mercredi 31 janvier 2007

De l'art de passer une bonne soirée

Recette pour réussir un dîner de conférence à effectif réduit.

Ingrédients :
#
cinq personnes au lieu de douze, si possible avec des désistements de dernière minute
# une heure tardive (21h de préférence) après une journée chargée
# à la suite du dernier cours du semestre
# pendant la semaine de révision des partiels

Indications :
Choisissez un restaurant proche, économique, et bon. Réunissez le tout. Ayez une discussion libre et légère (kir aidant), agrémentée (selon les caractères) de potins, de sous-entendus, de souvenirs, d'anecdotes, de conceptions, de futur,... et surtout de rire !
(Notez que la discussion de la possible classification des gens selon les trois catégories homme de pouvoir / argent / plaisir peut alimenter un débat pendant un bon moment... )

Durée : deux heures minimum, voire plus, surtout en comptant le debriefing après le départ de l'enseignant...

Avec un peu de chance, il se peut que le résultat ressemble à une soirée entre amis... A renouveler sur demande (comme convenu) pour qu'elle le devienne.

mardi 30 janvier 2007

Bizuth(aaaage)





Hum après cette blague drôlissime en guise de titre, revenons aux choses sérieuses.

Hier dernier lundi du semestre, délivrance des longueurs du cours d'anglais qui, cette fois, est (presque) vite passé... Discussion sensationnelle (hum) sur « is a dead shark art ? », suite à un exposé sur l'art conceptuel. Adieu pour toujours, cours soporifique, la prof en pleurait presque, ce qui est assez incompréhensible.

Le soir, dernier cours d'espagnol, toute autre ambiance, les nouveaux coca-colas au programme, sur fond de Upa Dance, Juanes et Shakira... ! Verdict : le coca-cola zero (version « homme » de coca light) n'a aucun goût et mousse trop, et le coca-cola orange sanguine (soit disant pour ceux au « sang chaud ») rappelle vaguement le tictac à l'orange ou la vitamine C. Fin du cours anticipée (une heure d'avance!).

Et le reste ? Hum... révisions révisions... me voilà devenue une parfaite habituée de la salle des collections. En attendant je commence à tout mélanger, les modes de scrutin et compositions parlementaires des démocraties européennes, ils ne pourraient pas tous voter à main levée ?! Allez zou, à l'ancienne, et arrêtez de nous souler ! Quant aux institutions européennes, n'en parlons pas : jamais vu quelque chose d'aussi compliqué, quarante mille présidences de six mois à deux ans, trois conseils quasi-homonimiques (attention attention, invention de mots à la Duhamel's style), et des systèmes législatifs plein d'arrêts dont nous n'avons que faire. Après on s'étonne du désintérêt des citoyens européens...

J'ai eu mon horaire d'histoire, jeudi 8 à 16h40, ce qui me donne le temps de réviser un peu correctement... Confirmation aussi du fait que j'ai le plus mauvais horaire du monde en IP : samedi 3, 17h, youhou j'ai hâte d'y être.

Enfin au moins une bonne nouvelle et un peu de détente en perspective, à l'initiative de Morgane et avec mon soutien le plus inconditionné : une soirée / nuit de folie vendredi 9, parce que ce ne seront pas enfin les vacances pour rien, et puis ce sera l'occasion de fêter mon anniversaire (parce que le partiel d'éco en cadeau pour mes dix-huit ans, c'est gentil Dominique, mais bon... ).

Sinon aujourd'hui dernier cours de M. Dewost (Jean-Louis, comme Debré, fils de Michel, moyens mnémotechniques, quand vous nous tenez...), on aurait mieux fait de rester couchés, mais heureusement le café accompagné d'un moelleux au chocolat au Bizuth, avec Maëlle, a sauvé la matinée.

dimanche 28 janvier 2007

Bise style



Je me suis rendu compte que c'est devenu un automatisme. « Salut ça va? » « Smack smack » « Ouais et toi ? ». La bise. Tout le monde y passe. Connu, proche, apprécié, ou pas. Petit rituel de gens mondains, on se ferait même écraser par les portes hyper lourdes de scpo pour ne pas rater ça.


Je me rappelle encore quand, débarquée en quatrième, la mode avait été lancée. Pas un matin sans faire la bise à tout le monde, et le soir, pareil. Au lycée c'est devenu la routine, les petits tours pendant les récrés pour voir qui l'on pourrait bien croiser, à la recherche désespérée des fameux terminales, si fières quand ils nous reconnaissaient... Et puis les terminales ont été remplacés par les premières, et eux aussi ont, à leur tour, disparu. Après, c'est devenu une habitude, aujourd'hui on n'y fait plus attention, on embrasse tout le monde et n'importe qui, pour peu qu'on sache de qui il s'agit.

Bon, à quelques nuances près... quand c'est quelqu'un que j'aiiiiime, genre mes copiiiines, je me jette sur elles pour leur faire de vrais bisous (LOL – no sous-entendu, thanks). C'est vrai aussi qu'il y a tous ces petits trucs qui font la différence : un aftershave trop fort, ou au contraire un parfum sympa, une joue qui pique, ou, au lieu d'un joue-contre-joue-habituel, un baiser discret du coin de la bouche, qui ne signifie rien, mais peut faire un peu (trop) rêver (hum c'est moi ou je suis en train de me cramer... ?!)

Ensuite il y a les « rebelles de la bise » :
- « nan mais moi j'en fais qu'un » (genre moi à Laklak cet été, mais c'était pour dire bonnenuiiiiit... tout s'explique ! -- bon et à Crozon aussi si mes souvenirs sont bons, ce qui est super cool je trouve) ;
- « jte serre la main même si t'es une fille » (accompagné d'un «non mais jte fais la bise aussi si tu veux ! », lundi dernier) ;
- « j't'en fais sept parce que dans mon bled on en fait sept » ;
mais en tous cas, the moral is : tout le monde le fait.

Et puis enfin il y a le jour, l'instant, le moment ou IL décide de faire la bise. Qu'il s'approche, qu'il sourit, qu'il dit bonjour, qu'il vous embrasse, et puis qu'il se retourne, comme si de rien n'était. Celle-là au moins ne passe pas inaperçue (comme quoi il y a aussi des côtés très agréables à ces mondanités). Ca ne vous fait pas ça ? L'illusion d'être sur un petit nuage, juste parce que... Parce qu'il sait que vous existez, parce que quelque part il vous aime bien, ou n'a pas eu le temps d'avoir trop d'a prioris, ou simplement parce que... hum. Bon ou alors c'est peut-être juste les restes de romantisme à deux sous enfouis in myself qui débloquent, aussi.


Okay, stop le massacre, les révision et l'enfermement prolongés portent un peu trop sur mon pauvre petit cerveau de jeune fille délurée, je crois. La suite plus tard...

samedi 27 janvier 2007

La Dentellière (Pascal Lainé)


Ne vous fiez pas au titre, ni au nom des personnages.

