ne passent pas, du coup j'ai passé une heure à attendre dans le froid – heureusement j'étais en compagnie d'un autre sciences po, lui aussi échoué là.

Enfin, bref, peu importe, le week-end arrive, je l'attends tant, on sait pourquoi...

mardi 2 octobre 2007

Dans le local du Bureau des Arts...



...il y a « le bar », c'est à dire ce qui sert de table de réception, qui disparaît sous les flyers, et sous les bulletins d'adhésion. On y trouve aussi des médiators trop fashion à offrir aux newbees (ie moi), parce qu'il ne reste plus de badges bariolés en stock.

...il y a les macs, sur lesquels on se débrouille tant bien que mal quand le wifi n'arrive pas jusqu'à mon pc, il y a le cahier de sourcing que je perds et retrouve sans arrêt, il y a plein de papiers, de noms, de notes, qui traînent, traînent, traînent, du courier à ouvrir, des affiches à coller, des programmes à imprimer/classer, des recommendations à lire, et à assimilier

...il y a les bouilloires, très important ça, les bouilloires ! Plein de thé des écrivains, aussi. Et des canapés moelleux. Ya même des prises, chose quasiment introuvable à Sciences Po, où j'ai pu recharger mon pc

...il y a les autres membres actifs du BdA, qui passent en coup de vent, ou qui font leurs deux heures de permanence, voire plus, qui t'expliquent gentiment tout (ou pas), et qui ont déjà l'air pas mal occupés

...il y a des gens, plein de gens, qui viennent savoir s'il reste des places en photo/dessin/théâtre, qui viennent proposer des idées, qui veulent savoir ce que c'est que le bda, et aussi qui sont complètement paumés (« vous avez pas une feuille blanche ? » ou encore « c'est où la direction stratégique ? » pardon ? Ya pas marqué « loge des appariteurs », ici)

...Bref, il y a plein, mais alors, plein de choses, qui laissent augurer de nombreux projets auxquels participer...



et le superbe ouèbesaïte du Bda c'est

lundi 1 octobre 2007

« Tu m'gardes une place en amphi ? »

The Cafète


Enfin une vraie rentrée, digne de ce nom, et pas des réunions inutiles avec des directeurs de ceci ou de cela au top du désagréable.


Aujourd'hui, pour la première fois depuis longteeeemps, je me suis réveillée à nouveau quand il faisait encore nuit. Pas évident de sortir de la chaleur de ma couette pour me geler les pieds sur le carrelage glacé de la salle de bain, pour repasser encore sous l'eau (brûlante, sinon rien !) de la douche, et enfin en ressortir encore, pour finir de me préparer.


Trop dure, ma vie, hein, sans compter qu'il n'y a que le lundi que je commence à 8h, conf' (comprendre TD, mais nous on appelle ça « conférence », ça fait tout de suite plus sciences po-style) des « grandes questions du droit » oblige.


Bref, conf' sympathique donc, à première vue, pas mal d'inconnus, zéro élève du programme international, et quelques uns du double cursus (ScPo/ParisVI). Le « maître de conf », a l'air cool, et avec ça il est jeune et en costume, que demander de plus ?! (moi ? Futile ? Ouais, ça va hein. C'est même pas moi qui l'ai dit la première en plus).


Répartition des travaux, fiches de lecture, exposés et compagnie, le retour, cette fois-ci j'ai pratiquement tout condensé dans les semaines qui viennent, tout simplement parce que je refuse de me retrouver à nouveau avec quatre exposés sur les bras à deux semaines des partiels (ouais, j'ai pris pas mal de résolutions impossibles, dans le genre).


Libérés en avance, j'ai pu en profiter pour réserver, as usual, notre petit carré en Boutmy, et j'ai retrouvé les copiiiines. Anne, Morgane, Maëlle, la bande au grand complet, Elodie et Mélanie en plus - de quoi se tapper de grands fou-rires, même si ce n'est plus Dsk que nous avons sous le nez.


Car cette année... nous avons Marie-Anne Frison-Roche, « Mafr », pour les intimes. Je vous le dis pour pas que vous ayez l'air con comme nous quand le prochain qui se la pète vous dira « T'es allé en Mafr ? », et que vous ne répondiez pas « C'est qui Maffre ? », haha.


Bref, amphi bondé, ça sent le début d'année, et puis il faut dire que le cours a l'air intéressant. Ensuite, enchaînement logique, après de nombreuses bises, sourires, t'as-passé-de-bonnes-vacances, t'as-pris-quoi-comme-électif-anglais et autres politesseries, déjeuner à la cafète, car on ne change pas une formule qui gagne, même si aujourd'hui, jour de fête, le jambon-fromage s'est vu remplacé par un panini (genre, on a craqué le porte monnaie, quoi).


Vu que c'était bondé, on a mangé ça assises en bas des escaliers de la direction, où nous avons vu passer mon cher CD, que je nommerai désormais plus que part ses initiales, depuis qu'on m'a fait remarquer que, être sincère avec les membres de la direction, ça pouvait quand même grave me porter préjudice, que ce soit sur les fameuses fiches d'évaluation, ou sur mon blog. Bref, CD, donc, qui s'est encore une fois bien gardé de me reconnaître – mais bon je le comprends.


Après un détour par le stand de l'AS en péniche pour acheter nos entrées pour la soirée de wednesday, Maëlle et moi avons discutaillé tant et plus en cafète, enfin un peu dégagée, accompagnées de nos traditionnels coca-lights.


Je l'ai laissée en amphi, parce que, oh joie, les cours de langue ne commencent que la semaine prochaine, et que, au lieu de faire 8h-18h non stop, je n'ai eu cours que quatre petites heures (enfin, « petites », tout est relatif !)


Bref, une rentrée soft dans la forme et la bonne humeur, quoi, demain la suite avec la mission permanence du Bda...


(et d'ailleurs... si quelqu'un pouvait avoir l'amabilité de me passer les cours de MAFR de l'année dernière, qui, je le suppose, doivent déjà allégrément circuler, je lui en saurais super gré)