«Pomme était encore toute petite quand il avait quitté la maison, son père. Elle l'avait sans doute oublié. Ni elle ni sa mère n'en parlaient jamais.
Avant de disparaître complètement il avait eu des éclipses déjà. On ne savait pas où il partait, ni pour combien de temps. Parfois trois jours, quelquefois six mois. Il ne disait rien avant. De ces gens qui se perdent en allant chercher une boîte d'allumettes, parce qu'il y a une autre rue après la rue du tabac, et puis une autre après. On n'a jamais fini le tour du pâté de maisons quand on y réfléchit bien. »

Pomme, en 1969. Sa vie avant, et puis ses vacances, son amour, l'ennui de l'autre, la fin de l'histoire et puis la maladie, et tout ça résumé en même pas 200 pages.

« Il sera passé à côté d'elle, juste à côté d'elle, sans la voir. Parce qu'elle était de ces âmes qui ne font aucun signe, mais qu'il faut patiemment interroger, sur lesquelles il faut savoir poser le regard.
Certes c'était une fille des plus communes. Pour Aimery, pour l'auteur de ces pages, pour la plupart des hommes, ce sont des êtres de rencontre, auxquels on s'attache un instant, seulement un instant, parce que la beauté, la paix qu'on y trouve ne sont pas de celles qu'on avait imaginées pour soi ; parce qu'elles ne sont pas où l'on s'attendait à les trouver. Et ce sont de pauvres filles. Elles savent elles-mêmes qu'elles sont de pauvres filles. Mais pauvres seulement de ce qu'on n'a pas voulu découvrir en elles. Quel homme n'a pas dans sa vie commis deux ou trois de ces crimes ? »

Un style bien particulier, abrupt, qui met des mots sur les sens, au point de presque leur donner une allure d'événement quelconque.

vendredi 26 janvier 2007

All That You Have Is Your Soul

La bonne nouvelle de la journée ? La date du partiel d'IP. Samedi 3 février, heure pour l'instant inconnue. Si si, samedi. Dans une semaine top chrono. A l'arrache, quoi. Youhou, ça sent les révisions intensives et bâclées à plein nez. Enfin, relativisons, relativisons...

Non mais je déteste l'ordre alphabétique. C'est vrai quoi, quel que soit le sens, je suis toujours celle qui se fait avoir. Evidemment, avec un W. Je suis toujours à la fin, parfois oubliée, au nom souvent écorché (oui, il y a un C avant le K !), et quand on décide enfin de prendre la liste à l'envers... Bim ! C'est pour me filer le premier horaire aux partiels.

Breeeef, journée quelconque, à part ce charmant interlude avec Valentinoes à refaire le monde (as usual) au Café du Vieux Colombier, pour changer de Saint Suplice (quelques mètres et quelques euros de différence!).

Au niveau cours, institutions politiques puis économie, les rumeurs commencent à circuler sur les sujets, aussi multiples et contradictoires que d'habitude :
#1 - sujets d'Institutions Politiques plus compliqués que d'habitude, beaucoup d'entre eux sur le Brésil, ceux de droit communautaire complètement incompréhensibles (dixit mon prof d'IP)
#2 - sujets d'Institutions Politiques normaux, bateaux, rien de très surprenant ; no comment sur le droit communautaire (dixit d'autres profs d'IP)
#3 - sujet d'économie sur le marché du travail (interprétation d'élèves de phrases de profs)
#4 - sujets d'histoire à 50% sur les textes historiques de F. Mélonio (que je n'ai point, merci d'avance à toute âme charitable qui pourrait me les faire parvenir...), avec l'heureuse possibiliter de pouvoir tirer DEUX sujets Mélonio (dixit mon prof d'histoire, précédé d'un « pour le partiel... euh... dites-vous que vous avez toujours la note de contrôle continu pour vous rattraper... »)

Donc voilà, comme le dit la chanson de Tracy Chapman, all that I have is my soul pour me motiver, et une semaine chrono pour réviser.

jeudi 25 janvier 2007

Les Ephémères

En ce moment au théâtre du Soleil (la Cartoucherie)

Ephémère comme les roses d'un jardin, éphémère comme l'innocence enfantine, éphémère comme un instant de complicité qu'un coup de fil déchire, éphémère comme tous ces bons moments que la réalité transperce.

Ephémère comme la maladie, comme la folie, comme la solitude, éphémère comme une lettre qu'on n'ose plus ouvrir.

Ephémère comme des instants photographiés, éphémère comme l'attente d'un être cher, éphémère comme la saisie d'un huissier, ou comme la fin d'un film interrompu par un voisin.

Ephémère comme la joie d'une nouvelle naissance, et comme la tristesse de la mort ; éphémère comme la drogue trop vite regrettée, ou comme un soir de Noël raté.

Tableaux éphémères et un peu trop noirs peut-être de tous ces quotidiens que certains déjà connaissent, que d'autres appréhendent, et dont peut-être un jour nous serons à notre tour les acteurs, ou bien peut-être jamais, mais tableaux éphémères qui, irréfutablement, nous touchent.

La vie est éphémère. Je, tu, nous, ils, suis, es, sommes, sont éphémères. Souvenirs, instants à venir, regrets, douleurs ; les décors défilent, les sentiments aussi. Le temps passe, tout s'oublie... ou plutôt, tout reste enfoui. Catharsis violente des maux presque sans mots qu'Ariane nous raconte.

Ephémère comme un vendredi soir au théâtre, éphémère comme les larmes ou les rires que nous avons pu y verser, éphémère comme une autre journée, une autre semaine, un autre mois qui s'achèvent... Ephémère aussi comme la conscience de la chance, de notre chance que nous réalisons, en sortant de cette lumière.

Ephémère en fait comme un décors qu'on passe sa vie à monter, et que le temps, à contre-courant, à vite fait de démonter.

mercredi 24 janvier 2007

Il a neigé sur yesterday



Ouaaaaaah libératiooon victoiiiire !!! J'ai rendu tout ce que j'avais à rendre, lu tout ce que j'avais à lire, exposé tout ce qu'il y avait à exposer et disserté tout ce que j'avais à disserter...

Comme un sentiment de vacances... Euh, non, peut-être pas. Encore une semaine et demie, dernière ligne droite, je sens que je vais encore plus galérer pour ne pas parler boulot dans mes posts ! (surtout vu les rumeurs concernant les sujets d'histoire...).

Hier journée agréaaable ; Dewost, super entraînant et encore plus logique que d'habitude (au moins on a bien ri), et puis le soir cours d'histoire, ma conf' préférée, alors tout va bien, même si j'ai dû plancher deux heures sur « les gauches en France de 1815 à 1851 : idéologies, représentation, actions »... Enfin tout ça assorti à la sortie d'encore un bon fou-rire avec Maëlle devant la super-motocyclette, où il faut courir à côté pour qu'elle démarre et sauter dessus avant qu'elle ne s'en aille... !

Hier soir j'ai regardé Ma Femme est Une Actrice, avec Yvan et Charlotte dans leur propre rôle. Très réussi ! Et puis bon, Charlotte, quoi... La classe incarnée, cette fille, mais sans être trop chic non plus, juste ce qu'il faut.

Ce matin il neigeait. Enfin il gadouait, pour être plus précise ! L'hiver est là, c'est pas trop tôt ! Mais bon la neige à Paris, ça n'a jamais été top, et en ballerines, encore moins (en jupe non plus d'ailleurs).

Exposé de géo toute seule (enfin avec l'aide de M. Dagorn, pour meubler les "euuuuuuuh"), vu que mon très cher binôme n'a pas daigné venir (ni me prévenir, soit dit en passant)... Mais bon tout ça a fini par jouer en ma faveur et je m'en suis, je crois, bien tirée.

Bizarre de sentir la fin d'une conf', surtout quand on l'aime bien. Enfin, l'enseignement, I mean : c'était le cours le plus captivant, le plus « en prise avec l'actualité » comme dirait l'autre. Et puis aucune chance de recommencer au deuxième semestre, vu que nous avons la joie d'avoir Mélonio et ses textes historiques à la place...

Cette aprem', mini-session de vacances, une petite pause méritée, avant de commencer enfin ces révisions, demain...

lundi 22 janvier 2007

Luna del Lunes

Alooors aujourd'hui, comme tous les lundis, je n'ai rien à écrire. Je vais donc broder, pour changer (oui bon ça va, hein).

J'aime bien prendre le bus la nuit. Ca roule plus vite, il y a moins de monde et, quand il est encore relativement tôt (19h passées, comme ce soir, par exemple... vivement le deuxième semestre !) on voit l'intérieur éclairé des appartements du boulevard Saint Germain, les moulures, les dorures, les décos hype, les grands posters et les miroirs dorés.

J'aime bien manger avec les filles, et en recontrer de nouvelles, que ce soit à la cafète ou ailleurs, parce qu'on rit toujours, et que ça fait les lundis plus courts.

J'aime bien qu'on communique enfin comme des gens ouverts et sociables avant le cours d'anglais, qu'on se dise bonjour et qu'on échange des platitudes, du genre « c'est aujourd'hui l'oral comprehension » ou « t'as déjà fait ton newsbrief ?! », et puis on me tient la porte, on me fait la bise, ça fait toujours plaisir.

J'aime bien la salle des collections, ou périodiques, ou quel que soit son nom, celle du deuxième étage du 27 (non non je ne suis pas maso), mais c'est bien plus agréable pour se concentrer que dans les locaux trop blancs et résonnants de la bibliothèque, et c'est encore mieux quand il y a Carole, parce que, si si, même en salle des périodiques-collections, il y a des potins. D'ailleurs, ça n'a rien à voir, mais je me demande... comment la direction va gérer le manque encore plus cruel de places quand ils fermeront ces salles pour les refaire, l'année prochaine ?

J'aime bien les cours de M. Boutry avec ses éternelles blagues, et puis aujourd'hui le cours de Duhamel était carément potable (bien obligée de rester, il fait des leçons qui sont pas dans son bouquin, le petit malin...), même si je suis partie avant la fin (oral comprehension, dear, encore un truc ou j'aurais 9 quoi !)

Voilà pourquoi, avec le temps, je commence à bien aimer mes lundis (positive attituuuuuuude, on dirait que ça commence à marcher). Je sais, ce n'est pas trop tôt vu que la fin du semestre c'est... la semaine prochaine !

...mais de quels partiels tu parles ?!

dimanche 21 janvier 2007

Carole, Le Monde, et le weekend déjà fini



Le week end est encore une fois passé trop vite. Non non je n'ai pas fait que travailler... enfin, presque. Les partiels, le devoir d'histoire, l'exposé de géographie encore et toujours, et cette fiche de lecture... Mais n'entrons pas dans les détails !

Samedi, jolie soirée entre filles, enfin, entre deux filles, Carole and myself, vu que toutes les autres vaquaient à d'autres occupations. Ce n'est pas plus mal finalement ! Il y avait longtemps qu'on n'avait pas autant discuté, et puis rien ne vaut un brownie partagé en regardant Hugh Grant jouer le célibataire endurci dans Pour Un Garçon...

J'ai lu le Monde aussi, ce fameux article sur Sciences Po, dont tout le monde parle... Et je ne suis pas tout à fait d'accord. Je ne parle pas des opinions politiques, évidemment, mais de ce qui est dit sur scpo en soi. Oui, c'est assez « génial », comme endroit, comme conditions de travail. Mais non, on ne fait pas QUE débattre.

D'ailleurs, je commence même à en avoir marre, de ces discussions éternelles, de ces sempiternelles reconstructions du monde, encore plus en ces temps de campagne présidentielle, où trop d'entre nous ont déjà les idées précises et intangibles, et où personne n'arrive jamais ou presque à convaincre – ou parfois simplement à écouter – l'autre.

Comme si nous étions déjà tous des hommes et femmes politiques en herbe, en train de débattre à bout de forces sur tout et n'importe quoi... Non mais on est futiles aussi parfois, hein ! On reste des étudiants comme les autres ! On se raconte les potins, on rit beaucoup et pour n'importe quoi, on lit Cosmo et on fait tous les tests, on est sur msn au lieu d'écouter les cours et on s'endort tous les mardis matins sur fond sonore de Dewost !

Enfin, l'article en soi était élogieux, on ne va pas s'en plaindre ! Encore du Duhamel's job, qui en a même profité pour refiler les résultats de son magnifique petit sondage de début d'année qui donnait, rappelons-le, Dsk grand vainqueur sur tous les rounds.

Vendredi soir à la Cartoucherie



Petit article à une heure tardive, mais j'ai déjà deux jours de retard, alors pas question, comme le dit si bien le proverbe, de remettre à demain ce que je peux faire aujourd'hui. Alors... commençons par un article sur mon vendredi soir.


Le Théâtre du Soleil. Les Ephémères... transportant, je dirais. Des décors superbes. Un article à venir, plus tard, en attendant allez lire les mots de celle que tout le monde appelle « Ariane » (en lien url); ils sont poignants, à l'image de la pièce. Et puis le lieu en lui-même, si naturel, si authentique ; les comédiens de la troupe, ouverts, simples, accessibles ; l'ambiance, cette connivence, proximité, générosité... tout le système de fonctionnement si particulier, propre à cette troupe de théâtre, qui fait de cet endroit un lieu à part.

Arrivée vers 19h à La Cartoucherie avec quelques personnes de la conférence de lecture, je profite du repas - fort bon et économique ! - préparé et servi par la troupe, en compagnie de JB et Delphine.

Puis le spectacle... 3h15, avec une pause « pour un biscuit et un verre d'eau » sur scène, tous ensemble, public et acteurs mélangés. Ariane quant à elle est là, au milieu de la foule, elle l'a été pendant toute la représentation, elle scrute, elle note. Quoi ? Voilà ce que l'on aimerait bien savoir.


Après ce voyage de quelques heures, nous ressortons émus, choqués. Delphine a son micro (on est journaliste à Radio Sciences Po ou on ne l'est pas!). Petit micro-trottoir à même les escaliers de la sortie, avis partagés, gens émus, gens déçus, gens réservés. Puis interviews d'acteurs, et du musicien. On croise Ariane, mais ne l'ennuyons pas ce soir. Il y a un anniversaire, et puis elle a l'air fatiguée. Mais elle nous a dit de prendre rendez-vous, bientôt.


Après un petit bout de galette et un alcool mélangé à des framboises, nous repartons et, coup de chance, arrivons à avoir un bus, puis le dernier métro.


La soirée a été belle, grâce à la pièce et à l'atmosphère du théâtre, et puis j'ai appris un peu plus à connaître JB et Delphine... Il faut se revoir pour monter ce que nous avons enregistré, et puis peut-être pour voir madame Mnouchkine, si nous osons rappeler.


Enfin... Cette aventure m'a donné envie d'entrer dans l'assoc' de la radio. Vu que j'ai pas mal d'idées, je vais profiter du deuxième semestre pour essayer de les mener à bien, et nous verrons ce que ça donne...

jeudi 18 janvier 2007

Just my imagination


Aujourd'hui, je positivise. Je ne sais pas, j'ai dû toucher le fond du vague à l'âme hier soir, alors du coup aujourd'hui ça va mieux, désolée pour ceux qui en ont fait les frais.

Alors, ce matin j'ai mis mon plus beau sourire, comme le préconisait Valentinoes, et mes boucles d'oreilles en coeur, assorties à celui du sac I Love NY. Le comble du... kitch ? Peut-être. Du bon goût, a dit monsieur l'éditeur-invité-de-la-conf'-de-lecture-dont-j'ai-oublié-le-nom.

Ah cette conf' de lecture, pour une fois, captivante ! Pas à l'initiative de Delhay, qui lui au contraire semblait sur le point de s'assoupir, mais de Constance. Monsieur le Directeur des éditions Nord-Sud est venu nous parler de son métier, de ses stratégies.

Mais siiiiii, Nord-Sud... L'Ours Plume, Arc-en-Ciel, ça vous dit quelque chose ? Oui ? Ben c'est lui. Enfin, « lui », c'est vite dit. Impressionant de voir tout ce qu'il y a derrière : les chiffres, les projets, les innombrables manuscrits laissés de côté, etcetera.


Mmh, encore une nouvelle source d'idées pour le futur. Ce qui est bien à Sciences Po c'est qu'on a toujours beaucoup d'occasions pour rencontrer plein de gens d'horizons différents, pour parler avec eux, comprendre, en apprendre plus sur eux, mais aussi sur nous-même.


Mis à part cette rencontre, qui nous a fait replonger en enfance, avec ce tour de table de nos premiers livres (trop de Martines et de Carolines pour moi mais bon...), et qui a en même temps réveillé des ambitions pour le futur, ces quatre heures de Sciences-Po ce sont plutôt bien passées : sourires, éclats de rire même, pas mal de gens croisés en Boutmy et avant, ça fait plaisir... Et tant pis si j'ai eu un peu de mal à accrocher aux explications de Dsk ce matin...


Par contre, c'est définitif, je déteste les travaux en groupe, n'en déplaise à mes bi-, tri- ou quadri-nômes ! Je suis bien partie pour ces cinq ans on dirait... Enfin, vous connaissez le dicton, mieux vaut être seule que mal accompagnée, et voilà qui exprime toutes mes pensées !

Sinon, aujourd'hui c'est le dernier jour des élections syndicales. Après ça, peut-être qu'on pourra enfin arrêter de se faire assaillir de tracts en Péniche pendant quelques jours ? Sinon, on pourra toujours lancer une collection des papiers de l'UNEF et Cie, avec les statistiques des plus distribués, des plus jetés, des plus originaux, vu qu'en plus de les recevoir par la poste on nous les tend tous les deux mètres. Je suis quand même allée voter, qui l'eut crût, sans doute quelques restes de pensée civique du temps du bon vieux CVL.


Ah oui, aussi, les photos de la soirée Jimi'n'Drinks sont en ligne. Les Plasticines et un autre groupe en début de soirée, à quand les Shades ?!! Je n'y suis pas allée, et je ne m'en porte pas plus mal, sinon mieux ! Rien que de revoir le Plaza en images, ça me donne encore des frissons.

mercredi 17 janvier 2007

Pensées décousues



Pas grand chose aujourd'hui non plus. Et pour cause : pas cours, et la journée passée à rédiger et mettre en page « l'Etat et les collectivités locales en Espagne et en Italie ».

J'ai fait un peu de piano, aussi. C'était plein de poussière, et puis j'ai les doigts tout rouillés, surtout la main gauche. Je me suis donc bien vite arrêtée de massacrer Chopin, j'ai repris des choses plus faciles, d'il y a plus longtemps, mais dont je me souviens quand même (non Chloé, ce n'était pas « do ré mi la perdrix »!), et puis les exercices de base, gammes et cie, monotones, réguliers.

Je me rappelle quand je détestais les faire, quand je les sautais, parce que ça prenait trop de temps. Je comprends mieux maintenant cette gymnastique... J'ai eu peur d'avoir beaucoup perdu, mais finalement ça revient un peu.

J'aime quand ça résonne, que ça vibre, que ça s'élève, que ça remplit l'espace, que ça le colore. J'aime pouvoir jouer avec les nuances, donner un ton à la mélodie, joyeuse, profonde, excédée ou mélancolique...

Voilà, c'est ça ma préférée, mélancolique. Mélancolique comme cette petite valse de l'année dernière ; elle, je ne l'ai pas oubliée. Mélancolique et romantique, que je pourrais, après ce petit entraînement, jouer les yeux fermés, enfin presque. Il faudrait que je m'y remette...

Valse... Ca me rappelle Before Sunset, un des meilleurs films qu'il y ait... Avec Paris, mon Paris, mes rues, près de chez moi, puis le Marais et la librairie de la rue Saint-André-des-Arts, les quais et le bateau du Canal Saint Martin... Avec tous ces dialogues, rien que des dialogues, sur la vie, les relations, comment on grandi et comment on change...

mardi 16 janvier 2007

These Streets




Ma chanson du moment, c'est ça (merci Chloé et Lucas de me l'avoir fait découvrir ! votre version est cool !)... Ne faites pas attention au clip, il est hideux, mais c'est la seule bonne version de la chanson que j'ai pu trouver pour faire le lien (et comme je suis pas très douée...!).


Post un peu court c'est vrai, mais peut-être peut-on dire que m'a journée s'y résume puisque je l'ai eue dans la tête pratiquement toute la matinée (désolée M. Dewost), et je l'ai écoutée toute l'après-midi, alors... Et puis voilà, ce condensé de mots, un peu décalés, avec des attaches qu'on ne comprends pas forcément, tous ensemble, ça résume un peu tout ce qui s'embrouille dans ma tête en ce moment.


Cross the border,
Into the big bad world
Where it takes you 'bout an hour
Just to cross the road
Just to stumble across another poor old soul from
The dreary old lanes to the high-street madness
Eye fight with my brain to believe my eyes
And it's harder than you think
To believe this sadness
That creeps up my spine
And haunts me through the night

And life is good and the girls are gorgeous
Suddenly the air smells much greener now
And I'm wondering 'round
With a half pack of cigarettes
Searching for the change that I've lost somehow

These streets have too many names for me
I'm used to Glenfield road and spending my time down in quay
I'll get used to this eventually
I know, I know...

lundi 15 janvier 2007

"La vie est trop calme today"



La musique est bien à la radio ce soir. Tranquille, adaptée au moment quoi. J'avais oublié que c'était Elton John qui faisait la BO anglaise du Roi Lion ! Caaaaan you feeeeel the looooooove toniiiight... Par contre assez nul le jeu de mots des « fleurs du bien » d'Obispo. Ohhh Lauuuuura à présent. HUM non non je n'écoute pas MFM. Ben quoi, chacun ses goûts, d'abord, et assumés en plus !


Journée studieuse, salle des périodiques avec Caroles, fou-rires peu discrets inclus...
Anglais, Espagnol, Histoire... Pas grand chose à écrire.

Je suis énervée après cet abruti de binôme de géo, du coup ça m'a enlevé toutes les envies d'écrire. Aussi, quelle idée d'appeler les gens à onze heures du soir depuis un métro pour savoir s'ils ont entendu parler d'un livre... NAN, je l'ai pas ton livre, et c'est PAS une raison pour me raccrocher à la gueule.

Ah, des nouvelles d'Alix aussi, que je ne connais plus que par des vieilles photos de la grande section de maternelle. Peut-être qu'on se croisera bientôt. Je ne sais pas ce qu'on aura à se dire. En même temps, on n'a plus grand chose en commun... (à part scpo quand même !) On sait juste qu'on est parties en classe de nature quand on avait cinq ans ! Jolies photos d'ailleurs.

Nooooon ! L'émission trash de la radio repart. Ca veut dire qu'il est temps que je me couche.
Merci pour le titre du post Valentin... (je vois déjà venir le commentaire mégalo que tu vas ajouter ; oui, oui, cest toi le génie !)


Ce post n'est pas super-top-génialissime, mais c'est un post des lundis quoi.

dimanche 14 janvier 2007

Rayando el sol



Chère Chloé, je te souhaite encore une fois (avec du retard, comme toujours), un bon anniversaire...

La soirée fut belle, musicale, amusante et arrosée (hum)... jeunes, vieux, famille, anciennes connaissances et nouveaux amis... Buffet italien très bon (merci madame le traiteur), gâteaux à la rose, à la vanille et au chocolat-caramel à tomber par terre, sans oublier le parmesan (en même temps je crois que je n'ai jamais été chez toi sans manger du parmesan !).

Bonne idée cette sélection de photos qui défilent et qui font chaud au coeur ; et je te pardonne même pour cette éternelle photo dossier où je fais le morse, et que pratiquement tout le monde connaît maintenant (enfin ça doit être l'intérêt des dossiers !)...

Dix huit ans joliment fêtés, j'espère que tu es contente de ta soirée, et que tes cadeaux t'ont plu (surtout la scie électrique)...

à bientôt !

samedi 13 janvier 2007

Inscriptions pédagogiques



Pour faire des inscriptions pédagogiques façon sciences-po, il faut :
- des profs qui ont une forte réputation parmi les élèves, ceux qu'on préfère, ceux qu'on déteste
- des horaires impossibles, genre jusqu'à 21h15
- des ouvertures de places par pallier inexistantes, en gros le dernier arrivé se fait avoir
- des élèves super motivés pour avoir les meilleurs horaires avec les meilleurs profs
- une tranche horaire réduite, soit trois heures pour inscrire cinq cent personnes
- un site qui sature vite, « service currently unavailable », je te hais


mélangez le tout, et le tour est joué...

enfin en attendant, je suis assez contente de mon emploi du temps au final... Je garde le prof d'histoire, et en plus Maëlle nous rejoint ; les autres sont d'illustres inconnus qu'il me tarde de découvrir !
Vivement le deuxième semestre, on a tous besoin d'une bouffée d'air frais, je crois...

vendredi 12 janvier 2007

Diezember


Ce week-end, c'est le week-end Chloé ! Concert au krizabar ce soir, son anniversaire demain... alors, en son honneur, notre petite playlist à toutes les deux...

Angie – The Rolling Stones
Ma Lycéenne – Philippe Châtel
I Do – Jude
Reason To Believe – Rod Stewart
Angels – Robbie Williams (bon celle-là inclut Maëlle aussi !)
Yellow – Coldplay
Solo Repetir – Patrick Bruel
Je m'en Vais – Miossec
What Would I Be – Chloé L.
Brown Sugar – The Rolling Stones
La Boulette – Diam's
Dieu Fumeur de Havanes – Serge Gainsbourg
Rayando el Sol – Mana
Cold Cold Night – The White Stripes
Mysteries – Beth Gibbons & Rustin' Man

and the best...
Still Loving You – A&C (deux grandes inconnues au bataillon !!)


PS : la liste a été faite avant le concert ;)...

jeudi 11 janvier 2007

Vieux poètes syndicalistes libidineux s'abstenir.


D'accord, j'aime les rencontres originales, impromptues, suprenantes (genre quai de métro, mais bon vu comment ça s'est fini...). Mais là quand même, c'est un peu trop.

Faut dire aussi, ça n'arrive pas tous les jours de se faire accoster. Mais quand c'est un vieil inconnu qui vous offre son bouquin de poèmes « pour vos beaux yeux ; on les remarque de loin », au fond d'un bus 63 bondé un midi de semaine... Ca va aller, merci. En plus, je vous épargne ma tête, le recueil s'appelle Soleils, moi j'étais dans ma lecture de The Economist (oui oui, toujours le même), je pensais quoi?? c'est pour une secte?!

Choc encore plus grand quand je vois qu'en première page il a écrit « n'hésitez pas à me contacter du lundi au vendredi de 9h à 19h au 06. ... » Nan mais autant écrire « Si vous voulez être mon cinq-à-sept... ». Oui oui, c'est ça l'ami, je te dirai ce que j'en pense, bon tu descends du bus maintenant, or what ?!

Bref, monsieur s'en va, je rentre chez moi. Petites recherches sur internet... c'est que l'homme est répertorié. Enfin ça ne change rien, laissons les hommes murs et inconnus au stade de phantasme, la réalité fait bien trop peur, et serait bien trop incongrue.

Voilà donc ma dernière surprise en date... J'ai lu ces poèmes, pas très fameux, soit dit en passant (d'ailleurs ça me fait carrément penser à la réplique dans Podium « l'autre con qui fait rimer nouille avec couille... »), mais ce n'est pas demain la veille que j'irai dire ce que j'en pense à monsieur le syndic' dragueur (pervers) des beaux quartiers !

Enfin, comme l'a dit Maëlle, tout compliment est bon à prendre, mais ce serait mieux si, la prochaine fois, ça venait d'un homme de 40 ans de moins... ! Et puis cette aventure nous a valu un bon fou-rire en amphi, avec Carole et Thibault, ce qui n'est pas négligeable.

mercredi 10 janvier 2007

Gossip girl



Ahhhhh les magazines féminins... Vous serez d'accord avec moi, ce qui est bien dedans, c'est les TESTS ! (too bad, il n'y en a pas dans Elle). Je me rappelle de cet été à Crozon, notre carguaison de magazines, Chloé, après au kiosque à journaux, en arrivant à Lakanal, j'avais déjà tout lu, et je connaissais déjà toutes les couvertures... Ben quoi, il fallait bien s'occuper sur la plage, avec ce super micro-climat !


Du coup, quand on sature, rien de mieux qu'un bon petit test de Cosmo, n'est-ce pas Maëlle, autour de la question centrale de savoir quelle place l'amour occupe dans votre viiiiiiie ????! qui l'eût cru, je ne lui en accorde aucune, je « me referme comme une huître » et « moisis dans mon studio » (quel studio?), je « me pose trop de questions sur les hommes » et « les mets tous dans le même sac ». Hein ? Soit ce test révèle des choses enfouies dans mon moi profond, si profond que je me comporte à l'inverse, soit Cosmo débloque.


Bon, à part ça, hier soir, je suis tombée sur une émission mythique sur MFM, où un être à la voix de Jeanne Moreau puissance mille écoute les gens raconter leurs vies... C'était assez traumatisant, la radio-libre n'est plus ce qu'elle était, enfin du coup j'ai été obligée de me coucher, ce qui n'est pas plus mal.


Voilà à peu près tout, il me reste tant de choses à faire... aller voir Les Infiltrés, proposer un café à Alice, rappeler Pierre, prendre des nouvelles de la colle de Valentin, écrire, échaffauder de fameux plans avec Maëlle, faire de la musique, lire, e-mailer, aller au Wax, voir Chloé, décider si je pars ou non pendant les vacances d'avril, poser mon cv pour le job cet été, etc. etc. etc.


Eh oui, envie de vacances, envie de soleil... Ca fait trop longtemps, depuis début juillet. Alors à priori cet été, carte interrail pour l'Italie et la Grèce avec Valentin... Qui m'aime nous suive, le voyage est ouvert à nos amis, donc à bon entendeur...

mardi 9 janvier 2007

Bedtime



Ahhh je suis enfin dans mon lit ! Je vais pouvoir tapper mon petit article tranquillement au chaud, et arrêter de penser à la métropolisation... Axelle Red à la radio, the best quoi.

Alors, yesterday, agréable lundi. Cours d'histoire, il y avait longtemps qu'on n'avait pas vu M. Boutry et ses blagues immuables, qui se retrouvent dans les bêtisiers d'année en année... mais hier, quelques nouveautés ! Petites piques contre Ségo, parce que quand on va visiter un pays, on y va un an comme tocqueville, pas trois jours... on aura tout entendu ! I don't know about Duhamel's class, mais la lecture de The Economist (geeeeeeeeenre) en salle des périodiques fut très instructive. Anglais normal, which is to say aussi chiant que d'habitude, ave le petit plus que maintenant qu'on est tous devenus sociables, on rit plus.

Espagnol le soir, puis son dîner de conf'... très agréable ! En petit comité (dix personnes), dans un resto péruvien d'une toute petite rue près du Luco (yeah, le « Luco », ça fait très... euh, très genre étudiante-du-quartier-latin-saint-germain-steuplait). Nous avons bien mangé, très traditionnel, et bien discuté, malgré quelques blancs notoires...! Discussions avec d'anciens lakanaliens ; échanges de commentaires sur les profs à prendre ou non, d'astuces pour l'année prochaine, pour les dossiers de 3A, de potins sur les disputes Dsk-Steta en live de Poitiers ; fous rires sur Juanes et la camisa negra...

Rentrée vers onze heures trente, au téléphone avec Valentinoes once again, pas couchée avant minuit et des poussières, et debout vers six heures pour aller au cours de M. Dewost sur le budget de l'Union Européenne, on peut dire que j'étais en pleine forme ! Du coup j'ai encore raté la moitié de ce cours paaassionant, m'enfin...

Et puis petit stress, je vous donne les clefs du problème :
- un exposé sur la métropolisation, soit le truc le moins clair du monde
- soit disant pour dans trois semaines, en fait pour dans une semaine,
- tous les livres de la bibliothèque empruntés
- un binôme qui débarque...
Youhouuuuuu ça promet.
Donc journée partagée entre la métropolisation et les régionalismes, ah non petit détour par la poste, histoire d'enfin envoyer à Liz un magnifique kit de broderie qui traînait chez moi (oui ça va hein... !). A 17h, Mélonio power, assez intéressant pour une fois, même si c'était encore tocqueville, l'amphi était bondé, on voit que les partiels approchent et que les gens découvrent l'étendue du programme de révision !

Ce soir, l'exposé sur Louis-Nap' Bonap' est passé, s'est bien passé ; ouf, ça fait déjà ça de moins... promis, le prochain post, je ne parle pas de boulot !

dimanche 7 janvier 2007

Workaholic



Okay, je crois que je n'ai j'amais autant bossé. Euh non, réflexion faite, je crois que je n'ai jamais autant bossé depuis le 5 septembre... La fameuse panique des mois de novembre-décembre m'arrive à retardement. Aussi, quelle idée d'avoir condensé tous mes exposés (ou presque) en janvier, soit juste avant les partiels !


Et puis je ne trouve rien, aucune info, aucun livre clair, et les sujets que je trouvais intéressants à première vue se révèlent être... platoniquement chiants. Quant à l'économie, dernière ligne droite de stress avant les résultats du galop, on sait simplement que dans la conf' il y a deux 7, qui « devraient revoir leur orientation » ! Sympaaaaa ! Et puis bon, 7, quoi, c'est rattrapable je trouve.

Bref j'ai donc passé mon weekend à osciller entre un magnifique commentaire de texte d'Horace de Viel Castel, illustre inconnu au bataillon, ce qui a donc rendu la biographie de l'auteur très simple à faire (d'ailleurs si vous avez des infos à son sujet...!), ma chère protection de l'emploi, et les processus de métropolisation – jamais vu quelque chose de plus incompréhensible et inintéressant, soit dit en passant !

Bon j'ai zappé l'article à chercher en espagnol, et l'essay de 600 mots d'anglais, mais whatever, de toutes façons j'aurai 9, isn't it ? Alors, hein...

J'en ai aussi profité pour finir de soigner ce décalage horaire, petit somme de neuf heures, ça fait du bieeen ! J'ai vu le dvd de Thomas Fersen aussi, souvenirs du concert l'année dernière... S'il pouvait parler et sourire une fois ou deux pendant l'heure et demie de film, ce serait encore mieux... Mais la musique et les paroles restent fidèles à elles-mêmes, suprenantes, macabres, cyniques, mais plus le temps passe, plus on les aime ! (un extrait d'un concert aux Solidays)

Tomorrow monday, vu la quantité de travail qu'il me reste à fournir et le dîner de conf' d'espagnol le soir, je ne risque pas d'avoir le temps de me plaindre, ni même de passer par ici.

A mardi, donc.

samedi 6 janvier 2007

Aqua Allegoria



Hier soir, dîner-annuel-galette-des-rois avec des amis de mes parents. Qui sont aussi mes amis. Où l'un d'eux est mon parrain, mon oncle, ou mon deuxième père par le coeur, je ne sais plus trop au juste ; où l'autre est un uruguayen ancien cartographe de Sciences Po, qui partage mes idées sur Richie et sur « la maison » en général.

J'adore ces rendez-vous. Dommage qu'ils ne soient qu'annuels. Mais nous sommes tous trop occupés. Et puis ça n'en fait les retrouvailles que plus belles.

Ca fait du bien de retrouver quelqu'un qui a toujours été là en philigrane dans ma vie, depuis la première échographie... Quelqu'un qui m'aime, pour de vrai, et qui me témoigne une affection toute particulière, je ne sais pas trop pourquoi, sans doute parce que c'est comme ça, et que ça ne pourrait pas être autrement. Quelqu'un qui me donne envie de vivre pour la vie, pas pour le politiquement correct et les bonnes situations sociales futures. Quelqu'un qui me redonne envie de croire dans tous ces rêves que j'avais il y a peu, et qu'on m'a fait trouver ridicules. Quelqu'un qui m'a redonné envie d'écrire aussi, de remettre au goût du jour mon attrait pour l'Art, et d'autres choses que je ne croyais plus importantes, mais qui pourtant le sont.

Ils m'ont offert un parfum, aussi. Ehh oui c'est le bon côté du tonton-gâteau, il ne peut pas s'empêcher de me gâter, et vu que c'est assez espacé, je ne suis pas encore trop pourrie... L'odeur colle bien à ma peau, à moi. Aqua Allegoria, Herba Fresca, de Guerlain.

La soirée fut trop courte encore. Mais ce fut drôle, et si agréable, comme toujours. Souvenirs communs, nouvelles aventures, projets, etcetera. Et même un email, après, rien que pour moi, qui est sincère, et qui m'a beaucoup touchée...

ma chérie,
pour te redire combien nous avons été heureux de te
revoir et de constater à quel point tu t'épanouissais
dans ce bel et doux âge qui est le tien.
Surtout ne change rien ! Rien !
(...)
Prends bien soin de toi, passe une bonne journée
et surtout sois heureuse.
Mille tendresses
.

On dirait que les véritables bonnes résolutions vont être prises avec un peu de retard, cette année...

jeudi 4 janvier 2007

Routine des jeudis


Voilà que la routine reprend son cours... Ce n'est pas plus mal.

Arrivée en avance pour prendre ma place en Boutmy, je retrouve Thibault, on parle de David, souvenirs souvenirs, ahhh Lakanal... C'est bien quand même qu'il y ait encore ce lien, malgré tout. Comme pour Matthieu un peu. On ne se revoit que de temps en temps, mais c'est pas pour ça qu'on oublie cet été, qu'on oublie les liens qui se sont créés. Commérages aussi. Thibault et moi le jeudi matin, c'est la machine à potins, et il faut dire qu'on rigole bien. (Quoique, réflexion faite, la machine à potins, c'est peut-être n'importe qui et moi...!).

J'ai recroisé pas mal de têtes familières, dit bonjour à quelques connaissances, retrouvé mes deux heures de Dsk hebdomadaires entre Carole et Maëlle. Là aussi potins power, enfin pas tellement, on prend des nouvelles, on se raconte les vacances, etc. Par contre, ç'a été assez dur de se remettre à l'économie (non mais pourquoi elle est horizontale cette foutue droite?!!) heureusement un seul graphique aujourd'hui ; quelques passages m'ont échappé, mais bon, on s'en taaaape !!!

Puis, l'heure tant attendue, lectuuuuuuuuuure !!! Malgré les habituels blablas de Delhay du genre mon père s'appelle Jacques, c'était assez intéressant. En prévision, une sortie théâtre : Les Ephémères, mis en scène par Ariane Mnouchkine, avec le Théâtre du Soleil... Aucune idée du sujet, mais le titre me plaît, et puis le théâtre engagé, ça peut toujours être intéressant.

Ensuite, travail sur les incipits de certains romans de Marguerite Yourcenar. Je ne connaissais absolument pas, il faut dire que des titre comme Mémoires d'Hadrien ou Alexis ou le Traité du vain combat ne m'attirent pas au premier abord !
Et pourtant... Il y a des phrases qui marquent.

S'il est difficile de vivre, il est bien plus malaisé d'expliquer sa vie (Alexis ou le Traité du vain combat)
On atteignait l'heure entre loup et chien où les gens sensibles se confient, où les criminels avouent, où les plus silencieux eux-mêmes luttent contre le sommeil à coup d'histoires ou de souvenirs. (Le Coup de grâce)

Et puis, finalement j'ai envie d'aller un peu plus loin dans l'Oeuvre au noir.
Et puis, finalement, j'ai envie de dévorer Feux.

Solitude... Je ne crois pas comme ils croient, je ne vis pas comme ils vivent, je n'aime pas comme ils aiment... Je mourrai comme ils meurent.
*
L'alcool dégrise. Après quelques gorgées de cognac, je ne pense plus à toi.
(Feux)
Après retour en 63, vide pour une fois ; déjeûner à 15heures passées, travail, et me voilà.

mercredi 3 janvier 2007

Jet Lag


Décalage horaire quand tu nous tiens... Ca me fait penser au film, tiens, avec Binoche et Reno, qui était assez bien... Bref, au total, une bonne petite nuit de quatre heures de sommeil, un coup de fil nocturne à Pierre l'insomniaque vers 1h, parce que je sais qu'il ne dort pas, et parce que je ne l'ai pas encore vu pour lui souhaiter la bonne année en direct live, mais ça ne saurait tarder, vu que, ô joie (notez l'ironie là encore), nous retrouvons Cyril tomorrow. D'ailleurs il est grand temps que je retrouve Carole et Valentin aussi (sans ironie là par contre !).


Bon sinon, back to school, (mais pas la soirée, haha, qu'est-ce que je suis drôle) dans la bonne humeur et la motivation (quoique). Rien de très particulier, Scpo fidèle à lui-même, des appariteurs plein les couloirs, des portes qui pèsent trois tonnes et des chocosuisses à la cafète ; ah si quand même, un sapin ridicule qui prend la poussière en péniche.

Alors du coup, je n'ai pas grand chose à écrire. Ah oui, j'ai regardé le début de la nouvelle série qui fait du bruit, Sugar Rush, sur internet. C'est pas mal, mais à proscrire en cas de blues, parce que le côté famille qui déraille... ! Et puis l'idée est originale, bien loin de T.A.T.U., ça me fait un peut penser à Et Alors? sur MCM.

Voilà tout... sinon j'écoute Grand Corps Malade, enfin la seule qui me plaît, Rencontres, que j'ai trouvée grâce au vieux blog de Chloé...


J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux
Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux
Pas moyen d'mieux l'connaitre, il m'a laissé aucune piste
Je sais pas à quoi il r'semble mais au moins j'sais qu'il existe
J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joies
C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix
J'suis pas au bout d'mes surprises, là d'sus y'a aucun doute
Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route...

lundi 1 janvier 2007

The Perks of Being a Wallflower



Et puis pendant ces interminables heures d'avion (qui valaient bien la peine, je vous le concède !), j'ai lu le livre que Liz m'a envoyé pour Noël, The perks of being a wallflower, de Stephen Chbosky.

Charlie écrit des lettres à un inconnu, pendant un an.

Dear Friend,
I am writing to you because she said you listen and understand and didn't try to sleep with that people at that party even though you could have. Please don't try to figure out who she is because then you might figure out who I am, and I really don't want you to do that. I will call people by different names or generic names because I don't want you to find me. I didn't enclose a return address for the same reason. I mean nothing bad by this. Honest.
I just need to know that someone out there listens and understands and doesn't try to sleep with people even if they could have. I need to know that these people exist.

Pas facile d'avoir quinze ans et d'entrer en seconde quand on a tout du perfect jerk, et qu'on a des problèmes psychologiques dont on ignore encore la source... Difficile de comprendre la vie en société, la sexualité croissante et les affaires de famille...

So I decided to find another place to go and figure out why people go there. Unofrtunately, there aren't a lot of places like that. I don't know how much longer I can keep going without a friend. I used to be able to do it very easily, but that was before I knew what having a friend was like. It's much easier not to know things sometimes.

Et pourtant, tout expliqué avec des mots simples, c'est encore plus touchant...

That's when I started thinking about my sister.
(...) And when she started becoming a « young lady », and no one was allowed to look at her because she thought she was fat. And how she really wasn't fat. And how she was actually very pretty. And how different her face looked when she realized boys thought she was pretty. And how different her face looked the first time she really liked a boy who was not on a poster on her wall. And how her face looked when she realized she was in love with that boy.

Girls like guys to be a challenge. It gives them some mold to fit in how they act. The thing is some girls think they can actually change guys. And what's funny is that if they actually did change them, they'd get bored. They'd have no challenge left. You just have to give girls some time to think of a new way of doing things, that's all. Some of them will figure it out here. Some later. Some never.

It's just hard to see a friend hurt this much. Especially when you can't do anything about it except « be there ». I want to make him stop hurting but I can't. So, i just follow him around when he wants to show me his world.

Un petit air de L'Attrape-Coeur...

...and a happy new year



I wish you the very best, and only the very best, comme dit la chanson (dont je ne me souviens plus, m'enfin !)...

Formalités passées – amour, santé, études, et tout le tintouin – je me permets d'épiloguer.

Certains trouvent que souhaiter la nouvelle année, c'est insensé, inutile, stupide. Qu'on ne voit pas la différence entre un jour et son lendemain, et que toute cette histoire n'est qu'une simple question de dates.
Pour avoir passé le réveillon 2006 à dormir dans l'avion, ou bien à feuilleter des magasines dans la salle d'attente de l'aéroport, au choix selon le fuseau horaire que vous préférez, je comprends ce que vous voulez dire. En effet, ça n'a rien changé pour moi. Cette année pas d'embrassades, pas de champagne, pas de douze coups de minuit avec les grains de raisin comme d'habitude (tradition espagnole oblige !). Alors forcément, ce passage en 2007, mis à part les blagues hilarantes (notez l'ironie) du commandant (i would quote « ce vol qui nous a transportés de 2006 en 2007... »), ça a créé très peu de sentiments pour moi, merci.

Mais pourtant... Une nouvelle année, c'est comme une nouvelle page blanche. Comme un nouveau départ, un tournant que chacun est libre de prendre. Comme une date repère, si on a besoin de se fixer. Comme le moment idéal pour faire un bilan interne de l'année passée, et essayer de changer ce qu'il faut pour mieux profiter de celle à venir.

Pour mon bilan, je crois qu'il est assez simple à faire :
études : le bac, la prépa d'été inoubliable, scpo !... de ce côté là tout va bien, pour l'instant
vie sociale : découverte des vrais amis, de la manière propre à chacun de rester en contact, le tri entre tout le monde des années lycée. Et puis beaucoup de nouvelles rencontres, souvent superficielles. En fin d'année, je commence à cerner les gens. Un vague sentiment de lassitude, déjà, mais passager je crois (et j'espère!)
vie amoureuse : ouhla... le chaos là par contre. Tiraillée entre des fantômes d'aventures trop brèves, et le désir de nouveautés... Et puis l'Histoire, dont il ne reste plus que des souvenirs, et qui m'énerve malgré moi ; je vais, je crois, couper les ponts, encore une fois, mais pour de bon.

Pour 2007, je peux toujours m'en fier à Elle, qui se permet de déchiffrer mon année...
"ce sera un sommet, la reconnaissance de vos talents"(lesquels?), on me demande d'être exigeante, et prévoyante, tant "au travail" qu'au niveau coeuuuur... "assumez toutes vos responsabilités, impliquez-vous, prenez une décision importante, obtenez des résultats concrets. (...) Ne manquez pas de confiance en vous, dites et faites ce que vous pensez. Ne craignez rien ni personne, surtout pas de devenir adulte !"
Mouais... Un peu bateau, et facile à dire, pour ce mystérieux D.B. ...
Mais au niveau de mes propres résolutions... Je ne les détaillerai pas, ce serait trop intime, et trop ennuyant sans doute, comme rétrospection (surtout que ceux qui la comprendraient vraiment la connaissent déjà). En résumé, carpe diem encore et toujours, smile, have fun, don't worry and be happy...

Bref, take it easy, and life will go on...

Excuse me while I kiss the sky


De retour from New York City, baby (Maëlle copyright !!!), un petit compte rendu s'impose... Par où commencer ? Ces cinq jours ont été si remplis, si chargés d'émotions, de découvertes, d'images et de souvenirs, que je ne sais plus...

L'avion d'abord. Mon frère qui se prend pour Gad à la douane, avec la rituelle question « est-ce que quelqu'un que vous de connaissez pas vous a donné quelque chose ? » (je vous laisse la réponse !). Les turbulences, les plateaux repas, Prête-moi ta main, un film à voir, Quand j'étais chanteur, un film à ne pas voir... pas de cockpit cette fois, c'était le petit plus de la section européenne de M. Boué, de pair avec le Toblerone je suppose.

Et puis New York... New York ! Tellement de choses, qu'ici déjà j'en oublie plein...

J'aime le MoMA : Modigliani, Miró, Dalí, Van Gogh ; les peintres du 19ème du Metropolitan, Monet, Manet, Gauguin, Matisse ; le Withney Museum, les soupes Campbell de Warhol et la grande expo sur Hopper et ses Oiseaux de Nuit, qui donnent envie d'écrire un roman noir...

J'aime la vue du pont de Brooklyn à la fin de la journée, quand le ciel est encore bleu mais que les lumières dans les gratte-ciels s'allument déjà, et celle quand la nuit est noire, en haut du Rockfeller center...

J'aime la 5ème avenue et Times Square, même si c'est bondé ; j'aime Chinatown même si le baume du tigre anti-courbatures ne marche pas ; j'aime Little Italy même si pratiquement plus personne n'y parle italien ; j'aime Soho, avec tous ses cafés et ses magasins pour bobos...

J'aime le petit déjeuner chez Starbuck's ; j'aime les midis dans un burguer branché ; j'aime les dîners dans un resto avec un groupe de Jazz... D'ailleurs sur les gobelets de Starbuck's, des citations de gens connus sous le titre "The Way You See It". Je vous en livre quelques unes :
"Life is what you pray for, love is what you stand for."
"The world is smaller than you think, and the people on it are more beautiful than you think."

J'aime le taxi qui va trop vite ; j'aime aller au 14ème étage du Building de Calyon New York avec mon père, juste parce qu'il va faire un petit coucou à ses collègues, et leur apporter ces fameuuuses madeleines de Commercy ; j'aime les grosses voitures de la NYPD ; j'aime croiser Pascal Obispo dans le couloir et me rendre compte qu'il fait un peu beauf avec son survet' adidas ; j'aime les vendeurs de Bagels dans les rues ; j'aime, j'aime, j'aime...

J'aime beaucoup ; je regrette peu, sinon rien. Mais et les Newyorkais dans tout ça ? Peut-être un petit lack of real human contact...

En tout cas plein d'images dans les yeux, plein de lumières dans la tête – Between the Sky and New York City, une autre phrase choppée au détour d'une affiche– mais aussi de nouvelles idées pour la 3A à l'étranger, qui semble certes encore bien lointaine, ou même des idées pour plus tard, beaucoup plus tard, pour venir y vivre, qui sait... ?
Parce que j'aime les grandes villes, et que the city which never sleeps est en haut du top ten, right after Paris mon amour, of course.